vendredi 30 juin 2017

La tresse / Laetitia Colombani

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"Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté."

Smita , l'indienne intouchable, ne veut pas que sa fille ait la même vie qu'elle et  est prête à tout pour cela. Giulia, la sicilienne,  reprend à 20 ans à peine l'atelier de son père et fait ce qu'il faut pour que sa famille et ses employées puisse vivre dignement. Sarah, la canadienne, avocate, remet en question sa trajectoire de wonder women lorsqu'elle est confrontée à la maladie. Ces trois destins s'entremêlent sans le savoir.
Un premier roman qui se lit d'une traite. Chacune de ces femmes vit son dharma de manière unique et prend la responsabilité de l'existence qui lui est donnée... pour en faire le meilleur !

Merci Marianne pour ce beau moment passé en leur compagnie .

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jeudi 29 juin 2017

Concerts à Pranles...

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Organisés par notre amie Brigitte Chatoney, ce sont des concerts de très grande qualité.


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mercredi 28 juin 2017

mardi 27 juin 2017

lundi 26 juin 2017

La citation du lundi


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Photo de Matthieu Ricard

" Loué sois-tu , mon Seigneur, pour notre soeur la mort corporelle.
A qui nul vivant ne peut échapper.
Malheur à celui qui mourra dans l'état de péché mortel,
Heureux ceux qu'elle trouvera faisant tes saintes volontés,
Car la seconde mort ne leur fera pas de mal."

Frère François d'Assise

Cantique des créatures



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dimanche 25 juin 2017

Kaira / Sona Jobarteh & Band

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Superbes ces musiciens...

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samedi 24 juin 2017

Before Today / Everything But The Girl -



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Années 90...
Toujours aussi chouette !

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jeudi 22 juin 2017

Feng Shui

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Animé par notre ami Yannick...

Pour tous les heureux habitants de Lille...et d'ailleurs !




mercredi 21 juin 2017

Vie quotidienne du pouvoir , chemin vers l'autonomie/ Lily Jattiot

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Le troisième volet du triptyque après Dynamique du Soi et  Sagesse du Féminin. 
Un livre pertinent, clair, vivant.
La réflexion et l'expérience de toute une vie  porte ses fruits
 avec finesse, bon sens et une infinie bienveillance.
Le pouvoir est ici abordé dans le quotidien de la vie de chacun(e) d'entre nous  tant à l'extérieur qu'à l'intérieur de nous-mêmes et des repères sont posés avec clarté pour son exercice juste sans autoritarisme ni abandon de responsabilité.
À lire et relire.
Un grand merci Lily pour cette aide précieuse.


Un extrait :


" Le pouvoir évoque très souvent pour nous le soufre du diable, tant nous l'assimilons volontiers à ses abus. Beaucoup d'entre nous refusent de s'y intéresser, voire refusent tous les liens sociaux.Misanthropes, ils se lavent les mains de toute compromission, espérant ainsi échapper à cette difficile question qui est au coeur de toutes nos activités et de notre vie affective.

"Cachez ce sein que je ne saurai voir ", tentons nous de dire avec pruderie... Cela ne fait que nous précipiter dans la réalité brute... Même si c'est difficile à admettre, nous sommes sans arrêt confrontés aux enjeux du pouvoir : dans notre lit avec notre conjoint, dans notre jardin avec notre voisin, dans la cour de récré avec les copains, à l'église, à la mairie, dans l'autobus, chez le psychanalyste, chez le médecin, auprès du gourou, au cinéma, dans les histoires vraies ou pas vraies... partout, là où ça respire et se réunissent les humains, le pouvoir est convoqué.

Même quand ils ne respirent plus - dans l'au-delà - certains humains gardent d'étranges pouvoirs sur les vivants, alimentant nos histoires de vampires, pour le meilleur et pour le pire.

Les saints peuvent encore nous protéger et nous inspirer, les écrivains modeler notre pensée et nous influencer, les peintres et les poètes nous enchanter, les monstres hanter notre sommeil et notre histoire (la grande et la petite), ils habitent notre inconscient familial et collectif..."     p 19


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mardi 20 juin 2017

Nature by numbers



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From Christian on tweeter

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lundi 19 juin 2017

la citation du lundi

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Je tournais mon regard vers l'intérieur et ce que je vis m'arrêta net dans mon élan. Au lieu de percevoir comme d'habitude le centre de mon être non localisé, je vis qu'il n'y avait plus rien; c'était le vide ; à ce moment une vague de joie sereine m'envahit et je sus, je sus enfin ce qui manquait : c'était mon propre "moi".
Physiquement, j'avais l'impression qu'un lourd fardeau m'avait été retiré; je me sentais si légère que je regardais mes pieds pour m'assurer qu'ils touchaient bien le sol. Plus tard je songeais à l'expérience de Saint Paul: " A présent ce n'est plus moi mais Christ qui vit en moi", et réalisai qu'en dépit du vide où je me trouvais, personne n'était venu se substituer à moi. Aussi me dis-je que Christ ETAIT précisément cette joie, ce vide.

Vie unitive, Bernadette Roberts Les deux Océans  page 22/23


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dimanche 18 juin 2017

Surya Namaskar





Aujourd'hui, journée mondiale du Yoga
Avez-vous pratiqué la salutation au soleil ce matin.
Révision

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Devil Or Angel / Lou Doillon

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Beau timbre de voix...

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samedi 17 juin 2017

The Sound Of Silence / Pat Metheny

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Ah, le son de Pat Metheny !

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vendredi 16 juin 2017

Jacques Goorma : Le Séjour

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Je vais aller là où je ne suis jamais allé,
là d'où je ne suis jamais parti.
Revenir au séjour que je n'ai jamais quitté.
Ce lieu abstrait, comparable au ciel immense,
vide, lumineux sans limite et contour.
Il n'est que de se retourner vers lui,
vers ce que fondamentalement nous sommes.
Retourner le regard vers sa source.
Plonger dans la fontaine obscure d'où surgit le regard.
Devenir ce qu'il n'a jamais cessé d'être.
Une lampe allumée dans la nuit des tempes.
Car le ciel n'est rien d'autre qu'un regard.


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jeudi 15 juin 2017

Craig Johnson chez Mollat


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Quelques instants avec le très sympathique Craig Johnson
un  de mes auteurs de roman préférés. lors d'un entretien
en 2014 à la librairie Mollat de Bordeaux.

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mercredi 14 juin 2017

En Théorie ...

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Un jour j'irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien .

Pierre Desproges

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mardi 13 juin 2017

lundi 12 juin 2017

La citation du lundi

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Sur le vrai sens de prendre soin de soi...


.S


dimanche 11 juin 2017

Hate To See You Go / The Rolling Stones

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" Les Stones retournant aux racines du blues; imparable !"

JFL

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samedi 10 juin 2017

Red Right Hand / Nick Cave And The Bad Seeds


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De la série Peaky Blinders ...

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vendredi 9 juin 2017

Pour quoi aller si loin ?

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C'est la question que je me pose chaque fois que je pars en Inde.
Pour quoi cet immense détour, ce chemin dans le ciel et par les routes, ce temps passé à préparer le voyage, ces démarches de fourmi, l'attente, la tension vers un but lointain, là-bas de l'autre côté du monde, dans ce temps incertain du futur ?
Pour quoi tendre de nouveau cet élastique invisible qui suspends au jour du départ, tire les pensées vers un autre lieu, un autre temps que celui où je suis ?
Pour quoi sortir du douillet cocon de la maison et d'une existence où les gens , les lieux, la langue, la culture, tout, est connu, presque sans surprises ?
Quelle est cette force qui pousse apparemment vers l'avenir mais avec un goût si prononcé de retour qu'elle désigne à l'évidence autre chose qu'une dimension d'espace et de temps ?
Quel parfum spirituel, quelle promesse y a-t-il dans l'air pollué de Delhi, dans la poussière et l'odeur âcre des rues de Tiru, dans le chaos sonore de la circulation indienne ?
Une partie de la réponse est dans le chaos justement. Ce chaos qui saute aux yeux, à la gorge et au nez. L'Inde est un des pays au monde où la spiritualité est une dimension présente, visible, naturelle , c'est aussi un des pays les plus chaotique. L'ombre, ce qui partout chez nous est caché, se donne à voir à tous les coins de rue : misère étalée sur le trottoir, mort offerte au regard, corruption perceptible dans les tractations de tous ordres. Des gens dorment, mangent, se lavent, vivent sur les trottoirs défoncés des villes, les ordures s'entassent jusqu'au pied des grottes sacrées d'Arunachala, les cadavres flottent sur le Gange ou sont à peine recouverts d'une bâche en attendant une incinération dont l'odeur s'accrochent aux narines en même temps que celle des égouts à ciel ouvert, mêlée au parfum sublime de l'encens, du jasmin et du frangipanier.
Ici tout interroge, dérange, irrite, emballe. Et sur un chemin spirituel pareille déstabilisation est précieuse. Les questions sur le sens de l'existence, les injustices, la mort...aucune ne peut être évitées. Le constat est dramatique ou libérateur, c'est selon : nous ne savons rien !

L'Inde nous permet de faire le point sur notre réactivité. Si chez nous, nous pouvons aménager notre quotidien de façon à ne pas être trop agressé par la réalité extérieure ou du moins connaître à l'avance les personnes et les moments qui vont aller nous chercher dans nos retranchements, ici il est plus difficile de contrôler. Certaines personnes sont réactives tout de suite, pour d'autres il faudra attendre la fin de la lune de miel : passées trois semaines de découverte éblouie du pays de Ma Ananda Mayi et de Papa Ramdas, des couleurs et des sourires, l'Inde se révèle un pays difficile. Ainsi, Jetsunma Tenzin Palmo lorsqu'elle veut savoir où elle en est avec la colère raconte qu'elle se rend dans une administration indienne ! Le test est implacable.

Une autre forme de déstabilisation est que nous nous trouvons devant une culture, une manière de vivre radicalement différente de la nôtre qui résiste à notre passe temps favori d'occidentaux : comprendre. Lorsque j'accompagne un groupe, je suis confrontée à un flot de questions et je me rends compte que ma réponse est souvent : je ne sais pas. La différence est que contrairement à ceux qui me posent les questions et qui continuent à échafauder des explications à ce qu'ils voient, ne pas savoir ne me pose plus problème. Regarder, simplement, sans pourquoi, c'est décoller un peu de « Moi, je regarde ».  La circulation en ville en Inde est une source intarissable de questions et remarques : quelles sont les règles ? qui a la priorité ? À quoi sert le klaxon...etc. L'observation est importante, certes, mais montez donc derrière une moto et ressentez le trafic, son apparente anarchie et sa fluidité réelle. La réponse n'est pas logique, elle est kinesthésique. L'Inde invite à laisser de côté notre cerveau gauche et à laisser s'épanouir notre cerveau droit. Et parfois un intellect très développé et un cerveau très efficace et formaté par une logique binaire sont un véritable handicap !
L'Inde écorne un peu nos belles images : quoi, ce pays sale et bruyant, le pays de la spiritualité ? Ah, mais c'est parce que l'Inde a changé... Au temps d'Arnaud, elle était encore traditionnelle... Oui, l'Inde se modernise et attrape aussi les maladies de l'Occident, mais pas seulement.
La dérive est facile qui consiste à progressivement et par zèle spirituel louable, s'entourer de silence et de « bonnes nourritures » d'impressions, à confondre subrepticement une existence bien ordonnée avec une voie spirituelle, à « penser » qu'une nourriture saine, des habitudes de yogi, des comportements écologiques responsables, bref tout ce que nous tentons d'améliorer dans notre existence relative, est une pratique spirituelle en soi, est LA Pratique spirituelle.
L'Inde dans son mélange bouleversant de l'horrible et du sublime, sa pollution, ses injustices flagrantes et sa cacophonie extravagante désigne l'absolu comme Absolu, le Silence comme une Essence d'un autre ordre, Brahma comme un Infini  qui sous-tend ce qui nous apparaît comme le bien, le beau au niveau très relatif où nous vivons. Les ashrams y sont des îlots de paix et de respect des humains et de la nature en effet, mais l'ordre relatif que l'on y sent n'est que le préalable à la voie.
La Paix des lieux saints, l'indicible énergie qui s'en dégage, avec ou sans la cohue autour ouvrent la porte. Et cette porte est encore éclatante et vivante chez des êtres incarnés. La présence d'un maître comme Shandra Swami Udasin incarne la dimension verticale, absolue, vertigineuse. Et cette dimension qu'il nous permet d'entrevoir, est la Source de l'agitation frénétique du bazar, de l'odeur des champs de crémation, de la violence des scènes de rues des grandes villes, de l'atmosphère cosmopolite et feutrée des aéroports, des avions qui sillonnent le ciel du monde, de l'agitation des petits humains qui préparent leur voyage... La Source.

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jeudi 8 juin 2017

Merveilleuse grotte Chauvet

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Jeudi 18 mai nous avons visité la grotte Chauvet, merci Claire et Michel.
Très émouvant, peu importe que l'on visite une réplique, 
le travail de reconstitution est magistral.
Quelle merveille, 36 000 ans nous regardent.
Beauté des dessins, ambiance recueillie, visite guidée par de jeunes passionnés 
Salles didactiques, belle organisation.
N'hésitez pas et en plus, c'est en Ardéche ;-)
En attendant offrez vous le livre de référence ci-dessus
Merci Yves et Marie-Paule.
Bonne rencontre avec nos ancêtres les orignaciens.


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mercredi 7 juin 2017

Adulte ...?

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mardi 6 juin 2017

Un enfer pour tous

Si nous faisons vivre aux animaux un véritable enfer pour pouvoir manger de la viande, tout va bien, pas de problème. S’abstenir de le faire reviendrait à « nier notre humanité ». Par contre, si nous rajoutons intentionnellement une petite dose de souffrance qui n’est pas utile pour augmenter le rendement en tuant le plus d’animaux possible le plus vite possible, cela deviendrait de la torture ? C’est ce qu’affirment certains. Tout cela revient à statuer qu’infliger d’incommensurables souffrances aux animaux est moral dans la mesure où cela permet de satisfaire nos papilles gustatives. Seule serait immorale la petite dose de sadisme qui nous fait rajouter quelques gouttes à l’océan des souffrances animales. La logique impressionne !
Qui plus est, accuser les travailleurs des abattoirs de sadisme lorsqu’ils se livrent à des actes cruels sur les animaux est un manque de considération pour ceux qui vivent sous la pression infernale exercée par la direction pour qu’ils maintiennent, au prix de leur santé physique et mentale, un rythme de travail à peine soutenable — tuer jusqu’à 600 porcs par jour par personne, tout en pataugeant dans le sang.
Le système cherche à faire le plus d’argent possible sur la souffrance et la mort des animaux, tandis que les consommateurs tranquillement installés dans leur fauteuil font comme si ce qu’ils mangent était autre chose que la chair d’êtres sensibles qui ne demandaient qu’à vivre. La valeur d’un être vivant n’est-elle pas infiniment plus grande que celle d’un steak ?
Et la viande heureuse ? Imaginons que les animaux aient passé leur vie dans des prés fleuris, soient transportés en douceur vers des abattoirs accueillants et, sans la moindre frayeur, soient délicatement conduits le long de chaîne d’abattage par des ouvriers en pleine santé physique et mentale, bien payés et travaillant à un rythme confortable. Les animaux seraient tués instantanément et ne seraient dépecés qu’une fois bel et bien morts (aujourd'hui, 15% des animaux meurent conscients, morceau par morceau). Tout cela serait parfaitement moral ?
N’a-t-on pas oublié un point essentiel ? Le fait que nous tuons des êtres sensibles, sans véritable nécessité, sans provocation de leur part, sans qu’ils vous aient fait le moindre mal, en décidant unilatéralement où, quand et comment ils doivent mourir. Moral ? Expliquez-nous
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lundi 5 juin 2017

La citation du lundi

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" Laisse la porte de derrière et celle de devant ouverte.
Permets à tes pensées d'aller et venir.
Simplement ne leur sers pas le thé.

Suzuki

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samedi 3 juin 2017

City Birds de Pierre Colombet / Michel Portal / Quatuor Ébène

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Belle découverte en effet Jean-François.

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vendredi 2 juin 2017

YES, let's go!

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Ultreïa n°11 Printemps 2017


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Voici le numéro de printemps de la revue-livre Ultreïa. 
Toujours aussi remarquable, quelle richesse et quelle inspiration.

"L'homme immédiat pense et s'imagine que le plus important quand il prie, ce sur quoi il doit surtout insister, c'est que Dieu entende ce qu'il lui demande. Et cependant, au sens éternel de la vérité, c'est justement l'inverse : la vraie relation dans la prière n'est pas que Dieu écoute ce qu'on lui demande, mais lorsque celui qui prie persiste à prier jusqu'au moment où il devient celui qui écoute, qui écoute ce que Dieu veut !"

Soren Kierkegaard

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jeudi 1 juin 2017

Frederick Leboyer

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Pionnier de la naissance sans violence, Frédérick Leboyer est, selon la belle expression des orthodoxes, né au ciel, il y a quelques jours en Suisse à presque 99 ans.
Il a rejoint ce monde de sérénité dont témoignait "ses" bébés ...



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