mardi 30 avril 2013

Higelin Seul


.


Jean-François

.

Une vie pour se mettre au monde



.



Une réflexion sur le sens d'une existence.
Trois chapitres :
Vieillir, Mûrir, Accomplir...
À lire, vraiment.

.

La Voulte en Fête


.



C'est bientôt. Avez-vous réservé vos places ?
www.rueeverslart.fr - 06 86 93 06 81 - rueeverslart@orange.fr
.


lundi 29 avril 2013

La vision sans tête


.


La dernière vidéo de notre ami Richard


.

La citation du lundi


.

"L'essentiel pour une bougie n'est pas l'endroit où elle est posée, 
c'est la lumière qu'elle irradie jusqu'au bout."

Cette phrase est en exergue du livre de Marie De Hennezel et Bertrand Vergely 
"Une vie pour se mettre au monde"

Nous la dédions à notre compagne de voyage en Inde Nelly 
qui nous a quitté pour un autre voyage  le 19 avril.
Va vers la lumière, Nelly...

.

dimanche 28 avril 2013

Bill Evans - Blue in Green



.

Après deux semaines de pilotage automatique nous reprenons 
les commandes du Blog sous la pluie et dans le froid.

Merci Monique pour ce lien 

.

Atout coeur de biker





La Honda CB1100 se destine à des amateurs au moins quadragénaires.





Même les plus grandes marques peuvent souffrir de retard à l'allumage. Alors que les motos néorétro font un malheur, Honda vient seulement d'importer en Europe la CB1100, déjà commercialisée depuis quatre ans au Japon, où elle remporte un réel succès.

Or, s'il est une machine qui peut se prêter à la réincarnation, c'est bien la CB. Ce monument de l'histoire du deux-roues, dont les motards parlent encore avec des trémolos dans la voix et dont les collectionneurs s'arrachent à prix d'or les modèles survivants, a marqué la naissance du "gros cube" moderne.
Lorsqu'elle surgit, en 1969, avec ses quatre cylindres en ligne, la CB750 n'est pas seulement puissante et racée. Elle est sûre (frein à disque à commande hydraulique à l'avant, partie cycle très rigoureuse) et offre un niveau de fiabilité et des choix technologiques inédits. Les motards de l'époque n'en reviennent pas devoir une marque japonaise quasi inconnue débarquer avec une "bécane" affichant d'emblée une cylindrée de 750 cm3. Les augustes anglaises, italiennes et américaines auront besoin d'années pour s'en remettre.
Pour assurer la descendance de la CB750 "Four", le numéro un mondial de lamoto a eu le bon goût d'éviter de se lancer dans une opération de reconstitution historique. La CB1100 présente une vision du rétro très bien léchée mais assez authentique, comme en témoigne le choix d'un moteur refroidi (essentiellement) par air. En s'imposant cette contrainte, Honda respecte les mânes de celle que l'on appelait jadis la "quatre pattes". Ce qui a imposé de mettre au point un système d'injection complexe pour contenir la consommation et respecter les normes d'émission de polluants. En contrepartie, la sonorité de la mécanique est largement préservée, les cylindres portent de fines ailettes de refroidissement, à l'ancienne, et l'oreille peut percevoir, à l'arrêt, le bruit mat des cliquetis du métal qui se refroidit. Les esthètes apprécieront.
Du modèle de référence, on retrouve nombre de caractéristiques. Les amortisseurs arrière à deux bras, la fourche avant télescopique classique, les deux compteurs analogiques à fond vert, le phare délicieusement rond, la selle plate, le chrome des garde-boue et des jolis clignotants vintage. Le réservoir anguleux (comme celui de la CBX1000) ou encore le pot d'échappement "4 en 1" (hommage à la CB400) adressent d'autres clins d'oeil à une époque révolue oùchevaucher une moto constituait un rite de passage vers l'âge adulte.
Pour le reste, la CB1100 est une création tout ce qu'il y a de plus moderne. Le freinage couplé (automatiquement réparti sur les deux-roues) est d'une remarquable efficacité, et la partie cycle, sans reproche, contribue à en faire une machine au comportement très sain. Malgré un poids (248 kg) assez respectable, elle est à son affaire en usage urbain et se pose sans difficulté sur sa béquille centrale.

MYTHE DE LA CB750
Bien plus facile à piloter que ne l'était, il y a plus de quarante ans, son aînée, cette machine a changé de caractère. Ce n'est plus une sportive à la mode seventies mais un roadster au tempérament moins volcanique. En ce sens, la CB1100 ne déroge pas à l'approche du constructeur japonais, numéro un mondial, qui privilégie depuis longtemps les modèles homogènes et bien élevés, quitte à pécher par manque d'originalité.
Les nostalgiques purs et durs regretteront ce parti pris. La CB1100 reproduit la position de conduite particulière, buste droit, des pilotes des motos d'autrefois, mais, malgré une cylindrée revue à la hausse, elle ne délivre ni la sonorité rauque ni les accélérations vigoureuses - voire brutales - de ses aînées. On aurait aimé que des roues à rayons soient disponibles au catalogue et on se serait volontiers passé de certains revêtements plastiques un peu "cheap". Pourtant, on se gardera d'emboîter le pas des gardiens du temple qui se sentiraient orphelins du mythe de la CB750. De facto, la CB1100 (10 990 euros) se destine à des amateurs au moins quadragénaires désireux de respirer un parfum venu de leurs vertes années mais soucieux de chevaucher, y compris pour un usage quotidien, une monture qui ne leur impose pas de sacrifier confort, sécurité et tranquillité d'esprit.
Telle est la loi de la néorétromania, domaine dans lequel les marques européennes ainsi qu'Harley-Davidson ont pris quelques longueurs d'avance. Ceux qui aiment le cambouis sur les mains, les vitesses qui craquent, les vapeurs d'essence et les motos qui vibrent comme une corde de contrebasse savent que, pour ce genre de sensations, il n'y a rien de mieux qu'une vraie moto ancienne.
Jean-Michel Normand
Le Monde


vendredi 26 avril 2013

La nostalgie de la lumière

.



Cité par Jean-Claude Ameissen dans Sur les épaules de Darwin.
Un très beau film documentaire sur les étoiles, les humains et la mémoire...

.

jeudi 25 avril 2013

Quand tu n'es pas là...


.


La nébuleuse d'Orion

Et quand tu n'es pas là
Je rêve que je dors- je rêve que je rêve
Je te cherche par delà l'attente
Par delà moi-même
Et je ne sais plus - tant je t'aime
Lequel de nous deux est absent.

Paul Éluard 
J'ai un visage pour être aimé Poésie Gallimard 2009

cité dans Sur les épaules de Darwin p 157

L'image vient du site du VLT, le plus grand observatoire des étoiles 
installé au milieu du désert d'Atacama au Chili.
 Visitez ce site, c'est une merveille.


Merci Nicole de me l'avoir fait connaître.

.


mercredi 24 avril 2013

Chants pour la Paix 2

.



Extrait du Mantra du coeur de Padmasambhava
Lama Gyurme

.

mardi 23 avril 2013

Tannhaüser


.



Une merveille....
 Laissez votre coeur se dilater et s'ouvrir avec la musique

lundi 22 avril 2013

La citation du lundi



.

Et que prouve donc ton coeur ?
Entre hier et demain il oscille
Sans bruit, étranger
Et sonne, en battant
Sa chute hors du temps.

Ingebord Bachmann (1)
En exergue du premier chapitre de Sur les épaules de Darwin p 9

(1) Poétesse et novéliste autrichienne 1926 - 1973

dimanche 21 avril 2013

Chants pour la Paix 1

.


.
Extrait de la prière à Alokiteshvara
Lama Gyume

.

samedi 20 avril 2013

Père Le Saux

.





Pour trouver Dieu en réalité, il faut descendre jusqu'à cette profondeur de soi où l'homme n'est plus qu'image de Dieu ; là même où au jaillissement de soi, il ne se trouve plus que Dieu.


Père Henri Le Saux (o.s.b.)


.

Prélude à l'après midi d'un faune


.


Belle journée à vous...


.

Sur les épaules de Darwin


.


Pour s'émerveiller...
Une excellente lecture pour ne plus se mettre au centre de l'univers !

" Et ainsi, notre Terre, dont la surface tourne à une vitesse d'environ mille cinq cent kilomètres à l'heure autour de son axe, et à une vitesse d'environ cent mille kilomètres à l'heure autour du Soleil, est emportée par le Soleil, à une vitesse de probablement huit cent mille kilomètres à l'heure, dans une course folle autour d'un trou noir au centre de notre galaxie. "p 143.

.

jeudi 18 avril 2013

La route de la Soie : images et musiques !



.



En images cette fois...

Et puisque j'y suis, pour les passionnés, 
il existe aussi un CD des musiques de tous les pays traversés...
Publié chez Accords croisée et distribué par Harmundia Mundi




.

mercredi 17 avril 2013

L'ombre de la route de la Soie

.



C'est le dernier récit de voyage que j'ai lu. 
 Vous l'avez compris, tout ce qui tourne autour de la Route de la Soie m'intéresse. 
Colin Thurbon est un grand voyageur mais aussi un historien qui sait donner une perspective très vaste sur les échanges durant 17 siècles le long de ce réseau marchand. 

.

mardi 16 avril 2013

Histoires et géographie

.




J’ai toujours aimé les cartes de géographie et les récits de voyage. Une carte est déjà un élargissement de l’horizon. Un jour gris, un jour à « problème », un jour d’angoisse ou de vague malaise, prenez une carte routière de la France, juste ça. Lisez le nom des villes, des villages et lieux-dits. Attardez-vous sur ceux qui sont près de chez vous, que vous connaissez, où vivent des amis ou de la famille. Allez plus loin, vers des régions inconnues, des zones de montagne peu denses ou au contraire des villes peuplées. Chacun de ces noms, chacun de ces points sur la carte contient un monde, des humains, quelques uns, des milliers, des millions même, humains semblables et différents avec leur grisaille, leurs « problèmes », leur angoisse ou leur malaise. Voilà, si vous faites l’exercice de tout votre cœur, sans le trouver ridicule, vous allez franchir les limites de votre monde étroit, de la préoccupation du moment, parce que vous allez la remettre dans un ensemble plus vaste. Concrètement, votre préoccupation égo centrée ne prend plus toute la place, elle ne bouche pas le paysage, elle n’a plus cette prétention d’absolu mais une proportion relative dans le monde des humains, sur la terre, la terre qui est un astre…etc.



Dunhuang

Et l’exercice peut continuer avec la carte en ajoutant les récits de voyages. Mais pour cela, il est préférable d’être allé vraiment, au moins une fois, hors de vos frontières. Et plus vous serez allé dans un pays différent du vôtre, plus l’expérience sera profonde. Parce qu’on a beaucoup de mal à imaginer combien l’autre peut être différent. Bien sûr nous avons tous l’expérience de la différence de l’autre, vivre en couple, en famille ou en groupe nous instruit très vite en la matière. L’autre ne répond pas forcément à mes attentes. Mais l’autre du bout du monde avec qui je ne suis pas en relation me permet de voir cette différence d’une manière moins émotionnelle, comme un fait, une évidence, qui ne m’atteint pas dans une relation mais me montre que mes points de vue, intérêts, préoccupations, certitudes, principes, indignations, idéaux …etc, ne sont que …les miens, ceux de mon monde. L’autre du bout du monde me montre à quel point je ne suis pas « spécial,(e) » à quel point ce que je crois être, « moi », est un modèle, un type humain déterminé par une origine géographique, ethnique, sociale, une époque, un environnement au sens large. Notre prétention à l’originalité est très vite démasquée par la confrontation à une culture différente. Et si nous avons quelques tendances à nous croire non seulement très spécial mais aussi très malheureux, avec des « problèmes » épouvantables, il se peut que nous soyons ébranlés dans notre croyance : quelques jours passés dans certains endroits du monde – et il n’y a pas à aller très loin – diminuent fortement nos chances de gagner le concours de la pire situation.

Et puis, et puis, il y a la poésie des cartes, des noms étranges, miroirs de la différence fascinante des langues, des coutumes, des paysages, des visages. J’ai un amour particulier et depuis très longtemps pour la route de la soie. Les routes de la soie plutôt car les itinéraires de cet axe de circulation, d’échanges, de conflits, de rencontres qui a fonctionné du II ème siècle avant notre ère au XV ème siècle après notre ère, ces itinéraires sont nombreux changeant au grès des modifications climatiques, des guerres, des invasions, des taxes, des ouvertures ou fermetures de frontières. La soie fluide dont Sénèque disait qu’elle faisait « qu’un mari ne connaît pas mieux qu’un étranger le corps de son épouse ». La soie que les chinois proposent en monnaie d’échange pour acquérir des chevaux que Zhang Qian qualifie de « célestes » tant il a été émerveillé par leur puissance et leur rapidité. Le long de ces routes de la soie vont s’échanger le lin et le coton, l’or et l’argent, les pierres précieuses, les fourrures,les tapis mais aussi les inventions et les techniques, le papier et la boussole, la porcelaine, la manivelle et la brouette, les croyances et les religions, bouddhisme, zoroastrisme, nestorianisme, islam, et les peuples vont se battre et se mélanger.


Les Monts Kunlun

Ces routes de la soie sont une suite de noms sonores et mystérieux. Ceux qui évoquent les épreuves que les hommes devaient affronter, barrières montagneuses des Monts Tien Shan, des Monts Kunlun ou du Karakorum ; déserts qui ont vu disparaître des caravanes entières, désert de Gobi aux amplitudes thermiques vertigineuses, désert du Taklamakan, « le lieu des ruines » en langue ouïgour, situé dans la région chinoise du Xinqiang – le désert dont on ne revient pas et que l’on ne peut que contourner par le nord ou le sud - en Ouzbékistan le désert de Kyzylkoum aux sables rouges, le Dasht-E-Kavir brûlé de sel et le Dasht-E-Lut « désert du vide » du plateau iranien ; fleuves immenses, le Yarlung Tsangpo, le nom du Brahmapoutre lorsqu’il coule sur les hauts plateaux minéraux du Tibet, l’Indus, l’Amou Darya, l’ancien fleuve Oxus dont les eaux fougueuses dévalent des barrières rocheuses de l’Hindou Kouch et du Pamir, servent de frontière entre l’Afghanistan et le Tadjikistan et vont avec celles du Syr Daria s’assécher dans la mer d’Aral.


La route le long du Taklamakan

Il y a aussi les noms des grands hommes, les conquérants, Alexandre le Grand, Genghis Khan le mongol et son petit fils Kubilaï Khan, Tamerlan, fondateur de la dynastie des timourides, il y a les marchands, Zhang Qian le chinois qui découvrit émerveillé les peuples de l’Ouest et Marco Polo le vénitien qui découvrit tout aussi émerveillé les peuples de l’Est.


La mosquée de Mazar-I-Sharif

Et puis il y a les noms des villes, celle du départ, Xian et son armée grise immobile, l’oasis improbable de Dunhuang, les villes connues pour leurs bazars grouillants et colorés Urumqi, Kachghar, Khotan Cherchen, Istanbul, et celles qui évoquent des mosquées bleues et vertes aux dômes étincelants dans la lumière du couchant, Istanbul, encore, Bagdad, Samarkand, Tashkent, Boukhara, Hérat, Mazar-I-Sharif.
Il y a enfin les noms qui évoquent les peuples. Les anciens, ceux qui ont disparu, les wei du nord est de la Chine, les sogdiens nomades de langue persane qui vivaient au premier millénaire avant notre ère sur le territoire de l’Ouzbékistan, les bactriens, les parthes, les grecs, les romains… Et ceux qui façonnés par les invasions ont traversé le temps : les chinois, mongols, tibétains, ouïghours, kazakhs, kirghizes, tadjiks, afghans, ouzbeks, turkmènes, irakiens, iraniens, kurdes, turcs…


Dans le bazar d'Urumqi

À la fin de cette évocation, noyé dans l’immensité, la diversité de l’espace et la profondeur du temps où est notre petit moi ? Il y a des chances pour qu’il soit à sa place, quelque part dans la fresque des histoires et de la géographie. Il y a des chances aussi pour que nous comprenions que le Un n’est pas à chercher dans la surface sans cesse changeante et incertaine de notre humanité dont nous savons si peu de choses mais bien plus dans la profondeur de notre divinité dont nous ne savons rien.


.

lundi 15 avril 2013

Déclarons la paix !

.




Voici un extrait de ce dialogue entre deux hommes d'horizons différents, mais ce sont deux hommes dont Jésus aurait dit qu'ils sont "de bonne volonté". 
Si vous désespérez des humains, lisez ce petit livre, il vous montrera que tout espoir  n'est pas perdu : l'esprit continue à souffler sur notre monde...

"S.H : Je vais vous raconter un moment vraiment extraordinaire dans ma vie. J'étais à Paris en 1943, j'étais un agent secret et soudain, j'ai été arrêté. Quelqu'un a mis un pistolet dans mon dos. J'ai pensé : "C'est la fin, ils vont me tuer." Ils n'avaient aucune raison de ne pas le faire : j'étais un agent étranger, ils étaient les vainqueurs, ils avaient gagné la guerre pour l'instant. Il y a eu un moment de différenciation entre l'esprit et le corps. Le corps est devenu faible, l'esprit est resté ouvert. Ce fut pour moi une expérience extraordinaire. Cela n'a pas duré longtemps, car après j'ai été emmené, interrogé. Mais il reste ce moment unique où vous vous dites : "Ah, cela veut dire la mort !" Et vous survivez ! Je suis toujours là. J'ai survécu.
D.-L. : Vous n'avez pas seulement survécu, vous avez survécu avec dignité. Vous n'avez pas éprouvé de haine pour vos ennemis. Nous avons une pratique bouddhiste qui dit : Votre ennemi est le meilleur professeur." De lui, vous pouvez apprendre comment pratiquer la tolérance et la patience qui sont très utiles pour garder sa détermination. Même si au début vous êtes plein d'enthousiasme, une extrème impatience peut conduire à la haine, à al peur et au doute. La tolérance n'est pas un signe de faiblesse mais de force. Plus vous avez de confiance en vous, et plus la tolérance viendra. La colère est un signe de faiblesse."
p 22-23

.
























dimanche 14 avril 2013

Le Chirurgien et le Marabout

.



Un témoignage sincère, drôle parfois  et toujours interessant à lire...

vendredi 12 avril 2013

À propos des "problèmes "...

.






Danièle Mitterand parle du Dalaï Lama : 

 "Je me souviens d’une anecdote à son sujet : à la fondation, je venais de recevoir un témoignage dramatique qui m’avait laissé complètement bouleversée juste avant un rendez vous avec le Dalaï-lama. Lorsque je l’ai rejoint, j’étais repliée sur moi-même. En me voyant, il m’a demandé ce qui n’allait pas. Je lui ai répondu que je venais d’entendre un témoignage qui m’avait bouleversé et dont je n’arrivais pas à me sortir les images de la tête. Alors il a rit ! « Racontez moi »a-t-il dit. Je lui ai décrit les horreurs que j’avais entendu, et lui il a ri ! Il a rit, vous savez son petit rire… au bout d’un moment, cela m’a exaspéré et j’ai lâché : « écoutez, ce n’est pas drôle ce que je vous raconte ! »« Ah non ce n’est pas drôle c’est vrai que ce n’est pas drôle » m’a-t-il répondu. « Alors pourquoi riez-vous ? » Il a alors eu cette phrase : « ou bien nous allons trouver la solution et il faut s’en réjouir, et je ris à l’avance parce qu’on va la trouver, ou bien il n’y a pas de solution et dans ce cas il n’y a pas de problème. Donc il faut rire puisque le problème n’existe pas. » Ça m’a quand même laissé pantoise."

Extrait d'une interview de Danièle Mitterand par Stéphane Allix, publié le 13 novembre 2012  sur le site INREES).


.

jeudi 11 avril 2013

11 avril

.





Plein d'amour Princesse
Bel anniversaire



.

Festival La Voulte en Fête


.



Réservez vos places dès maintenant !!


www.rueeverslart.fr - 06 86 93 06 81 - rueeverslart@orange.fr
.
.

Angélique Ionatos

.


Asteron panton...
De tous les astres...


.

mercredi 10 avril 2013

Cerisier


.

Je ne sais pas si les cerisiers sont en fleur au Japon, 
mais celui du jardin de Jean-Baptiste et Sandrine, si .
Voilà, c'est le printemps !

.

Claude Bolling et Yo-Yo Ma



.

Quand le jazz s'allie avec la musique  classique .....
Monique

.

Chants d'Hildegarde


.



.

mardi 9 avril 2013

John Surman - Roundeley


.


Merci Jean-François
Jazz et espace


.

Hildegarde de Bingen


.




Un "grand film" de KTO
sur cette femme extraordinaire

.

La liberté selon Royal Enfield


.



Pour Jean-Baptiste, Dimitri, Eglantine et quelques autres...

.

lundi 8 avril 2013

Inde du Nord 24 septembre- 14 octobre

.



Photo de Jean-Christophe L

Le groupe Inde septembre-octobre 2013 est en train de se former
Il reste encore quelques places, en particulier pour des hommes...

.

Inde : témoignage de Ghislaine

.




Voyage en Inde, tellement lointain et tellement présent
Plongeon dans la spiritualité, sans réserve..
Marcher en chantant autour de la montagne sacrée d'Arunachala,
Marcher en chantant autour de la statue de Yogi Ramsuratkumar,
Marcher en silence vers les grottes où Ramana Maharshi et Papa Ramdas ont médité
Méditation dans l'ashram de Mister Lee
Méditations dans les grottes :"qui suis -je?"
Aarati,pujas comme si c'était habituel,
Mort d'un mendiant au bout de la rue... c'est habituel
Regards et sourires de Ma Devaki
Rencontre lumineuse,rayonnante,paisible, calme,douce, joyeuse, évidente avec Swami Nityananda
Plongeon dans la spiritualité....on n'est plus le même après...

.


Nous voulons tous mourir dans la dignité

.



Ce livre vient du coeur, oui, mais il est aussi une réflexion. Il est pour moi l'illustration de ce qu'est l'intelligence du coeur.
Marie de Hennezel parle à la fois en tant que psychologue ayant travaillé pendant 10 ans dans la première unité de soins palliatifs française mais aussi en tant que femme ayant dépassé la soixantaine : "Soucieuse de vivre et de mourir dignement, je porte ici l'inquiétude de ma génération". Elle présente et analyse clairement  la loi Leonetti  qui existe mais est très peu connue du public, médecins compris, ainsi que  les conditions de la mort en France aujourd'hui. 
 Son analyse fine de la  demande réelle des malades en fin de vie, sa connaissance des lois et de l'hôpital en France, sa connaissance des expériences de pays ayant légalisé l'euthanasie l'amènent à affirmer avec force que "ce n'est pas en légalisant le suicide assisté ou l'euthanasie que l'on va permettre à chacun de mourir dans la dignité"
Tout en restant séculière, sa reflexion aborde aussi les aspect ontologiques d'une loi autorisant le suicide assisté et l'euthanasie en nommant la demande abusive qui est faite aux médecins et aux familles de participer ou d'accompagner une mort conçue comme un droit.
" Peut-être est-ce parce que la société respecte si mal les droits naturels des personnes en fin de vie - être informées, soulagées, écoutées, apaisées, traitées comme des personnes à part entière - qu'elle leur laisse en échange ce droit exorbitant de le lui faire payer, en l'instrumentalisant. Nous nous sentons tous tellement coupables collectivement de si mal accompagner nos mourants que nous sommes comme fascinés par le pouvoir qu'ils prennent tout à coup sur nous, en nous réclamant un droit à la mort."  p84
 Face à la nouvelle loi qui s'annonce, Marie de Hennezel  "nous encourage à exiger des mesures fortes pour faire appliquer la loi en vigueur, pour humaniser la médecine et rendre réellement plus dignes les conditions de la fin de vie en France." Cela demande un débat, une reflexion éthique.
Lisez ce livre et faites-le circuler autour de vous.
.

dimanche 7 avril 2013

Perfection


.

 


Karl

.

samedi 6 avril 2013

Inde : témoignage de Yanni







Mon ressenti de ce séjour spirituel en Inde du Sud se situe surtout au niveau de la relation à l'Autre.
Tout d'abord, relation à Arnaud, où j'ai été guidé par Alain et Corinne avec la rencontre des ashrams où ont vécu les sages qu'il a connus lors de ses divers voyages en Inde : Ramana Maharshi, Swami Ramdas, Swami Gnanananda. D'autres ashrams, ceux de Lee Lozowick et Yogi Ramsuratkumar. Ma Devaki et Swami Nityananda m'ont impressionné par leur ouverture d’amour envers les autres. J'ai apprécié la gentillesse de Volker et Ute. Je reste encore partagé encore partagé par l’expérience d’Auroville. Ensuite, relation avec les indiens, en général, aux sourires chaleureux qui invitaient à l'échange, malgré les difficultés réelles du quotidien pour certains. J’ai ressenti l’importance du collectif pour eux. Puis, la relation avec notre groupe, avec lequel j'ai partagé mes questionnements pendant nos réunions de parole, mes impressions et la bonne humeur.
Enfin, la relation avec ma compagne dont je partage la pratique sur la Voie.
Le séjour en Inde confirme, pour moi, que c’est l’Autre qui me guide à la recherche de qui je suis. Cependant, en tant qu’écologiste, j’ai été tiraillé par le coût en équivalent gaz carbonique du voyage en avion : 1.5 Tonne ce qui est l’émission moyenne annuelle d’un indien. Cela faisait 13 ans que je n’avais pas pris l’avion. Mais comment résoudre ce paradoxe de la nécessaire rencontre physique de l’Autre sans aller vers lui ou elle ?


.




vendredi 5 avril 2013

Inde : témoignage de Cathy

.




Époustouflant, ce qui se passe dans la rue: en plein milieu d'un trafic intense, dans le tintamarre  des klaxons en tous genres qui gueulent tranquillement leur "laisser moi passer," ou bien  "attention, j'arrive",..pas de stop, ni de feux, ni de sens giratoire, ni de sens unique... et ça fonctionne! ! Le bus contourne  les vaches couchées sur la chaussée et j'assiste  à un ballet fascinant quand je traverse la rue : les motos , les rickshaws s'arrêtent ou se déroutent , chacun apporte sa vigilance, son intelligence, tolère l'autre naturellement  et s'adapte.. sans s'énerver semble t'il... Et voilà que passe un char à bœufs tout décoré de fleurs et précédé de musiciens à pied, c'est un mariage cette fois mais , une autre fois , j'aperçois un mort sur le char fleuri  accompagné des musiciens. Je me coule dans l'expérience sans résister .. comment faire autrement.. le mental ne peux plus agir, les catégories éclatent et c'est très bon à vivre. 

.

jeudi 4 avril 2013

Êtes-vous prêt à aimer ?


.



Merci Michèle 

.

Terre Promise



.


Merci Jean-François


.

Inde : témoignage de Jenny


.




J'ai aimé ces moments où, en cheminant dans Tiruvannāmalai, les regards échangés avec les femmes font naître parfois un sourire timide qui souvent éclate en un beau sourire qui se donne : ce sont des nourritures qui me rassasient. Bien sûr, la condition des femmes en Inde m'interpelle, mais en les croisant, souvent dans leurs occupations quotidiennes, ce sont des vers de Verlaine qui remontent à ma mémoire :
"La vie humble aux travaux ennuyeux et faciles
Est une œuvre de choix qui veut beaucoup d'amour"
De retour chez moi, j'y repense au cours des taches répétitives de tous les jours, et malgré la distance, je me sens en communion...







J'ai observé ces dessins au sol, faits par les femmes, devant l'entrée des maisons, ce sont des kolams : ils sont de nature éphémère, pour apporter chance et prospérité dans la maison et la famille et aussi en guise de bienvenue. Dessiner le kolam se fait le matin sur un sol humidifié. Le dessin représente des motifs d' inspiration géométrique ou des représentations plus figuratives comme celles de fleurs. Le tracé des motifs est réalisé avec de la farine de riz et parfois de poudres colorées. Elles sont répandues d'un geste habile de la main : le pouce et l'index guident la poudre pour laisser une trace régulière au sol. Lakshmi nous en a fait une belle démonstration. J'ai trouvé dans ses gestes, là aussi, beaucoup d'amour.


.

mercredi 3 avril 2013

Honda CB 1100

.






Rétro mais pas trop

.

Déchets


.





.

Inde : témoignage de Catherine


.


Je me souviens…
C’était un début d’après-midi. Nous avions quitté Tiruvannamalaï et roulé pendant 1h…ou peut-être moins. Nous sommes arrivés dans un petit village dont le nom m’a échappé et sommes entrés dans l’ashram. Il y avait là quelques bâtiments sur lesquels étaient gravés un grand AUM.
Il faisait très chaud. On nous a faits entrer dans une grande salle où quelques ventilateurs luttaient stoïquement contre les coupures de courant. Il s’est mis à pleuvoir…étrangement.
On nous a servi un délicieux repas dans le couloir, puis nous sommes retournés dans la salle.
Swami Nityananda n’allait pas tarder.
Et soudain…il était là, remplissant l’espace entier de sa présence, nous couvant d’un regard doux et immense ou plutôt, immensément doux. A cet instant même, je me suis sentie aimée, inconditionnellement. Avec intelligence, clarté, patience et humour, Swamiji nous a offert des paroles gorgées de sagesse. Ne me demandez pas lesquelles, je ne m’en souviens plus. Ca n’a pas d’importance, elles ont miraculeusement échappé à ma vigilance mentale et à ma propension à tout qualifier, juger, classer pour se poser directement dans mon cœur. Elles y sont encore, je le sais, je le sens. Elles attendent patiemment que je leur apporte l’eau et la lumière nécessaires à leur croissance. Swamiji s’est arrêté : tout était dit, entendu, vu. Dans son regard et son sourire, il y avait un amour infini. Nous nous sommes prosternés face à une telle évidence du divin. J’avais envie de rester là, 1000 ans, à m’abreuver à cette source.
Sans savoir comment, mes pieds m’ont portée dehors. Nous sommes repartis comme nous étions venus, mais un peu moins nus. Je me souviens de si peu….de l’essentiel, sans doute, et cela me nourrit encore aujourd’hui. AUM.

.