India october 2011

Quelques témoignages du voyage en Inde d'octobre...Le retour c'était il y a presque un mois et pourtant l'Inde est encore si présente pour chacun d'entre nous ...

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Un des moments les plus forts de notre séjour fut pour moi la puja en l’honneur d’Arnaud, organisée par JacquesVigne à l’ashram de Ma Anandamayi à Haridwar :

Deux heures de rituel, exécuté par Alain et Corinne, suivant à la lettre les directives du brahman. Pendant ces deux heures, le lingam sera nourri, lavé, parfumé, soigné. Les odeurs de l’encens et des fleurs, les chants, le feu, ont bouleversé mon être en profondeur, et à travers les gestes de tendresse de Alain et Corinne, je me suis sentie moi aussi nourrie, aimée, maternée, consolée et je me suis immergée dans ce bain d’amour.
Nous étions tous dans une communion profonde, nous sentant reliés à Arnaud à travers ces gestes que lui-même a vu faire tant de fois dans tant d’endroits.

Et ses paroles se sont imprimées en moi : « Faites vivre l’Amour que j’ai fait vivre. »

Christiane

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Une phrase m'est venue souvent à l'esprit: "A la recherche d'Arnaud." La cérémonie de l'aarati au bord du Gange reste pour moi un moment inoubliable. Il y avait une telle intensité. Une foule dense, comme une seule personne, tournée vers le fleuve. Comme si la Vie déployait un immense spectacle de mouvements, lumières, d'odeurs, de bruits... Je me sentais vivant, au coeur de ce spectacle changeant. Le groupe s'est rassemblé autour de la mémoire d'Arnaud et, chacun, nous avons laissé partir sur le Gange une petite lumière sur une fleur de lotus... J'entendais Arnaud nous dire " Festival of newness", "Changement, changement..."

Autour de Chandra Swami, j'ai ressenti la douceur et la chaleur d'une famille unie, aimante et riante. Swamiji était notre père et grand-père à tous. Tellement simple, tellement touchant. Une source d'amour constante où l'on s'abreuvait du matin au soir.

Bernard

Inde
Les mots font bougnette suite à l'étreinte du Silence
Le Silence rayonnant de Chandra Swami
Le Silence toujours demeurant sous le tumulte de la vie indienne
Merci pour tout cela.

Marion

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Merveilleux voyage à la rencontre de l'Inde sacrée. Moments magiques au bord du Gange et communion avec des êtres remarquables. Une belle leçon d'Amour. Reste le sentiment que la vie ne sera plus tout à fait comme avant. Et cette injonction toujours présente: Awake! The time is running out... Merci à vous, Alain et Corinne pour votre accompagnement (dans tous les sens du terme) et merci à tous les membres du groupe d'avoir été eux mêmes.

Jean-René et Caroline

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Le mot fin est posé. Les souvenirs affluent. Quinze longues et riches journées. Chose incroyable pour ce pays, il n 'y eut ni méprise, ni retard, ni désagrément. Si nos amours d’organisateurs ont fait les choses parfaitement, il n’en reste pas moins vrai que les impondérables auraient pu surgir à tout moment. Mais non ! Chance où protection invisible ?

L’atmosphère des rues, les mosquées, temples, ashrams, les heures en bus, la journée au bord du Gange… Ma mémoire en est pleine. Un papillon a longuement butiné une fleur que je tenais à la main, donnée après la puja pour Arnaud. Cadeau de la vie.

A tout moment, il y eut la rencontre avec des êtres qui, par bonté pure, nous ont consacré un temps précieux. Leurs visages sont gravés en moi, définitivement. L’extrême érudition de Jacques Vigne et son humour : passionnant. Le Belge d’origine, Swami Atmananda qui nous a parlé pendant plus de trois heures. Je ne saurais plus dire exactement de quoi, mais ce que je sais, c’est que, quand je l’ai quitté, je n’étais plus la même. Mon scepticisme vis-à-vis des swamis en robe orange, mes doutes quand aux ermites, mes résistances devant « les bigoteries » en tout genre avaient fondu. Bienheureuse sensation…

Sadhana Kendra Ashram : quatre heures de méditation par jour, la première à 4h30 ! Ce qui était mon inquiétude majeure, s’est transformée en plaisir ! La présence de Chandra Swami a du y être pour une bonne part, et aussi le fait que y dormir n’est pas un péché…

Swami Prem, son successeur. Au début furieuse de ne pas comprendre son anglais, jugeant sa robe orange un peu maculée, j’ai bientôt fondu. Dix minutes près de lui, et son amour total, sa générosité, sa profondeur et sa force masculine, m’inondaient, noyant mes critiques d’occidentale. Et aussi la nourriture à l’Ashram délicieusement monotone, le bonheur de la sieste, la beauté d’une pleine lune…

Tout cela n’aurait pas été si bien vécu sans le groupe. Je peux parfois, en voyage, être saisie d’un vertige d’absurdité, perdue, sans mes repères habituels. Mais au sein de ce groupe chaleureux, drôle et respectueux, j’étais chez moi. Merci à vous tous.

Rosine