lundi 31 décembre 2012

Pour aller de l'avant.........

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Bonne journée et soirée pour s'interroger sur  notre vie, notre pratique, nos objectifs, nos rêves et sur la stratégie que nous mettons en oeuvre au quotidien. Enfin à minima une petite réflexion pour pouvoir cette nuit démarrer 2013 du bon pied. 


Ps: Sur la photo c'est une Ducati Monstro 696, mais vous aviez reconnu 

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dimanche 30 décembre 2012

Liz Green


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Une programmation d'Aurélie

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vendredi 28 décembre 2012

Aimer


Une homélie du Frère Charles-Marie. Un texte magnifique sur l'amour... Merci Marie-Thérèse.





Le plus grand commandement : aimer

«L’aimer de tout son coeur
de toute son intelligence, de toute sa force
et aimer son prochain comme soi-même,
vaut mieux que toutes les offrandes et tous les sacrifices» (Mc 12,33).
Pourquoi, frères et soeurs,
Jésus va-t-il ensuite féliciter le scribe ?
Le scribe n’a fait que répéter les paroles de Jésus.
Il a ajouté une seule remarque,
mais c’est peut-être celle qui compte le plus :
«Cela vaut mieux que tous les sacrifices» (Mc 12,33).
Ce pourrait-être banal mais Jésus montre
qu’il est heureux de cette remarque.
Pourquoi ?
Parce que justement l’amour que Dieu commande
n’est pas n’importe quel amour.
C’est l’amour qui vaut mieux que tous les sacrifices.

Il y a, on pourrait dire, trois sortes d’amours,
et le sacrifice est un petit peu comme la frontière,
entre ces divers amours.
Il y a l’amour qui est en deçà du sacrifice,
il y a l’amour qui s’arrête au sacrifice
et enfin il y a le véritable amour,
(celui que le Seigneur recherche dans nos coeurs
parce qu’il l’a semé)
l’amour plus grand que tous les sacrifices.
Il y a une façon d’aimer qui en reste au ressenti
qui est en-deçà du sacrifice.
Il y a une autre façon d’aimer qui vient de notre volonté
qui en reste au sacrifice,
mais il y a encore une autre capacité d’aimer,
celle-ci ne vient plus de nous mais de Dieu en nous.
C’est un amour qui vient de la grâce habitant en nous
et cela dépasse tous les sacrifices.


Le premier amour veut prendre sans avoir besoin de donner, c’est l’amour facile qui ne
résiste pas aux épreuves,
puisqu’il fuit les sacrifices.
Ce n’est pas de cet amour là que Dieu parle
lorsqu’il nous demande de l’aimer et d’aimer notre prochain.
Cet amour ressenti de toute façon ne se commande pas,
comme on le dit couramment :
les sentiments, ça ne se commande pas.
Et pourtant dans notre vie de foi
les malentendus peuvent être fréquents.
On cherchera par exemple à aimer Dieu et le Christ
d’un amour d’abord senti, peut-être même sentimental
et quand vient la sécheresse, le silence de Dieu,
on peut alors se sentir trahi,
comme si Dieu ne respectait pas le contrat.
Qu’est-ce que ce Dieu d’amour si difficile à aimer !
Ou bien, par rapport au prochain,
on voudrait qu’il soit toujours facile à aimer,
et ce désir est juste au fond : au Paradis, il sera facile d’aimer.
Mais, ici-bas, Dieu a mis en nous
un amour plus grand que cet amour senti,
Il ne faut pas croire qu’aimer
c’est seulement sentir qu’on aime…
Plus ou moins secrètement, si on croit cela,
on finit par trouver le commandement de Dieu irréalisable,
car évidemment, les sentiments, les affections,
ça ne se commande pas.
Mais ce n’est justement pas de cette sorte d’amour
que Dieu nous parle quand Il dit : «Tu aimeras…» (Mc 12,30).


La deuxième sorte d’amour,
c’est celui qui en reste au sacrifice.
C’est celui qui ne «vaut pas mieux que tous les sacrifices» (Mc 12,33).
C’est une générosité qui vient de notre propre fonds,
de nos propres forces.
Elle n’est pas mauvaise en soi, bien sûr,
mais souvent cette générosité peut être inquiète.
On est capable de se donner dans son travail,
de se donner à la maison, de se donner dans sa communauté,
dans tout ce qu’il y a à faire pour les autres,
on est capable de se sacrifier,
mais c’est comme avec une sorte d’inquiétude,
comme si profondément on avait besoin
de payer le droit d’exister.
On croit parfois que Dieu veut être aimé de cet amour-là.
Comme s’il fallait, disons de façon un peu caricaturale,
le rembourser en sacrifices,
ce qui correspond à une image d’un Dieu juge.
Comme si son amour pour nous était conditionnel.
Nous ne sommes pas alors encore
dans la logique divine de l’amour.
Nous risquons de prêter à Dieu le regard négatif
que nous portons sur nous-mêmes.
Cet amour qui en reste aux sacrifices
peut même parfois devenir dangereux.
Il peut conduire au découragement.
On se donne, on se donne, et à la fin on n’en peut plus.
On a voulu oublier ses limites,
mais nos limites nous ont rattrapées.
Cet amour finalement ne venait que de soi
il n’était pas mauvais, mais il était limité.
Et parfois il tendait à cacher notre pauvreté.


Le seul amour que Dieu demande,
c’est le troisième, le véritable amour,
l’amour qui «vaut mieux que les sacrifices» (Mc 12, 33).
Cet amour-là ne fuit pas les efforts et les sacrifices,
comme la première sorte d’amour ressenti,
mais il ne s’y arrête pas non plus.
Il aime, non par simple devoir mais par reconnaissance.
C’est toute la différence entre celui qui fait des efforts
parce qu’il a peur de ne pas être aimé
et celui qui fait les mêmes efforts
parce qu’il s’émerveille d’être tellement aimé.
Il y a des efforts inquiets, parce qu’on a peur,
Il y a des efforts qu’on fait par pure gratitude,
parce qu’on s’émerveille.
Cet amour-là n’en reste pas au sacrifice,
parce que son sacrifice s’il est bien là parfois,
est transfiguré par la joie d’être gratuitement aimé.
Cet amour n’a plus besoin de payer le droit d’exister,
il a fait l’expérience de la miséricorde du Père,
de l’amour gratuit, indéfectible, intarissable de Dieu
C’est cet amour-là qui est dans la logique divine
parce qu’il est dans le dynamisme de la reconnaissance ;
sa pauvreté ne l’angoisse plus
car il a fait l’expérience d’un amour inconditionnel.
Cet amour-là plus grand que les sacrifices
ne cherche plus à camoufler ses limites
comme pouvait le faire une certaine générosité.

Cet amour-là, frères et soeurs,
devient surtout capable de pardonner réellement,
et c’est sa marque distinctive.
Cet amour ne pardonne plus seulement de l’extérieur,
comme par devoir, comme un simple sacrifice.
Il pardonne parce qu’il connait Dieu.
Il pardonne à cause d’un amour de compassion.
Il n’a plus besoin de faire croire à son frère
qu’il n’est pas traversé par les mêmes péchés,
les mêmes faiblesses.
Il pardonne parce qu’il est sûr de Dieu.
Il sait que Dieu ne refuse jamais sa grâce.
Cet amour-là vient de Dieu.
Il vient de l’expérience de la miséricorde de Dieu :
il en est le fruit.
Et, c’est bien cet amour de reconnaissance,
cet amour capable de pardon,
cet amour qui se distingue à ces deux mots :
«merci», et «pardon»,
cet amour vraiment libre et filial,
que Dieu nous demande.

Cet amour enfin, frères et soeurs,
ne vient pas de notre propre force,
il ne sort pas de nos réserves naturelles de générosité.
C’est un amour qui passe dans notre coeur,
à mesure que nous regardons le coeur transpercé du Christ.
C’est son amour qui insensiblement, mystérieusement,
dans le silence de la prière,
dans le coeur à coeur de la prière,
passe de son coeur à notre coeur.
C’est bien lui, cet amour du Christ
qui dépasse tous les sacrifices,
cet amour qui a été capable d’accepter
le plus grand de tous les sacrifices mais qui l’a dépassé.
Jésus n’a pas accepté la Croix par simple devoir
mais parce qu’il était brûlé par l’amour du Père.
Il ne s’est pas arrêté au sacrifice,
sinon la Croix serait restée un geste héroïque,
elle ne serait pas devenue la source du salut.
Jésus a fait de son sacrifice un pur geste d’amour,
un pur acte d’abandon, de confiance,
un amour filial plus grand que tous les sacrifices
et cette confiance du Christ, frères et soeurs,
cet abandon entre les mains du Père
est devenu pour nous l’unique chemin de salut.
Si Dieu peut nous commander cet amour
plus grand que les sacrifices
cette confiance filiale en lui
c’est parce que d’abord il nous l’a donnée,
il l’a déposée en nous.
«Seigneur, disait Saint Augustin,
donne ce que tu commandes
et alors commande ce que tu veux.» Amen

 4 novembre 2012
Saint-Gervais, Paris
Frère Charles-Marie


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jeudi 27 décembre 2012

mercredi 26 décembre 2012

Karen Elson


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Aurélie à la programmation

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La sagesse et l'amour

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Il me semble bien que la véritable citation est : 

 " La sagesse c'est d'être Rien, l'amour c'est d'être Tout"

Douglas aimait cette citation et l'utilisait souvent.

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mardi 25 décembre 2012

Big Fox


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From Aurélie

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lundi 24 décembre 2012

Paisible Noël


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Laissons nos coeurs 
s'ouvrir à la Paix de Noël
Joyeux Noël le Blog

Alain et Corinne

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Cadeau de Noël


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Je suis heureux, ému aussi 
de vous offrir cette vidéo de mon ami Richard Lang
sur la vie et l'oeuvre de Douglas Harding.
Elle est en ligne depuis 3 jours.
Merci Richard
Superbe réalisation
Douglas tu es dans mon coeur pour toujours
Je t'aime


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La citation du lundi

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" Il n'est pas tellement important de croire en Dieu, il est beaucoup plus important de croire en l'homme.     Car, sous le nom de Dieu, on peut mettre n'importe quoi. Jésus Christ n'a-t'il pas été condamné au nom de Dieu ! Cela n'engage pas tout l'être de croire en Dieu, car ce peut être une forme d'esthétique ou de comédie. Mais croire en l'homme comporte un engagement. Dieu croit en l'homme et nous devons croire en l'homme."
 Maurice Zundel (1897-1975)


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dimanche 23 décembre 2012

Pete la Roca


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P. La Roca était un des grands batteurs de l'histoire du jazz;
il a quitté ce monde il y a quelques semaines. 
Pour l'anecdote, il avait arrêté la batterie il y a quelques années
pour travailler comme avocat dans l'immobilier. 
Puis il avait repris les baguettes parce que ça le démangeait...

JFL
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À l'ombre des montagnes


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" Je ressens le même trouble lorsqu'on me demande de décrire l'Afghanistan. Ce pays est à la fois bucolique et chaotique. Paisible et violent. Anéanti et résistant. Extraordinairement accueillant et viscéralement inhospitalier.
Si je persiste à y retourner, c'est peut-être parce que l'Afghanistan reste pour moi un énigme. C'est pourquoi j'éprouve tant de difficulté à assembler les milliers d'images éparses pour faire le portrait de ce pays sous forme de livre. "

Steve McCurry

C'est pourtant un livre magnifique, 
témoin d'une vraie rencontre avec une terre et ses habitants.

Merci Karl.

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samedi 22 décembre 2012

Super


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Merci Berit

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vendredi 21 décembre 2012

Sauve-toi, la vie t'appelle

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Lu en quelques jours. Des mémoires, oui, avec en toile de fond de l'histoire particulière du petit Boris la guerre, la Shoah. Mais pas seulement. Il y a également des passages entiers sur le fonctionnement de la mémoire, de la mémoire traumatique en particulier, sur l'impossibilité de parler de l'enfer. De la clarté intellectuelle mais aussi le coeur d'un homme qui se rassemble et se livre avec bienveillance et sobriété. J'allais oublier l'humour... Merci Monsieur Cyrulnik.


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Spécial Inde

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Chez votre marchand habituel
pour rêver en attendant
le prochain voyage
Article intéressant sur l'Ayurvéda et le Panchakarma!

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Le vieux lion de Pune

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Pendant le Panchakarma d'octobre à Nagpur, j'ai réalisé que je n'étais pas bien loin de Pune ( l'ancienne Poona) Enfin, pas loin à l'échelle de l'Inde : 450 km. C'est par Poona que j'ai découvert l'Inde dans les années 70 en pratiquant le yoga avec BKS Iyengar qui n'était pas encore à l'époque la référence mondiale du Yoga. L'année prochaine je vais essayer de le rencontrer. Il est dans sa 94e année et apparemment dans une forme éblouissante. Allez voir son site 

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Amma

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Il existe une vérité éternelle
qui demeure immuable
malgré l'écoulement du temps.
Réaliser cette vérité
est le but
de l'existence humaine.
La vie ne peut être comblée
que par cette réalisation.

Amma

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jeudi 20 décembre 2012

Anoushka Shankar


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C'est long mais extraordinaire
Merci Karl

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Déjà Noël en Grèce



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Le sage d'Arunachala

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L'illusion qui consiste à dire "Je suis le corps" est la cause de tous les maux. Cette illusion doit disparaître. C'est là la réalisation. La réalisation ne consiste pas à acquérir quoi que ce soit de neuf, pas plus que ce n'est une nouvelle faculté. Cela consiste à supprimer tout ce qui est camouflage.

La vérité suprême est simple... Mais les gens ont soif de quelque chose de sophistiqué, d'attrayant et d'énigmatique.

Même dans la plus complète obscurité quand un homme ne voit pas sa propre main, il répond tout de même "Je suis ici"

L'homme spirituel n'est pas son corps. Il est sans limites et sans formes.

Toute forme, tout aspect est cause de troubles.

Le Soi est chose évidente.

Qu'attendez-vous ?

Ramana Maharshi


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mercredi 19 décembre 2012

Ibrahim Maalouf


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Mister K

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Météo de la semaine

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Et vous dites que ça n'est pas grave....?


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La question du mercredi



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À méditer, cette phrase entendue à la radio dans un contexte particulier mais qui a une portée bien plus générale. Il y a deux options face à l'existence humaine :

1 La situation est grave mais pas désespérée
2 La situation est désespérée, mais ce n'est pas grave

Quelle option choisissez-vous ? 



Buchers funéraires à Varanasi

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mardi 18 décembre 2012

Imelda May et Jeff Beck


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JFL

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Matthieu Ricard

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Les bouddhistes tibétaine utilisent abondamment le Web : Sites, Blog et réseaux sociaux. Tant mieux pour nous. Le Blog de Matthieu Ricard par exemple est un trésor. Vous y trouverez de magnifiques photos et de superbes textes. Ne vous privez pas.

Pour les coeurs d'enfants


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Merci Karl

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lundi 17 décembre 2012

Steve Winwood


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JFL

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Inde : témoignage de Marie-Jo



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Le Gange à Rishikesh (photo de Christophe)


Un peu plus d’un mois après le retour de notre périple indien, les sensations sont parfaitement intactes.
Retour au 2 octobre….
Quelques heures d’avion, et me voilà (re)plongée dans cette atmosphère que j’aime tant.
L’arrivée de nuit … avec la fatigue, donne une idée « un peu » édulcorée de ce qui m’attend.
Ma première expérience de l’Inde dans le sud, avait laissé une empreinte de douceur incroyable. Tiruvannamalai, Mamalapuram et Pondicherry…
Dehli, c’est, comment dire, en aucune façon, doux….. Un puzzle très coloré, très vivant, très varié également de cette ville de 20 millions d’habitants.
Old Dehli, dés le premier matin, un bain de foule, un festival de couleurs, de sons (pardon, de klaxons !!) et d’effluves dans ses rues étroites extrêmement animées, donnent le ton.
Véhicules en tous genre et passants, parfois un char tiré par un âne ou un buffle ont des difficultés à se croiser, mais malgré tout le demi tour d’une « camionnette » au milieu de la multitude  n’est pas rare. Tout se passe….bien, chacun dans sa direction …Ce qui stagne, c’e sont les petits marchands de légumes ou autres installés à même le sol, les vaches aussi…Non, non, ce n’est pas une heure de pointe !! C’est la routine !!
Les yeux écarquillés pour en voir le plus possible..., mais pas du tout déboussolée, bien là où je suis. Le Mental n’a aucune prise sur la vision d’un tel spectacle.

En suivant le Gange,
Ah ! Le Gange !
Pour les Indiens, le Gange, c’est Dieu.
Et bien, moi, je n’ose encore le nommer ainsi… pourtant quelle puissance, quelle présence, quel impact, il a laissé !!Il m’a traversée, et, je vous assure, il est encore présent, il s’écoule encore à travers moi…
Et, quand j’ai senti comme une évidence de m’y baigner (en partie), je ne sais plus si l’eau du Gange venait de la montagne ou si elle venait de l’intérieur de moi.
Des paroles de la Bible ont défilées en boucle et je me suis entendue les prononcer à haute voix…

« Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis seulement une parole et je serais guérie. »

Approche en douceur de ce qui n ‘est plus une simple rivière, à mes yeux de Haridwar avec le spectacle et le partage de l’Aarti ; Rishikesh et à Devprayag, un village inoubliable,
la « première » source du Gange, formé par le Bhagirati et la rivière Alaknanda (merci le dernier Géo pour la mémorisation..).
Au cœur même de cette « union » des deux rivières ,l’une grise et l’autre noire, comme le yin et le yang formant une unité, une énorme sensation d’être… le Gange et tout ce qui l’entoure, tous ceux qui le vénèrent, tous ceux qui l’admirent….
Pas de Mental, tant, tous les sens sont en éveil en permanence !!
Bien d’autres moments encore, où assis, tous ensemble prés de cette « divine» rivière, le silence total s’est fait, comme à l’ermitage, où Marc Chaduc (disciple d'Henri Le Saux), a médité.
Etaient-ce les traces des Maîtres qui avaient marché et médité en ces lieux ?
Etait-ce une mystérieuse influence de ce pays, de la dévotion des Indiens, de notre intention pour ce voyage ?
Ou tout cela mélangé ?


Le silence justement à Sadhana Kendra Ashram, près de Chandra Swami.
Bien qu’il reste silencieux, il nous transmet sa joie simple et la douceur de son regard est comme un baume.
La dévotion de ses fidèles disciples ponctue chaque pas de Swamiji.
Le rituel de la prière, avant les méditations, d’abord en hindi, puis en anglais avec la voix de « Anou », me touchait beaucoup. Les écoliers commencent aussi la journée par la prière, la méditation et les chants dans l’école attenante.
Les chants de Swami Prem en fin de journée, comme pour honorer la nuit qui tombe, me remplissent le cœur.
Le temps est suspendu au rythme des méditations réparties dans la journée et du paysage changeant des contreforts de l’Himalaya où coule la Yamunâ., et surtout à la présence de Swamiji, à la fois silencieuse, lumineuse et si forte.
J’ai été nourrie à chaque instant au plus profond de mes cellules, par tous les sens.
Gratitude pour tout ce que je reçois ici, tout ce qui nous est donné au nom de l’Amour de la Vie, l’Amour du Divin.
Une expérience de vie sacralisée qui laisse des traces à tout jamais.

Merci à Sadat, notre très sympathique guide indien.
Merci à Corinne et Alain, sans qui, ces découvertes ne seraient pas ce qu’elles sont !!
Merci au groupe qui a partagé tous ces instants.


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dimanche 16 décembre 2012

Maître et disciple


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Maître Stéphane est venu nous enseigner l'art du chapati.... 
Nous nous sommes régalés !
Merci encore Stéphane.

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Maintenant ou jamais

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Nous sommes très heureux de vous annoncer la sortie prochaine du deuxième livre de notre ami Daniel Morin.  "Maintenant ou jamais"  - Le mirage du futur - sortira le 18 janvier 2013 aux éditions de l'Originel. Toutefois, il est déjà possible de le commander pour cette date sur internet chez Amazon, la Fnac ou tout autre distributeur du Web. À notre avis commander maintenant est une sage précaution car à la sortie du premier livre de Daniel "Éclats de silence", le stock initial a été rapidement épuisé !

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Belle énergie


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Patrick

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Ermites dans la taïga

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J'ai beaucoup aimé ce récit.. En 1982 des géologues découvrent les deux survivants d'une famille de vieux-croyants qui  vivent  dans la taïga, dans le plus grand dénuement , complètement coupés du reste du monde depuis... 1938. Vassili Peskov fait le récit de ses visites régulières, des relations qui se nouent avec Karp Ossipoviich Lykov, le père et surtout Agafia, la fille (en photo sur la couverture). J'ai été touchée par le courage de ces humains qui au nom de leur foi refusent la pollution du monde des hommes avec un entêtement innocent. Peu de commentaires dans ce livre, pas de jugement. Un infini respect et une grande pudeur pour parler de l'amitié profonde qui lie le journaliste et les deux habitants de la taïga qu'il va aider de son mieux. 

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samedi 15 décembre 2012

Abi Wade


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From Olivier

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Bougies au naturel

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Vous cherchiez des bougies, 
ne cherchez plus,
 visitez le site de notre ami Bertrand 
et faites vous plaisir
avec des produits de qualité.

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vendredi 14 décembre 2012

Le plaisir


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JFL

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C'est la crise....

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C'est la crise pour le Père Noël aussi. 
Pas sûr que nous soyons livrés le jour et heure prévus.
Croisons les doigts !

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Le Dalaï Lama aussi,...et vous ?

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Sa Sainteté le Dalaï Lama utilise largement les moyens de communication modernes : site internet, blog et également les fameux réseaux sociaux, en particulier Twitter. Informatique et spiritualité peuvent faire bon ménage semble-t-il !
Et vous, avez-vous un compte sur Twitter?


Traduction du Twett ci-dessus : Être extrêmement centré sur soi-même, seulement intéréssé  par sa propre satisfaction, amène toujours dans le long terme des conséquences négatives
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jeudi 13 décembre 2012

Enrico Pierranunzi


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Monique

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Tweet Papal

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Hier le Pape a envoyé son premier Tweet, signe des temps! 
Le doigt plutôt hésitant devant cette machine diabolique.
Les communiqués de presse ne précisent pas la marque de la tablette:
 Ipad peut être ?


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mercredi 12 décembre 2012

A Dieu Ravi


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Né le 7 avril 1920 à Benarès, Ravi Shankar venait d'une famille de brahmanes, la plus haute caste dans la complexe société traditionnelle hindoue. Il a commencé à enseigner dès les années 50. Il se produit pour la première fois aux Etats-Unis en 1956. Le sitariste, père de la chanteuse Norah Jones et de la compositrice Anoushka Shankar, compta parmi ses élèves le guitariste des Beatles George Harrison, ainsi que le violoniste Yehudi Menuhin et le saxophoniste de jazz John Coltrane. Il a également côtoyé Brian Jones des Rolling Stones. Fort de son succès et de son talent, Ravi Shankar a créé une école de musique à Los Angeles en 1967 et a participé , la même année, au festival de Monterey ainsi qu'à Woodstock en 1969. Il avait été récompensé pas trois Grammy Awards, la plus haute distinction de l'industrie musicale américaine.

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La voie sans tête

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L'incontournable site de Richard Lang. Fils spirituel de Douglas Harding, Richard a totalement consacré sa vie au partage de l'enseignement du sage de Nacton Village. Son site est très riche, en documents, exercices, vidéo. Si vous lisez l'anglais c'est parfait mais Richard n'a pas oublié ses amis français. Vous avez de nombreuses pages traduites et de nombreuses vidéo sous-titrées. Nous en avons d'ailleurs déjà publié. A découvrir pour pratiquer les exercices.

mardi 11 décembre 2012

Patrick Wolf


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From Olivier

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Douglas Harding : Vivre sans tête

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"C'était en 1961. Rentrant d'une tournée de conférences dans les universités d'Australie j'avais prévu de m'arrêter à Bangkok pour parler avec John Blofeld de sa traduction des Enseignements Zen de Huang Po et des Enseignements Zen de Hui haï. Nous avions à peine entamé notre conversation que Blofeld*, en référence à un point quelconque que je soulevais, s'empara d'un mince volume posé près de lui sur une table de rotin qui, me dit-il, lui était parvenu il ne savait comment.  Il s'agissait du livre "On having no head" de Douglas Edison Harding. Je ne me souviens pas du passage qu'il tenait à commenter, mais je me remémore avec la plus grand précision son enthousiasme pour ce livre. " Je n'ai pas la moindre idée de qui peut-être ce Harding , ajouta-t-il, je ne sais rien de lui et il peut être aussi bien un chauffeur de taxi londonien, mais ce que je peux affirmer, c'est qu'il a tout compris !"
 Le lendemain, quand je pris congé de Blofeld*, il s'empara à nouveau du livre, insistant pour que je l'emporte et le lise pendant mon vol de retour. Ma curiosité était telle que je n'ai même pas essayé de protester face à tant de générosité. C'est donc en volant au dessus du Pacifique que j'ai eu l'occasion de vérifier son affirmation. Il ne s'était pas trompé. Sans l'ombre d'un doute, Harding avait tout compris.


 Ce qui ne veut pas dire que la révélation se produira pour tout le monde - on ne peut jamais être sûr que les mots produisent l'effet souhaité - mais je ne connais aucun texte aussi concis que le premier chapitre de ce livre, autant susceptible d'élever la sensibilité du lecteur à un différent niveau de perception. La raison en est simple. La compréhension s'appuie davantage sur les images que sur les raisonnements et l'image brandie par Harding est particulièrement puissante : "Je n'ai pas de tête...!"  Si révoltant qu'il paraisse au premier abord, l'auteur maintient son postulat, en fait le tour, y revient jusqu'au moment où ( comme pour les koans qui semblent également absurdes) une barrière se brise et nous voyons, non pas quelque chose de différent, mais d'une façon nouvelle.
Huston Smith  Philosophe

* John Blofeld, écrivain anglais célèbre pour sa présentation des maîtres Zen et sa traduction du yijing. Sur la fin de sa vie, il a beaucoup soutenu Tenzin Palmo dont il a été question plusieurs fois sur le Blog. Le monde est petit.
PS: pour celle ou celui qui n'aurait pas encore lu le livre de Douglas, il existe bien sûr en traduction française sous le titre " Vivre sans tête".





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lundi 10 décembre 2012

samedi 8 décembre 2012

vendredi 7 décembre 2012

Concert exceptionnel !

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Martin et ses Antécédents fusionne pour un spectacle unique avec Bab Assalam, musiciens venus de la lointaine Syrie et représentants d’une longue tradition Soufi et orientale.
Oud, guitare, clarinette, percussions, chant traditionnel, répertoire original, tout au service de ces soirées « Entre Orient et Occident ».

 Venez au Kraspek Myzik 
20, montée St Sébastien 69001 Lyon,
les 14, 15 et 16 décembre 2012 à 20h30.
5€ (2€ d’adhésion)
04 69 60 49 29
Faîtes passer l'info, yo !

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Voir d'où Je Suis

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" Il s'agit  de changer le point de vue que nous avons sur nous-mêmes. 

Nous devons nous observer à partir de là où nous sommes et non pas à partir de là où nous croyons être.
 Il faut oser bouleverser la vision ordinaire de nous-mêmes qui n'est qu'une fiction sociale.

Oser mettre en cause nos croyances à propos de moi.
Comment êtes vous construit ?
Ouvert pour accepter et aimer ou fermé pour le refus et la confrontation ?

Vérifiez."

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Merci Brigitte et Sandrine

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jeudi 6 décembre 2012

Des pas sur la neige


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JFL

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Quelque part dans l'Ain...

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Ce matin, sur le chemin de l'école....
Une photo de Julie.


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In memoriam


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Adieu l'artiste

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mercredi 5 décembre 2012

Partout et toujours

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" En fait, tout dépend de nos propres capacités, de notre détermination et des efforts que l'on décide de faire. A un certain niveau, que l'on soit moine, nonne, ermite, femme d'intérieur, homme ou femme d'affaires n'a plus d'importance. Ce qui compte c'est d'effectuer la pratique, d'être pleinement présent, d'ouvrir son coeur, où que l'on se trouve. Si l'on est capable d'incorporer l'état de présence éveillée dans la vie quotidienne, dans les rapports humains, dans le travail, chez soi, alors le lieu où l'on est n'a plus aucune importance. Au Tibet même, les gens qui ont atteint le "corps d'arc-en-ciel" étaient souvent des personnes qui avaient l'air très "ordinaires" et dont tout le monde ignorait qu'elles effectuaient une quelconque pratique. Une authentique pratique doit pouvoir s'appliquer à toutes les circonstances. Il est simplement plus facile d'effectuer ces pratiques dans un environnement favorables, loin des distractions extérieures et intérieures. C'est la raison pour laquelle le Bouddha a crée la sangha.

 Tendzin Palmo 
in "Un ermitage dans la neige"
Vicki Mackensie Nil éditions  page 258