« Il existe un malentendu général chez tous les êtres humains nés sur cette terre : la tendance à croire que la meilleure façon de vivre est d’essayer d’éviter la douleur et de se contenter de rechercher le confort. On peut observer cela chez les insectes, les animaux et les oiseaux. Nous sommes tous les mêmes.
Comment aiguiser notre curiosité, sans nous soucier du fait que l’objet de notre intérêt est doux ou amer, est une manière plus stimulante d’aborder la vie, qui renferme plus de joie, de bienveillance et d’audace. Pour mener une vie qui ne s’arrête pas à la mesquinerie, aux préjugés et au besoin de s’assurer que tout va toujours tourner comme nous le voulons : pour mener une vie plus passionnée, plus pleine et plus joyeuse, nous devons nous rendre compte que nous pouvons tolérer beaucoup de douleur et de plaisir, afin de découvrir qui nous sommes et le monde où nous vivons, comment nous fonctionnons et comment fonctionne notre monde, comment tout cela EST. Si l’on se préoccupe du confort à tout prix, dès que l’on éprouvera la moindre petite douleur on va prendre ses jambes à son cou ; on ne saura jamais ce qu’il y a au delà de cette barrière, de ce mur ou de cette chose effrayante. »
Comment aiguiser notre curiosité, sans nous soucier du fait que l’objet de notre intérêt est doux ou amer, est une manière plus stimulante d’aborder la vie, qui renferme plus de joie, de bienveillance et d’audace. Pour mener une vie qui ne s’arrête pas à la mesquinerie, aux préjugés et au besoin de s’assurer que tout va toujours tourner comme nous le voulons : pour mener une vie plus passionnée, plus pleine et plus joyeuse, nous devons nous rendre compte que nous pouvons tolérer beaucoup de douleur et de plaisir, afin de découvrir qui nous sommes et le monde où nous vivons, comment nous fonctionnons et comment fonctionne notre monde, comment tout cela EST. Si l’on se préoccupe du confort à tout prix, dès que l’on éprouvera la moindre petite douleur on va prendre ses jambes à son cou ; on ne saura jamais ce qu’il y a au delà de cette barrière, de ce mur ou de cette chose effrayante. »
Pema Chödrön Entrer en amitié avec soi-même.
Chap. I La bienveillance p 15-16
Ed La Table Ronde
Chap. I La bienveillance p 15-16
Ed La Table Ronde
3 commentaires:
oui cela me touche et me fait mal
Merci à Corinne et à son hasard...
Yes, m^me avec la trouille aux tripes, peu à peu voir, sentir et vivre ce qui vient à nous. Dans les questions des frères et soeurs de la Sangha il existe souvent ce double mouvement :
je veux expérimenter ce qui est, et je ne veux pas, car je veux me protéger. C'est comme cela tenons compte de ces forces antagonistes...
J-P veux-veux-pas-petto
Merci Corinne. J'avais commencé a écrire un commentaire, et de fil en aiguille, j'ai été pile ou j'avais besoin d'aller!
Merci.
Jacques
Enregistrer un commentaire