Selon la presse Chinoise, 13% des 20 millions des internautes chinois âgés de moins de 18 ans seraient considérés comme dépendants à l’Internet. Face à ce constat alarmant, le gouvernement a décidé d’ouvrir un camp d’été expérimental visant à désintoxiquer ces jeunes de leur drogue virtuelle.
La méthode douce
Ce centre, dont l’ouverture est prévue à la fin du mois d’août, a pour but de soigner des jeunes volontaires de 14 à 22 ans présentant de forts signes d’addiction. Selon le responsable, certains souffrent de dépression, de crises d’angoisse, d’apathie, de crise de panique et d’agitation. Des symptômes qui seront traités en douceur par une approche psychologique.
La méthode militaire
Le principe de la cure de désintoxication du virtuel n’est pas nouveau en Chine. Un centre existait déjà aux abords de Shanghai, mais à la philosophie toute différente. Les jeunes accros dont les parents ont le moyen de payer cette cure y sont en effet soumis à un véritable entraînement militaire d’au moins un mois, comprenant médicaments, psychothérapie et beaucoup d’exercices physiques. Parallèlement à ces camps, le gouvernement a également décidé d’interdire l’ouverture de nouveaux cybercafés, et de former des groupes de bénévoles empêchant les mineurs d’entrer dans ceux qui existent déjà.
Et en Europe?
Si le problème est tout aussi préoccupant dans nos contrées, les mesures tardent à venir. En France, quelques hôpitaux accueillent ces nouveaux accros dans leurs services d’aide à la dépendance. Il n’existe qu’une seule clinique de désintoxication au virtuel en Europe, spécialisée dans l’addiction aux jeux vidéo. Ouvert en juin 2006, le «Wild Horses Center » croule sous les demandes de parents désespérés, ou d’accros conscients de leur problème mais incapable d’y remédier par eux-mêmes.
Les cures durent de 4 à 8 semaines et sont composées de sport, méditation et thérapies de groupe, en tentant de mettre l’accent sur les relations sociales. «Nous avons des enfants qui ne savent pas comment communiquer face à face avec les gens, car ils ont passé leurs trois dernières années à parler à quelqu'un en Corée via un ordinateur. Leur réseau de relations sociales à totalement disparu» explique le directeur.
Selim Miled
20Minutes.fr, éditions du 08/08/2007 -
La méthode douce
Ce centre, dont l’ouverture est prévue à la fin du mois d’août, a pour but de soigner des jeunes volontaires de 14 à 22 ans présentant de forts signes d’addiction. Selon le responsable, certains souffrent de dépression, de crises d’angoisse, d’apathie, de crise de panique et d’agitation. Des symptômes qui seront traités en douceur par une approche psychologique.
La méthode militaire
Le principe de la cure de désintoxication du virtuel n’est pas nouveau en Chine. Un centre existait déjà aux abords de Shanghai, mais à la philosophie toute différente. Les jeunes accros dont les parents ont le moyen de payer cette cure y sont en effet soumis à un véritable entraînement militaire d’au moins un mois, comprenant médicaments, psychothérapie et beaucoup d’exercices physiques. Parallèlement à ces camps, le gouvernement a également décidé d’interdire l’ouverture de nouveaux cybercafés, et de former des groupes de bénévoles empêchant les mineurs d’entrer dans ceux qui existent déjà.
Et en Europe?
Si le problème est tout aussi préoccupant dans nos contrées, les mesures tardent à venir. En France, quelques hôpitaux accueillent ces nouveaux accros dans leurs services d’aide à la dépendance. Il n’existe qu’une seule clinique de désintoxication au virtuel en Europe, spécialisée dans l’addiction aux jeux vidéo. Ouvert en juin 2006, le «Wild Horses Center » croule sous les demandes de parents désespérés, ou d’accros conscients de leur problème mais incapable d’y remédier par eux-mêmes.
Les cures durent de 4 à 8 semaines et sont composées de sport, méditation et thérapies de groupe, en tentant de mettre l’accent sur les relations sociales. «Nous avons des enfants qui ne savent pas comment communiquer face à face avec les gens, car ils ont passé leurs trois dernières années à parler à quelqu'un en Corée via un ordinateur. Leur réseau de relations sociales à totalement disparu» explique le directeur.
Selim Miled
20Minutes.fr, éditions du 08/08/2007 -
6 commentaires:
Am I a iPapyblog's addict ???
Hors-mis les post sur les Mac, et parfois Ferrari, que je classerai volontiers parmi les forces du someil, je trouve ce blog un très efficace centre de désintox!
(encore que pour Ferrari, j'ai un faible..).
Amitiés
Jacques
Précision: c'est de Apple, de Ferrari et de leur production que je parle. Pas des posts d'Alain.
A+
Jacques
tout à fait d'accord :
il y a bien longtemps que je suis addicted, bien avant le blog
Cela dépend de sa psychologie, aussi du travail qu'on a à faire sur un ordi (car alors comment arriver à n'ouvrir internet, à regarder ses mails qu'une fois par semaine, je n'y arrive pas...)
un bon test : comment réagit-on quand on est en voyage, quand on cherche un cybercafé, quand on passe du mac au pc, quand on est chez des amis où la connexion est interrompue etc...
alors si on crise grave... méditons !!
regardons en nous-mêmes, méditons et merci Alain de nous y aider...!
là je pars pour un mois de désintox, vais-je tenir !? oui, le sevrage, il n'y a rien de tel pour les drogués !
salut à tous, pensées pour la Sangha d'En-Calcat
martine B
Un jour , j'ai mis un peid sur le chemin, alors je ne peu plus m'en passer... Je suis dépendent de cette recherche folle...
Ou trouver de l'aide pour sortir de cette folie qui est la course à la sagesse, à Dieux,...
Existe t'il des centre pour aider ces accros à HV ??? ;)
Pour Martine B
Que mon coeur et mes pensées te soutiennent dans cette rude épreuve ( ce ne sont pas des modalisateurs, ça ?) !
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