samedi 30 juin 2007

Exigence d'impeccabilité

Méditation ce matin, en ce premier jour de vacances d'été pour certains d'entre-vous.
Pour ceux qui restent et qui n'ont pas oublié la méditation, je vais reprendre un thème inépuisable, riche, simple, accessible, un de mes thèmes favoris.

Ajustez votre posture comme vous savez le faire et dans l'ordre: les appuis, le bassin, le dos, la tête, mes mains.
Et immédiatement, comme si votre vie en dépendait, soyez impeccablement immobile.
J'aime ce mot impeccable, il signifie l'impossibilité de pécher et lorsqu'on sait que pécher veut dire être mal orienté, on réalise que en méditation dans l'impeccabilité l'orientation est bonne.
C'est bien ce que nous allons voir.
L'impeccabilité est dérangeante parce qu'elle est toujours possible. Je peux toujours être au mieux de mes possibilités de l'instant, c'est évident et imparable.
Donc je m'installe dans une immobilité impeccable.
Comme si ma vie en dépendait.
Tout naturellement, cette immobilité amène le silence.
Et je réalise que immobilité et silence sont liés à la détente et même à la détente profonde.
Alors: une évidence, celle de la Présence.
Une Présence forte, vibrante et inhabituelle (sans doute)
Et sur ce fond, comme toujours : un Spectacle.
Le Spectacle de la Vie ici, de la Vie maintenant.
Y a t'il le moindre effort à produire pour accueillir ce Spectacle?
Non, il n'y a aucun effort à produire.
Pourquoi ?
Parce que je suis l'Accueil.
Parce que Je suis l'espace d'immobilité, de silence et de Présence qui contient le Spectacle.
Je suis un avec.
En tant que Présence immobile et silencieuse, je ne suis pas autre chose que le spectacle.
Le deux est devenu une impossibilité.
Alors, c'est un grand repos et une grand joie simple.
Nous sommes partis de l'exigence d'impeccablité dans la posture et nous débouchons dans le territoire de l'Être.
C'est incroyablement simple, concret et "efficace" et même (et je suis bien placé pour le savoir) et même si ce genre de pratique ne nous dispense en aucune manière du travail nécessaire sur les pensées (voir les derniers posts de Corinne) il constitue une procédure d'accès toujours disponible à cette Réalité que nous sommes.
C'est en cela une des bonne manières d'imprégner notre quotidien des valeurs de l'Esprit. Bon week-end les amis.

vendredi 29 juin 2007

Naître


Ce post est dédié au fils de Gabrielle et Olivier, petit-fils de Jean-Louis Pigeon, né hier aprés-midi...
Bienvenue à toi petit Marius...


"Dans ce monde, tout commence par la naissance et se termine par la mort. La vie est passage.
Que nous soyons homme ou femme, nous le vivons en nous, dans notre chair, dans notre "petit corps", qui fait écho à notre "grand corps", au sein de l'univers et de notre mère la terre qui chaque année donne vie à la nature à travers le cycle des saisons.
Nous sommes tous interpellés par la naissance et en avons tous fait des expériences à différents niveaux.
D'abord pour l'avoir vécue à travers le corps de notre mère, au départ de cette vie sur terre.
Par la suite, en franchissant les différentes étapes de la vie, nous naissons à une succession de plans d'être : du physique à l'émotionnel, du psychique au spirituel. La Tradition parle de naissance à chaque nouvelle étape tous les 7 ans.
Nous pouvons également sentir vibrer en nous ce que met en jeu la naissance, en étant en communion, en harmonie, avec un couple, une mère qui attend la venue d'un enfant, qu'ils nous soient proches ou que nous les rencontrions dans la rue.

Enfin, toutes les mères en font concrètement l'expérience dans leur corps.
Les pères, quant à eux, ont un éventail large de possibilités de vécus d'attente et de naissance de leur enfant, à travers le corps de leur compagne.
Quelle que soient notre expérience de la Naissance, qu'elle soit directe ou indirecte, qu'elle ait été riche et harmonieuse ou difficile et malheureuse, chacun de nous, père, mère, grand-père, ami, amie, passant, pouvons accompagner cette Attente Sacrée dans notre corps et dans notre être, à des niveaux différents, en nous ouvrant à plus large, à L'Amour.
Cette expérience nous touche tous, au plus profond de nous, dans notre intimité d'être humain, d'homme, de femme."

D'aprés le livre de Martine Texier, Accouchement, naissance : un chemin initiatique.

A la Kubrick


La terre des Peaux-rouges (2/3)

L'exercice "les yeux fermés" (3/5)


Nous continuons la publication du texte de Richard Lang, mais surtout ne vous contentez pas de le lire. Bonne pratique

Pensez maintenant au nom d'une ville. Une pensée jaillit de nulle part puis se dissout.

Pensez au nom d'une planète. Un nom surgit du vide fertile, puis se dissout. Tout comme de votre côté du son il y a du silence, de votre côté du mental, il y a le non-mental, l'absence de pensées, de sentiments et d'émotions.
Le mental surgit du non mental, de la source libre de toute pensées. Quelle créativité!
Sans fin le mental ruisselle de cette source, de vous.
A la racine de votre vie il y a cette vacuité mystérieuse, insondable, qui, tel un puits magique, jamais ne tarit.
A la surface, certes, nous avons des limites. Mais notre identité sous-jacente à notre humanité, elle, est sans limite. Elle est incroyablement créative, fertile, intelligente.
Vos pensées, les sentiments, les sons que vous entendez, les sensations de votre corps, tout cela émerge en cet instant du grand réservoir de votre être. Votre identité fondamentale est la Paix. Cette paix n'est pas une pensée ou un sentiment éphémère.
En réalité, c'est l'absence de pensées ou de sentiments. C'est l'absence de toutes perturbations. Même le sentiment le plus paisible, le plus stable changera avec le temps.
Mais la paix de celui que vous êtes vraiment est toujours présente. Elle est exactement là où vous êtes en ce moment, plus près de vous que votre propre respiration, plus près que votre propre mental. Elle ne dépend d'aucun état mental. Elle ne dépend de rien du tout. Elle est libre, vous êtes libre.

*

Imaginez une personne avec laquelle vous avez des problèmes relationnels. Observez les sentiments envers cette personne. Vous êtes l'espace dans lequel apparaissent maintenant des sentiments différents. Les émotions, les sentiments changent, mais l'espace dans lequel ils vont et viennent n'est pas affectés.
Quand vous êtes en colère, triste ou heureux, est-ce que ces sentiments vous mettent en colère, vous rendent triste ou heureux au centre de vous-même?
Je découvre que au centre, je reste identique, immuable.
Naturellement parfois, je me sens plein d'émotions. Peut-être que j'explose de colère, ou j'éclate de bonheur, ou je suis triste à pleurer.
Alors l'espace est plein d'émotions. Mais cela n'affecte pas l'espace lui-même.
Ma vraie nature reste immaculée, imperturbable.
De même qu'il y a un visage là-bas, et absence de visage ici, il y a sentiment, émotions là-bas, et absence d'émotion, absence de sentiment ici.
C'est merveilleux. Au cœur du changement météorologique de mes émotions, dans l'œil du cyclone, il y a la paix, la tranquillité, la liberté, un espace clair.
Les sentiments jaillissent de cet espace clair et colorent le monde, mais ils ne colorent pas ma véritable nature. Cela ne signifie pas que je ne suis pas responsable de mes propres sentiments, j'en suis responsable, autant que de ces mots qui sortent du silence, ou du corps sans tête qui émerge de cet espace.
La conscience de qui vous êtes réellement ne signifie pas que vous reniez les sentiments ou leur responsabilité vis à vis d'eux.
Mais en même temps il est clair qu'il n'y a personne au centre qui les possède. Votre identité ne dépend pas d'eux. Il y a simplement l'espace dans lequel ils peuvent circuler naturellement. Ce qui permet d'espérer que vous risquer moins de rester coincé dans des états d'âme particuliers. Etre conscient que vous êtes espace d'accueil pour vos sentiments, pour vos émotions, c'est une méditation permanente pour la vie quotidienne, et croyez moi elle est très pratique.

(à suivre)



Sur Terre aujourd'hui !

jeudi 28 juin 2007

Eyebrows up ! *

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Dans un livre non-traduit en français que m'avait conseillé notre cher Douglas Harding "Seize the day, 366 tips for living, a tip for every day of the year", j'ai découvert le conseil (tip) de Ray Cooney, auteur anglais de pièces à succès et directeur d'acteurs.
Son conseil est "Eyebrows up" c'est à dire : sourcils levés.


Il demandait à tous ses acteurs de déclamer avec les sourcils levés. Il dit qu'il est impossible de déclamer faux avec les "eyebrows up" . Et à Londres on reconnait les élèves de Ray Cooney à ce qu'ils ont des rides horizontales sur le front. Ce n'est pas une blague bizarre, ça marche.
Et ça ne marche pas seulement pour déclamer des textes, mais aussi pour entrer en relation avec autrui. Lors du travail sur le corps je propose de s'entrainer à "sourcils levés". En général l'effet est immédiat : bonne humeur garantie. C'est difficile en effet(sinon impossible) d'être fermé, replié ou tout simplement de faire la gueule avec "eyebrows up". Essayez, c'est un peu magique. Un bon truc pour contaminer les autres avec notre bonne humeur, notre joie et nos petites étoiles dans les yeux. Allez au boulot, bonne contamination..........

* sourcils vers le haut
PS: sur la photo vous voyez Clooney qui mets son conseil en pratique en recevant je ne sais quelle distinction.
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La terre des Peaux-rouges (1/3)

L'exercice "les yeux fermés" (2/5)

Voici la suite du texte de Richard Lang.( à lire et ensuite pratiquer les yeux fermés ou alors faites -vous lire le texte par un ami)

La conscience n'est pas faite de quelque chose que vous pouvez saisir, ce n'est pas un objet, ni un évènement.
C'est l'espace dans lequel les objets et les évènements arrivent.
Essentiellement vous êtes cette conscience.

*

Prêtez attention à la sensation de vos jambes. De quelle forme et de quelle couleur sont ces sensations? Ont-elles une forme? Une couleur? Y a-t-il deux sensations distinctes là-bas? Ou bien des centaines de petites sensations qui vont et qui viennent? Ou simplement une masse sans forme?
Cette sensation est-elle solide, définie?
Imaginez des sabots d'animaux à la place des pieds, ou une queue de poisson au lieu de deux jambes, ou un tronc d'arbre.
N'est-il pas possible de donner n'importe quelle forme aux sensations?

*

Soyez attentif à tout votre corps. Sans faire appel à la mémoire, quelle forme a-t-elle cette sensation?
Elle pourrait avoir n'importe quelle forme, n'importe quelle taille?
Imaginez à présent que vous êtes aussi grand que la planète. Vous tournez autour du soleil.
Agrandissez vous encore davantage. Devenez la galaxie. Imaginez que vos bras sont des spirales faites de plusieurs milliers d'étoiles.
Maintenant rétrécissez jusqu'à la taille d'un atome. Ne pourriez vous pas être aussi bien un électron en orbite autour d'un neutron? Vos identifications ne sont jamais fixes.
Enfant nous nous identifions à beaucoup de chose. Nous jouions à être des animaux, des trains, des avions, des voitures, des monstres, des soldats, des mamans, des papas, etc…
*

Adultes, nous avons réduit consciemment notre image personnelle à une dimension humaine. Mais nous continuons à nous identifier à différents personnages.
Nous jouons un rôle différents suivant les situations qui se présentent.
Peut-être nous identifions nous à notre ville, notre pays, notre planète même.
Dans nos fantaisies et nos rêves, nous faisons semblants d'être toutes sortes de choses étrangères et merveilleuses.
Les différentes choses auxquelles nous nous identifions défilent sur la scène immuable de qui nous sommes vraiment. Elles surgissent de ce vide fertile et disparaissent à nouveau. Le vide est sous-jacent à toutes nos différentes identité.

*

Prêtez attention aux sons. Prenez conscience des sons les plus éloignés. Peut être le bruit de la circulation, le chant d'un oiseau, un avion.
A présent prenez conscience des sons les plus proches, le son de ma voix, d'autres sons dans la pièce;
Ecoutez à présent quelque chose d'encore plus proche, le bruit de votre respiration.
Ecoutez le son le plus proche de vous quel qu'il soit.
Parfois en moi j'entends un son très aigu, très proche, si proche que je suis le seul à pouvoir l'entendre.
Ecoutez votre bavardage mental qui commente ce qui se passe. Ce genre de bruit semble être exactement là où vous êtes.
Parfois nous nous sentons dérangés, submergés par eux.
Mais ces sons si proches, résonnent-ils exactement au centre de vous-même? Qu'entendez vous au centre? Y a-t-il ici, au centre , le moindre son?
Au cœur de tous les sons qui apparaissent, il y a le silence de l'Etre.
Dans ce silence central les sons se produisent puis disparaissent.
Le son de ma voix, de la respiration, la circulation, les gens, les chants des oiseaux, tout cela va et vient dans le silence.
Quelle que soit la force d'un son, il ne peut pas perturber ce silence.

*

Au centre vous êtes une source éternelle de silence, un océan de silence dans lequel les sons arrivent et d'où les sons émergent.
A présent ma voix sort du silence. Les sons de la pièce sortent du silence, tombent en lui, passent à travers lui.
Ce silence ne peut pas être brisé, il est indivisible, simple.
Nous pouvons tous l'entendre parfaitement.
Ma voix aura une intonation différente pour chacun de vous, mais le silence est le même pour tous. Quand j'arrête de parler , vous n'entendez pas le silence absolu. Vous pouvez entendre d'autres sons.
Le vrai silence n'existe pas dans le monde.
Mais retournez votre attention vers vous-même et vous trouverez là le vrai silence, il n'est jamais perturbé.
C'est une grande ressource que d'être conscient de ce silence dans votre vie quotidienne. Même au milieu de la place de la Concorde, vous pouvez goûter le silence de l'Etre.

*

Pensées, émotions, sentiments, défilent également dans ce silence. Ils se déplacent à travers la vacuité, à travers vous.
Ils émergent de vous , ils se dissolvent à nouveau en vous.
Soyez attentif à ce que vous ressentez et pensez à présent.
Rappelez vous ce que vous pensiez il y a une heure ou lorsque vous vous êtes éveillé ce matin.
Evoquez quelques unes de idées qui ont traverser l'esprit pendant que vous écoutiez ce texte.
Vos sentiments, vos pensées changent sans cesse.
Même vos convictions les plus profondes évoluent avec le temps.
Mais l'espace dans lequel elles s'inscrivent, votre identité sous-jacente, reste immuable.

mercredi 27 juin 2007

mardi 26 juin 2007

Choisir

La courte video d'Andrew Cohen a fait jaser sur le blog et dans notre chaumière. Nous en avons parlé avec Alain et voici comment je comprends ce que dit Andrew Cohen. Ce n'est pas une explication de texte, juste le lien que je peux faire avec ce que j'ai intégré de la pratique...

« Il n’y a pas de liberté, il n'y a pas de choix »
Je pratique l’astrologie depuis 17 ans, j’étudie donc les fonctionnements mécaniques de l’ego et du mental sur des cartes du ciel à partir desquelles, sans connaître une personne, on peut dire d’elle et de son histoire beaucoup de choses. Je ne vais donc pas dire que cette phrase est fausse. Je peux constater tous les jours et vous aussi, pas besoin d’être astrologue pour cela, l’empreinte des chaînes de causes et d’effet, le poids du passé sur nos « choix » et nos existences.
Peut-être même que cette phrase « Il n’y a pas de liberté » est ABSOLUMENT vraie…à un certain niveau – celui de l’absolu - . Que pouvons-nous faire de cette vérité « à un certain niveau » qui n’est pas le nôtre, enfin, pas le mien en tout cas, pour vous, je ne sais pas… ?
Est-elle seulement inutile comme un peigne peut l’être pour un chauve ou est-ce qu’elle est dangereuse ? Il me semble qu’elle peut être dangereuse, parce que sans que nous nous en rendions compte elle justifie les « je ne peux pas », « je n’ai pas le choix » du mental. Elle maintient de manière latente un découragement de fond : ça ne finira jamais, l’esclavage aux émotions et aux pensées n’a pas d’issue, nous sommes condamnés à la souffrance. Variante : les autres peut-être pas , mais moi, je suis condamné(e) à la souffrance à perpétuité.
Pourquoi suivre un enseignement, pourquoi pratiquer,alors, si je n’ai pas de choix ? Parce que je suis « programmée » pour ça ? Ah, bon, l’ego, le mental, sont concernés par la pratique ? Et pourtant même convaincus qu’il n’y a pas de choix, beaucoup pratiquent et sincèrement. Mais ils utilisent la pratique comme un cachet d’aspirine, comme un anti-douleur, un remède contre la souffrance. D’où l’intérêt quasi exclusif pour les émotions. La pratique devient « ce qu’il y a à faire » en cas d’émotion ou parfois même uniquement en cas d’émotion désagréable.
L’ enseignement de Swâmiji ne présente pas la pratique comme une procédure d’urgence contre la souffrance mais comme un outil de Vérité, un outil de Liberté. Qu’il y ait souffrance ou pas.
Pratiquer c’est de ce point de vue choisir la Vérité. Mais notre pratique escamote souvent le moment du choix. Face à une grosse perturbation émotionnelle, le moment du choix, c’est le moment où la pensée qui alimente l’émotion est VUE, reconnue comme fausse et abandonnée.
La pensée ne peut être vue que lorsque l’émotion s’est calmée et l’émotion ne se calme que lorsqu’elle a été sous une forme ou une autre exprimée. Je parle des grosses émotions et, bien entendu, exprimer l’émotion ne veut pas dire en faire profiter son entourage de manière explosive. Exprimer l’émotion se fait seul(e) et peut se faire sobrement.
Exprimer l’émotion c’est lui dire OUI, la voir et la reconnaître. Lorsque l’émotion est à son comble, la tension est à son comble et l’objectif premier est d’amener de la détente. C’est certain, une forme de détente viendra naturellement au bout d’un moment - on ne peut pas passer son existence en crise !! – mais la pratique consiste à accélérer le processus. Et pour amener de la détente, une seule solution : « caser » un oui quelque part. Où est-ce que je peux caser un oui ? Sur la situation qui me fait tant réagir ? Non. Pas encore. Mais sur la réaction à la situation, sur l’émotion, c’est possible. OUI, je suis en colère, OUI, je suis désespéré(e), Oui ,je trouve que c’est injuste, inacceptable. Allons-y. Le pire c’est de rester coincé, bloqué dans une émotion et d’attendre qu’elle passe toute seule. L’émotion est une amie car elle est visible, perceptible, grossière. Pas difficile de reconnaître : oui, je suis furieux, ça se voit, gros comme une maison.
A ce stade, deux stratégies du mental…
Première stratégie : le malin finasse « je ne sais pas si je suis triste ou en colère, en fait c’est très complexe… » Détournement de conversation, détournement de pratique. Laissons l’émotion s’exprimer avec des mots simples, qui sortent tout seuls et les choses seront vite claires. Ne laissons pas le mental nous embrouiller en nous suggérant que la pratique c’est comprendre la nature de l’émotion, son origine, le comment et le pourquoi. Parce que papa, parce que maman, c’est important, c’est même capital et on ne peut pas en faire l’économie. Mais, ,là, à chaud, ce n’est pas le moment !!
Deuxième stratégie du mental : nous maintenir dans la confusion émotion/pensée en empêchant l’expression de l’émotion sous plein de prétextes : je connais cette émotion, pas la peine de l’exprimer encore, j’ai déjà essayé et ça n’a rien donné, ou encore, elle est trop forte je vais tout casser si je l’exprime, ou encore elle va empirer si je l’exprime….Le piège se referme. Pas d’expression de l’émotion, juste une compression qui la maintient à petit feu plus longtemps. Lorsqu’elle cesse de se manifester c’est que, par épuisement, elle est repassée sous le seuil de la conscience.
Il y a eu pratique : accueil de l’émotion. Le service minimum. Mais la pratique s’est arrêtée à mi-chemin. Elle n’a fait qu’accompagner la diminution naturelle de la tension de toute émotion qui en tant que forme apparaît et disparaît. Le moment du choix a été évité.
La deuxième partie de la pratique commence ici. Elle ne peut commencer que si l’émotion a été vidée consciemment de sa charge explosive et pas si elle est simplement « morte » de mort naturelle.
La deuxième partie c’est VOIR la pensée qui est la racine de l’émotion, la mettre en lumière. Je dis bien la pensée, pas les faits. Les faits sont toujours neutres, et nous le savons bien, seule la pensée que ça aurait dû être autrement est source d’émotion et de souffrance. Face au surgissement de l’émotion, pas de choix possible. Au moment où la pensée à la racine de l’émotion est démasquée, est vue, à ce moment précis le choix est possible : est-ce que je me soumets à cette pensée ou est-ce que je choisis la Liberté ?
Est-ce que je suis le mental ou est-ce que je suis la Vérité ?
Ou comme le dit Andrew Cohen : est-ce que je choisis l’ego ou le Soi ?

L'autre et moi....


Andrew Cohen


iTunes music store

iTunes, le kiosque musical en ligne d'Apple, est devenu le troisième magasin de musique aux Etats-Unis, avec 10 % de parts de marché au premier trimestre 2007, selon une étude du cabinet NPD. L'institut, qui souligne l'importance croissante du format numérique par rapport aux disques physiques sur le marché américain, place iTunes en troisième position derrière Wal-Mart, qui représente 15,8 % de parts de marché, et Best Buy, qui en détient 13,8 %.

lundi 25 juin 2007

Arc en ciel

Un après-midi, alors que le maître et le disciple se trouvaient assis seuls au soleil sur la petite prairie située devant le temple, au bord de la falaise, un arc-en-ciel se forma sur le sombre rideau de pluie qui drapait le fond de la vallée. « Regarde bien cet arc-en-ciel, remarqua Tokdèn Rinpotché. Il est présent, avec ses couleurs riches et somptueuses, et pourtant il est insaisissable. Il brille dans l’espace, mais il n’est pas différent de l’espace. Il semble exister de lui-même, mais si, derrière toi, le soleil cesse de briller, il s’évanouit sans laisser la moindre trace. En vérité, il résulte de la réunion éphémère de nombreuses causes et conditions. Comme lui, le monde est un réseau infini de relations qui apparaissent de multiples façons.

« Il en est de même de ton esprit. Tes pensées semblent concrètes et contraignantes, mais, si tu les examines bien, elles n’ont pas plus de consistance que cet arc-en-ciel. Il est aussi vain de s’attacher à nos sensations que de courir après l’arc-en-ciel pour s’en faire un manteau. Considère que tout ce que tu vois, entends, sens, goûtes ou touches est semblable à un arc-en-ciel, au reflet de la lune sur l’eau, ou à une image dans un miroir. Reconnaître la nature ultime de l’esprit, l’Eveil, la conscience pure, libre de fabrications mentales, c’est réaliser l’état de Bouddha ; ne pas la reconnaître, c’est être dans l’ignorance. Disciple bien-aimé que la durée de ta vie égale celle de ta pratique ! »

Détchèn avait absorbé les paroles de son maître comme des gouttes de nectar.

Matthieu Ricard. La Citadelle des Neiges. Ed Pocket (p90-91)

Ramesh Balsekar chez lui


Pour Jean-Baptiste


"L'esprit intuitif est un don sacré et l'esprit rationnel un serviteur fidèle.
Nous avons crée une société qui honore le serviteur et a oublié le don"
Albert Einstein

Dans son livre "The Hitchhikers Guide to the Galaxy" ( Le guide de la Galaxie à l'usage des auto-stoppeurs), Douglas Adams nous parle d'un terrien, Arthur Dent, qui s'échappe de notre planète quelques instants avant qu'elle ne soit démolie pour faire place à une autoroute intergalactique. Le guide à l'usage des auto-stoppeurs devient son indispensable compagnon de voyage, et la devise du guide : "Pas de panique" lui permet de se sortir de nombreuses aventures.

Tandis qu'il voyage dans les étoiles, Arthur Dent entend parler d'un super ordinateur appelé "Pensée Profonde" construit par une race extra-terrestre pour répondre à la suprême question : "Qu'est-ce que le Vie, l'Univers et tout le reste".
Après sept millions et demi d'années de calcul, Pensée profonde pond le résultat. Dignitaires, prêtres et scientifiques se rassemblement pour prendre connaissance de la réponse. Et la réponse est (roulement de tambour).......42 !
Eh bien, 42 est peut être la bonne réponse, mais sans une compréhension directe de la méthode utilisée par Pensée Profonde pour l'obtenir, cette réponse ne sert à rien.

Citations page 47 ,48 et 49 de l'excellent livre de Léo Hartong "S'éveiller au rêve" Le présent d'une vie lucide éditions Accarias L'Originel Paris 2005

Vivre la Vie


Nous pourrions très souvent nous poser la question : "Je pense ou je vis ?"
Arrêtons de penser notre vie pour la vivre enfin, simplement, naturellement.

Vérifier les appuis, placez le bassin, placez le tronc en équilibre par un léger déplacement vers l'arrière, puis placez la tête avec la nuque légèrement en extension. Pour les yeux, ce matin c'est comme vous sentez.


Ressentez plus, vous penserez moins.
Ce qui reviens à dire:
Ressentez plus et vivez plus.
Ce genre de discours agace prodigieusement le mental.
Parce que le mental c'est PENSER.
Le mental c'est : surtout ne pas être maintenant, mais bien avant ou carrément plus tard.
Or ressentir, c'est arrêter de penser pour vivre ce que la vie propose.
Sentez comment le corps touche le sol.
Vous n'avez pas à penser comment il le touche.
Simplement, le corps touche le sol.
Ressentez la respiration, la manifestation de la Vie ici, maintenant.
Vous n'avez pas à penser le souffle.
Juste à le ressentir, c'est tout.
Et réalisez que ce ressenti est une détente, un repos.
C'est ça, se reposer dans l'évidence de la Vie.
Arrêter la torture des expéditions dans le passé ou dans le futur.
Se reposer dans MAINTENANT
Êtes vous réellement attaché à votre inspiration de hier matin à 10h21 ? Vous vous en foutez complètement, n'est-ce pas ? Et vous avez bien raison. (d'ailleurs vous n'étiez sans doute pas présent)
Êtes vous réellement préoccupé par une quelconque expiration du mois prochain ? Bien sûr que non.
Alors, ne pourrions nous pas être dans simplement dans la jouissance de maintenant ?
Et cette jouissance n'est possible que dans le ressenti, pas dans la pensée.
Arrêtons de penser la Vie, pour la VIVRE.
La vie fleurit dans l'instant et par la pensée nous la sacrifions à un passé qui est mort ou à un futur qui n'existe pas et sur lequel nous n'avons strictement aucune certitude.
Ressentir plus pour penser moins et donc pour vivre enfin.
Quand la mentalisation s'arrête, quand le ressenti s'impose alors, c'est une détente et c'est aussi une joie simple. La joie simple d'Être.
C'est comme faire de la place pour l'évidence du Mystère.
Faire de la place pour que s'impose l'évidence de la Présence.
Cette Présence indéniable : je ne peux pas douter que JE SUIS.
Cette Présence qui se reconnait Elle-même.
Voilà, nous y sommes.
Juste la Vie.......................

Galop 1

Romane a obtenu ce matin son "galop 1", premier des 7 à passer pour être une cavalière hors pair ... Elle a commençé l'examen "pratique" avec Tornade, le têtu de la bande... qu'elle a choisi !... puis elle a fini avec Mulan, sa grande favorite, puisque même la monitrice a eu beaucoup de mal à raisonner Tornade... enfin il faisait beau, tout s'est bien passé... Romane est heureuse et moi très fière...
Bravo Romane !

dimanche 24 juin 2007

Le froid en beauté



Un petit diapo rafraichissant pour finir le week-end.

Pour Joseph


Joseph, iPapy prend rendez-vous avec toi pour cet été.
Nous allons regarder "Cars" ensemble.
Autant de fois que tu veux.
Bisous

Le film du dimanche soir


Prix du public au festival d’animation 2004 d’Annecy mais aussi prix du Mouviz festival de Nantes, "La révolution des crabes" est un dessin animé avec un regard philosophique et burlesque sur les crabes de l’estuaire de la Gironde. Le réalisateur, Arthur De Pins, nous propose de suivre l’histoire des crabes ayant un sérieux handicap : « ils ne peuvent pas changer de direction et sont condamnés à marcher toute leur vie suivant la même ligne droite. Un destin tragique pour ces chancre-mou et autres crabes depressifs... » Ne passez pas, non plus, à côté de cette phrase : « Les tourteaux savent tourner mais ne vont nulle part, nous on va tout droit mais au moins on va quelque part !... » sur la musique de Gerard Calvi. Après ce court-métrage, vous ne verrez plus les pachygratus marmoratus de la même façon, vous regretterez d’avoir embêter il ya quelques années ce petit crabe innocent de Lacanau qui ne demandait qu’à suivre sa ligne droite.


Les voyages en train


samedi 23 juin 2007

Le paradis existe....

Nous y étions aujourd'hui..... C'est quelque part dans le Vercors.... Mais c'est un endroit secret ....

L'exercice "les yeux fermés" (1/5)

Ce texte est tiré de la cassette audio qui accompagne"la vision de votre Etre réel" de Richard Lang. Elle reprend l'exercice qui nous permet de "voir les yeux fermés"; en effet la vision de notre véritable nature ne dépend pas que du sens de la vue, les aveugles y ont aussi intégralement accès.
Je vous suggère de vous faire lire ce texte par un ami, afin que vous puissiez faire réellement l'expérience de qui vous êtes les yeux fermés, plutôt que de l'imaginer en la lisant
Attention: vu la longueur du texte, il sera publié en 5 fois.


Nous allons commencer avec les yeux ouverts.
Prêtez attention à la scène devant vous. Peut-être pouvez vous voir les partiez de votre corps.
Vous pouvez voir les objets dans la pièce.
Mais ces objets sont vu à partir de l'espace que vous êtes.
Quelle grandeur a cet espace?
Quelle forme?
Ce que vous regardez dans la pièce a une forme, une taille, mais ce lieu à partir duquel vous regardez, votre vraie nature a-t-elle une forme? A-t-elle une limite?

*

Maintenant faites l'expérience d'ouvrir et de fermer les yeux plusieurs fois.
La scène va et vient, mais qui vous êtes reste constant.

*

Gardez les yeux fermés.
Quelle taille avez-vous? Quelle largeur? Quelle profondeur? Où sont vos limites? Y a-t-il une ligne qui vous sépare du reste du monde?
Vous n'avez pas de limites, vous êtes plus vaste que le monde, plus profond que l'océan.
Soyez attentif aux sensations du corps. Elles changent , vibrent constamment. Déplacez votre attention de ci, de là.
Qui expérimente vos sensations? Quelqu'un ou personne?
Tout comme de ce côté-ci de votre doigt qui pointait vous avez trouver l'espace pour accueillir votre doigt, ainsi de ce côté-ci de la sensation se trouve l'espace pour accueillir la sensation.
Les sensations vont et viennent dans l'espace immuable de qui vous êtes réellement.

*

Serrez votre poing droit. Ressentez la tension. A présent relâchez, ressentez le lâchement.
Faites cela plusieurs fois, en observant que vous êtes l'espace dans lequel la tension apparaît et disparaît.
Votre vraie nature, elle, est libre de toute tension et ne connaît pas le stress.


*

Prenez conscience de votre respiration. Sa dilatation et sa contraction. Sa naissance et sa disparition. Ne vous efforcez pas de visualiser ce qui se passe.
Prêtez seulement attention aux sensations qui vous sont données. Elles changent sans cesse.
Mais de ce côté-ci de la respiration, de votre côté de la respiration, que ce passe-t-il? Rien.
Il y a seulement la conscience, la capacité pour contenir la respiration.
La respiration va et vient, mais la conscience reste immuable.

(à suivre)

Grand Corps Malade

Mon ami Karl, grand pourvoyeur de documents pour votre Blog favori nous communique :
France 5 a proposé, jeudi 21 juin 2007 à 21 heures 45, le documentaire écrit
et réalisé par Pascal Tessaud, "Slam, ce qui nous brûle".
La fièvre du slam se répand à travers tout l'hexagone !
Ce documentaire invite à découvrir les courants de la scène slam actuelle.
Grâce à ce mouvement en plein essor, la poésie redevient vivante et se
propage dans les lieux populaires.
Une nouvelle génération spontanée de poètes se retrouve régulièrement, dans
des cafés ou des salles de spectacles, pour déclamer en public et à capella
leurs oeuvres inventives, énergiques, engagées ou plus légères.
Ce film dresse le portrait croisé de quatre slameurs : Nëggus, Luciole,
Julien Delmaire et Hocine Ben.
Ils confient leur amour des mots, l'intensité des rencontres avec le public,
leurs influences artistiques.
Ils éclairent le téléspectateur sur les origines du slam à travers des
images d'archives américaines (des mouvements de lutte pour les droits
civiques avec Martin Luther King, les émeutes de Watts, les Last Poets, aux
débuts du slam à Chicago...) et françaises (Léo Ferré).
De Saint-Denis à Roubaix, en passant par Paris, Aubervilliers ou un petit
village breton, 'Slam, ce qui nous brûle' est un voyage initiatique.
Au Café culturel, Grand Corps Malade et John Pucc' animent leur célèbre
soirée 'Slamaleikoum' et au Cabaret Populaire, Pilot le Hot organise des
compétitions de slam.
Enfin, à L'Hermitage, Luciole, comme Julien Delmaire avec des écoliers de
Roubaix, anime un atelier d'écriture.
Rediffusion :
Jeudi 28 juin 2007 à 01 heure 02

Pour Guillaume midi 25


SI.....

Si vous êtes intéressé par l'actualité Macintosh, SI vous maitrisez un peu la langue de Shakespeare, SI vous avez du temps de libre, SI........ alors n'hésitez pas suivez le conseil de mon ami Yann, sinon reprenez votre méditation ou votre livre en cours........Je vous embrasse Bon Week End

Salut Alain

Bon, tu cliques sur le lien ci dessous, puis sur “watch the keynote Adress”.

http://www.apple.com/fr/quicktime/qtv/wwdc07/

ATTENTION : L’ouverture de la keynote est totalement hilarante et il faut être en condition (au calme) pour en profiter dès la première seconde!
Donc tu sais ce qu’il te reste à faire.

Pour la suite, Steeve est tout simplement génial...

Au fait, sais-tu que (selon SVMMac qui cafte les propos de Forbes), c’est le patron qui a été le mieux rémunéré en 2006 aux USA :
“ avec un gain de 646 millions de dollars, soit 53,8 millions de dollars par mois, et 1,8 million de dollars par jour!”

Bon, c’est normal qu’avec de tels émoluments, il se “défonce un peu” durant ses keynotes!

Yann

vendredi 22 juin 2007

Lumière

"Notre peur la plus profonde n'est pas que nous ne soyons pas à la hauteur.
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toute limite.
C'est notre propre lumière et non pas notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question : "Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?"
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l'être ?
Vous êtes un enfant de Dieu. Vous restreindre, vivre petit ne rend pas service au monde.
L'illumination n'est pas de vous rétrécir pour éviter d'insécuriser les autres.
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus : elle est en chacun de nous, et au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière, nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre présence libère automatiquement les autres."

extrait du discours prononcé par Nelson Mandela lors de son intronisation à la présidence de la République de l'Afrique du Sud. 1994.

La guerre des étals




Dans cette parodie animée du film « La Guerre des Etoiles » de Georges Lucas, l’agriculture bio organise sa lutte contre l’agriculture intensive… Une rébellion hilarante contre le côté obscur de la ferme.

©Free Range Graphics llc

Ce soir sur Arte


Vous savez tout le bien que je pense de ce très beau film de Pascale Ferran.
Ce soir Arte propose la version longue. Je ne l'ai pas vu mais elle est annoncée un peu partout comme aussi belle, fine et touchante que la version courte.
Si l'un ou l'une d'entre-vous peut me m'enregistrer sur DVD, je suis preneur.
Attention cette version dure 220 minutes.

Arte vendredi 22 juin de 20h40 à 24h

jeudi 21 juin 2007

Pour Guillaume...

La jeunesse est alliée d’Orc. Elle s’insurge contre l’inadmissible, ose l’impossible. Aux questions courroucées de l’adulte : Que veux-tu mettre à la place de ce que tu détruis ? elle ne peut que répondre par un éclat de rire ou une nouvelle razzia. Car il n’est pas de son ressort de remettre quoi que ce soit en place, de réordonner ce qu ‘elle a dû chambarder. Sa vocation est la table rase. « Celui qui est venu au monde pour ne rien déranger ne mérite ni égards ni patience ». ( René Char ).

L’adulte est l’allié d’Urizen. Il réinstaure un ordre, réaménage l’espace ainsi laissé libre.

Tantôt se réconciliant avec la réalité qui l’entoure, il opte pour une ordonnance souple et variable – ou au contraire, se raidit dans le formalisme et le dogme.

L’être humain complet, sa maturité conquise, devrait être en mesure de réunir en un seul projet les virtualités extrêmes, de réconcilier en lui les forces qui ordonnent et les forces qui renouvellent.

Christiane Singer Les âges de la vie. Espaces libres. Ed Albin Michel ( p 119-120 )

Tu es un bel exemple de recherche d'équilibre entre ces deux forces.
Bon anniversaire GuYôm !!


Sourire



Meilleur court Métrage (Festival de Berlin)
Le poisson qui sourit
Taïwan (Merci Roberto)

Cadeau

Il en est d'une telle rencontre comme d'une simple évidence, comme d'un immense cadeau...
Joyeux anniversaire Guillaume !
Je t'aime...

Le témoignage de Jacques

Je suis sur Mars, le groupe avance avec lenteur, ondulations (dans ma tête, soudain, le Boléro de Ravel).
Je cherche les robots envoyés par les Américains, Alain les petits hommes verts, non, le ciel est bleu, je suis sur Terre, LA Terre !
La terre, fiable, rustique, serviable (toujours là quand on a besoin d’elle) : mettre un pied devant l'autre, l’autre devant l’un, puis réciproquement, et ainsi de suite, et encore... pendant 6 jours, sans parler, sans siffler, sans chanter, en file indienne, au milieu de l'aride, des cailloux, du sable, c'est vraiment un truc à s'enfuir en courrant. Franchement !
Pour aller ou?
Pas question de faire demi-tour, de partir en avant, de s’arrêter, de buller sous un arbre, de faire la causette ou de la cellulite, le premier flipper est à 2000 km, les billets d’avion sont restés à Tam, je n’ai que 2 Powerbar et 1 litre d’eau, l'auto-stop est complètement exclu!
Evidement, il y a un thème de méditation, facilement de quoi occuper le mental pendant 5 minutes..
Qu’est-ce qu'elle a voulu dire ? Ais-je bien entendu ? Comment m’y prendre ? Et si j'apprenais au guide Touareg à faire des ricochets ? Que je vais-je bien pouvoir partager ce soir ?
Marcher !
Le but est ici, ce pas, cet autre pas, poser le pied à cet endroit, l'autre à gauche du caillou, j'apprends à marcher, je marche, revenir au thème, marcher, sentir, encore un pas, regarder, voir, goûter, je goûte, revenir ici: ça goûte...marche, chaleur, vent, gazelle, sensation, soleil, caillou ocre, rouge, blanc, vert, sable, silence, ...
Le mental se calme; effet d'usure ? Effet du désert ? Rabotage ? Effet du silence ? Effet du groupe ? De la lenteur ? De la marche ?
Et quand le mental devient calme… qui sait ?

Souvenirs:
- Camping sous les étoiles, LE ciel !!
Couché sur le sable, suspendu dans le vide !
C'est si beau, si grand, simple.
Tiens, une étoile filante, magnifique… une autre…
C'est bon, lentement, très lentement, de regarder le ciel.
Toucher la Lune !

- Arrivée au campement, la plaine est magnifique, impression que ce lieu est sacré, et avec, le monde entier, ses alentours, tout, TOUT ! Miracle de l’Existence. La sensation est connue, elle me prend par surprise, elle est pleine, lumineuse, elle dure.

- La caillasse, encore la caillasse, elles sont plus grosses aujourd'hui, c'est difficile de ne pas se cogner. (Répéter 200 fois par jour, en variant sur les petit, gros, pointu, blancs, jaunes, verts, etc..)
Dieu que ce désert est beau! (Idem, autres variations)
Dieu que cette vie est belle ! (Idem, sans variation)

- Peinture rupestre: qui a peint ça, pour qui? C’est magnifique, élégant, expressif, simple, net, poétique!
Un gars qui voulait décorer la chambre de sa copine ? Peut-être !
Communication, partage à travers les millénaires. Seul un humain a pu faire ça, un humain sensible, qui peint ce qu'il ressent. Un Humain a laissé ici sa signature, je la regarde, je ressens, je reconnais, un message : Nous sommes ces gens, ils étaient nous, ils sont nous!

- Montée sur l'Assekrem de bon matin, ce n’est pas malin de ne pas avoir de montre, on s'y est pris 2 heures trop tôt. Il fait noir, on se perd, on est perdus, demi tour, j’éteins la frontale, c'est bon, le chemin est 50 mètres plus haut. Personne n’ira voir ce lever de Soleil pour moi.
Deux heures d’attente, froid, simplicité, Spectacle !

- J'en ai raz le bol, les cailloux sont petits et anguleux, pas moyen de marcher, pas moyen de tous les éviter, inconfort. La coupe est pleine, je pique un sprint droit devant, la tête en l’air, sans regarder où je mets les pieds, 200 mètres à fond de train, comme un gamin (et en plus c’est le thème du jour !), les chevilles s’adaptent, les pieds se posent aux bons endroits, impeccable, parfait.
Isabelle se demande comment je fais, comment on peut courir là dessus.
Très simple: tu calcules, c’est impossible...

- Incroyable, en 50 mètres, complet changement de paysage, des dômes, des surplombs, le chaos. Révélation : Dieu a fait évacuer le chantier avant la fin des travaux ! En regardant bien, je comprends.
C'est l'eau (et que la pluie est froide !), l’eau qui s'infiltre dans la roche, l'oxyde, la fait éclater, et sculpte ces dômes inattendus. Le vent porte le sable, qui s'engouffre dans les creux et creuse ces surplombs, ces trous improbables.
Ouf, les travaux sont en cours, les ouvriers sont toujours là: l'eau, le vent, le soleil, le sable – et le cinquième élément !

- La journée de marche est finie. J’irai bien faire une promenade dans la Nature après cette journée de labeur. Discussion avec Isabelle (si si si, on peut aussi discuter, on peut même discuter assis a condition de trouver un caillou confortable). Discussion sur la souffrance, la souffrance comme instrument de pouvoir. Je parle de frustration du jour, le mot vient : frustration, il m’interpelle. Partage. Il y a de la frustration dans ma vie. Le groupe reçoit ma frustration, l’accepte. Merci ! Plus tard, méditation sous la Lune, je perçois ce qui peut être fait, au retour, ça commence (.. y’a encore du boulot, mais pas dans la frustration.).

- Arrivés à Orly, retour à l'AZile (de A à Z).
Débarquer, attendre, trouver les sacs, séparations, embrassades, sensations, annonces au micro, larmes à l'oeil, maladresses, quel stress tout d'un coup. Ah oui, j’ai remis ma montre !
Je prends mon courage à deux mains et mon sac dans l'autre, je cherche le métro qui va me prendre (si je le prends, que voulez-vous que j’en fasse).
L'AZile se confirme dans la journée, le lendemain, et ensuite.. Il était la une semaine plus tôt, mais je suis plus sensible aux significations multiples, des mots, des phrases, des regards, des attitudes (et je ne vous parle ni de la télé ni de la campagne politique). Et j’aime ça !
Ne pas réagir, accepter tout ce qui est signifié, accepter l'émotion pour ce qu'elle est, regarder l'être, accepter sans passion, dire non sans rejeter : Equilibre, équi-libre, comme un cheval (équi) en liberté. Oui Alain, c’est l’écusson Ferrari (désolé Corinne !).

Le groupe est mort nous disait Guillaume. Je dirais qu’il est passé, que le temps est la grande illusion.
Le groupe est ici ou quelque(s)-part(s) sous d'autres formes: Nous, un témoignage (et un autre), une photo, une impression, un souvenir, une trace de pas, un caca au milieu du désert, que le vent dessèche, et qui redevient poussières: Nous, je vous dit!
Passé, Présent, Futur, on a inventé ces termes parce que c’est pratique, pas pour en faire une pendule !

Merci Corinne, Alain, tous les membres du groupe, Entayent, sans oublier les autres guides, le Groupe, les chameaux, le (la) désisté(e) qui m’a laissé sa place et enfin le Désert. Merci Jacques de t’être bougé le c...

Retour :
- Alors Jacques, c'était bien le Hoggar? Et la méditation, ça a marché?
- Oh ça oui, pour marcher, ça a marché!

Guyom 29

Et oui, juin est un mois riche en anniversaire dans la famille. Que de Gémeaux ! Après , le Julie Day , c'est au tour du célèbre blogmaster de Crasy Blogger d'être sous les feux de l'Amour. Bon anniversaire Guillaume, l'année sera belle avec une nouvelle naissance. Sois heureux avec ta belle famille. Désolé pour la photo même si elle date un peu , je l'aime beaucoup, j'ai l'air "tombé du nid", mais on y voit ton beau sourire. Happyday

mercredi 20 juin 2007

Et devinez de qui on souhaite l'anniversaire dans quelques minutes...

Eh oui, le deuxième sur la photo : Guillaume !! A demain donc !!

Joyeux anniversaire Julie IV

Celle-ci est pour rendre hommage à ta générosité, à cette précieuse qualité d'enfance que tu manifestes dans tes relations aux autres, à toi-même et à la Vie.

( Oscar est un petit garçon de dix ans qui sait qu'il va mourir bientôt et qui vit ses derniers jours pleinement. Chaque jour il écrit une lettre à Dieu.)

Cher Dieu,

Merci d'être venu. T'as choisi pile ton moment parce que j'allais pas bien. Peut-être aussi que tu étais vexé à cause de ma lettre d'hier...
Quant je me suis réveillé, j'ai songé que j'avais quatre-vingt-dix ans et j'ai tourné la tête vers la fenêtre pour regarder la neige.
Et là, j'ai deviné que tu venais. C'était le matin. Jétais seul sur la Terre. il était tellement tôt que les oiseaux dormaient encore, que même l'infirmière de nuit Madame Ducru, avait dû piquer un roupillon, et toi tu esssayais de fabriquer l'aube. Tu avais du mal mais tu insistais. Le ciel pâlissait. Tu gonflais les airs de blanc, de gris, de bleu, tu repoussais la nuit, tu ravivais le monde. Tu n'arrêtais pas. C'est là que j'ai compris la différence entre toi et nous : tu es le mec infatiguable ! Celui qui ne se lasse pas. Toujours au travail. Et voilà du jour ! Et voilà de la nuit! Et voilà le printemps ! Et voilà l'hiver ! Et voilà Peggy Blue ! Et voilà Oscar ! Et voilà Mamie-Rose ! Quelle santé !
J'ai compris que tu étais là. Que tu me disais ton secret : regarde chaque jour le monde comme si c'était la première fois.
Alors j'ai suivi ton conseil et je me suis appliqué. La première fois . Je contemplais la lumière, les couleurs, les arbres, les oiseaux, les animaux. Je sentais l'air passer dans mes narines et me faire respirer. J'entendais les voix qui montaient dans le couloir comme dans la voûte d'une cathédrale. Je me trouvais vivant. Je frissonnais de pure joie. Le bonheur d'exister. J'étais émerveillé.
Merci, Dieu, d'avoir fait ça pour moi. J'avais l'impression que tu me prenais par la main et que tu m'emmenais au coeur du mystère contempler le mystère. Merci.
A demain, bisous.
Oscar."

Eric-Emmanuel Schmitt. Oscar et la dame rose. Ed Albin Michel ( p 94-96)

1 sur 2 en ville.....!


En 1900, un habitant sur dix était un urbain. En 1950, les citadins représentaient un peu moins de trois personnes sur dix. En 2007, les humains installés dans les villes sont plus nombreux que ceux des campagnes. Le taux d'urbanisation dans le monde a en effet franchi le seuil des 50 %, selon l'Institut national d'études démographiques (INED), qui cite des chiffres des Nations unies, dans son numéro de Population et Sociétés, paru mercredi 20 juin. (Cité dans le Monde d'avant -hier)

Joyeux anniversaire Julie III

Celle-ci est pour saluer ton exigence de femme.. et c'est un texte écrit par un homme :

"La jeune fille et la femme, dans leur développement propre, n'imiteront qu'un temps les manies et les modes masculines, n'exerceront qu'un temps des métiers d'hommes. Une fois finies ces périodes incertaines de transition, on verra que les femmes n'ont donné dans ces mascarades, souvent ridicules, que pour extirper de leur nature les influences déformantes de l'autre sexe. (...) Un jour (des signes certains l'attestent déjà dans les pays nordiques), la jeune fille sera; la femme sera. Et ces mots "jeune fille", "femme", ne signifient plus seulement le contraire du mâle, mais quelque chose de propre, valant en soi-même; non point un simple complément, mais une forme complète de la vie : la femme dans sa véritable humanité. Un tel progrès transformera la vie amoureuse aujourd'hui si pleine d'erreurs ( et cela malgré l'homme, qui d'abord sera devancé). L'amour ne sera plus le commerce d'un homme et d'une femme, mais celui d'une humanité avec une autre. Plus près de l'humain, il sera infiniment délicat et plein d'égards, bon et clair dans toutes les choses qu'il noue et dénoue. Il sera cet amour que nous préparons, en luttant durement : deux solitudes se protégeant, se complétant, se limitant et s'inclinant l'une devant l'autre."

Rainer-Maria Rilke Lettres à un jeune poète Ed Grasset (p 81-84)

Joyeux anniversaire Julie II


Celle-ci est pour fêter la mère de Romane....

Swâmiji disait :

"There is no good mother, no bad mother;either she is a mother or she is not a mother."

"Il n'y a pas de bonne mère, pas de mauvaise mère; ou bien elle est une mère ou bien elle n'est pas une mère."


A l'évidence, she IS a mother !!

Joyeux anniversaire Julie I

Pour honorer et fêter comme il se doit cette belle grande femme que tu es, quelques photos et quelques textes..... Voici pour la Julie solaire qui a traversé la nuit...

"Qu'est-ce qui ne peut mourir ? C'est cette force de foi que nous portons en nous et qui nous dépasse, qui appelle les nouvelles semences vers les lieux nus, endommagés et arides pour que nous germions de nouveau.
C'est cette force, qui dans son insistance, dans sa loyauté envers nous, dans ses voies souvent mystérieuses, est infiniment grande, infiniment majestueuse, infiniment ancienne."

Clarissa Pinkola Estés Le jardinier de l'Eden. Ed Grasset (p90)

Julie la joyeuse...

La Joie... mon programme... je l'ai "conscientisé" un w.e de Juin 2005... à l'époque j'avais écrit une lettre pour le partager à mon père pour son anniversaire... j'ai un peu retravaillé la lettre, mais voilà mon Sud est là... je m'en souviens comme si c'était hier...
L'Amie dont il est question c'est évidemment Bhakti ( Diane Monette)... que vous commençez à connaître par ici !

"J'ai vécu ce week end une histoire fantastique...je suis émue rien qu'à l'idée de te la raconter...J'ai rencontré une femme extraordinaire qui m'a proposé de choisir ma vie...elle a commencé par me faire travailler sur le passé...elle dit que pour pouvoir prendre contact avec son pouvoir créateur et choisir sa vie, il faut d'abord faire table rase du passé...
Avec les exercices "psycho-magiques" qu'elle propose, j'ai pu me rendre compte de tout le travail que j'avais déjà effectué sur mon passé...qu'elle évolution !, dans mon rapport à ma mère, à mon père, à ma grand-mère...encore un peu de boulot du côté du mari...mais j'ai fait en quelques mois des pas de géants !
A tous j'ai exprimé mon désir de me détacher d'eux, après leur avoir pardonné et m'être pardonné également, les erreurs de parcours...et mon désir d'avoir à présent des relations qui ne soient pas basées sur le passé mais sur la réalité du moment présent.... c'était très beaux cet exercice, dans une forêt très ancienne du fin fond de la Bretagne, j'étais au pied d'une rivière magnifique...c'était parfait !
Le soir même après avoir fait le point sur les attachements inutiles du passé...elle me demande de faire une liste de tout ce que je veux à partir de maintenant et pour le reste de ma vie...sans aucune limitation !!!
Pour moi c'était Noël...alors que mes copines étaient au lit...mon stylo ne pouvait s'arrêter d'écrire avec avidité tout ce que lui dictait mon mental !J'ai quand même fini par dormir après avoir noirci quatre ou cinq feuilles blanches...
Le lendemain matin, elle me demande de relire ma liste et suivant un processus précis de retirer ce qui n'a rien à faire dans cette liste...
Puis de reprendre à nouveau la liste et de transformer les "je veux" en "je choisis"....Et là deuxième moment magique du week end... d'un seul coup une vague d'émotion m'a submergée...j'étais en train de voir mon à-venir !
Et immédiatement certains doutes se sont évanouis comme par enchantement... plusieurs points précis me sont apparus comme des évidences !!! ...encore parfait !
Mais j'avais pas tout vu...écrire sur le papier c'est bien...mais aller en pleine nature livrer son message à l'univers pour qu'il soit entendu...c'est autre chose...
Mon Amie dis que l'on tend des élastiques entre la réalité actuelle, et ce que l'on choisis...que l'univers oeuvre pour résoudre les tensions...et que le résultat sera à la hauteur de la tension de départ de "l'élastique"...
Je suis allée voir un arbre ami, ainsi qu'une pierre que j'avais à la main et j'ai tendu à voix haute et avec mes deux amis pour témoins...tous les élastiques qu'étaient mes choix ce jour là et pour le reste de ma vie...
C'était un très beau moment, très dense, très solennel, et heureux aussi....je suis repartie le coeur plein de tous ce bonheur présent, d'un pas alerte et léger...j'étais dans une clairière en bas près de la rivière, et pour revenir il fallait que je remonte par la forêt, une forêt dense, avec des arbres très vieux et géants...vers le milieu de la route alors que je pensais mon "exercice" terminé...d'un seul coup je prend conscience que je viens de me faire le plus beau cadeau de ma vie...celui que sans le savoir je me préparais à recevoir depuis pas mal de temps, et celui que j'attendais depuis toujours... je venais de m'offrir ce que personne d'autre ne pouvait, ni ne pourrais m'offrir jamais... le cadeau de créer moi même ma vie, de la choisir ... je venais de reprendre le pouvoir créateur qui est en moi et qui est immense, je l'ai bien senti...
A partir de ce moment là, j'ai senti que jusqu'à la fin de ma vie je serais consciente que personne à part moi ne peut choisir pour moi, personne à part moi ne peut créer ma vie...
J'ai beaucoup pleuré, mais je me sentais très entourée... et une fois mes pleurs apaisé...il pleuvait beaucoup...j'ai ôté machinalement mon chapeau de pluie... et l'eau m'a baptisé... c'est le seul baptême qui ait du sens à mes yeux...et celui ci était magnifique, cette "cérémonie" a définitivement scellé le début de ma nouvelle vie... j'ai poussé un énorme cri libérateur, puis j'ai ri, ivre de bonheur et j'ai rejoins mes amies pour danser !...
Ça c'est pas arrêté là... maintenant mon Amie me dit qu'à partir de mes choix primordiaux, je dois trouver mon choix fondamental...ce qui sous-tend tout ce que je veux créer dans ma vie, celui qui pour moi est la base même de l'incarnation présente...dans cet exercice elle joue le rôle "d'accoucheuse"... et j'ai battu un record, elle n'avait jamais vu ça... j'ai "accouché" en 30 secondes...!
Après nous avoir expliqué la marche à suivre, elle nous dit à moi et à mes amies, qu'elle va faire un tour de table pour voir si on avait bien compris...il fallait partir de ses choix primordiaux, et pour chacun trouver l"'état" qu'il lui correspondait (enfin c'est un peu plus compliqué que ça...mais je suis tenu au secret...)... moi dès le départ je ne savais pas si je manquais de vocabulaire, ou si je n'avais rien compris à l'exercice, mais un seul mot me venait à l'esprit, pour tout mes choix primordiaux que j'avais bien en tête pour avoir travaillé dessus toute la journée... et le pire c'est qu'aux exemples de mes copines, c'est le seul qui me venait à l'esprit... je me demandais même comment elles pouvaient répondre autre chose que celui là....
Mon amie a vu ma confusion et m'a rapidement pris à part puis après m'avoir "testé" un tout petit peu, m'a regardé dans les yeux et m'a demandé si je pensais que mon Ame était venu expérimenter dans cette vie là, le mot qui m'est arrivé de je ne sais où, comme une évidence...et là j'ai encore pleuré, pleuré...oui, c'était clair, quand je suis dans cet état là, je peux faire le don de tous les autres...c'est celui qui pour moi et fondamental....

LA JOIE !

J'avais l'intuition qu'il fallait que je participe à ce week end, j'avais raison, tout m'a amené à ce point précis, il n'y a pas de hasard...la route est encore longue, et le très beau cadeau que je me suis fait ne va pas m'empêcher de connaître encore des moments de doutes, de tristesse ou autre, mais sûrement que je les vivrais autrement...et puis c'est ça aussi la vie... l'impermanence ! " 09.06.2005