dimanche 31 août 2008

Direction Vallée de l'Eyrieux


C'est pour ce matin 9h00, enfin le premier gros coup. Les cartons sont nickels, les prévisions météo favorables, les amis vont arriver avec les camions ( oui, plusieurs mais des petits)
Nous allons essayer de déménager dans le lâcher-prise (façon de parler ;-))bien sûr), la fraternité et la bonne humeur. Toutes pensées positives sera la bienvenue. Bon dimanche les amis.

GCM again

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Merci Albert
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samedi 30 août 2008

Nouvelle


Nouvelle coupe de cheveux...
Nouvelle maison...
Nouvelle région
Nouvelle rentrée des classes...
Nouveaux amis...
Nouvelle vie...
Nous sommes tous les deux de tout coeur avec toi Romane.
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Déménagement

Deux posts à suivre sur la moto : certains vont peut être râler ou alors mettre en pratique ? Hier soir cours de moto, sans doute le dernier cours à Romans. En effet nous commençons notre déménagement pour la vallée de l'Eyrieux demain matin, nous le terminerons samedi prochain et il n'y aura pas trop de la semaine pour la peinture et diverses préparations. Donc pas de temps pour les cours évidemment. Et ensuite, il me parrait difficile d'envisager 90 km de trajet pour deux heures de cours. Ce qui a titillé mon amour propre, c'est que Monsieur Legendre himself m'a tendu la perche en me disant : "Je te garderais bien avec plaisir mais ça va te faire beaucoup de route, il doit bien y avoir une petite moto-école près de ton nouveau domicile" Bon, on peut pas dire qu'il s'est accroché à son poulain. Allez, c'est le moment de terminer le premier chapitre du feuilleton, le chapitre "Monsieur Legendre". Il existe effectivement une moto-école non loin de Hautussac, et ils sont équipés avec des Kawa Er6N, en orange , tout comme sur la photo. Le deuxième chapitre de "ipapy passe le permis moto" reste à écrire. Merci à Monsieur Legendre, je ne l'oublierais pas. Bonne fin de semaine les amis.
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ps pour mon sponsor : Je te rappelle dés que possible........
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Welcome

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Ce superbe Bandit 1200 était il y a peu garée sur un parking de la Vallée de l'Eyrieux. La voici de retour sur le sol anglais, elle posait fièrement hier matin près de Douvres. Chapeau bas à son pilote. Mais dis moi Olivier, quand tu auras une passagère, il va falloir envisager les sacoches latérales, n'est-il pas ?
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vendredi 29 août 2008

Le plateau du Tadrat

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Merci Jacques et Liliane de ce superbe diapo et merci à l'auteur.
ça me fait rêver.......Corinne aussi........
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Racines


C'est de la profondeur de ses racines dans l'obscur que l'arbre tient son assurance lorsqu'il s'agit de monter haut et de porter fruit dans la lumière.

Jean-Yves Leloup
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jeudi 28 août 2008

Grégorien

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La nuit

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Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit
Khalil Gibran
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GCM : La nuit

mercredi 27 août 2008

Miroir


" Si la terre est dans l'état où elle est c'est parce que les hommes ne sont pas capables de vivre ensemble. L'état de la terre révèle l'état du peuple qui l'habite. Le terre doit être l'œuvre d'art de l'humanité."

Yvan Amar


mardi 26 août 2008

Sadisme

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Je me suis découvert hier soir un beau personnage sadique. Peut être même que certains vont dire : "enfin, il le voit".
Au cours de moto alors que je faisais "claquer" des chronos au parcours rapide (20"80, et oui) un nouveau, déjà plus très jeune, (au moins la trentaine !) suait à grosses gouttes sur "le lent".
En le regardant du coin de l'oeil je me régalais intérieurement en observant chez lui les mêmes difficultés rencontrées au début. c'était très agréable.
Mais j'ai aussi fait l'expérience de la compassion, à un moment je suis allé souffrir avec lui sur "le lent" pour lui remonter le moral que je voyais bien bas.
Bien, la bonne nouvelle c'est la régularité au-dessous de 22s, j'en ai presque étonné Monsieur Legendre, qui était tout guilleret des progrès de son vieux crouton......


Jardins

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Je viens de découvrir le site de mon ami Joseph, paysagiste
et grand méditant.
Un pur régal, une invitation à la méditation.

http://www.grimaldi-paysagiste.com/
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Pierre Dac

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"Le chaînon manquant entre le singe
et l'homme,c'est nous."
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lundi 25 août 2008

Pensées



« Sariputra, le grand disciple du Bouddha, était assis en zazen, au bord d’un lac. À la surface de l’eau, de nombreux poissons sautaient. Sariputra changea de place et s’installa dans un endroit plus retiré. Mais le chant des oiseaux dérangeait son zazen. Les pensées affluaient, les illusions s’élevaient…Les oiseaux et les poissons le troublaient, aussi décida-t-il de les tuer et de les manger. Mais l’indigestion le rendit malade. Cette anecdote est un fait de jeunesse de Sariputra. Inutile de chercher à fuir le bruit de l’eau ou le chant des oiseaux. Le trouble vient de notre esprit. »

Le Bol et le Bâton
120 contes Zen racontés par Maître Taisen Deshimaru
Spiritualités Vivantes
Albin Michel p 58


dimanche 24 août 2008

La légende Cachao

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Après une journée de déménagement (chez un ami)  et encore quelques cartons pour préparer le nôtre, nous avons bien mérité un peu de musique. Maestro......
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Et bien dansez maintenant.......

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Caroline nous offre cette vidéo pour notre mariage. C'est la version 2008 de l'incroyable entreprise de Matt qui a décidé de faire danser la planète : impressionnant et bien sympathique
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samedi 23 août 2008

La dernière peinture

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Petit bonheur

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Période difficile pour le ipapyblog, pas de connexion internet à ...... (suppression de la Wifi) et préparation du déménagement. Hier a bien failli être la première journée sans post depuis la création du blog. Mais heureusement Valérie veille.

Reprise des cours de moto hier soir et........surprise, surprise: que du bonheur. A l'aise sur le parcours lent, au point que je me suis demandé pourquoi un truc aussi facile m'avait demandé autant de temps ! Et à l'aise aussi sur le rapide avec une bonne régularité et des demi-tours dont je suis fier, fluides, précis, etc, etc

Monsieur Legendre était tout sourire. La date de l'examen n'est pas encore fixée mais c'est pour bientôt maintenant. Je rêve de plus en plus à une belle japonaise qui m'attend à Nantes.

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vendredi 22 août 2008

Parlez-moi de la pluie





Sortie le 17/09/2008

jeudi 21 août 2008

Bolt 2

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Je trouve cette photo extraordinaire.
Tous derrière et lui devant.
Génial.......

Dimitri se lance


Notre ami Dimitri se lance avec un blog résolument musical.
http://www.gnouspirits.blogspot.com/
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Les vacances de Nicolas

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Il s'agit de notre ami Nicolas Chevillot,
grand marcheur devant l'éternel.

ça vous dit une "petite" via ferrata avec Nicolas ?
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Bolt

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J'ai envie de croire que tu n'es pas "chargé" comme une mule.
Bon anniversaire Hussein fais toi plaisir
et reste à l'eau claire.
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Être et avoir...



" Le problème, aujourd'hui, n'est plus notre méconnaissance des risques menaçant notre monde et des moyens d'y faire face, mais notre incapacité à réagir. Beaucoup trop préoccupés par nos intérêts immédiats, nous avons perdu la capacité de voir les choses dans l'optique de l'éternité, de l'histoire de l'être et de sa mémoire."
Vaclav Havel


mercredi 20 août 2008

Tendresse

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Joseph et la très jolie Pauline
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Où est l'infirme ?


Deux hommes marchaient dans la nuit sur un chemin qui traversait une forêt obscure dans une montagne reculée. L'un des deux était aveugle, et son compagnon le guidait. Dans les fourrés sombres, soudain un démon se dressa sur le chemin. L'aveugle n'éprouva pas la moindre crainte, alors que son compagnon fut terrorisé ! L'infirme conduisit alors son ami...
Cette courte histoire nous offre quelque enseignement.

Le Bol et le Bâton
120 contes Zen racontés par Maître Taisen Deshimaru
Spiritualités Vivante s
Albin Michel p 61



mardi 19 août 2008

Savoir et sagesse

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Recevant Daisetz Teitero Susuki, qu’il avait connu au Japon, Graf Dürckeim lui demande :

« Quelle est pour vous la différence entre ce qu’on appelle le savoir et ce qu’on appelle la sagesse ? »

Instantanément jaillit la réponse :

« Le savoir regarde au dehors ; la sagesse regarde au-dedans »

Après un moment de silence, le vieux maître zen ajoute une précision péremptoire :

« Mais, si vous regardez dedans comme vous regardez dehors, vous faites du dedans……un dehors ! »
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Lorenzo et ses chevaux

lundi 18 août 2008

Tout est LUI



Avec les nombreux échanges au téléphone à propos du Hoggar, me voilà de nouveau nostalgique. Mais je ne suis pas la seule : voici ce que j'ai trouvé sur ma boîte mail ce matin , de notre ami Claude :

"J'ai trouvé dans les carnets de pèlerinage de Ramdas une citation qui me rappelle une certaine communion dans le Hoggar :

" L'Univers tout entier est imprégné de Dieu . Le monde visible et le monde invisible sont Lui, manifesté ou non manifesté .Il n'existe rien ni personne que Lui . Tout, tout est Lui. Telle est la vérité. Où se trouve donc l'idée du "Je " et du "moi", du "mien" et du "vôtre" ?
Tout est Lui et tout est à Lui " "


Visages de l'Omo

dimanche 17 août 2008

samedi 16 août 2008

Océans

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Tout ce que fait un Indien, il le fait dans un cercle.

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« Il en est ainsi parce que le pouvoir de l’univers opère toujours en cercles et que toute chose tend à être ronde. Dans les temps anciens, lorsque nous étions un peuple heureux et fort, notre pouvoir nous venait du cercle sacré de la nation, et tant qu’il ne fut pas brisé, notre peuple a prospéré. […]

Tout ce que fait el Pouvoir de l’Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond et j’ai entendu dire que la Terre est ronde comme une balle et que toutes les étoiles le sont aussi. Le ven,t dans sa plus grande puissance, tourbillonne.Les oiseaux font leur nid en rond, car leur religion est la même que la nôtre. Le soleil s’élève et redescend dans un cercle. La lune fait de même, et ils sont ronds l’un et l’autre. Même les saisons, dans leur changement, forment un grand cercle et reviennent toujours où elles étaient. La vie d’un homme est un cercle d’enfance à enfance, et ainsi en est-il de toute chose où le Pouvoir se meut. Aussi nos tentes étaient rondes comme les nids des oiseaux et toujours disposées en cercle, le cercle de la nation, nid fait de nombreux nids où nous couvions nos enfants selon la volonté du Grand Esprit. »


Élan Noir, indien sioux oglala (né en 1863)
In Paroles indiennes
Albin Michel Carnets de Sagesse
P45
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Lumière

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vendredi 15 août 2008

Le don de l'histoire


« Sur le point de mourir, le bien aimé Baal Shem Tov envoya chercher ses disciples. « J’ai servi pour vous d’intermédiaire, mais quand je ne serai plus là, vous allez devoir agir par vous-mêmes. Vous connaissez l’endroit de la forêt où j’invoque Dieu ? Tenez-vous en ce lieu et faites de même. Vous savez allumer le feu. Vous savez dire la prière. Faites tout cela et Dieu viendra. »

Après la mort du Baal Shem Tov, la première génération suivit ses instructions à la lettre et Dieu vint à chaque fois. À la deuxième génération, toutefois, nul ne se souvenait de la manière dont le Baal Shem Tov avait appris à allumer le feu, mais les gens se tenaient à ‘endroit dit dans la forêt et récitaient la prière. Et Dieu venait.
À la troisième génération, tout le monde avait non seulement oublié la façon d’allumer le feu, mais l’endroit où prier dans la forêt. Néanmoins, ils récitaient la prière. Et Dieu continuait à venir.
À la quatrième génération, il n’y avait plus personne pour se remémorer la façon d’allumer le feu, ni le lieu où se rendre dans la forêt et l’on avait oublié jusqu’à la prière. Mais quelqu’un se souvenait de l’histoire et la racontait à voix haute. Et Dieu venait toujours. »

Clarissa Pinkola Estés
Le don de l’histoire
Conte de sagesse à propos de ce qui est suffisant
Ed Grasset p 10-11



Baal Shem Tov (1698-1760)
fondateur du Hassidisme



Sara

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jeudi 14 août 2008

Hoggar toujours...

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Aujourd'hui j'ai passé la journée au téléphone : les dates de départ de l'automne ont été confirmées et nous en avons informé les personnes intéressées...Un des deux groupes est presque complet !!

C'est avec une grande joie que nous nous apprêtons à repartir faire découvrir l'immensité du Hoggar. Sylvie qui est déjà venue à l'automne 2007 - et dont vous avez lu le témoignage - sera des nôtres. J'ai précisé, mais elle le savait, que nous faisions en gros le même circuit. "Mais ce sera nouveau !"a-t-elle répondu. Et c'est vrai. Au fond, c'est bien la septième fois que je fais cette boucle Tamanrasset - Assekrem - Tamanrasset, et je ne m'en lasse pas, et elle est chaque fois différente.

mercredi 13 août 2008

Joey Baron

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l'Arbre à réaliser les souhaits...

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Un voyageur très fatigué s'assit à l'ombre d'un arbre sans se
douter qu'il venait de trouver un arbre magique,
"l'Arbre à réaliser des Souhaits".

Assis sur la terre dure, il pensa qu'il serait bien agréable de
se retrouver dans un lit moelleux.
Aussitôt, ce lit apparut à côté
de lui.

Étonné, l'homme s'y installa en disant que le comble du bonheur
serait atteint si une jeune fille venait masser ses jambes
percluses. La jeune fille apparut et le massa très agréablement.

« J'ai faim, se dit l'homme, et manger en ce moment serait à
coup sûr un délice. » Une table surgit, chargée de nourritures
succulentes.

L'homme se régala. Il mangea et il but. La tête lui
tournait un peu. Ses paupières, sous l'action du vin et de la
fatigue, s'abaissaient. Il se laissa aller de tout son long sur
le lit, en pensant encore aux merveilleux événements de cette
journée extraordinaire.

« Je vais dormir une heure ou deux, se dit-il. Le pire serait
qu'un tigre passe par ici pendant que je dors. »

Un tigre surgit aussitôt et le dévora."


Une belle illustration de la loi de l’attraction :
la peur attire autant que le désir…
À méditer…


Merci Claudine.


mardi 12 août 2008

Sans saisir ni repousser


Alain,
je ne résiste pas à vous faire partager une citation de Lucy Leu extraite de son "manuel de communication nonviolente" Ed. la Découverte, p122.

Lucy Leu est l'ancienne présidente du NonViolent Communication Center (CNVC) et j'imagine que ce livre a recueilli l'aval de Marshall Rosenberg pour sa publication.

" [...] l'essence de l'auto-empathie, [qui] est non verbale. L'auto-empathie nous invite à nous arrêter et à être totalement présent à ce qui est en nous. Il ne s'agit pas de penser ce que nous ressentons. Il s'agit de ressentir ce que nous ressentons et de rester ouvert aux sensations qui nous inondent, sans s'en extraire, ni essayer de les changer ni les faire remonter jusqu'à notre intellect."

A partir d'un processus de communication, visant la croissance des deux protagonistes du dialogue, Lucy Leu en vient à recommander de dépasser le niveau des mots pour entrer en contact avec les sensations directes.

Une expérience de méditation "sans saisir ni repousser" qui vient résonner avec les mots d'Arnaud. Quand la boucle de mes différents centres d'intérêts se referme!


Dr Laurent Sarthou pédiatre
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Un nouveau rédacteur pour le iPapy's blog ?

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Suite à une conversation téléphonique de sa maman et de son iPapy, Joseph a bien compris que ce dernier ne pouvait remplir son blog suite à quelques problèmes techniques... 
Mon loulou paraissait bien ennuyé... jusqu'à ce qu'il écarquille les yeux en disant :"J'ai trouvé Maman... moi,je peux raconter une histoire sur le blog ! Tu filmes ?"...
Merci Joseph et bonne journée à tous !

lundi 11 août 2008

Coucou

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Merci Valou, oui, Thelma  Houston "I've got the music in me", quels souvenirs! Et bien à propos de rythme et puisque ce blog est devenu (entre autre chose) un blog musical, voici une citation du célèbre Christian Vander que nous adresse Jean-François Loué : 


"Tout est musique,tout est rythme.
Nul ne peut briser l'élan vital des rythmes libres.
Et si d'aventure nous tentons de l'emprisonner, il nous échappe pour revenir là où nous ne l'attendons plus.
La meilleure rythmique que je connaisse: la mer, le vent, aucun problème de tempo"
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Pas de connexion


Bonjour à tous, je me fais ce matin la messagère de iPapy et Corinne qui se retrouvent tous deux sans connexion internet... Ils pensent bien à vous, sachez le !

Pour commencer la semaine du bon pied, voici un morceau mythique chez les Bayod (petite dédicace pour toi papa...) bon j'ai pas trouvé LA version de Thelma Houston... mais déjà ça met le rythme dans les chaussures, non ?


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dimanche 10 août 2008

Marshall Rosenberg

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une petite citation d'un de mes auteurs fétiches, Marshall Rosenberg

"Quoi que vous fassiez, faites-le avec le désir de servir la vie. Servez les êtres humains avec compassion, et si votre but est de contribuer à leur bien-être et que vous faites cela de plein gré, cela rencontrera alors votre besoin de contribuer, et quand nous donnons de cette manière là, il devient très difficile et très subtil en fait, de dire qui donne et qui reçoit."


Merci laurent
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samedi 9 août 2008

Sans maitrise, la puissance n'est rien !

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Hier soir nouveau cours de moto avant un petit break (vacances de monsieur Legendre) Un beau motif de satisfaction : le fameux parcours lent n'est plus un cauchemar, j'arrive à faire des sans-fautes et j'y prends du plaisir. La maitrise globale de l'engin s'améliore régulièrement. Par contre, je peine pour être régulier sous les 22 secondes au parcours rapide.

Hier j'étais avec un jeune qui lui se prépare pour le permis 125 cm3. Sur la même parcours et alors que sa moto est 5 fois moins puissante, que la mienne, lui, descendait sous les 22 (facilement) et pas moi.
D'où le titre de ce post inspiré de la célèbre pub de Pirelli.

Bon WE les amis, dans le changement...........

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Robert Wyatt et Annie Whitehead

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Soyons positifs

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vendredi 8 août 2008

Changement…..




Vous l’avez noté sûrement le blog tourne plus lentement ces derniers temps, au rythme d’un post par jour le plus souvent.
En fait, nous préparons notre déménagement et ce n’est pas une mince affaire ! Nous allons habiter à Saint Laurent du Pape à partir de la deuxième semaine de septembre. Il se peut donc que le rythme actuel perdure….

Mais la bonne nouvelle c’est que cela va vous laisser beaucoup de temps libre pour relire tous les livres d’Arnaud et toute votre collection de Spirou !!!



jeudi 7 août 2008

Être humain...




Voici deux textes extraits de deux livres très différents…J’ai trouvé le rapprochement intéressant. Car ce qui m’a frappé c’est ce que ces deux approches avaient de commun : la place centrale de l’Esprit dans notre humanité. Michel Fromaget universitaire inclassable l’aborde directement, Rupert Isaacson journaliste passionné d’Afrique la découvre au bout de son parcours…




« Tant que nous continuerons de nous éprouver et de nous concevoir comme un être à deux phases : âme et corps, psychisme et physique, alors la question de l’esprit – la spiritualité – nous demeurera étrangère, à tout le moins extérieure, et le cycle de violence n’aura pas de fin. Chaque jour qui passe crie l’urgence d’une transformation en profondeur de notre manière de sentir, penser, agir notre humanité et le monde et la vie, pour que cesse enfin ce jeu du psychique – mais la comédie est millénaire et sans pitié – par lequel chacun refuse l’absurde et la guerre, mais accepte, et le plus souvent conforte activement, les conditions qui les rendent inévitables »

Michel Fromaget
Dix essais sur la conception anthropologique « corps, âme, esprit »
L’Harmattan Essai VI p 117




« C’est bien de savoir d’où l’on vient. Je ne pense pas seulement à la famille immédiate, mais plus généralement, à « notre » origine à tous.

À une époque relativement récente, il y avait quantité de théories sur les origines de l’humanité. Aujourd’hui, nous possédons quelques certitudes : nous avons vu le jour en Afrique, il y a deux cent mille ans à peu près, et de là, nous nous sommes progressivement dispersés dans le reste du monde au gré d’une diaspora. Nous savons que nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs et que, pendant environ cent quatre vingt dix mille ans de l’histoire de l’humanité, c’est ainsi que nous avons vécu, sur tous les continents où cette diaspora nous a conduits.

Puis quelque chose d’étrange s’est produit. Nous avons cultivé des plantes et domestiqué des animaux. Le phénomène semble assez récent : il date de plus ou moins dix mille ans. D’autres changements étranges sont alors survenus. Nous avons commencé à créer de surplus de nourriture, qu’il a fallu conserver et protéger. Nous avons eu besoin de plus d’enfants, de façon à fournir le travail nécessaire à la culture. Nous avons commencé à nous regrouper en villages, qui sont devenus des villes. Les éleveurs et cultivateurs de cette nouvelle ère, en regardant les chasseurs-cueilleurs, y ont vu un danger pour le bétail, les clôtures, pour le nouvel ordre. La violence qui s’en est suivie continue de hanter notre époque.

C’est étonnant mais les chasseurs-cueilleurs n’ont pas tendance à faire la guerre. On ne la voit pas représentée dans les peintures rupestres anciennes. Elle ne fait pas partie de leurs contes populaires. Oh, bien sûr ils se battent entre eux. Mais individuellement. Et en général, il ne faut pas très longtemps pour que le reste de la communauté intervienne pour désamorcer la situation. Alors quand les gens déclarent avec un haussement d ‘épaule : « La guerre fait partie de la nature humaine », ce n’est peut-être pas vrai.C’est peut-être une aberration née de notre « crise des deux ans », de notre adolescence, ou de je ne sais quelle étape de notre évolution dans laquelle nous nous trouvons en ce moment.

Les généticiens ont mis en évidence l’existence d’un ADN commun à tous les habitants de la planète et remontant pensent-ils, à une femme qui aurait vécu il y a environ soixante mille ans dans ce qui est aujourd’hui le Botswana, dans le grand Kalahari d’Afrique australe. Il y a soixante mille ans, les habitants de cette région étaient les ancêtres des San, ou Bushmen, d’aujourd’hui. Et les Bushmen y vivent toujours. Survivent.

Les diamants, le bétail, les préjugés inhérents aux tribus de cultivateurs et d ‘éleveurs (tant noires que blanches), la création de réserves naturelles, tout cela a poussé la plus ancienne des culture humaine au bord du précipice. Et pourtant les Bushmen tiennent bon, malgré la torture, le viol, la dépossession, le désespoir.

Comment ? Grâce à une technique spirituelle aussi vielle que l’humanité.

Je n’avais pas l’intention de m’embarquer dans cette histoire de guérison. Mais une fois que vous avez pénétré dans ce monde il n’y a (Dieu merci) pas de moyen de faire demi-tour.


Rupert Isaacson
Les derniers hommes du Kalahari À la rencontre des Bushmen
Latitudes Albin Michel p 11


mercredi 6 août 2008

Prière









« Il nous faut affronter telles quelles un certain nombre de vérités scandaleuses dont celle-ci justement : que la prière est plus puissante que l’action, et les couvents aussi utiles que les dispensaires…Il nous est bon que moines et moniales, tandis que nous dormons encore, prient dans le froid et la solitude. Il nous est bon à tous, cardinaux ou athées, saints ou assassins, que des hommes et des femmes remplissent goutte à goutte, à l’écart, cette vaste citerne d’eau vive dont dépend aussi ce que nous appelons notre salut et qui sera notre joie…Il nous est bon, tandis que nous tombons dans le piège subtil du « devoir accompli », que des hommes et des femmes rétablissent en silence l’équilibre d’un monde dont ils ne sont séparés que pour mieux l’embrasser tout entier… »

Gilbert Cesbron
Panorama chrétien, n°1, 1957

mardi 5 août 2008

Qui meurt ?

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Le sage répondit : Vous ne saviez même pas ce que vous étiez avant votre naissance et vous voulez cependant connaître quel sera votre sort après votre décès.

Savez-vous seulement ce que vous êtes maintenant?

Naissance et renaissance relèvent du domaine physique.
Vous vous identifiez avec votre corps.
C'est une fausse identification.

Vous croyez que votre corps est né et mourra ensuite.
Vous confondez deux ordres de valeur.
Connaissez votre "Moi" réel et ces questions ne se poseront plus.

Naissance et renaissance ne sont indiquées que pour vous forcer à réfléchir et découvrir qu'en réalité il n'y a ni naissance ni renaissance.

Ce sont des phénomènes corporels qui n'ont aucun rapport avec le Soi.

Connaissez le Soi et ne soyez plus affligé par le doute.

Ramama Maharshi


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lundi 4 août 2008

Moto train-train

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14e cours ce soir. Chaleur accablante, nous étions dégoulinants de sueur et j'étais vraiment très fatigué. Ben oui c'est dur les vacances, il va falloir récupérer maintenant. Bizarrement sur le parcours lent, je n'ai jamais été été aussi bon. Presque à l'aise. Monsieur Legendre est venu me voir en me demandant pourquoi ça allait si bien ce soir ? Je n'en sais rien.

Pour le rapide c'était moins glorieux, mais j'ai surtout réalisé qu'il fallait être cool, détendu, serein et ne pas "attaquer" comme un brute. Le chrono se gagne essentiellement sur la régularité.

Et surtout accepter de progresser lentement, lentement, lentement. Cela me rappelle une citation affichée au Bost : "Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter".


S'arrêter ? pas question........
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Méditation à En calcat



La méditation du matin, c’est sous une autre forme ce que font les moines aux laudes. Avant de , au lieu de foncer tête baissée, tête emballée et pensante, dans la journée, se situer d’une manière juste par rapport à cette journée qui commence. Dans la méditation, ce qui permet de se situer de manière juste c’est d’abord la posture.
La posture qui nous rappelle qu’il s’agit d’un moment de pause. Il n’est pas question d’agir, de faire quoi que ce soit, mais simplement de s’asseoir et d’être complètement présent, complètement ici, maintenant, pas déjà dans la journée qui va commencer, ni dans la nuit précédente. S’entraîner, consciemment, simplement à être juste ici et maintenant. Car un véritable entraînement est nécessaire : ce qui caractérise notre manière de fonctionner dans le quotidien c’est essentiellement d’être toujours ailleurs et dans un autre temps.Or la fonction qui nous permet d’être ailleurs et dans un autre temps, c’est la pensée. D’où l’importance dans la méditation de nous appuyer sur les sensations, sur la posture, sur le corps. Cette attention tranquille détendue, ouverte, aux sensations et à la posture nous permet instants après instants d’être simplement présents.
Ressentons les contacts, toutes les parties du corps qui touchent le sol, le coussin ou la chaise. Entrons en contact avec notre structure, la colonne vertébrale qui nous tient droit, qui nous relie, qui relie la base solidement ancrée dans la terre et le sommet qui aspire à plus grand. Mettons les choses à leur place : le lourd en bas, le léger en haut. Physiquement sentons que le poids est à la base, dans le bassin, le hara. Et en haut, dans la tête, c’est léger.
Et si ça s’agite beaucoup en haut, revenir à la base, à la sensation du bassin, au hara.Lorsque nous sommes consciemment dans cette sensation, nous sommes exactement ici et maintenant. Nous sommes en contact avec notre incarnation, nous sommes en contact avec Dieu, le divin, la vie en nous.

Très simplement, ce contact avec la vie en nous, avec la magie de la vie en nous, nous pouvons aussi l’établir non pas en observant, mais en ressentant la respiration, le mouvement du souffle, en ressentant la respiration dans le ventre, dans le bas-ventre, dans le hara. Si toute mon attention se porte sur la posture, les sensations, s la respiration, alors il n’y a pas de place pour penser. Il n’y a de place que pour ici et maintenant.

Il n’y a pas de place pour penser, mais il y a toute la place pour s’émerveiller, pour se sentir relié, pour se sentir vivant. Tranquillement, nous pouvons ressentir cette respiration dans le hara mais aussi dans la poitrine, exactement à la place du cœur. Au fur et à mesure que nous ressentons la respiration, osons, osons sentir notre cœur qui s’ouvre.

Osons le laisser s’ouvrir.
Il y a une formule dans la liturgie des moines qui est répétée souvent :

Rendons grâce à Dieu tout puissant
À Jésus-Christ, son fils le Seigneur,
À l’Esprit, qui habite en nos cœurs.


C’est bien dans notre cœur que l’Esprit habite. La vie de l’esprit, la vie spirituelle est dans nos cœurs. Alors ressentons-le, cet Esprit qui habite en nos cœurs, faisons lui la place. Voyons que par la respiration, il est déjà là. Il n’y a pas à penser ou à inventer autre chose, l’ouverture est déjà là, le cœur bat tout seul, nous n’y sommes pour rien.
Juste goûter, savourer notre cœur ouvert habité par l’Esprit.
Et oser aller plus loin, oser, quoi qui se présente, non seulement voir et reconnaître ce qui est, mais aimer, ce qui est. Simplement parce que c’est là.
Si notre cœur est ouvert, alors nous pouvons vraiment nous sentir reliés, reliés à nous-même, reliés à l’univers, reliés aux autres, reliés à la vie, reliés à Dieu.
Au cours de notre journée nous aurons à revenir, à nous souvenir du goût de cette ouverture. Et dans le courant de l’existence, dans l’action, dans la relation nous pourrons oser, oser, cette ouverture du cœur.
Oser ressentir, oser s’ouvrir, oser aimer. Oser la transparence.
Hier soir au dernier office de vigiles, dans le texte lu d’un moine de la Grande Chartreuse il était question de Marie qui avait accueilli Dieu dans son cœur et il était aussi question de la transparence de Marie qui laisse passer l’amour de Dieu.
Osons être transparents à Dieu, être transparents à la vie.


A horse with no name

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Pour mon ami Laurent
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Docteur Net

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dimanche 3 août 2008

vendredi 1 août 2008

Le Boléro

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Bolero de Ravel
envoyé par LTT


Chef d'oeuvre magistral.

"Mon Boléro, disait Ravel, devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête!".

Plus sérieusement, il expliqua :
"En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein (Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice russe), j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le "crescendo" orchestral.

Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l'œuvre de Ravel : "Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie (d'origine orientale et non espagnole) s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie".

Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un style très différent, rejoint l'esprit du "Sacre du Printemps" en ce sens qu'à l'inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le "Boléro" avant lui, il répudie toutes les facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement - mais avec quelle force ! - l'essentiel.

Maurice Béjart confie le rôle central (la Mélodie) tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.
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