lundi 30 septembre 2019

La citation du lundi

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"Q : Comment puis-je savoir si ma méditation est correcte ? 

Chandra Swami Udasin :  Si vous êtes maintenant de plus en plus silencieux et satisfait intérieurement, si vous parvenez à vous libérer de l'agitation ou des conflits, vous n'avez pas besoin que je vous dise si votre méditation est correcte. Seules la compréhension juste et la voie juste mènent au silence et vous libère de l'agitation et des conflits, pourvu que cet état de maitrise de soi, de silence et de paix ne soit pas perdu lorsque les conditions sont défavorables et vous sont contraires.

Chaque chercheur de vérité suit la voie qui lui convient, en fonction de son tempérament et de ses capacités. Il y a des facteurs communs à toutes les voies, comme la purification et la sublimation de ses émotions, de ses pensées et de ses désirs."


Chandra Swami Udasin
Le Chant du Silence Volume II P 137 

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2 commentaires:

Jean a dit…

Article lu sur le Net : En Inde, le maître est comparé à un artisan qui façonne un pot en cuivre en le martelant à l’extérieur tout en le maintenant à l’intérieur. Adda Bentounès, un cheikh soufi du début du XX° siècle, le disait autrement : « Lorsque l’élève arrive, il est comme un arbre qui vient d’être coupé dans la forêt. Il est rugueux et d’étape en étape, de la découpe au polissage, il devient le bâtonnet avec lequel on passe le khôl entre les deux paupières. » J’en étais à l’arbre rugueux et Arnaud était un expert en ébénisterie, mais il pratiquait en plus – heureusement pour moi – l’art de l’émondage. La voie dans laquelle je m’étais engagé tenait compte de la personne dans tous ses aspects, à commencer par les plus grossiers. Mais pour les transformer, il fallait tout d’abord reconnaître qu’ils étaient là. « Le défaut, me disait Arnaud, c’est que vous êtes trop sérieux, trop appliqué, trop méticuleux et poli. C’est difficile parce que cela apparaît comme des qualités. » Il insistait sur le mot « trop ». Ces « qualités » qui me rendaient des grands services dans l’existence devaient maintenant être battues en brèche au nom de mon propre épanouissement.

Anonyme a dit…

Merci Alain
Karl