lundi 30 juillet 2007

Pensées d'Amour

C'est l'heure de la méditation. Peut être êtes vous comme moi dans une maison de vacances silencieuse. Tout le monde dort encore. Peut être êtes vous seul(e) dans cette maison. Peut être êtes-vous dans la nature, peu importe...
Asseyez-vous sur votre coussin, sur une chaise ou sur n'importe quoi de suffisamment confortable. Cherchez immédiatement l'immobilité dans la détente. Observez tranquillement le souffle qui va et vient. C'est un luxe de pouvoir s'offrir ce moment de méditation, un luxe dont beaucoup ne peuvent jouir pour de nombreuses et très différentes raisons. Peut être pouvons nous utiliser l'Autre, tous les autres comme support de méditation! D'une manière très simple.
Pensez à vos parents. Peut être sont-ils vivants et dans la même maison que vous en cet instant ? Peut être sont-ils loin de vous ou peut-être sont-ils morts? Pensez à eux, avec tout l'amour possible. Remerciez les pour ce qu'ils ont fait pour vous. Si votre relation avec eux est si difficiles que vous ne pouvez pas contacter l'amour pour le moment, alors remerciez-les de vous avoir donné la vie.
Pensez à vos grand-parents de la même manière, qu'ils soient vivants ou morts depuis longtemps. Sans eux vous ne pourriez lire ce texte. Pensez à vos grand-parents avec amour et remerciez-les pour ce qu'ils vous ont donné.
Pensez à vos frères et à vos soeurs si vous en avez. Pensez y avec tout l'amour dont vous êtes capable.
Pensez aux hommes ou aux femmes qui ont comptés dans votre existence. Pensez-y avec amour et remerciez les d'avoir croisé votre route, ils ou elles ont contribué à vous faire tel(le) que vous êtes aujourd'hui.
Si vous avez des enfants pensez à eux maintenant. Sans doute est-ce très facile de leur envoyer beaucoup d'amour, peut- être pas. Faites pour le mieux. Remerciez les d'être ce qu'ils sont, vous savez depuis longtemps qu'ils sont vos maitres. Pensez avec amour à vos ami(e)s les plus chers et remerciez les de vous accompagner de temps en temps.
Pensez maintenant à la ou aux personnes pour laquelle ou lesquelles vous ressentez de la colère, de la jalousie (etc, etc...) et qui sont pour l'instant une source bien involontaire de souffrance pour vous. Là l'exercice devient plus fort et plus riche aussi. Ces personnes sont également vos maitres. Elles vous montrent sans le savoir les limites de vos possibilité d'amour. Bien plus, elles vous disent en silence: "Tu ne peux encore réellement aimer". Tant qu'il y aura sur cette planète une personne à qui je ne peux envoyer des pensées d'amour, il y aura la marque évidente de ma coupure, de ma séparation de ma faiblesse, c'est-à-dire de mon égoïsme. Essayez donc de pensez avec amour à ces personnes, essayez de toutes vos forces. C'est très important.
Pour terminer cette pratique et même si vous y trouvez des accents pour le moins new-age , pensez à tous les êtres sensibles qui habitent cette planète et n'importe quelle autre et envoyez leur des pensées d'amour, de paix et d'harmonie.
Bonne méditation les amis, soyez de bons émetteurs d'Amour. Que cela nous plaise ou non, c'est une pratique fondamentale. Belle journée............

samedi 28 juillet 2007

A la croisée des mondes


Et toi Valou tu savais ça ? encore merci Laurent

Verdi en douceur

Merci ami acouphene

Hyperactive by Lasse Gjertsen

Amateur by Lasse Gjertsen

Oscar et la mort



Fermer le fenêtre Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente. Milne/AP

« OSCAR arrive devant la chambre 313. La porte est ouverte, il entre. Mme K. est allongée paisiblement sur son lit et respire doucement. Autour d'elle, les photos de ses petits-enfants et une de son mariage. Malgré ces souvenirs, elle est seule. Oscar saute sur le lit, renifle l'air et marque une pause, histoire de considérer la situation. Sans plus hésiter, il fait alors deux tours sur lui-même pour se lover contre Mme K. Une heure passe. Oscar attend. Une infirmière entre, vérifie l'état de la malade et note la présence d'Oscar. Préoccupée, elle sort et commence à passer des coups de téléphone. La famille arrive, le prêtre est appelé pour les derniers sacrements. Le matou ne bouge toujours pas. Le petit-fils de Mme K. demande alors :»Mais que fait le chat ici ?* Sa mère, maîtrisant ses larmes, lui répond : »Il est là pour aider grand-mère à arriver au paradis... * Trente minutes plus tard, Mme K. pousse son dernier soupir. Oscar se lève, sort à pas de velours, sans que personne ne le remarque... »
Une fois n'est pas coutume, la prestigieuse revue médicale américaine The New England Journal of Medicine, dans son dernier numéro, loin de ses articles austères, a choisi de publier l'histoire vraie et touchante d'un petit chat pas comme les autres. Recueilli dans une unité pour malades d'Alzheimer à Rhode Island aux États-Unis, il présente la particularité incroyable d'identifier les patients dont la mort est imminente et de se blottir alors contre eux pour leur apporter un ultime réconfort. Il s'intéresse à chaque patient, mais ne s'installe sur leur lit que lorsque le moment fatal est arrivé. Le docteur David Dosa, gériatre à l'hôpital Rhode Island de Providence, travaillant dans cette unité, décrit avec précision dans le New England comment ce chat a transformé les pratiques de fin de vie, en prévoyant les décès, permettant d'organiser l'appel aux familles et les derniers offices religieux.
« Un indicateur quasi certain »
Quand les employés de cette maison de retraite de la ville de Providence ont recueilli le petit chat Oscar, ils étaient loin d'imaginer que ce dernier leur indiquerait, avec une fiabilité jamais démentie, le prochain patient qui passerait de vie à trépas. L'animal, âgé de deux ans, tigré et blanc, a été adopté par le personnel de l'unité de soins spécialisés dans la maladie d'Alzheimer situé au troisième étage. Selon David Dosa, Oscar fait des rondes régulières, observe les patients, les renifle avant de passer son chemin ou de s'installer pour un dernier câlin. Il lui est arrivé d'accompagner jusqu'à leur ultime demeure des mourants qui, faute de famille, seraient morts tout seul.
Ses prévisions se sont révélées jusqu'à présent si exactes que, dès qu'il se blottit contre un patient, les soignants contactent les proches. « Personne ne meurt au troisième étage sans avoir reçu la visite d'Oscar, écrit David Dosa. Sa seule présence au chevet d'un patient est perçue par les médecins et les soignants comme un indicateur quasi certain d'un décès imminent. »
Jusqu'ici, il a supervisé la mort de plus de 25 pensionnaires, selon David Dosa, qui a précisé de ne pas pouvoir fournir d'explication aux capacités divinatoires du chat. Oscar a-t-il des dons particuliers ? Cette histoire permet de méditer en tout cas sur l'impact des animaux de compagnie dans certaines structures destinées aux personnes âgées.
Les chats, animaux particulièrement affectueux, pourraient jouer un rôle de réconfort pour ces malades atteints d'Alzheimer que la démence éloigne du monde rationnel. L'agence d'hospitalisation locale, en tout cas, a pris la mesure du rôle d'Oscar puisqu'elle a fait graver ces quelques mots sur le mur du service : « Cette plaque récompense Oscar le chat pour ses soins dignement compassionnels. »

lu dans le Figaro et envoyé par Laurent, merci !

jeudi 26 juillet 2007

mardi 24 juillet 2007

Billy Collins



Désolé c'est en anglais!

lundi 23 juillet 2007

La pêche

Un petit concert sauvage pour se donner la pêche en ce début de semaine qui commence sous une pluie battante. Et oui ce sont les vacances, pas de méditation écrite. C'est le moment de revoir les anciens posts.

dimanche 22 juillet 2007

Grande première...


Joseph est monté ce soir pour la première fois dans un avion !
Mathilde, l'hôtesse de l'air était à ses petits soins....

Ipamylton promène sa brune !


Roulez jeunesse


samedi 21 juillet 2007

Tableau d'honneur

La journée a été féconde en émotions de toutes sortes. Non seulement c'est le premier jour de vacances consacré à éviter les bouchons - mission réussie, nous sommes arrivés à bon port de Saint Seurin - non seulement c'est le jour de sortie du dernier Harry Potter (en VO), non seulement mon nouveau chouchou en F1 le jeune et talenteux Lewis Hamilton est à l'hôpital après avoir percuté un mur - de pneus, mais quand même....! - à 240 à l'heure mais surtout, je viens de découvrir grâce à Julie l'exploit ,le mot n'est pas trop fort, d'une équipe de fidèles "disciples". Ils ont, sur le Blog de Vincent et avec la complicité active de ce dernier, très bien épaulé il faut le dire, par son acolyte de retraite bénédictine le célèbre Fish-Fish , pulvérisé la marque habituelle du nombre des commentaires d'un honnête Blog. Plus de 80 commentaires !! Alors que sur ce iPapy blog même la maintenant célébrissime Corinne ne dépasse pas les 25 commentaires !
Il faut préciser que ce record n'est pas encore homologué car il a été établi principalement par deux personnes. En outre le niveau de certains commentaires peut donner à penser que certaines substances illicites ont été utilisées...
Des contrôles d'urine et d'ADN sont en cours. Nous attendons les résultats...

Dans cette attente d'homologation, je me permets de féliciter cette belle équipe qui illustre l'importance de mes propos sur la nécessité de la Sangha.

PS : Vos commentaires, oh disciples, outre qu'ils suggèrent à certains moments que vous avez fumé la moquette, ne tiennent pas compte de l'infinie compassion du coach bien aimé !! Soyez sans crainte, vous êtes déjà pardonnés...Je vous aime...

PS 2 : Ce post a été classé dans la catégorie "sans intérêt". Pour Vincent et Fish-Fish, il peut cependant relever de la catégorie Pratique ...intensive !!

Les vacances selon Voutch


- Top ! Ça y'est, je suis resté deux minutes sans rien faire du tout. Et maintenant, on fait quoi ?

vendredi 20 juillet 2007

Savon bio


Si la route de vos vacances passe par (ou non loin de) la charmante ville de Brantôme, allez voir mon ami Bertrand Bellaize. Il vient de créer une savonnerie bio, du tout naturel. Du savon de rêve aux huiles essentielles. Le nirvana garantie à chaque douche. Il fabrique lui-même et vous expliquera comment. Vous ne pouvez pas louper le magasin, c'est dans le rue piétonne de Brantôme au 20 rue Victor Hugo: " La savonnerie de Brantôme"

La maman de Harry

Dansez !


"Life is a festival of newness"
La vie est un festival de nouveauté.


Un des aspects du mental, si vous voulez comprendre ce dont vous devez vous libérez, réside dans cette tentative à peu près permanente pour figer le cours des choses, pour nier le changement de toutes les manières possibles. Regardez en vous-mêmes tout ce à quoi vous vous attachez pour essayer d'établir une stabilité illusoire. Les réalités durent un certain temps : une maison a été construite, tôt ou tard elle sera démolie mais elle dure malgré tout un certain temps. Seulement il s'agit d'une apparence de fixité sur laquelle nous ne pouvons pas compter. Dans le monde des formes, il n'y a que changement et le mental est constitué d'habitudes qui vous sécurisent illusoirement.

Pourquoi ne pas aller avec le mouvement ? Pourquoi refuser ? Il faudra bien un jour lâcher, aller avec le courant. C'est une danse. Dansez. Mais une danse représente un devenir, elle n'est pas fixe comme une peinture. Est-ce que vous allez un jour aller avec le mouvement de l'univers tel qu'il se manifeste dans vos vies, ce que Swâmiji qualifiait de "festival of newness", une fête de la nouveauté ?

Acceptez les passages, les transformations. Entre la chenille et le papillon, il y a un passage que nous appelons la chrysalide. Acceptez, jouez le jeu, cessez de vous accrochez à vos repères et à vos habitudes.

A. Desjardins in "La Voie du coeur" (chap."La vie consiste à mourir")

Les vacances

Votre Blog favori qui est né le 12 novembre dernier (c'est loin déjà), va vivre pour la première fois l'expérience des Grandes Vacances d'été. Jusqu'à maintenant, pour cause de Hoggar, de stages divers ou autres retraites en abbaye, l'absence du iPapy et de Corinne était largement compensée par la présence de Julie et de Valérie. Mais voilà, nous allons tous nous réunir chez Julie en Charente-Maritime et donc la Dream Team du Blog va être en vacances. Donc normalement il ne devrait pas y avoir de post ou très peu, pendant quinze jours. Et oui, je sais bien, c'est très long. Enfin, peut être qu'il y en aura quand même, car pour des raisons très professionnelles (évidemment) Corinne et moi-même, nous emportons notre Macintosh favori sur les bords de la Gironde. Je me régale à l'avance de pouvoir vivre mon rôle de grand -père avec Romane et Joseph que je ne vois pas souvent. J'ai prévu une surprise pour tous les deux, mais chut. On vous racontera plus tard, en images peut être. Je vois au compteur qu'une bonne partie des lecteurs sont en vacances, vous-même allez sans doute partir bientôt. Que l'été soit beau et paisible pour tout le monde. Plus de temps c'est peut être l'occasion de faire ce que nous remettons toujours à plus tard. Lire ce livre, commencer une pratique corporelle et en tous cas cultiver le "Be Happy"
A bientôt les amis..........
PS: sur la photo, il manque évidemment le photographe, Guillaume de Crasy Blogger..........

Présence

La méditation, c'est l'expérience de la Présence. Déroulez votre rituel quotidien quel qu'il soit : un bâton d'encens, une bougie, peut être un réveil ou une montre bien placé. Le coussin, placer les jambes selon votre posture favorite. Placer le bassin, et tout le reste de l'immuable procédure. Fermez les yeux. Présence à ce qui est juste maintenant. Ne cherchez rien, tout est là. Le support même de la Présence est là: c'est le corps bien sûr. Le corps est parfaitement, très exactement maintenant. Il n'a pas le choix. Il ne peut être ni avant ni après. Être à l'écoute du corps, le ressentir, le découvrir, le parcourir le gouter c'est s'ancrer dans l'instant c'est développer la Présence. Observez le va et vient du souffle. C'est doux, c'est naturel, c'est paisible, ça se fait, ça respire, c'est mystérieux, c'est maintenant. Présence au souffle. Sentez la posture dans son ensemble, relâchez tous les muscles , juste maintenir le tonus nécessaire à l'élan du dos. ressentez tout le corps,. Présence au corps. Prenez conscience de votre état d'âme. De cet ensemble pensée(s)- émotion(s). Présence à cet état d'âme : sans le juger ni le qualifier, juste s'y intéresser. Maintenant sans chercher à comprendre, juste dans l'évidence du ressenti. Soyez présent à vous -même. Mais qu'est-ce que moi-même en cet instant ? Qu'est-ce que Je Suis en toute évidence ? Une chose, un objet particulier ? Une entité étanche et donc séparée ? Un prisonnier dans un petit sac de peau? Quelle est l'évidence dans la Présence à maintenant? L'évidence à laquelle nous (quel nous?) résistons : C'est que Je Suis la Présence. La Présence qui se reconnait Elle-même, qui s'apprécie Elle-même, qui se voit Elle-même. C'est une reconnaissance. Je Suis Présence à la Présence. Je Suis ce que Je Suis, je ne suis pas une chose, Je Suis Ce qui observe et contient les choses. Une capacité consciente, une vacance éveillée. Je Suis Cela. Quelle détente, quel soulagement, quelle tranquillité. Bonne Vacance.............

jeudi 19 juillet 2007

Ouvert au hasard...

Pierre Claverie, évêque d’Oran en Algérie a été assassiné le 1er août 1996. « Je ne savais pas mon nom » est rédigé sous forme de « mémoires ». La quatrième de couverture explique :
« Le religieux qui présente ce récit est dit anonyme, car on ne sait pas qui il est : c’est vous, c’est moi, c’est chacun, précise Pierre Claverie. Il est dit anonyme également car sa démarche va l’amener à découvrir son vrai nom, son nom intime, celui que seul Dieu connaît, et ainsi à se libérer de la prison de son propre regard et du regard des autres sur soi… ».
Je n’ai pas encore commencé la lecture du livre, mais ce matin en le rangeant je l'ai ouvert, au hasard. C’est une pratique qui me vient souvent….et dont nous avons parlé avec Béatrix qui m’a offert ce livre et que j’en profite pour remercier encore du cadeau. Je connaissais Pierre Claverie par l’intermédiaire d’une biographie qui raconte la vie de ce « pied noir » rentré dans les ordres à 22 ans. Il fait partie avec Mgr Duval (évêque d’Alger pendant la guerre d’Algérie), Christian de Chergé (Prieur de Notre Dame de l’Atlas, monastère plus connu sous le nom de Tibhirine, assassiné lui aussi au printemps 96 avec six autres moines, et dont j’ai publié sur le blog la lettre testament) de cette église d’Algérie assez atypique. Une église de Présence qui témoigne de l’Évangile aux côtés de ses frères musulmans, y compris dans les jours difficiles et Dieu sait si l’Algérie en a connu et en connaît encore. Voici donc l’extrait qui s’est présenté ce matin :

Vivre simple.

« Par les voeux et par la prière peuvent se préparer la paix et l’unité de notre être. Je vous ai déjà dit que j’avais vécu longtemps sous le regard des autres, préoccupé de moi-même et de l’effet que je produisais : cela me reprend de temps à autre car je suis encore trop léger pour rester au fond de moi-même, au point du silence. Je continue donc à porter mon masque de gala pour ne pas perdre la face. Je suis double, j’ai mon double et je me maintiens à distance. A vrai dire, grâce à Dieu, grâce à l’amour que j’ai découvert en Dieu, j’ai retrouvé un peu confiance en moi, je commence à réduire un peu la distance entre moi et mon masque. Je passe peu à peu de la duplicité à la simplicité et mon visage intérieur commence à venir au jour. J’ose, peu à peu être moi-même avec ma fragilité, sans trop de défense ni d’agressivité : ce n’est pas facile d’être simple et d’accepter de n’être que ce qu’on est. Il y faut un espace intérieur, il y faut une recherche de la vérité ; comme le dit Macaire, « l’homme spirituel devient tout visage et son visage tout regard » puisque c’est dans le regard qu’apparaît l’être intérieur. »

Je ne savais pas mon nom Pierre Claverie Ed du Cerf p 142-143

mercredi 18 juillet 2007

Au Jardin des maîtres-jardiniers

Chanceuse que je suis : la Vie m’a invitée au Jardin des maîtres-jardiniers !
Liberté relative : j’aurais pu décliner l’invitation sous prétexte d’un emploi du temps chargé, de l’éloignement ou autre baliverne. Oui, j’aurais pu dire à la Vie : « Vois-tu mon amie, je suis touchée de ton obligeance, mais j’ai semé au printemps des salades et des tomates qui, en ce moment, requièrent toute mon attention.»
J’aurais pu ainsi demeurer chez moi. Tranquille.
J’aurais pu…
Mais alors j’aurais manqué l’Essentiel : apprendre à cultiver le Pépin sacré ; ou, tout au moins, à ne pas le laisser lamentablement mourir. Ou pourrir.

Je te vois froncer les sourcils et murmurer entre tes dents : « Où va-t-elle donc, avec son histoire de Pépin sacré ? J’ai autre chose à faire, et des pépins, j’en connais suffisamment pour ne pas en rajouter.»
Ne t’énerve pas, je t’en prie. Attends un peu. Ouvre ta main grande comme une vasque et déposes-y un pépin de pomme. Tu y es ?... Regarde-le, cet insignifiant pépin que nous recrachons si souvent sans même daigner lui adresser un simple coup d’oeil. Regarde-le encore, mieux, sans ta tête, juste avec ton cœur. Ne l’entends-tu pas, ce minuscule pépin ? Car le voici qui nous parle : il nous raconte la mémoire indéfectible du pommier, depuis la naissance des racines célestes jusqu’aux sculptures des rameaux terrestres en passant par la force du tronc, les aspérités de l’écorce, les détours et contours des branches, les fleurs en robe blanche, les feuilles légères et froufroutantes pour – enfin et ô miracle ! – en arriver à la saveur exquise du fruit. Il a suffi d’un pépin…

En Calcat, juillet 2007. Seize apprentis-jardiniers se sont retrouvés autour de deux guides-jardiniers pour apprendre à cultiver le Pépin sacré, celui qui ne fleurit pas dans la paume de la main, mais dans le cœur de l’Être. Car c’est tout un art que de ne pas laisser mourir ce qui doit grandir, ni pourrir ce qui doit devenir. Outre l’arrosage à dose adéquate – ni trop ni trop peu -, il convient parfois, au moment opportun, de… « se bouger le c… » Étape où certains apprentis-jardiniers se voient pousser un peu d’urticaire. Un malaise passager, vite surmonté, transcendé, puisque nous montons tous ensemble le sentier légèrement abrupt qui conduit à la Capellette, une petite chapelle plantée ce jour-là dans un ciel bleu. Procession. Ascension. Communion. Tous ensemble, sans exception ! Et de partager là-haut non seulement un moment de silence sous des voûtes chargées d’éternité, mais aussi quelques gorgées d’eau bien méritées ou… une pêche au noyau pur.

Trois jours intenses et riches au-delà du verbe, ponctués de chants psalmodiés et de prières, de larmes et de rires, de sincérité, d’aveux courageux, d’intentions fraternelles, de gestes d’amour, de paroles vraies ; trois jours longs comme une expérience hors du temps, qui m’ont appris que la croissance du Pépin sacré demande avant tout vaillance, bienveillance et exigence, patience et persévérance.

Reconnaissance !

Reconnaissance infinie envers ces autres apprentis-jardiniers sans qui je ne serais pas ; ces autres apprentis-jardiniers qui, trois jours durant et pour longtemps, à cœur ouvert, m’ont offert leurs possibles et leurs impossibles, leurs vents et leurs tempêtes, leurs pluies et leurs soleils.
Reconnaissance envers Frère Daniel, ce maître-jardinier qui, par son témoignage humble et généreux, nous a permis de visiter son Jardin sacré.
Reconnaissance envers Corinne et Alain dont les mains vertes prodiguent chaleur et posent tuteurs.

Reconnaissance envers la Vie de m’avoir invitée au Jardin de tous les jardiniers !

Isabelle Perrenoud, témoignage sur la retraite à En Calcat

mardi 17 juillet 2007

7 millions de visites par jour

Les aventures de Harry Potter ont donné naissance à un monde parallèle sur internet, où les sites consacrés à l'apprenti sorcier attirent chaque jour des millions de passionnés et jouent un rôle majeur dans le succès des livres et de leurs adaptations au cinéma.
Les romans de la Britannique J.K. Rowling, et les pages internet qui sont nées avec eux, sont tellement populaires qu'une poignée de fans internautes sont devenus à leur tour de véritables célébrités.

Le plus célèbre d'entre eux est sans conteste Emerson Spartz, qui n'avait que douze ans lorsqu'il créa le site www.mugglenet.com. Aujourd'hui, avec 40 millions de visites par mois, le site de ce jeune Américain est devenu l'un des plus importants parmi ceux consacrés à Harry Potter et une activité économique viable.

"J'ai passé l'été entier sur la route à signer des milliers d'autographes, ce qui est simplement inimaginable pour un gamin qui a créé un site web", a-t-il déclaré dans une interview accordée par téléphone à Reuters.

"Harry Potter est arrivé à un point où même ses fans ont des fans", a déclaré le jeune homme, aujourd'hui âgé de 20 ans et étudiant à l'université.

La "Pottermania" n'a jamais été aussi intense à mesure qu'on s'approche du 21 juillet, date de sortie en version originale de "Harry Potter and the Deathly Hallows", le septième et dernier tome de la saga. "Harry Potter et les reliques de la mort" sort le 26 octobre en français. Plus de 325 millions d'exemplaires du livre se sont déjà vendus à travers le monde.

Melissa Anelli est administratrice d'un autre site majeur consacré à l'apprenti sorcier, www.the-leaky-cauldron.org. Elle pense qu'internet a un rôle à jouer et particulièrement entre la sortie des tomes successifs.

"Il se passe parfois des années entre la sortie d'un livre et celle d'un film, et pendant cette interruption, l'intérêt ne faiblit pas. Nous maintenons l'enthousiasme", a-t-elle expliqué.

Les deux internautes déclarent que leur succès est aussi lié à leurs relations avec Warner Bros, le studio de cinéma américain qui possède les droits d'adaptation. Dans un premier temps "hostile", selon Spartz, aux sites de fans, Warner a finalement mesuré leur influence et leur portée.

Si l'avenir de ces sites après la sortie du tome 7 reste incertain, Spartz et Anelli s'attendent à ce que leurs sites survivent au moins jusqu'au dernier film, prévu sur les écrans en 2010. Ensuite, leur popularité est vouée à s'estomper, reconnaît Spartz.

Rowling a depuis longtemps compris le pouvoir d'internet. Son propre site web, www.jkrowling.com, qui reçoit sept millions de visites par jour, avait accueilli Spartz et Anelli en 2005 pour réaliser une des rares interviews qu'accorde la romancière.

Un homme nommé...

Eh ! Eh ! Il semble que notre iMoine favori est troqué sa bure pour quelques plumes !



lundi 16 juillet 2007

Par le bout du nez...










Tiens, tiens, une nouvelle photo de notre iMoine, bien connu maintenant des ipapy's bloggers !

Nouvelle photo, nouvel indice ?

Fraternité

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Nous venons donc de passer trois jours à l’Abbaye d’En Calcat dans le Tarn. Nous étions dix-huit et il était question dans ce lieu voué à la recherche spirituelle, de faire le point sur notre propre engagement, de questionner notre relation au Maître, à l’enseignement et à ce que les bouddhistes appellent la Sangha, la communauté des disciples d’un même Maître.
C’est la troisième fois que nous séjournons Alain et moi à l’Abbaye d’En Calcat et chaque fois, nous revenons nourris de la proximité de la communauté des moines, nourris d’avoir été leurs hôtes et d’avoir partagé en participant aux offices la ferveur et la persévérance qui les conduit.

Les moines s’appellent frères entre eux et c’est aussi ce mot que nous employons pour les désigner : Frère Paul Marie qui nous accueille à l’hôtellerie, Frère Olivier qui travaille aussi à l’hôtellerie et avec qui nous avons échangé samedi au moment du café, Frère Daniel enfin qui nous fait chaque fois l’amitié de venir dans notre groupe parler de la voie qu’il a choisie et répondre à nos questions. Voici pour les trois Frères avec qui nous avons une relation personnelle.

Le mot de Frère que les moines emploient n’est pas un mot vain. La fraternité dans un monastère est un appui qui va permettre à chacun de vivre l’existence de moine qu’il a choisie, mais c’est aussi le but. Lorsque les moines entrent dans le chœur, ils entrent par deux, s’inclinent ensemble devant l’autel, puis se tournent l’un vers l’autre et se saluent de la tête. Ce geste est répété à chaque début et fin d’office : aux Laudes à 6h20 , à la messe quotidienne du matin ( 9h ), aux prières de Sexte et de None ( respectivement 12h20 et 14h ), aux Vêpres à 18h et aux Vigiles le soir à 21h. Le sens de ce geste : s’incliner devant l’autel, devant le Christ en croix est le signe de la relation à Dieu. Cette relation est le cœur de l’existence du moine. Mais cette relation à Dieu passe par la relation à l’autre et c’est le sens du deuxième geste : s’incliner devant son frère. Dieu est dans le Frère, la relation au Frère a sa source dans la relation à Dieu.

Même si la forme et le contexte sont très éloignés je ne peux pas m’empêcher de faire un rapprochement : l’amour de Dieu se vérifie, s’incarne, se vit aussi à travers la relation au Frère de la communauté pour le moine et pour nous qui avons choisi une voie dans le monde et qui parlons de Sagesse plus que de Dieu, que demandait Swamiji comme preuve d’un changement réel ? « The wife certificate » ! le certificat de l’épouse c’est-à-dire de la personne la plus proche, l’équivalent du Frère de la communauté monastique.
Le test de notre ouverture à plus grand que soi, au Mystère, à l’Être, à l’Absolu, le test de la Réalisation, de la Libération, quel que soit le mot que l’on emploie pour désigner le but ultime ce test est toujours le même : l’Amour, un Amour incarné dans la relation à l’autre, au prochain, au frère. Et c’est l’Amour qui émane de tous les Sages quelle que soit la forme de cet Amour et quelle que soit la tradition dans laquelle s’inscrit ce sage.

Pour un moine comme pour nous la relation à l’autre est le test, elle est aussi un point d’appui, une aide.La communauté pour un moine est le lieu où trouver l’aide nécessaire, auprès du Père Abbé bien sûr, mais aussi auprès de ses frères et parfois plus spécifiquement auprès de frères plus anciens à qui il peut se confier.
C’est cette relation fraternelle tellement nécessaire sur le chemin que nous avons vécue pendant ces trois jours. Fraternité dans notre groupe et il me semble que chacun a senti, cette fraternité chaleureuse où chacun a sa place et est accueilli.

J’ai senti aussi - là je ne peux parler qu’en mon nom – plus cette fois que les deux précédentes, peut-être justement parce que c’est notre troisième séjour, un sentiment de fraternité vis-à-vis des moines. Ce que Frère Daniel partage avec réalisme et l’humilité me le fait ressentir comme un frère sur un chemin qui n’a pas la même forme mais qui a l’évidence a le même but. Et ce sentiment de fraternité conscient de la différence de forme de la Voie choisie me permet aussi de prendre appui ,de m’inspirer de l’engagement et de la consécration de Frère Daniel en particulier et des moines de la communauté en général. A certains moments de la journée, je me souviens qu’ils sont aux offices, qu’ils sont dans leur pratique et je me souviens de la mienne. Je n’entends plus la cloche de la tour du Jacquemart à Romans ni celle des églises de la ville de la même oreille. C’est dans mon cœur un facteur de rappel supplémentaire.

Bikram Yoga



«Tu vas voir, ça ne ressemble à rien de connu», promet une amie. Et pour cause, le bikram yoga est un sport étrange. Il s’agit d’enchaîner exercices de respiration et postures plus ou moins acrobatiques pendant 1h30 dans une salle surchauffée (40 degrés) et en poussant des soupirs bizarroïdes. Premier problème: comment s’habiller? J’opte pour un débardeur et un caleçon. Erreur. Les habitués, eux, débarquent en maillot de bain.

Cinq minutes ne se sont pas passées que l’on suffoque déjà dans cette chaleur moite. Les participants, alignés en rangs d’oignons sur des tapis de sol, commencent à suer. Nos joues ont beau virer au rouge coquelicot, pas une goutte de transpiration n’afflue. C’est qu’il nous en faut plus pour suer, rapport à notre passé (lointain) de sportive.

«Rien à voir, dira après la séance le prof, un Australien. Plus vous faites de sport, plus vite vous transpirez. Au contraire, les sédentaires ont les pores de leur peau bouchées.» Ah bon.

Soudain, quelques gouttes nous rafraîchissent. Une brume vivifiante diffusée par le plafond? Non, c’est notre voisin qui, en lançant sa jambe vers l’arrière, m’éclabousse de sa sueur. Giclure oblige, j’essuie quelques secondes de déconcentration. Mais le prof me rappelle aussitôt à l’ordre: «regarde-toi dans la glace, fixe ton regard sinon tu vas tomber.» Et en effet, la glissade survient: la pose - on est sensé se maintenir debout sur une seule jambe, l’autre étant tendue vers l’arrière à l’horizontale, mains jointes en avant comme pour un plongeon du haut du 3 mètres - requiert un équilibre illusoire.

Surprise, le bikram yoga donne l’impression d’une souplesse insoupçonnée. La chaleur ramollit-elle les articulations? Je parviens maintenant à coller nez sur genoux, performance impossible en temps normal. Assez grisante tout de même.

Un œil à l’horloge. Reste encore 30 minutes avant la fin de l’expérience. Nos voisins ont l’air de pantins en guimauve. La soif se fait sentir. J’ose à peine un regard sur ma bouteille d’eau payée 1 euro à l’accueil que le prof siffle: «on boit quand je le dis.» Même plus la force de se rebeller.


Alice Antheaume

Vous pouvez visiter le site officiel en français:
http://www.bikramyogaparis.com/

Egale liberté

Dernière méditation avant "les grandes vacances" d'été, juste après le retour de trois belles journées en l'Abbaye d' Encalcat dont nous reparlerons.

Asseyez-vous et tout de suite prenez l'équilibre comme fil conducteur.
Il s'agit de chercher le meilleur équilibre possible au niveau de la posture.
Et cette possibilité d'équilibre est le résultat d'un ensemble d'éléments disposés en harmonie, en synergie.
D'abord les appuis , puis le placement du bassin.
Chercher ensuite l'équilibre du tronc, chercher la position d'équilibre du dos qui permet le relâchement de la "grosse" musculature de surface.
Vous savez que cet équilibre est à chercher vers l'arrière, toujours, car nous sommes en perpétuel déséquilibre vers l'avant.
La tête est aussi à placer en équilibre, nuque légèrement en extension.

Maintenant , il s'agit tranquillement de chercher l'équilibre entre le relâchement général du corps et l'élan vertical.
Ni la tension du pré-tentieux ou de l'arrogant, ni la mollesse de la victime ou de l'éternel fatigué . Mais un juste équilibre entre le relâchement systématique des muscles non nécessaires à la posture et l'utilisation optimum des muscles indispensables à la posture. A la fois un mouvement vers la bas qui enracine et un élan vertical. Il s'agit de trouver et de "maintenir"en douceur et en souplesse cet équilibre.
"Extérieurement passivement actif", c'était la première recommandation d'équilibre de Swamiji.
Maintenant, observez le souffle. Le souffle ne nous parle que d'équilibre.
L'équilibre permanent entre donner et recevoir.
L'équilibre de la Vie juste ici, juste maintenant.

Maintenant l'équilibre intérieur.
De quoi s'agit il?
Il s'agit (façon de parler évidemment ) d'équilibrer l'investissement de la Présence.
Présence au spectacle, et présence au spectateur.
Conscience de ce qui est vu, perçu et conscience de Ce qui voit, perçoit.
L'équilibre entre le centrifuge et le centripète, entre ce qui disperse et ce qui rassemble.
L'équilibre entre la surface et la profondeur, le périphérique et le central.
L'équilibre entre ce qui change et Ce qui ne change pas.
L'équilibre entre l'évidence de notre humanité et l'évidence de notre Divinité.
L'équilibre c'est la liberté. En latin le mot signifie "égale liberté"
Goûtez cet équilibre, intérieurement "activement passif" ce qui était la deuxième proposition d'équilibre de Swamiji.

dimanche 15 juillet 2007

Papiroflexia

Le grand silence version mac !







Ah ! Revoilà notre correspondant mac incognito !

Il se dévoile davantage... sans toutefois nous donner le moindre indice sur sa localisation...

A quand la prochaine photo ?

Cars


Pour tous ceux qui se demandent ce que iPapy va bien pouvoir faire pendant ses vacances...

Joseph prend de l'avance : il connaît déjà tous les personnages et la bande annonce par coeur ! Mais ne t'inquiétes pas iPapy, il te donnera quelques explications avant le début de la séance (que dis-je, de CHAQUE séance !)....



samedi 14 juillet 2007

Mystère...

Et oui, vous l'avez reconnu ! C'est bien lui...
Le seul, l'unique, le vrai : le iPhone !


Mais qui est donc ce mystérieux inconnu qui nous envoie cette photo ?
Visiblement trés au fait du blognotes et des passions de notre iPapy, cet anonyme n'hésite pas à consulter sa petite merveille*, un chapelet dans les mains !

Mystère...

Si notre homme se manifeste à nouveau, je ne manquerais pas de vous en faire part...

Bel objet en tout cas, n'est-ce pas iPapy ?

*petite merveille qui, iPapy vous l'a suffisamment rappelé, ne sort en France qu'à la fin de l'année !


Feu d'artifice...

vendredi 13 juillet 2007

Micky Green

Bon c'est les vacances... iPapy est parti... j'en profite pour vous présenter une petite jeune qui vient de sortir un single que j'adore... écoutez bien, à mon avis vous n'avez pas fini de l'entendre...
Un extrait en vidéo... le clip entier n'est pas encore en ligne... si vous voulez entendre le titre en entier cliquez sur le lien ci dessous... Allez tout le monde debout !!!

http://mickygreen.skyrock.com/




Méditez en mangeant

Quand vous mangez, contentez-vous de manger.

Cette méditation permet d'apprendre à se nourrir tout en portant une attention pleine de respect à sa nourriture et à son corps. Il est plus facile de commencer en silence mais, avec la pratique, vous apprendrez à mangez en demeurant vigilant en toutes circonstances.


Pour commencer cette méditation, placez votre repas devant vous et asseyez-vous paisiblement. Considérez la source de la nourriture et récitez toute prière de gratitude ou de bénédiction qui vous vient spontanément. Ensuite, demeurez quelques instants sans bouger. Considérez attentivement vos aliments. Soyez conscient de votre corps et, plus particulièrement, de votre sensation de faim. Observez ce que vous ressentez à propos de cet aliment particulier que vous allez introduire dans votre corps à cet instant.

Lorsque vous vous sentez pleinement présent et relié à vous-même, commencez à manger lentement. Tout en restant détendu, soyez conscients de tous les aspects que comporte le fait de se nourrir. Elevez consciemment la nourriture jusqu'à votre bouche, mâchez, avalez consciemment. Notez tout sentiment de hâte. Prenez votre temps, percevez attentivement le goût de chaque bouchée. Soyez conscients des saveurs, des consistances, du ressenti qui accompagne chacune d'elle. Faites une petite pause avant la bouchée suivante. Continuez votre repas sans relâcher cette attention vigilante envers tout ce que vous ingérez, jusqu'à la fin.

Observez le moment où vous commencez à vous sentir rassasié. C 'est peut-être votre estomac qui vous le signalera en premier, alors que votre langue et vos yeux en réclament encore. Vos pensées vous commandent peut-être de finir votre assiette ou vous disent que vous mangez trop. Si possible, ignorez ces réflexions machinales et soyez à l'écoute de votre corps tout entier. Laissez-vous guider par cette attention.

Pratiquez cette méditation quand cela vous est possible pendant la semaine. Même un seul repas consommé de cette façon nous rappelle magnifiquement l'importance de la vigilance.

in "Le petit manuel du Bouddha" de Jack Kornfield ed. La table ronde

jeudi 12 juillet 2007

Les bonnes alternatives

Nous l'avons vu lors du dernier post du vendredi soir : les produits laitiers sensibilisent et fragilisent le terrain. A travers vos différentes réactions, j'ai bien compris qu'un grand barrage s'élève, le plus souvent d'ordre affectif d'ailleurs. Et souvent, quand quelque chose dérange une habitude, on ne veut pas y croire. Ce que je vous propose aujourd'hui : voir ensemble comment on peut remplacer les produits laitiers petit à petit par des aliments spécifiques, légers, naturels et simples, invitant à la santé.

Tout d'abord, on peut boire du lait de chèvre, plus léger, moins gras et souvent bien mieux tolérés que le lait de vache chez les personnes sensibles. Bien sûr les yaourts (à base de lait de vache) sont plus digestes que le lait et ils peuvent avoir une action efficace sur la flore intestinale, cependant, ils restent un aliment acide. Et trop d'acide lactique dans l'organisme s'avère néfaste. Essayez tout d'abord les yaourts de brebis (délicieux avec du sirop de riz !!!), éventuellement un yaourt de soja (mais à petite dose car il ne faut pas oublier que le soja contient des purines ! Oui, je sais, je commence à jouer la rabat-joie !). Mais j'ai une bonne nouvelle, la meilleure source d'acide lactique se trouve dans les choucroutes, les carottes et les betteraves lacto-fermentées !

Dans les préparations culinaires, vous pouvez avantageusement remplacer le lait de vache par le filtrat de soja. Mais on ce qui concerne, votre consommation quotidienne de lait, je vous conseille de remplacer le lait de vache par les laits végétaux et oléagineux (riz, avoine, orge, amande...). Il s'agit d'une bonne alternative; ces laits sont moins allergisants, plus digestes et plus riches en minéraux, glucides et lipides de bonne qualité. Je pourrais vous donner les recettes pour les fabriquer vous-mêmes mais il existe en magasins diététiques des briques, des poudres et des purées de trés bonnes qualités. Le lait de riz nature (et son homologue bien connu de iPapy and co le lait de riz au chocolat, cf photo) est délicieux froid comme chaud. Vous pouvez ajouter une cuillère de poudre d'amande, de noisettes ou de chataignes ( enrichie ou non en probiotiques) et vous voilà avec une boisson riche en calcium, protéines et vitamines diverses. Les purées d'oléagineux de J.noël sont également trés faciles à utiliser en dilution dans l'eau ou en pâte à
tartiner.


Pourquoi ne pas remplacer le fromage rapé de vos carbonaras par une cuillère à soupe de levure maltée, c'est délicieux !

Le seul écart pour lequel je saurai rester clémente (rires) reste le beurre. En effet, il faut savoir que les margarines végétales contiennent beaucoup trop d'acides gras saturés et pas du tout de vitamine D (contrairement au beurre). Alors, avec modération bien sûr, et jamais cuit ou frit, le beurre peut être intéressant pour ses vitamines importantes et liposolubles.

Et devant l'éternelle question des ceux qui s'inquiéteront : "Mais alors, où vas-tu trouver ton calcium ?", répondez-leur que le buveur de lait a besoin de beaucoup plus d'apport en calcium car, justement, les produits laitiers déminéralisent. On trouve trés largement du "bon" calcium dans les algues, les fruits, les oléagineux, les céréales, les légumes verts, les volailles de bonne qualité.
Allez, bon appétit !

Ps: voici le témoignage de Nathalie tiré du post de la semaine dernière:
"J'ai lâché le lait (de vache) pour tester; j'avais beaucoup d'allergies, diverses, et en passant au lait de riz, cela a considérablement diminué !
Cela m'a demandé un court temps d'adaptation, mais très vite j'ai beaucoup apprécié la saveur du lait de riz et maintenant, le lait de vache m'est vraiment indigeste.
Je m'aperçois qu'on s'habitue vraiment à tout, beaucoup plus facilement qu'on ne l'imagine au départ !"


mercredi 11 juillet 2007

Le passage secret

J'ai très tôt pensé qu'il devait bien y avoir un passage secret.
Un passage secret entre le monde des hommes et l'autre, le monde de Dieu. Une communication entre le manifesté et le non-manifesté, une porte à la surface qui permet d' accéder à la profondeur. Je viens de lire dans "Le Monde" un article sur les romans "fantastiques" pour la jeunesse. Un article où il est bien sûr question de Harry Potter et de sa "maman" JK Rowlings (c'est la dame en photo, multi-milliardaire en euros, première fortune d'Angleterre et plus gros succès de l'édition depuis l'origine du livre, la Bible mise à part, quand même) mais aussi de Lyra et de son "papa" Philip Pulman etc etc et dans cet article l'auteur pose la question. Pourquoi les anglais sont-ils si doués pour nous parler des passages vers l'Autre Monde? Le terrier de Lewis Caroll, l'armoire de CS Lewis, le quai 9 3/4 de JK Rowlings. Et je n'ai pas pu, ne pas penser à mon cher Douglas. Anglais lui aussi et qui a passé une grande partie de sa vie a indiquer où était le Passage Secret. Le seul, le vrai, celui dont parlent toutes les traditions, y compris la notre. (Mais qui connait encore le mot Métanoïa ?) Ce Passage que l'on ne peut franchir que sans sa tête mais avec son coeur d'enfant. Ce fameux Passage que certains maîtres indiens nomment "The Gateless Gate" La Porte sans porte. Trop forts ces anglais, allez passez les premiers.............

Retraite à Encalcat

La retraite de juillet en l'abbaye bénédictine d'Encalcat dans le Tarn à 70 km de Toulouse commence demain soir. Elle se terminera dimanche en début d'après-midi. Participation aux offices, méditation, marche en silence, rencontre avec les moines et travail de groupe seront au programme de ces trois journées monastiques. Le blog sera donc en partie en repos jusqu'à lundi. Mais Valérie et peut être Julie assureront une liaison cool.
Bonne fin de semaine les amis et bonne pratique.

Aujourd'hui .........


Yoga breveté


L'Inde n'est pas disposée à renoncer à sa paternité sur le yoga, pas plus que la ville de Rishikesh [dans le nord de l'Inde] n'envisage de céder son statut de capitale mondiale de cette pratique au profit de Los Angeles. Pour contrer l'offensive lancée par des gourous américains cherchant à s'approprier les techniques ancestrales du yoga, l'Inde va ainsi recenser et cataloguer plus de 1 500 postures.

Rishikesh, qui s'étend sur les rives du Gange, non loin des sources du fleuve, compte près de 150 ashrams (centres de retraite spirituelle). La ville s'est fait connaître dans les années 1960, lorsque les Beatles, en quête d'inspiration, y séjournèrent un bon mois. Quarante ans plus tard, Rishikesh revendique la pureté originelle du yoga, mais ses nombreuses librairies montrent que la réalité est bien plus hybride, avec une offre new age et des manuels d'épanouissement personnel qui ne détonneraient pas à São Paulo, San Francisco ou Barcelone : Paulo Coelho y voisine avec le guide spirituel Sri Sri Ravi Shankar, l'auteur américain Carlos Castaneda avec le gourou indien Osho, Herman Hesse avec Aurobindo ou Krishnamurti.

De fait, le yoga est aujourd'hui bien plus populaire en Occident que sur ses terres natales : de nombreux titres proviennent ainsi des Etats-Unis, où le yoga est devenu une affaire juteuse rapportant 3 milliards de dollars par an. Le pays de l'oncle Sam est à l'origine de toutes les craintes indiennes, d'autant plus depuis qu'on a appris que des centaines de brevets avaient été enregistrés aux Etats-Unis autour du yoga – 150 titres de propriété intellectuelle et 134 sur des accessoires. Parmi ces brevets, on trouve des techniques soi-disant nouvelles, comme celle mise au point par Bikram Chaudry, le gourou des stars, qui se distingue par la température ambiante à laquelle il fait pratiquer le yoga, 45 °C. L'alerte n'a pas tardé à être donnée en Inde, où l'on craint que cet immense patrimoine immatériel ne soit confisqué par des petits malins mi-yogis, mi-businessmen, originaires d'Inde ou d'ailleurs.

Immédiatement, l'institut Ayush – où sont enseignés ayurvéda [médecine traditionnelle indienne], yoga, naturopathie, unani, siddha [deux médecines parallèles] et homéopathie – a décidé de créer une bibliothèque numérique du savoir traditionnel, dans le but de défendre ces connaissances populaires (fréquentes dans les pays du Sud) contre les systèmes légaux de protection taillés sur mesure pour le secteur privé des pays du Nord. L'institut entend démontrer l'âge millénaire de centaines de techniques de yoga en cataloguant plus de 1 500 asanas (postures). D'ici à la fin de l'année, 150 devraient être référencées, avec citations en sanskrit et illustrations vidéos.

Ce catalogue, traduit en anglais, en espagnol, en français, en allemand et en japonais, sera envoyé à des offices des brevets européens, américains et asiatiques afin de décourager toute velléité de vol. Le projet de l'institut Ayush comprend également une pharmacopée, bien plus avancée, où sont déjà numérisées quelque 4 500 plantes médicinales du sous-continent indien et 120 000 formules traditionnelles. Il y a deux ans, l'institut a obtenu l'annulation d'un brevet pris aux Etats-Unis sur deux compositions à base de curcuma et de margousier, respectivement utilisées par les Indiens comme antiseptique et comme fongicide.

Il y a quelques semaines, l'institut Ayush a obtenu du ministère du Commerce indien qu'il dépose une plainte devant son homologue étasunien. L'ambassade américaine à New Delhi a répondu en cherchant à dissiper les craintes des Indiens : il n'existe pas de brevet délivré sur les postures de yoga, mais seulement sur des "accessoires nouveaux et non évidents" [inventifs], même si la propriété intellectuelle sur les livres et les marques est garantie.

Reste que, dans la ville végétarienne et ascétique qu'est Rishikesh, de nombreux professionnels estiment que l'officialisation de ces prétendus progrès dans une discipline vieille de plus de 2 000 ans est une mauvaise plaisanterie. "Ce sont de fausses découvertes, de simples modifications", estime le yogi Vijay Rayal. Sur le portique d'Omkarananda, son ashram, on peut lire la devise "Pense comme un génie, travaille comme un géant, vis comme un saint", mais Vijay Rayal s'avère moins grandiloquent qu'on pourrait le croire : "Bikram Chaudry n'est pas honnête vis-à-vis de sa culture", lance-t-il simplement.

Sadananda Murthy, un autre maître de yoga, résume la situation : "Le yoga est une science si ancienne que personne ne sait qui exactement a inventé telle posture ou technique, bien que tout le monde se targue de le pratiquer autrement et mieux, y compris ici, à Rishikesh, où nous sommes des centaines de professeurs de yoga." De plus, assure-t-il, "les Occidentaux sont incapables d'entrer véritablement dans le yoga, d'aller au-delà de la surface".

jordi joan Banos La Vanguardia Barcelone in "Courrier international"

Un iPhone version iPod

iphoneipod
Un iPhone ultra-plat ressemblant à un iPod Nano pour la fin de l'année? L'information ne vient pas de Cupertino en Californie, quartier général d'Apple, mais d'un analyste taïwanais de JP Morgan, une banque d'investissement américaine. Un société de design japonais, Information Architects , s'est même amusé à imaginer ce iPhone en version iPod et Shuffle.

Iphone à 218 euros

Pour l'instant, la «Pomme» reste muette mais les experts pensent que «l'iPod Nano sera converti en téléphone» car il s’agit du «seul moyen pour Apple de lancer un téléphone bas de gamme sans cannibaliser l'iPod Nano».

JP Morgan avance même le chiffre de 218 euros pour ce «mini-iPhone», alors que le «classique» se vend aux Etats-unis de 350 à 440 euros, suivant sa capacité de stockage. Et selon la banque d’investissement, cette miniaturisation de l’iPhone permettrait à Apple d'approcher la vente de 30 à 40 millions d'exemplaires en 2008.

mardi 10 juillet 2007

Pour une pomme verte

Vous êtes plusieurs à me signaler la nocivité pour l'environnement des produits Apple. Tous les produits technologiques sont évidemment plus ou moins nocifs mais il semble bien qu'Apple soit bien mal placé dans ce domaine et aussi bien réticent à modifier ce qui doit l'être. GreenPeace a lancé une campagne pour inciter Steve Jobs a de réelles préoccupations écologiques.
Si ce sujet vous intéresse, Macaddict ou non, vous pouvez aller sur le lien suivant que vient de m'envoyer Laetitia :
http://www.greenpeace.org/france/green-my-apple/
C'est très bien fait, ça fait un peu froid dans le dos, et ça peut aider à limiter les dégats.
Allez, je garde quand même mon Macbook et j'écris à Steve via GreenPeace pour lui dire que je souhaite une belle pomme verte, enfin, presque verte, ne rêvons pas trop.......