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Un roman d'une grande beauté et d'une grande humanité.
URSS 1930. Zouleikha est tatare, musulmane, soumise à un mari et une belle-mère tyranniques, effecée dans un monde rempli de règles et de superstitions, et c'est paradoxalement la déportation de son village en Sibérie dans ce qui deviendra les Goulags qui en bouleversant sa vie va lui permettre "d'ouvrir les yeux" et de devenir elle-même. Peu de mots, peu de psychologie - au sens où nous l'entendons en Occident d'analyse des émotions et sentiments - mais une observation fine de l'humain, sans jugement, avec une attention ouverte à l'ombre et à la lumière de chacun. Le courage simple de Zouleikha, sa capacité à résister au pire et à changer sont un très grand encouragement.
Il émane de l'ensemble une impression de vérité et de dignité.
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