dimanche 16 janvier 2011

Semer





Voici pour te répondre Jean-Baptiste. Dans le post « Tristesse » il est question de l'arrêt du tourisme dans le Grand Sud algérien suite à l'insécurité relative de la zone du Sahel pour les occidentaux en général et les français en particulier à ce qu'il semble.
Tu poses dans ton commentaire deux questions. Tu demandes d'abord s'il est possible d'aider nos amis touaregs à passer ce moment difficile. Et je réponds oui, nous allons réfléchir et déjà deux « anciens » du Hoggar m'ont envoyé un courriel en parlant de faire une collecte.

Et puis tu demandes aussi : « - N'est ce pas une chance pour ce territoire que cette menace afin qu'il ne devienne pas un terrain de jeu de l'aventure du monde occidental? » . Je comprends le sens de ta question et je sais qu'elle vient de cette même générosité qui te fait t'enquérir d'une aide éventuelle. Ma réponse cependant est non, je ne crois pas que ce soit une chance. Le "terrain de jeu" est grand comme la France (je parle seulement du Hoggar, le Sahara dans son ensemble c'est 5 fois plus). Et finalement il n'y a pas tant de gens qui sont prêts à aller y jouer. Tout le monde n'est pas attiré par le désert et de plus il faut supporter la chaleur et le froid, un dépaysement et une perte de repères assez radicaux, un confort un peu spartiate pour nos corps habitués aux matelas épais, à un certain type de nourriture, à l'eau à profusion...etc. Surtout cette terre, je parle de la région que je connais, celle de l'Attakor, au nord de Tamanrasset, est le lieu de vie d'une population arabe (Tamanrasset) et touareg ( Tam et l'Attakor ) qui a besoin du tourisme pour vivre et pour qui la défection des voyagistes à l'automne dernier et de pratiquement tous les touristes à l'heure actuelle est une très mauvaise nouvelle. Sans compter qu'une région où des troubles potentiels peuvent survenir même si le danger est bien moins grand qu'on le dit, ce n'est pas vraiment heureux et pas seulement pour les touristes...


C'est évident, un certain tourisme est de l'ordre de la prédation, de l'utilisation de paysages, de personnes, d'animaux qui deviennent des « produits ».C'est une part de la nature humaine et notre société occidentale en développant son génie dans la direction de la technique, du contrôle et de l'utilisation des richesses matérielles du monde a poussé loin le bouchon . C'est la face sombre du progrès et d'une orientation unilatérale vers la maîtrise de la matière : tout devient objet de possession et de consommation. On vend le désert aux trekkeurs, aux alpinistes, aux motards, aux vttistes...et aux chercheurs spirituels en mal de silence et de simplicité. Certaines personnes « font » le désert une année et la suivante « feront » l'Himalaya. Et il y a aussi, c'est ce que nous proposons et nous ne sommes pas les seuls loin de là, des occidentaux qui viennent là, non pas seulement prendre mais aussi apprendre, comprendre une autre manière d'être au monde, un autre rapport aux choses, au temps, aux animaux, à la nature et à Dieu. Il y a un échange, pas seulement un échange d'argent contre un service, mais un échange entre humains qui apprennent à se connaître un peu mieux, à se faire confiance, à moins se regarder à travers les lunettes déformantes des préjugés.
Et voilà que j'ai l'air de faire deux camps : les méchants tours operator qui consomment du désert et nous et nos semblables, les gentils qui faisons un vrai tourisme – aille! que ce mot de « touristes » fait réagir certains dans nos groupes, il est pour eux un genre d'insulte, alors qu'en fin de compte il décrit juste une situation, une provenance : nous n'habitons pas ce pays, nous sommes des étrangers qui venons le visiter et rencontrer ceux qui y vivent.-
Non, il n'y a pas les gentils et les méchants. Bien sûr tout ne se vaut pas dans la manière d'aborder le désert. C'est bien pourquoi après être allée la première fois dans le Hoggar dans le cadre d'un voyage organisé par une agence française de trekking très respectable, j'ai eu envie d'y retourner différemment. En passant par une agence locale, de nouveau avec Intayent comme guide mais avec des personnes qui marcheraient en silence. Je ne savais pas que ce serait avec Alain que je ne connaissais pas à l'époque, mais je savais que je voulais revenir et rencontrer ce pays et ces gens.


Ceci dit, comment la rencontre avec le désert, le partage, l'ouverture, comment un début de remise en question de notre arrogance se fait-elle ? Est-ce qu'il y a des conditions « parfaites » qui assurent quand elles sont réunies qu'il ne s'agira pas d'un passage superficiel dans un endroit sympa mais d'une expérience de transformation qui nous amène à une vision différente de nous-mêmes et des autres ? Non. Il y a de meilleurs conditions que d'autres, c'est certain, mais la Vie est surprenante, inattendue. J'ai vu ça dans le premier groupe auquel j'ai participé en 2002 : une organisation classique, beaucoup de bavardages, chacun racontant en plein désert ses précédents voyages...et puis au fur et à mesure, autre chose qui émerge. Et à la fin du voyage, deux personnes au moins, un couple, touchées, profondément touchées, une relation de respect, d'estime mutuelle avec Intayent et l'équipe touareg, avec Abdelwahab, le directeur de l'agence. Combien de fois à l'Assekrem dans les groupes qui affluent au coucher du soleil, j'ai vu des visages émus par tant de beauté, des visages désarmés par la bonté des frères qui accueillent chacun avec la même sympathie, touriste occidental ou algérien, venu en 4x4, à pieds ou en chameau, pèlerin chrétien ou musulman, arabe ou touareg.

Les graines sont semées dans des conditions et selon des modalités qui nous échappent et pour moi le désert sème des graines quelles que soient les conditions dans lesquelles on l'aborde. On peut ne pas être attiré du tout et préférer la montagne ou le grand large, la forêt équatoriale ou les glaces du grand Nord. Mais si on arrive là c'est rarement par pur hasard et je ne peux pas croire que l'on sorte indemne de tant de beauté, de grandeur, de force, que la puissance de la nature, le miracle de la vie, la présence improbable de l'eau au milieu des pierres arides, l'immensité de l'espace et du silence, la profondeur insondable du noir de la nuit, le vertige du ciel étoilé, la splendeur du lever du jour ne touchent pas notre âme et, à travers elle, n'ouvrent pas un passage vers le mystère de l'Esprit. Peut-être tout cela se fait-il par en dessous : les graines ne peuvent germer que sous la terre. Mais j'ai foi que des graines sont semées. Des graines d'émerveillement, de gratitude, d'amour. Des graines peut-être minuscules qui ne germeront que bien plus tard, au moment de rendre notre âme justement et de nous ouvrir à l'Esprit, ou peut-être même ces graines sembleront mortes et ne pousseront que dans une prochaine existence s'il y en a... ? Qui sait ? Un ami algérien m'a dit que parfois certains touristes les prenaient à partie en tant que musulmans, leur reprochaient la bigamie, le terrorisme avec beaucoup d'agressivité... et pourtant ces mêmes personnes faisaient par la force des choses confiance au guide, aux chauffeurs des 4x4, à ceux qu'ils accusaient de tous les maux de la terre. Ils leur faisaient confiance, au point de leur confier leur vie car je ne donne pas cher d'un touriste sans guide au milieu de nulle part, même avec une carte ou un GPS. Est-ce que ces touristes hargneux ont vraiment conscience du paradoxe de leur situation?

On peut arriver au désert avec l'avidité du consommateur, du collectionneur d'expériences fortes, fussent-elles spirituelles, et repartir, parfois sans le savoir, sans que cela se voie, avec au fond du cœur une graine d'ouverture et d'amour. Je le constate chaque fois, et c'est plus d'une centaine de personnes que j'ai observées : les conditions très simples de vie, la proximité et le partage du quotidien, l'immersion dans la vastitude du monde, la présence palpable du Mystère, la fréquentation d'êtres humains remarquables que ce soient les frères Édouard et Ventura qui vivent à l'Assekrem ou les touaregs qui nous accompagnent, tout cela nous change, nous rend meilleurs. Impossible dans un tel contexte de ne pas, même si c'est de manière très fugitive, s'arrêter, et être effleuré par la question du sens que nous donnons à notre existence d'humain. C'est une des raisons pour lesquelles je suis triste de ne pas aller dans le Hoggar au printemps prochain.


Une autre raison est de savoir ce que nous représentons en tant que « touristes » justement pour nos accompagnateurs touaregs dont une partie de la famille vit encore au campement. L'évolution de la société a rendu incontournable l'utilisation de l'argent même quand on vit au fin fond du Hoggar. Les caravanes qui partaient de Tamanrasset récolter le sel de l'Amadror et l'échanger contre du mil au Niger puis, si le mil troqué excédait la consommation des familles, repartaient échanger le surplus à In Sallah contre des dattes, ces caravanes ne circulent plus depuis longtemps. Les dernières ont eu lieu dans les années 60. Intayent a participé à deux de ces expéditions lorsqu'il était jeune.Ce sont les camions qui circulent aujourd'hui sur la transsaharienne et alimentent Tamanrasset – une ville champignon de 110 000 habitants en plein désert - en nourriture, en eau, en produits de toute sorte. Maintenant, même ceux qui vivent dans l'Attakor achètent les denrées de première nécessité comme le riz, le mil, les dattes, la farine le thé et le sucre. Les frères de l'Assekrem servent aussi de relais pour les campements les plus éloignés. Durant les périodes de sécheresse récentes les troupeaux de chèvres et de chameaux qui sont la richesse des touaregs, ont souffert. Nous avons vu les chameaux devenir d'année en année de plus en plus maigres faute de pâturages consistants ou de rations suffisantes d'orge pour compenser.
C'est l'argent du tourisme qui permet aux hommes de nourrir leurs familles et de préserver leur cheptel, ces bêtes qui font partie de leur identité de touareg, tout en menant la vie qu'ils aiment : sous le soleil le jour, à marcher en suivant l' « abaracqua », le chemin, la trace au milieu des pierres juste assez large pour le passage d'un chameau, sous les étoiles la nuit, autour du feu pour le repas du soir puis sous les couvertures entre la dernière prière de la journée et celle de l'aube au réveil. C'est l'argent du tourisme qui permet aux femmes de rester sur leur territoire. Avec la sécheresse, il faut aller plus loin chercher les pâturages pour les chèvres, l'hiver il fait vraiment très froid mais c'est la vie qu'elles aiment.
Bien sûr certains jeunes touaregs rêvent de ville, économisent pour acheter une télé et un frigidaire, rêvent d'une maison à Tam , et ceux-là aussi vivent du tourisme , mais s'ils trouvent du travail en ville, ils seront heureux d'y habiter.
D'autres, moins nombreux, plus âgés souvent, veulent finir leurs jours libres, chez eux, dans le désert, avec leurs troupeaux. Intayent m'a montré l'emplacement du campement où il est né au pied de Hadedou. Il ne se souvient pas de la date, juste l'année et encore c'est approximatif, parce que pour lui ça n'a pas d'importance. L'important c'est le lieu qu'il connaît à la pierre près. L'important ce sont les chameaux pour se déplacer, pour la course, pour le lait des chamelles. Tout simplement pour être un touareg. Et pour les femmes ce sont les chèvres, pour le lait qui nourrit la famille, pour la viande les jours de fête. Parce qu'une femme est aussi une bergère. Un des proverbes touaregs les plus connus : « Aman, iman. Arh, issoudarh » ,« L'eau c'est la vie, le lait, la nourriture ». Tout est dit.


Au village, un jour, Intayent m'a donné le choix entre dormir dans la maison ou dans la zriba ( sorte de cahute en roseaux). J'ai dit : « Et toi qu'est ce que tu préfères ? » Il a ri et a répondu : « la zriba ». Et nous avons dormi dans l'enclos à ciel ouvert qui occupe les trois quart de l'espace de la zriba. Le reste ce sont deux pièces de part et d'autre de l'enclos avec un toit, des murs et une porte en roseaux qui servent de remise pour le matériel ou d'abri aux heures torrides des journées d'été quand il n'y a qu'une chose à faire : somnoler à l'ombre en attendant que la chaleur devienne plus supportable. Il ne l'a jamais dit parce que je ne l'ai pas entendu souvent faire de commentaire, ni sur sa façon de vivre, ni sur celle des autres mais, pour lui, la ville c'est le moins possible, le village, c'est pour le jardin qu'il cultive l'été pour avoir quelques fruits et légumes. Ses racines, sa vie sont au campement, quelque part au nord vers Hadedou et les gorges du Corbeau en été, plus bas du côté de l'Oued Tamanrasset ou du village d'Ezarnen en hiver. Et dormir avec un toit sur la tête, c'est un peu comme être enterré avant d'être mort. L'important c'est aussi l'espace.
Avec le groupe de l'automne dernier nous sommes passés au campement. Certains ont été bouleversés par les conditions matérielles. Je ne voyais pas tout à fait la même chose.
D'abord, je voyais des femmes que je connaissais pour avoir passé deux fois une semaine avec elles et nous étions heureuses de nous revoir même si les effusions chez les touaregs restent sobres, on se touche les mains, on rit. Nous avons surtout répété nos prénoms et les formules de salutations, elles ne parlent pas un mot de français et mes possibilités de communication en tamahaq ne vont pas bien au-delà de quelques mots. La valeur de l'échange n'est pas dans les mots mais dans la chaleur du lien, de la voix, des regards.
Et puis je voyais des gens qui malgré les difficultés, ont choisi leur façon de vivre. Choisi la vie nomade, en communauté, au grand air, froid, chaleur et vent compris, la proximité des bêtes, la fidélité à leur culture, leur langue, leurs traditions, à ce qui a donné un sens à l'existence de leurs parents et donne encore du sens à la leur. En cela je n'ai pas vu des hommes et des femmes écrasés par la misère mais des hommes et des femmes debout, dignes, capables d'être généreux avec le peu qu'ils ont, faisant face à des temps difficiles.
C'est une déformation dont nous souffrons souvent en occident de mesurer tout et du coup d'accorder de la valeur en priorité à ce qui est facilement mesurable : l'argent, le temps, les objets, le pouvoir.
J'ai reçu de ces gens du campement lorsque j'y ai séjourné tellement plus que le sac en laine tissé qu'Aïcha m'a donné à mon départ. Ce petit sac où elle mettait ses aiguilles et son fil c'était déjà infiniment précieux de la part d'une femme qui possède si peu d'objets. J'ai reçu l'hospitalité, la vraie, celle qui accueille l'étranger sans rien lui demander, sans rien en attendre et qui lui donne le sentiment que sa présence dans le cercle autour du feu est naturelle, que sa place est particulière, oui, mais qu'elle va de soi. Et je me suis assise autour du feu dans le même esprit d'acceptation de nos différences et dans la même évidence de notre lien profond.
Voilà, ma crainte c'est que l'absence des touristes rompe le fragile équilibre qui permet encore aux derniers touaregs de vivre dans le désert. C'est effectivement la fin de la vie nomade et ce processus est irréversible. Le voir s'accélérer est douloureux.
Répondre à ta question Jean-Baptiste m'a mené un peu plus loin que je ne l'imaginais...Merci de l'avoir posée. En écrivant, je prends conscience que le lien existe indépendamment de la présence physique, qu'il n'est pas tributaire de l'espace et du temps. Et je me sens moins dans la tristesse et plus dans la gratitude. Et je fais confiance.





16 commentaires:

Julie a dit…

"je prends conscience que le lien existe indépendamment de la présence physique, qu'il n'est pas tributaire de l'espace et du temps"... c'est aussi ça l'Amour non ? ;-)
Bisous

ipapy a dit…

Oui Julie c'est aussi ça l'Amour.
Très beau texte écrit avec le coeur, merci.

Anonyme a dit…

Merci Corinne pour ce texte qui résonne fortement en moi. Je voulais simplement ajouter que ce qu’il m’a été donné de vivre dans le Hoggar est hors norme. Cela ne se compare pas avec d’autres voyages. C’est d’un autre ordre car on est absorbé par l’immensité du désert et par la beauté qui en émerge de partout et ça « rentre » en nous. C’est l’expérience la plus forte qu’il m’ait été donné de vivre. Même si je n’y suis allé qu’une seule fois, c’est important pour moi de savoir que je peux y retourner ou que d’autres peuvent goûter à cela. C’est important de savoir qu’il est possible de vivre cette expérience unique. Aussi j’espère de tout cœur que cette situation ne s’éternisera pas et surtout qu’il sera possible de les aider selon nos moyens et d’éviter la perte de cette richesse. Karl

Olivier a dit…

Très beau texte en effet.

Même si parfois il m'arrive de ressentir que finalement c'est beau où que vous soyez, cet éloge du lieu, de la région et de ses habitants élève le désir de visiter/voir.

Merci.

Anonyme a dit…

C'est bien cela Julie.
Petit à petit s'affermit en moi la certitude que le lien d'amour est en dehors de l'espace-temps. Le deuil de ceux que j'aime n'est jamais le deuil de l'amour que je leur porte. Pour l'éternité j'ai gravé leur prénom dans la paume de mes mains.

gjm

Rhjissa Rhossey a dit…

Merci pour de regard porté sur notre Pays et notre Peuple : j'ai éprouvé le besoin de le partager sur mon site FaceBook :

" Trouver très intéressant, sincère et sans prétention aucune, cette relation née avec le désert et les Touaregs.
Rencontre du coeur avec les lieux et les Hommes et Femmes qui y vivent, font des choix différents ...
Pas d'images d'Epinal, la simplicité de la sincérité ... '


Rhissa Rhossey,
Tchirozérine, Niger

Rhissa Rhossey a dit…

Merci pour ce regard sur notre Pays et notre Peuple.
J'ai éprouvé le besoin de le partager sur mon site FaceBook :

" Trouver très intéressant, sincère et sans prétention aucune, cette relation née avec le désert et les Touaregs.
Rencontre du coeur avec les lieux et les Hommes et Femmes qui y vivent, y font des choix différents ...
Pas d'images d'Epinal, la simplicité de la sincérité ... "

Rhissa Rhossey,
Tchirozérine (Niger)


http://fr-fr.facebook.com/rhissa.rhossey

yannick a dit…

Très, très beau texte, Corinne. La manière dont c'est dit et ce que tu fais passer.
Merci pour tout ce temps passé à l'écrire, qui au delà de la réponse montre ton amour du désert et de ses habitants.

Anonyme a dit…

Merci Corinne.
De la beauté sans romantisme béat !

Le matérialisme est un marché, le confort relatif qu'il procure s'accompagne du cortège de ses angoisses.
Kichigai. Ukiyo Le Monde Flottant. Japon

Et pas loin, en Mauritanie, il y aurait une katiba composée exclusivement de Touaregs. Nouvel Obs.

PS L'emploi du mot " gentils " m'a amusé. Plein de connotations religieuses.

gjm

Anonyme a dit…

Merci Corinne
Tu peux comprendre que tout ce que tu as évoqué a une profonde résonance en moi même si je n'ai fait qu'un séjour dans le désert, c'est bien peu pour découvrir la richesse et la profondeur de ces hommes et de ces femmes qui nous ont accueilli.
Dis nous ce qu'il serait possible de faire pour les aider.
Hugo

Anonyme a dit…

C'est bien écrit et c'est beau; L'expérience d'amour entre humains est palpable dans ces lignes.
Je crois que partout sur la terre il existe des similitudes de rencontres entre personnes qui vivent simplement et des personnes qui vivent de façon plus compliquée.
Merci pour ces lignes...

Rafael

Anonyme a dit…

Très beau texte.
En le lisant je retrouve exactement l’esprit avec lequel tu as invité puis guidé le groupe au long du voyage. Ce serait beau si cela pouvait reprendre et durer encore un peu, et je crois bien que les touaregs à propos de tout cela diraient simplement Inch Allah.
Pierre

Anonyme a dit…

Je ne suis jamais allée dans le désert mais ce que tu écris , Corinne , me touche beaucoup:le lien d'amour avec ce peuple , leur dignité , leur priorité quant à la valeur de la vie et le pouvoir de l'instant dans un espace si beau , si grand ....'effectivement on doit se sentir près du sacré...c'est ce que je recherche en haute montagne ...loin de la ville .Merci Monique

Ma Dalton a dit…

Merci Corinne.
Mathilde.

Anonyme a dit…

merci pour ce partage Corinne et tiens nous au courant pour l'aide possible.
guy bxl

j-p gepetto a dit…

Je reçois ces mots, et personne ne les comprend, seulement le Coeur qui seul est ma Véritable Nature...
J-P Gepetto