
Simplement, pendant la méditation, tenter l’expérience d’être simplement là où je suis, exactement là où j’en suis. « Être exactement là où j’en suis » peut faire lever des réactions, des comparaisons, des pensées…Peut- être que pour apaiser ces réactions, un peu comme on le dit à un enfant, il est possible de se dire, c’est juste pour maintenant, juste une expérience, ou juste un jeu. Ici, maintenant, tout de suite,il n’y a aucune obligation. Pas d’obligation d’agir, pas même d’obligation de penser. Respirer n’est pas une obligation, c’est quelque chose qui se fait tout seul, naturellement. La proposition, c’est d’être dans le « naturellement » de la respiration. Dans la détente. La détente de OUI, ici, maintenant, voilà où j’en suis. Il y a forcément des sensations et par habitude elles sont aussitôt qualifiées, agréables, désagréables, commentées, discutées. D’accord. Il y a des pensées qui se présentent un peu comme des quémandeurs qui se présentent à une porte. D’accord. Il est possible aussi de ne pas leur répondre. Il peut y avoir une grosse émotion : bienvenue ! Bienvenu à tout ce qui est là. Il n’y a rien à faire, rien à juger. Simplement, détendre. Détendre le corps et constater que la détente du corps n’entraîne pas son affaissement total. La détente des muscles au contraire entraîne une plus grande solidité, une plus grande stabilité et n’empêche pas que, naturellement, le dos soit debout et s ‘élance vers le haut. Là où je suis, ici, au départ c’est un lieu : sur des coussins, dans un salon, à Romans, en France, en Europe, sur la Terre, dans le système solaire, dans une galaxie, au milieu d’autres galaxies. Et dans cet infiniment grand, ici, est juste un minuscule point. Ce point est si minuscule, que ça n’est plus un lieu, un point de l’espace. ICI est juste l’expérience d’être vivant, juste l’expérience d’ÊTRE. ICI n’a pas de limites. ICI est absolu. Et ce ICI sans limites, ce ICI absolu, est absolument ouvert.

Respirante et inspirante méditation ! Ouverture des tempes ici. Un ici que je souhaite être longtemps dans la journée... Merci
RépondreSupprimeroui décrispation des mâchoires merci
RépondreSupprimerOui, magnifique! D'autant que "je mental comme je respire" en ce moment...
RépondreSupprimerWaow!
RépondreSupprimerBig Big Ugh, Corinne!****
emballante meditation!!le mental a a peine le temps de respirer !! merci corinne
RépondreSupprimerJ'entrevois comme un sens à l'unité de ma personne.
RépondreSupprimerMerci Corinne.
oui à la porosité ! ça résonne avec le dernier témoignage de Christiane Singer qui dit que quand le moment ultime approche , l'expérience devient une " poporisté à l'Amour " et elle ajoute , si je guérissais , le danger serait de redevenir étanche...
RépondreSupprimerAu début,plutôt dérangeante et désagréable l'idée d'accepter "être exactement ou j'en suis moi", et puis très puissant ce "ça pense, ça s'émeut et ça ressent comme ça respire" ! Merci
RépondreSupprimerMerci de tout mon coeur, car je ressens, là maintenant une émotion pénible et le refus associé.
RépondreSupprimerTon texte me touche et me donne de l'énergie pour aller vers : "C'est" et rien d'autre.
Je t'embrasse. J-P ému-petto
oui, ça marche : "là où j'en suis", plus relax immédiatement, un soulagement "ah oui, c'est le mental qui voudrait que je sois ailleurs, plus...moins..."
RépondreSupprimerun rappel qui peut être fait toute la journée
et puis quand le mental insiste
"oui, por lou moment"...!!!
merci Corinne
martine b