vendredi 26 février 2010

Sans limite

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"Alors que vous marchiez sur la plage les vagues étaient énormes et elles se brisaient en courbes magnifiques et puissantes. Vous marchiez contre le vent, et soudain vous ressentîtes qu’il n’y avait rien entre vous et le ciel, et cette ouverture était le paradis. Etre si complètement ouvert, vulnérable – aux collines, à la mer et à l’homme – est l’essence même de la méditation. N’avoir aucune résistance, aucunes barrières intérieures envers quoi que ce soit, être vraiment libre, complètement, de toutes les envies mineures, avec tous leurs conflits et toute leur hypocrisie, c’est marcher dans la vie les bras ouverts. Et ce soir-là, en marchant là-bas sur ce sable humide, avec les mouettes autour de vous, vous avez ressenti le sens extraordinaire de liberté et d’ouverture ainsi que la grande beauté de l’amour qui n’était pas en vous ou en dehors de vous – mais partout."


All The Marvelous Earth, Brockwood Park, 6 septembre 1980



"As you walked on the beach the waves were enormous and they were breaking with magnificent curve and force. You walked against the wind, and suddenly you felt there was nothing between you and the sky, and this openness was heaven. To be so completely open, vulnerable - to the hills, to the sea, and to man - is the very essence of meditation. To have no resistance, to have no barriers inwardly towards anything, to be really free, completely, from all the minor urges, compulsions, and demands, with all their little conflicts and hypocrisies, is to walk in life with open arms. And that evening, walking there on that wet sand, with the sea gulls around you, you felt the extraordinary sense of open freedom and the great beauty of love which was not in you or outside you - but everywhere. "


All The Marvelous Earth Brockwood Park 3rd Public Talk 6th September 1980


Extrait d'une conversation de Krishnamurti.


Un partage et une traduction d'Olivier


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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci Olivier pour ce beau poème et pour l'anglais. Helen.

Anonyme a dit…

Très beau ce poème de communion.
merci
Karl