jeudi 16 avril 2015

Berezina


.


C'est le dernier Tesson. Pourquoi ce livre m'a t'il accroché sur un présentoir de super-marché? Le nom de l'auteur sans doute car tous les autres livres de Tesson sont à la maison, mais seule Corinne les a lus! Peut être aussi parce qu'il est question d'une épopée bien déjantée en moto, plus précisément avec 3 side-cars de la mythique marque russe Oural. En tous cas, c'est un livre tonique et effrayant à la fois. Tonique déjà par la plume de Tesson qui ne laisse jamais le lecteur s'assoupir mais aussi par les conditions extrêmes de leur expédition. L'auteur devrait fournir au lecteur une bonne bouteille de vodka, ça aiderait sûrement. Tesson et ses amis ne s'en privent pas. Ce livre est aussi effrayant car il met en parallèle dans le temps et en superposition dans l'espace, le trajet en moto en  2012 avec la retraite de Russie de Napoléon et de la grande armée en 1812 . Je n'avais jamais réalisé l'horreur de cette retraite de Moscou à Paris. Sur les quatre cent cinquante mille soldats de l'invasion, deux cent cinquante mille sont morts au combat et deux cent mille avaient étaient faits prisonniers. Les russes avaient perdu trois cent mille des leurs. Mais plus encore que ces chiffres déjà si terribles ce sont les conditions endurées par ses hommes et certaines femmes aussi qui sont vraiment effrayantes. Un livre qui me donne envie de me documenter un peu plus sur cette épisode dramatique de notre histoire avec les mémoires d'Arnaud de Caulaincourt, Claude François de Méneval et le sergent Bourgogne entre autres. Un livre qui ne laisse pas indifférent.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Papa a dû changer de métier, pour cause de 4 ans et demi de sana suite à coxalgie? Compagnon charpentier il a été formé au métier d'encadreur par Monsieur Letouneur. Il est passé de clous de charpentier de 15 cm à des clous dits" tête homme " d'encadreur de qq mm ! ( Rougier et Plé à paris )
Mr Letrouneur m'avait donné un livre : " Un conscrit de 1813" d'Erckmann et Chatrian. J'avais 11-12 ans, je l'ai lu très vite, effaré par tant de souffrance humaine.
gjm