vendredi 29 février 2008

Noir et blanc en Ré...

Dominique Carré fidèle lecteur du ipapy revient d'un séjour dans l'ile de Ré, si chère à mon coeur. Voici le diaporama qu'il nous offre. Merci l'ami....


Kenzo Amour





J'aime beaucoup cette chanson... Coco Rosie, un groupe à découvrir...

Visas


Nous allons nous soumettre aujourd'hui à l'incontournable rituel des visas pour l'Algérie.

C'est chaque fois l'occasion de faire une visite éclair à un des magasins "Vieux campeur" de Lyon pour compléter notre équipement saharien. Pour l'instant nous cherchons un grand sac adapté au transport sur les dromadaires. Le sac doit être grand, plutôt souple et quand même avec des roulettes pour les couloirs d'aéroport.

Hier soir nous avons vu un film sur le Hoggar où il était question entre autres de l'Immidir, un plateau du Hoggar que nous ne connaissons pas (encore). Malgré l'heure tardive nous étions rivés à l'écran du Mac. De belles images qui ont attisées un peu plus la nostalgie des grands espaces sahariens. Je pense que Corinne vous parlera bientôt de ce film qui est d'ailleurs passé sur ARTE.

Bonne journée à vous tous............



jeudi 28 février 2008

Désert et lunes

A quelques semaines du départ dans le Hoggar et pour répondre à une question qui ne m’a pas été posée cette fois-ci, mais qui l’a plusieurs fois été lors des autres départs…

C’est une question que les femmes posent mais dont la réponse me semble-t-il peut intéresser les hommes aussi. Plusieurs femmes se sont inquiétées de la possibilité d’avoir leurs lunes ( règles) durant la randonnée dans le désert. Et c’est vrai, ce qui nous est le plus souvent transmis dans nos sociétés concernant les lunes nous prédispose à vivre cette période comme un « problème » voire une souffrance. Et la perspective d’être en groupe et en randonnée ajoute à la difficulté… Parfois aussi les femmes ne ressentent aucune difficulté mais cela peut être simplement parce qu’on leur a appris à gommer l’expérience très particulière des lunes, à en faire un moment comme les autres.

Chez les amérindiens, on parle des lunes pour désigner la période des menstruations car on n’a pas oublié que le cycle féminin est naturellement en correspondance avec celui de la lune. Ou l’était, lorsque nous vivions assez proches de la nature pour que cette concordance se mette en place. L’astrologie a aussi gardé en mémoire le lien du féminin et de la lune puisque les deux planètes qui représentent le féminin dans un thème sont la lune et Vénus. La lune dans le ciel immuable est la manifestation du changement perpétuel tout en répétant un cycle identique. Chacune des phases de la lune nous parle de l’expérience du féminin : de la plénitude ronde et éclatante de la pleine lune à l’obscurité, la disparition, le néant de la nouvelle lune en passant par la délicatesse d’un fin croissant. La lune nous rappelle notre lien à la terre, à l’incarnation et à l’impermanence. Elle nous rappelle que nous ne brillons pas, nous sommes éclairés… La vie et la lumière nous sont données. L’axe immobile n’est pas à chercher du côté de notre humanité soumise au changement et à l’acceptation joyeuse de ce changement. Dans les sociétés traditionnelle amérindiennes cette période particulière du cycle féminin était honorée par les femmes entre elles et par l'ensemble de la communauté. Comme on respectait l’énergie propre de chaque saison, la particularité de chaque âge de l’existence, on respectait aussi « ce que dit la nature » à travers l’expérience des lunes que traverse chaque femme pendant une quarantaine d’année de son existence.

Et que dit la nature au moment des lunes ? Elle nous parle du processus de création et de transformation, de la nécessité de perdre, de laisser s’écouler ce qui ne sert plus… C'est un moment où naturellement nous sommes dans une énergie de "déstructuration" : le corps et le psychisme laissent partir ce qui ne sert plus la Vie, et c'est cette "mort" qui permet à un nouveau cycle, à une nouvelle possibilité de fécondité d'émerger.Nous sommes en contact avec la force de transformation de la Vie, son intelligence qui nous dépasse, avec le cycle mort renaissance.


Cette réceptivité particulière est donc aussi une réceptivité au chaos et à la mort. Le besoin de ralentir notre activité et de nous intérioriser davantage est naturel, et s’il n’est pas respecté, honoré, cela peut engendrer de grandes perturbations pour les femmes bien sûr mais aussi pour toute la communauté. L’héritage transmis aux jeunes filles à propos des lunes est à la fois bien pauvre et bien lourd. Il est à l’image d’une société qui accorde si peu de valeur réelle à la réceptivité, au non agir, au chaos, à l’expérience consciente de la mort, à l’expérience de la maternité et de l’accouchement, au lien profond avec la nature, à la contemplation, au féminin.

Si une femme est dans ses lunes au moment du voyage, elle peut vraiment le vivre comme un cadeau. Une occasion d’être plus en contact avec le féminin et plus en contact avec le désert. Car l’énergie dans laquelle elle se trouve va dans le même sens que l’expérience du désert.

Le désert, en simplifiant nos activités quotidiennes, nous fait voir plus clairement ce qui n'a pas ou plus d'utilité dans nos existences ou encore ce que nous avons négligé: le lien avec l'Esprit, la réceptivité au Mystère, l'émerveillement devant la Vie. Il nous invite à nous arrêter d’agir, de penser, pour simplement vivre l’instant, à laisser le superflu s'éliminer de lui-même. Il nous offre la possibilité de repartir plus légers et plus simples, plus conscients de la valeur de la Vie. En tamahacq, la langue des Touaregs du Hoggar, des Kel Ahaggar, l’eau et la vie se disent avec deux mots très proches : aman et iman. La rareté de l’eau nous fait sentir sa valeur. La simplicité de la vie nous fait sentir sa valeur.

Si nous lui laissons sa chance, si nous sommes réceptifs au désert comme une femme dans ses lunes, il peut être une expérience de mort et de renaissance.

Voir

Cela m'arrive de moins en moins, mais encore quelquefois on me dit "mais ce que tu viens de dire c'est du Douglas harding"! J'avoue que cela à le don de m'énerver (plus ou moins). J'en avais même parlé lors d'une intervention à une assemblée générale en disant : "Quand vous voyez tomber une pomme, est-ce que vous dites: Ah, c'est du Newton ! Lorsque vous voyez flotter un bateau, est-ce que vous dites : Ah, c'est de l'Archimède. Non, bien sûr.
Alors, ce qui suit, c'est du Harding ? Non, c'est du Watts...

"Je veux parler du rapport étrange de ma tête et de mes yeux. Tout se passe comme si mon oeil était confronté à tout un monde; mais derrière mon oeil ne se trouve aucun point noir, encore moins quelque chose de flou et de brumeux. Il n'y a rien, rien du tout! Je n'ai en effet nullement conscience de ma tête comme d'un point noir au milieu de toute cette expérience visuelle lumineuse. Quant aux limites de mon champ de vision, elles ne sont elles-mêmes pas bien nettes : celui-ci affecte une forme ovale, mais derrière cet ovale visuel, il n'y a rien du tout. Bien entendu, si je me sers de mes doigts, c'est à dire du sens du toucher, je ressens bien qu'il y a quelque chose derrière mes yeux ; mais si je n'utilise que le seul sens de la vue, c'est le néant complet. Et malgré tout, à partir de ce néant, je vois."

Pages 90 et 91 L'envers du néant, Alan Watts, Collection Médiations Denoel.

Rire

Sangeetha, fillette du Tamil Nadu, agée de six ans!
Une autre carte postale de cette belle collection d'Olivier Föllmi : "Sagesse de l'humanité"
Extrait de l'excellent livre "Sagesses" paru aux fameuses éditions de la Martinière
qui nous font rêver depuis longemps avec leurs beaux livres de photos.
Bonne journée les amis.........

mercredi 27 février 2008

Citation du soir...espoir !!


Il y a des moments

où tout réussit

il ne faut pas s'effrayer

ça passe.

Jules Renard

Message des Hommes vrais au monde mutant...





" J'appris qu'il y aurait dans ma vie des orages et que je devrais m'écarter de gens et de choses dans lesquels j'avais investi du temps et de l'énergie, mais je savais désormais ce que c'était d'être calme et pacifiée et je pourrais ranimer cette émotion chaque fois que j'en aurais besoin ou le désirerais. J'appris que nous pouvons vivre plus d'une vie en l'espace d'une seule, et que j'avais déjà fermé une porte. J'appris que l'heure était venue où je ne pourrais plus fréquenter des gens et des lieux du passé et me fonder sur les valeurs et les croyances d'antan. Pour le bien de mon âme, j'avais pénétré dans un lieu nouveau, dans une vie qui équivalait à un degré de plus sur l'échelle spirituelle. Plus important encore, je compris que je n'aurais rien à faire avec les informations reçues. Si je vivais selon les principes qui me paraissaient correspondre à la vérité, je toucherais la vie de ceux qu'il était dans mon destin de toucher, et d'autres portes s'ouvriraient. En réalité, ce n'était pas "mon" message : je n'étais qu'un messager. "

Marlo MORGAN

Merci Stéphanie ;-)


Mac, Mac, Mac...


Les portables à la pomme un peu croquée
viennent de prendre du muscle Intel !

Schubert



Un violoncelle, un piano, deux artistes.


Contemplation


Sur les ghats de Varanasi, un homme médite face au Gange et au soleil levant.

Africa


Catherine Bondy (alias Gandha) nous propose ce superbe diaporama sur l'Afrique.

mardi 26 février 2008

lundi 25 février 2008

dimanche 24 février 2008

Lizz Wright

Allez, pour la fin de soirée, ce dernier envoi de Karl, avec un pineau des Charentes et quelques canapés, histoire de se réchauffer
après un petit tour de moto.

Derrière les nuages il y a toujours le soleil,
ça m'arrive encore de l'oublier.




Speed Painting



"The genius" en prime !

Chapeau

Les télés n'en ont pas parlé, ni les radios, ni la presse écrite. En exclusivité mondiale, le passage incognito à Bordeaux d'un Japonnais qui fait le tour du monde à vélo. Il s'appelle Akira Kato, si cela vous dit quelque chose...
Parti du Brésil en juillet 2003 le voici à Bordeaux, avec 60.000 kilomètres dans les mollets.


VO
envoyé par borddeleau



Liberté et déterminisme

Je me suis toujours passionné pour le thème du libre-arbitre et du déterminisme. Vous connaissez la position des grands figures de la spiritualité indienne. Je pense à Ramana Maharshi en particulier, mais connaissez vous ce texte de Léon Tolstoï . Isabelle Rodde qui vient de relire "Guerre et Paix" a découvert ce qui suit à la fin du livre. C'est un peu long et très sérieux pour un dimanche, mais ça vaut la peine de s'y coller.


(…) Tous les cas sans exception dans lesquels augmente ou diminue l’idée que nous nous faisons de la liberté et de la nécessité n’ont que trois fondements :
1) le rapport de l’homme qui a accompli l’acte avec le monde extérieur (l’espace).
2) Avec le temps
3) avec les causes qui ont déterminé son acte. (…)

Si nous considérons l’homme seul, hors de ses rapports avec tout ce qui l’entoure, chacun de ses actes nous paraît libre. Mais si nous voyons ne serait-ce qu’un seul de ses rapports avec son entourage, si nous voyons le lien qui le rattache à quoi que ce soit (…) même à l’air qui l’entoure (…) nous voyons que chacune de ces conditions exerce sur lui une influence et commande un aspect au moins de son activité. Et plus nous voyons de ces influences, plus diminue l’idée que nous nous faisons de sa liberté et plus augmente celle de la nécessité à laquelle il est soumis. (…)

Si nous considérons le cas d’un homme dont le lien avec le monde extérieur est le mieux connu, le laps de temps entre l’acte et le jugement (de ses conséquences) le plus long et les causes de l’acte les plus accessibles, nous avons l’impression de la plus grande nécessité et de la liberté la plus réduite. Mais si nous considérons un homme dans la dépendance la plus faible par rapport aux conditions extérieures ; si son acte a été accompli dans l’instant le plus proche de l’instant présent, et que les causes de son acte nous soient inaccessibles, nous aurons l’impression de la nécessité la plus réduite et de la plus grande liberté.


Mais dans un cas comme dans l’autre (…) nous ne pourrons jamais nous représenter ni une liberté totale ni une nécessité totale. (…)

Pour nous représenter un acte humain soumis à la seule loi de la nécessité, nous devons admettre que nous connaissons le nombre infini des conditions dans l’espace, la période de temps infinie et la suite infinie des causes.

Afin de nous représenter un homme absolument libre, nous devons nous le représenter seul, hors de l’espace, hors du temps et hors de la dépendance des causes.


La raison dit : 1) l’espace avec toutes ses formes, -la matière – est infini et inconcevable autrement. 2) Le temps est un mouvement infini sans un instant d’arrêt et il est inconcevable autrement. 3) L’enchaînement des causes et des effets n’a pas de commencement et ne peut pas avoir de fin.

La Conscience dit : 1) Seule je suis et tout ce qui existe n’est que moi ; donc je renferme l’espace. 2) Je mesure le temps qui fuit par un moment immobile du présent dans lequel j’ai conscience de vivre ; donc je suis hors du temps. 3) Je suis hors de toute cause car je me sens la cause de toutes les manifestations de ma vie.

La raison exprime les lois de la nécessité. La Conscience exprime l’essence de la liberté. La liberté que rien ne limite est l’essence de la vie dans la conscience de l’homme. La nécessité sans contenu est la raison humaine avec ses trois formes. (…)

C’est seulement en réunissant liberté et nécessité que l’on arrive à une représentation de la vie de l’homme. Un homme totalement libre n’est plus un homme. Un homme totalement déterminé n’est plus un homme. (…)

De même que pour l’astronomie la difficulté d’admettre le mouvement de
la terre venait de la nécessité de renoncer à la sensation directe de l’immobilité de la terre et à la même perception du mouvement des planètes, ainsi pour l’Histoire, la difficulté d’admettre la soumission de la personne aux lois de l’espace, du temps et des causes tient à la nécessité de renoncer à la sensation directe de l’indépendance de sa personne.

Mais de même qu’en astronomie, la nouvelle conception disait : « C’est vrai, nous ne sentons pas le mouvement de la terre, mais en admettant qu’elle est immobile, nous aboutissons à une absurdité. Tandis qu’en admettant son mouvement que nous ne sentons pas, nous aboutissons à des lois. (L’attraction universelle). Ainsi en histoire,, la nouvelle conception dit : « c’est vrai, nous ne sentons pas notre dépendance, mais en admettant notre liberté, nous aboutissons à une absurdité ; tandis qu’en admettant notre dépendance, nous aboutissons à des lois. »

Dans le premier cas, il fallait renoncer à la conscience de l’immobilité dans l’espace et admettre un mouvement que nous ne sentons pas ; dans le cas présent il est de même nécessaire de renoncer à la liberté dont nous avons conscience et de reconnaître une dépendance que nous ne sentons pas.

D’après Léon TOLSTOÏ (Guerre et Paix) Merci à Isabelle

samedi 23 février 2008

ASA (asha)

free music


Là c'est tout l'album qui est génial... bonne écoute !!!

Le bonheur me va au teint

free music


Egalement du même album à l'écoute sur Deezer... Lunatique, Attention douleur fraîche et Tourner ma page... il y a une bonne énergie sur cet album je trouve...






Couleurs du monde


De la part de Patrick Vesin, merci Patrick...

vendredi 22 février 2008

Ardèche by Yves




Notre ami Yves Remond nous offre cette fois trois superbes photos prises hier dans les gorges de l'Ardèche.
Merci Yves, ça fait envie....
ps: évidemment clic obligatoire pour savourer en plein écran





Proverbe Touareg





HOMME, bois de l'eau pour te rendre beau
Gave-toi de soleil pour te rendre fort.
Et regarde le ciel pour devenir grand.


Les grands espaces et la présence de nos amis Touaregs et Algériens commencent à me manquer...



jeudi 21 février 2008

Pour Corinne

Merci de me prévenir Jean-Claude, je vais faire attention.

L'amour



Chine

Sylvie Guvenek, fidèle lectrice du ipapy nous offre ce diaporama sur la Chine. Sylvie nous annonce aussi la création de son Blog 



mardi 19 février 2008

Vu du Ciel


PS: Je stocke, je stocke et parfois je ne sais plus qui a envoyé le diaporama. Pardon, merci ami







Fête



C'est la Saint Gabin aujourd'hui...
et voici deux photos qui confirment que Gabin rime avec coquin...

Bonne fête Gabin !!


lundi 18 février 2008

Séquence nostalgie

Je tourne avec un peu de nostalgie une page de ma vie.

J'ai commencé à enseigner la culture physique puis le yoga en 1964 à La Rochelle.

Cette semaine j'arrête d'animer les séances de travail sur le corps. P. et K. assurent la relève.

C'est une bonne décision car la demande d'entretien est importante et je pourrais ainsi sur les semaines chargées recevoir plus de monde. Inversement, mon planning sera plus souple sur les semaines à fréquentation moindre.

J'ai enseigné avec passion pendant plus de quarante ans, ce que je pratiquais moi-même. Les temps changent, "les petites machines" aussi.

J'ai retrouvé une photo prise à Paris en 1975 lors d'un stage avec B.K.S Iyengar. Cet homme est devenu une référence internationale en matière de yoga et à 86 ans il pratique toujours assidûment. L'élève barbu avec lui sur la photo n'est pas encore connu dans le monde entier (quoique......?) et pratique peu, enfin pas assez.

Soyez plus sérieux que lui. Pratiquez........

Nitya, anitya

Nitya, Anitya, toute la spiritualité tient dans ces deux mots sanscrit, toute la spiritualité et toute la méditation.

Nitya c’est ce qui est permanent éternel, anitya, c’est ce qui est changeant, impermanent et donc éphémère.

Lorsque Swamiji a rencontré son gourou, le Vénéré Niralamnba Swami, celui-ci lui a dit, tu n’as qu’une seule chose à faire : Voir ce qui est Nitya et voir ce qui est Anitya *

Pouvons-nous mettre cet enseignement en pratique ?
Notre méditation quotidienne n’est-elle pas le moment idéal pour cela ?
Nous sommes asssis sur notre coussin, Voyons...
Observons le corps, sensation des appuis, sensation du souffle, etc, etc
Dans ce que je ressens du corps, puis-je découvrir un élément qui soit Nitya ?
Le souffle, toujours changeant, c’est évident mais toutes les autre sensations changent également, plus ou moins vite. Tout ce que je ressens du corps est Anitya.
Cherchons Nitya dans les pensées, c’est très évident que le psychisme n’est que changement. Anitya.
Cherchons Nitya dans notre état d’âme, nous ne le trouverons pas plus. Quoi de plus anitya que les émotions .
Que reste t’il à observer pour avoir un chance de découvrir Nitya ?
Il reste à observer l’observateur.
Qui observe en cet instant, une Présence sans forme, sans âge, sans sexe et sans histoire. Voilà c’est tout simple, effroyablement simple comme dit souvent mon ami Daniel.
Ce qui observe est Nitya, car ce n’est rien , un « espace » de Présence, et de Reconnaissance. Et je suis cet observateur transparent, abstrait comme disent les tibétains.
Je suis est Nitya, moi est anitya. Divin et humain en même temps, c’est le paradoxe à vivre en pleine lumière.
Nous avons une obligation de Divinité, tout simplement.


* en vérité il lui avait dit « 2 choses à faire : Voir Nitya, Anitya et Atma et Anatma » Mais Swamiji avait réalisé que cela revenait à la même démarche.

Crédit photo : Christophe Henri

dimanche 17 février 2008

Forêts

Notre ami Philippe a découvert un site magnifique :

"Pour les amoureux de belles photos de la nature,j'ai découvert un site vraiment superbe. Ce sont des photos des plus belles forêts du globe. Mais ce qui fait l'originalité du site, c'est son système de navigation, tout en flash. La rubrique la plus intéressante est la : FORREST GALLERY. Pour profiter pleinement du voyage, fermez l'index des forêts et laissez la souris parcourir la planète.

Un bémol : il faut une connexion internet très musclée, sinon les temps de téléchargement successives sont un peu longs .

Attention le site est en anglais ou japonais, mais cela ne pose pas vraiment de problème."

l'adresse est : www.forests-forever.com

Régalez-vous

Merci Philippe

Duel

En attendant qu'Adrien trouve la solution pour le jeu du post précédent voici le duel étonnant de deux japonais maitre de leur instrument : le shamisen ....



Penser à l'envers...






Salut, lecteurs du Ipap's...

Je suis tombé ce ce petit jeu, je l'ai touvé sympa.
Et puis je me suis dit, "tiens il n'y a jamais eu de jeu posté sur le Ipaps.... images, diaporamas, musiques, vidéos, et surtout (le plus important) du texte, ça oui mais un jeu jamais, et si on testait pour voir.

Et donc voilà le premier jeu du Ipap's, ce qui pourrait intensifier l'addiction voire étendre l'epidémie...

Le principe est de balader un personnage dans un "tableau" afin qu'il accède à une porte... pour arriver au stage suivant. Simple, non? Sauf que des fois il faut parcourir l'envers du décors pour y arriver!

Les instructions sont en anglais, mais relativement simple à comprendre, Bon dimanche!

Edit: ça y est ça devrait fonctionner pour tout le monde... désolé pour ceux qui n'ont eu qu'une erreur.

P.S: Pour ceux que l'anglais rebute ou qui aurait du mal à comprendre le fonctionnement du jeu:
Au début cliquez sur Shift en haut, c'est le nom du jeu (désolé pour la musique un peu agressive)
Pour jouer déplacez le personnage avec les flèches droites et gauches
Sautez au dessus des precipices et sur les marches avec la barre espace
Inversez le décor avec la touche majuscule (touche shift en anglais...)

Papillons



Merci Guénaelle

L'habitude

L'habitude est une étrangère
Qui supplante en nous la raison :
C'est une ancienne ménagère
Qui s'installe dans la maison.

Elle est discrète, humble, fidèle,
Familière avec tous les coins ;
On ne s'occupe jamais d'elle,
Car elle a d'invisibles soins :

Elle conduit les pieds de l'homme,
Sait le chemin qu'il eût choisi,
Connaît son but sans qu'il le nomme,
Et lui dit tout bas : "Par ici."

Travaillant pour nous en silence,
D'un geste sûr, toujours pareil,
Elle a l'oeil de la vigilance,
Les lèvres douces du sommeil.

Mais imprudent qui s'abandonne
A son joug une fois porté !
Cette vieille au pas monotone
Endort la jeune liberté ;

Et tous ceux que sa force obscure
A gagnés insensiblement
Sont des hommes par la figure,
Des choses par le mouvement.

Sully Prud'homme       Merci Patrick

samedi 16 février 2008

Mots d'amour

Voici le premier clip de mon amie Nour, fidèle lectrice du ipapyblog. Cette chanson "dis-moi des mots d'amour" est extraite de son album "Des p'tits hommes" .
Merci Nour, félicitations ,bonne route et à bientôt.




Shlomo Bar

Habrera Hativeet est l'un des groupes musicaux Israéliens des plus original. 
SHLOMO BAR, son leader, d'origine marocaine forme un groupe en 1977 créant ainsi une nouvelle forme de fusion entre origines Sépharades et racines de l'Est. Le mélange d'instruments de l'Est et de l'Ouest donne naissance à un rythme unique. qui séduit un public aux goûts musicaux variés et touche droit au coeur ceux qui l'écoutent. 

Depuis 1987 le groupe est devenu un réel phénomène et a tourné régulièrement aux Etats-Unis où ils ont joué dans plus de vingt Etats, ainsi qu'au Canada, en Angleterre, en Italie etc... 

Gad Elmaleh a décidé de les inviter à Paris au Bataclan le 10 février 2008. SHLOMO BAR a bercé son enfance et il a décidé de nous le faire découvrir ou redécouvrir un peu comme on ouvre son album photo pour partager ce que l'on a de plus cher.


ShlomoBar
envoyé par judovsky

vendredi 15 février 2008

Koan


Voici un extrait d’un livre dont il a déjà été question sur ce blog. Pierre-François de Béthune est moine bénédictin et il est responsable du dialogue inter monastique. Il parle avec clarté, honnêteté et ouverture de la rencontre entre deux traditions, en l’occurrence le zen qu’il a découvert au Japon et la tradition chrétienne à laquelle il appartient.



« À la réflexion, il faut, je crois, éviter deux écueils. Le premier consiste à limiter et finalement à manquer la rencontre. J’ai vite compris que je ne devais pas essayer de faire du « zen chrétien ». Nous n’avons que trop procédé ainsi dans le passé, en prélevant sans beaucoup de scrupules dans une autre tradition ce qui nous était utile, quitte à le « baptiser » pour construire une nouvelle synthèse à notre usage.Cette tentative de retirer une « technique « de la méditation zen en la retirant de sa « gangue païenne » (sic), est non seulement peu respectueuse mais stérile. Le zen, comme toute les grandes traditions spirituelles, constitue un ensemble sans cesse réélaboré par des personnes. Nous ne pouvons donc pas nous borner aux méthodes et aux intuitions, car la vraie rencontre concerne les personnes. Quand un chrétien rencontre un bouddhiste, il ne peut s’agir que d’une rencontre interreligieuse. Ce ne serait pas respecter notre interlocuteur que de passer sous silence ce qui l’anime le plus profondément.
Mais ce désir de respect absolu ne doit pas inhiber toute approche. Un jour, un maître zen m’a ouvert les portes de sa tradition et j’y suis entré comme un hôte qui sait que tout ne lui est pas permis, mais qui fait confiance à celui qui lui offre l’hospitalité. J’essaie donc de e pas m’approprier tacitement ces méthodes empruntées et de ne jamais oublier ceux qui ont transmis le zen jusqu’à ce jour, depuis le Bouddha jusqu’à Suzuki Sochu Röshi. Malgré des études assidues, je suis cependant bien conscient que ce monde me reste étranger. Il me fascine mais des éléments importants me restent incompréhensibles. Par ailleurs, les limites que m’impose mon appartenance religieuse chrétienne ne me permettent pas de recevoir l’entièreté de ce don.
Mais ce que j’en reçois est déjà tellement précieux ! C’est pourquoi je veux éviter l’autre écueil. Il y a en effet une autre manière de manquer la rencontre en prétendant, comme le font certains bouddhistes occidentaux, qu’on ne comprendra jamais rien au zen tant qu’on n’est pas devenu soi-même bouddhiste. C’est vrai : sans une appartenance personnelle à une Sangha ou une Église, il est impossible de bien saisir tout ce qui caractérise une religion. Mais cela ne devrait pas mener à un exclusivisme étroit. Je ne crois pas que la logique du « tout ou rien » soit légitime. L’alternative n’est pas de « récupérer » le zen ou d’ « être récupéré par lui ». Il existe une autre voie. Les univers spirituels ne sont pas absolument incompatibles, voire exclusifs. Ce serait désespérant de penser que nous ne pouvons bien nous développer que dans notre seule tradition. L’histoire atteste le contraire, et en particulier l’histoire du zen, toujours désireux de nouer de nouveaux contacts. Oui, il est possible de trouver une manière juste de conjuguer nos forces, dans un contexte qui dépasse les seules méthodes spirituelles. Au stade ou nous en sommes, de telles rencontres sont nécessaires, indispensables, même si elles sont aussi, d’une certaine manière, impossibles. Je vois là un bon défi, d’ailleurs typiquement zen ! »

L'Hospitalité sacrée
entre
les religions

Pierre-François de Béthune
Albin Michel p 80-82

Symphonie

Le témoignage de Christophe

Je fais parti de ceux qui consultent régulièrement le blog d' Ipapy et qui s'en nourrissent en silence. Sur l'invitation d'Alain, j'ose partager mon expérience de ce WE monastique sans prétention sinon celle d'apporter ma part d'humanité à la Communauté.

SANGHA :
Je me souviens d’un groupe avec André ROCHETTE où il avait parlé des « Frères et Sœurs sur le Chemin ». Moi qui avait tout jeté la « chrétienté» avec l’eau du bain, je fus saisi et touché au Cœur. C’était si juste, si vivant dans la bouche d’André…
La première fois que je suis venu à ............ c’était avec MA demande pour MOI tout seul personnellement. Et les autres ? Je les respectais mais ils ne pouvaient rien pour MOI. Ce WE m’a ouvert les yeux sur cet aveuglement : sans Luc, Nikita, Chantal et tous les autres de ce groupe qui lui-même fait partie de la Communauté de Belgique qui lui-même fait partie de ................, serais-je encore sur cette Voie ?
Alain et Corinne, en ce lieu monastique, l’abbaye de MAREDRET, m’ont permis de ressentir si
fort cette chaleur humaine de la fraterie que des larmes de Gratitude (emmêlées de tristesse) envers tous ces Frères et Sœurs sur la Voie ont jailli du fond du Coeur .
La communauté de MAREDRET est composée d'une douzaine de soeurs qui ont données leur
vie pour Dieu et Jésus. A ce titre, ces soeurs sur le Chemin m'inspirent un profond respect. Je reconnais que la forme apparente a de quoi laissé sceptique: des corps plutôt marqués par l'âge, des chants sans profondeurs vocales...Cependant je dois avouer que l'accueil et le sens du service furent exemplaires. Au-delà de cela, la constance de cette communauté chrétienne dure depuis plus de 100 ans . Une communauté vivante est d'abord une forme soumise à la loi de l'impermanence qui prend appuie sur un au-delà du temps et de l'espace. Et si c'était l'AMOUR?
« Aimez vous les uns les autres comme je vous ai aimé »


LA PRATIQUE :
La pratique dans un monastère se sont des rites et des rythmes édictés par la règle de Saint Benoît écrite il y a plusieurs siècles ! Les nonnes de MAREDRET obéissent à cette règle. Là, je m'incline très respectueusement. On reconnaît l'arbre à ses fruits. Les fruits de leur pratique
me sautent aux yeux : Paix, Ordre, Charité... Cela m'apparaît comme une pratique exemplaire et profondément inspirante qui m'interpelle.
Alain m'a rappelé avec ses mots une parole qui disait : « Plusieurs spéciaux* égal zéro spécial* ». Je venais de lui dire que j'avais plusieurs spéciaux* que je pratiquais régulièrement. Là, j'ai vécu l'expression « se voir retirer le tapis sous les pieds ». C'est si juste. Pourrais-je imaginer plusieurs règles au sein du même monastère ? Chacune des nonnes appliquant
arbitrairement ce qu'elle estime le meilleur pour elle de ces règles sur le moment ? Cela subsisterait-il à l'épreuve du temps et quels en seraient les fruits ? Mieux, et si la Pratique est l'affaire de toute ma vie alors qu'est-ce que j'y consacre comme énergie matérielle et subtile ?

LE MAÎTRE :
Pour moi, ce fut le sujet majeur de notre groupe. Celui pour lequel la majorité a osé dire sa relation au Maître en toute authenticité et simplicité. Je ne puis entrer dans la richesse et la profondeur des échanges par respect de la confidentialité du groupe. J'en ai été nourri et secoué. Cela m'a permis d'approfondir mon engagement vis à vis du Maître. Je me permet de citer quelques phrases qui m'ont enfin percées le Coeur et qui me taraudent depuis lors :
« C'est le disciple qui fait le Maître »
« Quel est ma relation avec les collaborateurs ? »
« Avec lequel de ces collaborateurs vais-je enfin vivre une relation réelle et complète sur la durée au point d'en payer le prix complet ?


Pour les nonnes, il est évident que leur maître est Dieu en la personne de Jésus
(= Dieu qui sauve; nous a-t-on rappelé lors de l'homélie du Dimanche à la messe de MAREDSOUS). Les évangiles en sont l'expression et les Psaumes en sont l'hymne. Jusqu'à ce WE, je dois reconnaître que la lecture des psaumes m'était incompréhensible, voire générer des réactions émotionnelles fortes. J'ai vécu une réconciliation qui m'a permis de les lire en chantant et d'en découvrir un sens nouveau. Certes je suis loin d'en comprendre tout mais les réactions ont quasiment disparu.
Alain y est pour beaucoup depuis qu'il m'a décapité il y a 3 ans, je dispose depuis lors d'une clef de lecture universelle qui fait son chemin en moi. Ce WE fut une étape complémentaire. Mais ces nonnes ont répondu à un appel au point de donner leur vie entière à un maître qu'elles ne verront jamais ! Tout au plus, l'abbesse en représente l'incarnation et à qui elles vouent une obéissance absolue pour TOUS les actes liés à la communauté. C'est un mystère pour moi qui
s'accommode bien d'éviter de me remettre tout entier à un collaborateur, et tout au plus de leur obéir ponctuellement mais sans cohérence globale. Quelle belle planque pour mon mental !

Le MAÎTRE/La PRATIQUE/La COMMUNAUTÉ sont la trinité indissociable sur notre Voie pour générer ce FEU intérieur, seul capable de nous libérer de l'enfer du mental et de la mort terrestre pour nous ouvrir par la grâce aux portes du paradis de la PAIX éternelle du royaume des Cieux, AMEN (= OUI).
Gratitude envers Alain et Corinne.
Fraternellement
Christophe W.

ndlr: * le "spécial" est le mot, l'expression ou la phrase qui résume pour "moi", ici et maintenant toute la pratique. C'est le sabre du samouraï , l'épée du chevalier.

jeudi 14 février 2008

2007

French Origami Master !



Désolé ce reportage est en anglais, bien que Eric Choisel soit français.

Pensées


"Que chacun examine ses pensées. Il les trouvera toutes occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent, et si nous y pensons ce n'est que pour en prendre la lumière pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre, et nous disposant toujours à être heureux il est inévitable que nous ne le soyons jamais."

Blaise Pascal Pensées 1670

Saint Valentin, chocolat et Enseignement...


Spécialement pour mon amoureux.....


S'aimer

Le chemin commence avec l'amour intelligent de soi-même.
Une voie spirituelle n'est pas une mise à distance de notre humanité, bien au contraire.

Charité bien ordonnée commence par soi-même, nous ne pourrons donner qu'à la mesure de ce que nous avons reçu et de ce que nous nous permettons de recevoir chaque jour en nous ouvrant à la grâce de Dieu ou de la Vie, comme vous voudrez. Nous avons tous nos manques divers et variés mais nous pouvons tous nous manifester de l'intérêt, de la sympathie, de la tendresse et de l'amour.
Ce jour de la Saint Valentin est une bonne occasion de faire le point sur s'écouter, se respecter , se faire du bien , s'aimer.
Offrons-nous quelque chose, choisissons d'être heureux avec nous même et célébrons la Saint-Valentin comme nous en avons envie .
Bonne journée les amis.......

mercredi 13 février 2008

Le lion est mort ce matin

Être et ne pas Être

Un nouveau livre de Douglas Harding vient d'être traduit par Catherine sa femme et publié chez www.almora.fr.

Il s'agit de 24 textes de Douglas qui n'ont qu'un seul but nous donner l'envie et les moyens de découvrir notre Véritable Nature.

Être ET ne pas Être, ce titre sous forme de koan et à lui seul une clé puissante qui résume l'enseignement de D.E Harding. Nous avons deux natures : "le petit" et "le Grand". Nous sommes à la fois humain et Divin, les deux en même temps. Notre ami Daniel Morin parle souvent de l'obligation d'humanité. Nous avons aussi une obligation de divinité, Douglas nous le rappelle sans cesse.

Voici le texte de la 4° de couverture :

"Nous souhaitons tous la même chose : être heureux et en paix, libre de la peur et de l'angoisse, être aimé et aimer, voir le sens de note vie. Il y a différentes recettes pour atteindre ce but. A en juger par l'état du monde, peu d'entre elles fonctionnent. Au cours de l'histoire de l'humanité, les rares personnes qui ont trouvé la solution l'ont trouvée au plus profond d'elles-mêmes, en leur Centre.
Dans ce livre, Douglas Harding nous fait percevoir clairement, grâce aux techniques qu'il a mises au point, comment découvrir concrètement cette Source de bonheur et de paix au-dedans de nous, comment lui faire confiance et y puiser consciemment à chaque instant.
Un livre remarquable dont la lecture va transformer votre vie. Une recette simple et pratique, qui repose uniquement sur l'évidence de l'instant présent, et non sur des dogmes et croyances.

Douglas Harding (1909-2007) fut la preuve vivante du succès de sa méthode : jusqu'à l'âge de 96 ans, il voyagea autour du monde avec sa femme Catherine, pour conduire des séminaires et partager sa vision unique du trésor caché au coeur de toutes les traditions spirituelles. Il est l'auteur de plusieurs livres, dont L'immensité intérieure, Redécouvrir notre nature originelle (Accarias-l'Originel, 2002) et la Troisième Voie, Vers un nouvel humanisme (Albin Michel, 2005)