Plutôt que de se perdre en commentaires, je nous propose un extrait du livre de Byron Katie. A lire et relire. Il s'agit d'un entretien entre Byron Katie et une des participantes à un de ses séminaires. Un exemple concret de sa méthode de questionnement. Et je me pose la question : qui d'entre nous au cours d'un entretien accepterait de laisser remettre en cause ses certitudes mentales de manière aussi radicale ?
Je devrais être sa seule et unique femme
Je suis fâchée contre mon mari parce qu’il n’a pas laissé tomber ses autres femmes pour faire de moi la seule et unique.
« Votre vie s’améliorerait s’il les laissait tomber » : est-ce vrai ?
Eh bien je trouve qu’il est plutôt évident que ce serait mieux
Et pouvez vous être absolument sûre que ce serait mieux ?
Non.
Comment réagissez-vous quand vous croyez la pensée selon laquelle il devrait laisser tomber ces autres femmes ?
J’essaie de les saper. J’essaie de le convaincre d’être monogame. Je suis toujours jalouse. Je pense tout le temps à elles et je l’imagine avec elles. Je passe mon temps à me comparer à elles. Suis-je plus jolie que celle-ci ? Et plus intelligente que celle-là ?
C’est une bien douloureuse manière de vivre, ma belle. Il est douloureux d’essayer de manipuler l’homme que vous aimez, de passer votre temps à fomenter des moyens de vous débarrasser des personnes qu’il aime et à vous demander si vous valez autant qu’elles. Qui ça regarde avec quelles personnes il couche ?
Je déteste cette question.
Vous la détestez parce que vous vous agrippez de toutes vos forces à votre souffrance. Vous vous agrippez à la pensée : « J’ai raison, il a tort. Je suis la gentille, il est le méchant. » Qu’est-ce que vous préférez : avoir raison ou être libre ?
Je préfèrerais être libre. Vraiment. J’en ai assez de cet état misérable.
Bon ; Donc, qui ça regarde avec quelles personnes il couche ?
C’est son affaire. Je le sais. Ça le regarde lui, pas moi.
Et qui ça regarde avec qui vous couchez ?
Moi, c’est mon affaire.
« Il ne devrait coucher qu’avec vous » : est-ce vrai ? Est-ce réel ? Le fait est qu’il n’agit pas ainsi. Il couche avec d’autres femmes. Ça, c’est la réalité. Cela ne colle pas avec notre morale, ni avec ce que la société nous enseigne, mais c’est la réalité. C’est un mensonge de dire qu’il ne devrait coucher qu’avec vous, puisqu’il ne le fait pas. Que se passe-t-il en vous quand vous croyez la pensée selon laquelle il ne devrait pas coucher avec d’autres femmes ?
Je le déteste.
Et qu’est-ce que cela vous fait à l’intérieur ?
C’est horrible ; J’aimerais mourir.
Et comment le traitez-vous quand vous croyez la pensée qu’il devrait vous être fidèle ?
J’enrage contre lui. Je me coupe de lui. J’ai le cœur qui se referme.
C’est plutôt douloureux ?
C’est horrible.
Si vous sentez de la douleur et de la solitude, c’est que vous vous mêlez de ses affaires ; du coup, il ne reste plus personne présent auprès de vous. Bien sûr que vous êtes seule ! Elle se trouve avec lui, là-bas, vous y êtes avec lui, tout le monde est avec lui, et il ne reste plus personne avec vous.. Vous estimez qu’il devrait être avec vous, mais même VOUS n’êtes pas capable de le faire. Il vous quitte, vous vous quittez – quelle est la différence ? Pour rester présente vous devez mettre en doute vos pensées ; « Il ne devrait pas coucher avec d’autres femmes» : est-ce vrai ? « Je me sentirais beaucoup mieux s’il était avec moi et pas avec elle » : êtes-vous absolument sûre que c’est vrai ? Ce n’est pas lui qui est responsable de votre état misérable : c’est vous. Vous croyez à un mensonge et c’est cela qui vous fait mal. Voyez-vous une raison de laisser tomber cette pensée qui s’oppose à la réalité : « Il ne devrait coucher qu’avec moi » ?
Oui. Je déteste souffrir.
Je vois que nous sommes de la même école. Mais surtout, n’essayez pas de laisser tomber cette pensée. Personne ne peut faire une telle chose. Nous ne faisons que découvrir une raison de la laisser tomber. Voyez-vous une raison de croire à cette pensée qui ne fasse pas souffrir ?
Non.
Qui seriez-vous sans cette pensée ?
Je ne le détesterais pas autant. Je ne me sentirais peut-être pas aussi trompée. Je ne sais si je pourrais à nouveau lui ouvrir mon cœur, mais au moins je me montrerais plus compréhensive.
Un esprit ouvert, ma belle, c’est un cœur ouvert. Qui sait ce que vous éprouveriez et comment vous vous comporteriez envers lui si vous ne croyiez pas ce que vous pensez de lui ? Qui seriez-vous en sa présence, si vous ne croyiez pas la pensée qu’il doit se débarrasser de ses autres femmes ? Fermez les yeux, imaginez-le avec elles, regardez-le sans croire qu’il devrait vous choisir, vous. Parvenez-vous à le voir ?
Oui. Il est beau. Il a l’air heureux.
C’est de l’amour inconditionnel. C’est ce que vous êtes vraiment. Maintenant, retournez votre phrase.
Je suis en colère contre moi car je ne suis pas ma seule et unique femme. Je trimbale toutes ces autres femmes avec moi dans ma tête.
Essayez un autre retournement.
Je suis en colère contre moi car il n’est pas mon seul et unique homme.
Vous n’avez pas fait le choix de l’aimer tel qu’il est, le seul et unique être qui soit. Et si vous voulez être monogame, vous pouvez dire : « Chéri, je t’aime comme tu es, j’aime que tu aies envie de dix femmes, je souhaite que tu aies ce que tu désires, mais je dois maintenant te quitter. Je suis monogame et je désire un partenaire monogame. » C’est le moyen de faire de lui votre seul et unique homme, celui que vous aimez, sans le changer ; simplement , vous ne vivez plus avec lui, désormais. Mais que vous restiez avec lui ou que vous le quittiez, vous n’avez pas besoin de lui fermer votre cœur. Et vous constaterez peut-être que la prochaine personne qui se présentera devant vous sera votre seul et unique amour, dans l’instant présent, et que vous n’exigerez pas de lui qu’il soit autre qu’il n’est. L’amour inconditionnel n’a pas à imposer de forme particulière.
« Votre vie s’améliorerait s’il les laissait tomber » : est-ce vrai ?
Eh bien je trouve qu’il est plutôt évident que ce serait mieux
Et pouvez vous être absolument sûre que ce serait mieux ?
Non.
Comment réagissez-vous quand vous croyez la pensée selon laquelle il devrait laisser tomber ces autres femmes ?
J’essaie de les saper. J’essaie de le convaincre d’être monogame. Je suis toujours jalouse. Je pense tout le temps à elles et je l’imagine avec elles. Je passe mon temps à me comparer à elles. Suis-je plus jolie que celle-ci ? Et plus intelligente que celle-là ?
C’est une bien douloureuse manière de vivre, ma belle. Il est douloureux d’essayer de manipuler l’homme que vous aimez, de passer votre temps à fomenter des moyens de vous débarrasser des personnes qu’il aime et à vous demander si vous valez autant qu’elles. Qui ça regarde avec quelles personnes il couche ?
Je déteste cette question.
Vous la détestez parce que vous vous agrippez de toutes vos forces à votre souffrance. Vous vous agrippez à la pensée : « J’ai raison, il a tort. Je suis la gentille, il est le méchant. » Qu’est-ce que vous préférez : avoir raison ou être libre ?
Je préfèrerais être libre. Vraiment. J’en ai assez de cet état misérable.
Bon ; Donc, qui ça regarde avec quelles personnes il couche ?
C’est son affaire. Je le sais. Ça le regarde lui, pas moi.
Et qui ça regarde avec qui vous couchez ?
Moi, c’est mon affaire.
« Il ne devrait coucher qu’avec vous » : est-ce vrai ? Est-ce réel ? Le fait est qu’il n’agit pas ainsi. Il couche avec d’autres femmes. Ça, c’est la réalité. Cela ne colle pas avec notre morale, ni avec ce que la société nous enseigne, mais c’est la réalité. C’est un mensonge de dire qu’il ne devrait coucher qu’avec vous, puisqu’il ne le fait pas. Que se passe-t-il en vous quand vous croyez la pensée selon laquelle il ne devrait pas coucher avec d’autres femmes ?
Je le déteste.
Et qu’est-ce que cela vous fait à l’intérieur ?
C’est horrible ; J’aimerais mourir.
Et comment le traitez-vous quand vous croyez la pensée qu’il devrait vous être fidèle ?
J’enrage contre lui. Je me coupe de lui. J’ai le cœur qui se referme.
C’est plutôt douloureux ?
C’est horrible.
Si vous sentez de la douleur et de la solitude, c’est que vous vous mêlez de ses affaires ; du coup, il ne reste plus personne présent auprès de vous. Bien sûr que vous êtes seule ! Elle se trouve avec lui, là-bas, vous y êtes avec lui, tout le monde est avec lui, et il ne reste plus personne avec vous.. Vous estimez qu’il devrait être avec vous, mais même VOUS n’êtes pas capable de le faire. Il vous quitte, vous vous quittez – quelle est la différence ? Pour rester présente vous devez mettre en doute vos pensées ; « Il ne devrait pas coucher avec d’autres femmes» : est-ce vrai ? « Je me sentirais beaucoup mieux s’il était avec moi et pas avec elle » : êtes-vous absolument sûre que c’est vrai ? Ce n’est pas lui qui est responsable de votre état misérable : c’est vous. Vous croyez à un mensonge et c’est cela qui vous fait mal. Voyez-vous une raison de laisser tomber cette pensée qui s’oppose à la réalité : « Il ne devrait coucher qu’avec moi » ?
Oui. Je déteste souffrir.
Je vois que nous sommes de la même école. Mais surtout, n’essayez pas de laisser tomber cette pensée. Personne ne peut faire une telle chose. Nous ne faisons que découvrir une raison de la laisser tomber. Voyez-vous une raison de croire à cette pensée qui ne fasse pas souffrir ?
Non.
Qui seriez-vous sans cette pensée ?
Je ne le détesterais pas autant. Je ne me sentirais peut-être pas aussi trompée. Je ne sais si je pourrais à nouveau lui ouvrir mon cœur, mais au moins je me montrerais plus compréhensive.
Un esprit ouvert, ma belle, c’est un cœur ouvert. Qui sait ce que vous éprouveriez et comment vous vous comporteriez envers lui si vous ne croyiez pas ce que vous pensez de lui ? Qui seriez-vous en sa présence, si vous ne croyiez pas la pensée qu’il doit se débarrasser de ses autres femmes ? Fermez les yeux, imaginez-le avec elles, regardez-le sans croire qu’il devrait vous choisir, vous. Parvenez-vous à le voir ?
Oui. Il est beau. Il a l’air heureux.
C’est de l’amour inconditionnel. C’est ce que vous êtes vraiment. Maintenant, retournez votre phrase.
Je suis en colère contre moi car je ne suis pas ma seule et unique femme. Je trimbale toutes ces autres femmes avec moi dans ma tête.
Essayez un autre retournement.
Je suis en colère contre moi car il n’est pas mon seul et unique homme.
Vous n’avez pas fait le choix de l’aimer tel qu’il est, le seul et unique être qui soit. Et si vous voulez être monogame, vous pouvez dire : « Chéri, je t’aime comme tu es, j’aime que tu aies envie de dix femmes, je souhaite que tu aies ce que tu désires, mais je dois maintenant te quitter. Je suis monogame et je désire un partenaire monogame. » C’est le moyen de faire de lui votre seul et unique homme, celui que vous aimez, sans le changer ; simplement , vous ne vivez plus avec lui, désormais. Mais que vous restiez avec lui ou que vous le quittiez, vous n’avez pas besoin de lui fermer votre cœur. Et vous constaterez peut-être que la prochaine personne qui se présentera devant vous sera votre seul et unique amour, dans l’instant présent, et que vous n’exigerez pas de lui qu’il soit autre qu’il n’est. L’amour inconditionnel n’a pas à imposer de forme particulière.
Byron Katie
J’ai besoin que tu m’aimes : est-ce vrai ?
Ed Guy Trédaniel p 130-134
J’ai besoin que tu m’aimes : est-ce vrai ?
Ed Guy Trédaniel p 130-134
27 commentaires:
AAAAHHHH enfin, je vais pouvoir tromper ma femme sans avoir un sentiment de culpabilité! ;-)
Philippe.
Bon, je crois qu'une relecture s'impose, Philippe !!
Un peu d'humour ne fait de mal a personne, non! :-)
Philippe.
Youpi Philippe, tu m'as soufflé ce bon mot, BRAVO...
Donc j'accepte cet entretien avec Alain, et si je ne suis pas complètement à la hauteur, peu importe, un pas de plus vers la vérité...
J-P aimo-petto
Le système de retournement est génial ! comme quoi tout ce que l'on pense est contre soi...
Quand on a compris cela (je l'ai compris aprés avoir fait cet exercice avec une coach), on s'abstient de...penser (dans le sens de jugement) autrui...
Et l'on se sent bien mieux.
Une façon de " dompter " le mental extrêmement efficace.
Merci pour cet extrait
Ouah, Corinne, ça décape total!
J'adore, et en même temps ça fait un truc terrible dedans, du genre arrachage d'une vieille peau hyper incrustée, mais déjà séparée de la peau vivante depuis belle lurette... marrant, je viens de faire ça dans le jardin, exactement...
Ouaip, cet exemple va tout droit direct là où "on"(=je) est tout tout nu! ah, ça greline à fond!!
Oui, la vie nous demande bien cette radicalité-là, et pas une autre, sinon on -je- crève, plus ou moins vite c'est selon...
Et comme c'est doux, en réalité, parce que l'amour bloqué qui nous (me) torture, peut circuler de nouveau, la clarté du positionnement intérieur/extérieur le permettant enfin...
Allez, je reprends ma lecture du bouquin, je n'en suis pas encore à ce passage-là...
Merci, et big big ugh, les big femmes!
Je vais faire encore un peu dans la provocation, mais je suis sérieux là:
Si on est vraiment dans l'amour inconditionnel, qu'est-ce qui est gênant dans le fait que son partenaire ait des expériences sexuelles avec d'autres personnes? Est-ce gênant de manifester son amour envers les autres avec le sexe, aussi?
Est-ce que son amour est moins fort si il a des expériences sexuelles avec d'autres?
N'est-ce pas parce qu'on est attaché a son compagnon, et que notre but est de l'avoir que pour nous?
Ou peut-être que dans notre société judéo-chrétienne, le sexe est-il toujours aussi tabou et malsain?
Pourquoi on peut manifester son amour avec les 'étrangers' avec des mots et pas avec le sexe?
Je tiens a dire que je ne partage personnellement ces opinions, mais si on se met dans l'optique de l'amour inconditionnel, ne faut-il pas aller justqu'au fond de la logique?
Philippe.
Voici ce que je peux te répondre Philippe : je vais m'occuper d'être dans l'amour inconditionnel, et après je te dirais ce que ça fait, ce que j'en pense...etc
Pour l'instant ce que tu évoques est pour moi une question théorique qui maintient l'attention au niveau mental et m'empêche de m'occuper de l'essentiel.
Houlàlà, voilà un terrain savonneux !
Vive la Liberté, vive le fait d'assumer de quitter son mari (ou son épouse) si on n'assume pas ses pulsions sexuelles avec d'autres personnes.
Ce qui fait le plus mal, oui, est le fait de croire en ses propres mensonges, de croire et de vouloir changer qui ou quoi que ce soit !
Je confesse ouvertement que ces choix de séparation ne se font pas sans aucune douleur... mais faut savoir ce que l'on veut !
Je ne pense pas que l'Amour inconditionnel soit un amour au delà du Coeur ; le corps est un temple sacré, l'amour entre un homme et une femme est un amour pur, non pas possessif, surtout pas, mais respecteux, qui ne devrait pas avoir ce besoin de s'abreuver ailleurs.
Ceci n'engage que moi bien sûr !
Et précisément, je pense que l'on peut aimer ensuite d'un amour inconditionnel, celui ou celle qui a ouvert nos propres souffrances, celui ou celle que l'on a quitté, sans pour autant accepter de vivre l'inacceptable !
Cependant, chacun ses attentes en la matière, il en faut pour tout le monde, mais n'imposons rien à l'autre ; assumons et respectons !
Vive la liberté d'Etre.
Vive l'essentiel, ouiiii Corinne !
"Quand j'ai fait de mon corps mon propre monastère, j'ai quitté le monastère de la ville !" Milarepa
Bonne continuation, bon débat et de grosses bises à tous.
Le fait de lier amour et sexe n'est-il pas uniquement un trait culturer, conceptuel, appris, imposé?
De même pour la fidélité?
Pour répondre à la question de Corinne, je crois que la réponse est dans une citation d'un livre d'Arnaud qui dit de "sauter ou les flammes sont les plus hautes".
Donc, moi! quand tu veux.
Ceci dit, la premiere question est un détournement: "Votre vie s’améliorerait s’il les laissait tomber : est-ce vrai ?"
La damme n'a pas dit ca! C'est Byron Katie qui (dé)limite le terrain et l'objet de l'entretien. C'est elle qui semble mentir.
De meme un peu plus loin:
"C’est un mensonge de dire qu’il ne devrait coucher qu’avec vous, puisqu’il ne le fait pas."
La dame n'a pas dit ca non plus, elle a dit qu'elle était fachée, et agissait dans un certain sens. C'est Byron Katie qui ment.
A mon humble avis, le mari est un porc, et c'est sa femme qui se soigne.
Vous avez dit retournement?
Merci
Jacques
tout cela est complexe.Le dernier avis de Jacques a du vrai.C'est aussi la grande question de vivre ses désirs consciemment,sans faire de mal à l'autre notamment,comme nous le dit Arnaud.Avec aussi en point de mire l'éventualité d'avoir parfois à dépasser certaines barrières morales pour avancer,mais sans oublier le Dharma...Et en considérant que le mental est très souvent soit vierge,soit putain--çà,c'est Alain qui nous l'avait dit à Ardenne.Essayons de ne pas oublier le coeur,ce qui n'est pas si évident!Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté.Frère jean-françois
Ce qui me gêne dans cette entretien c'est la phrase:
« Chéri, je t’aime comme tu es, j’aime que tu aies envie de dix femmes, je souhaite que tu aies ce que tu désires, mais je dois maintenant te quitter. Je suis monogame et je désire un partenaire monogame. » "
Je trouve que c'est hypocrite de dire 'j'aime que tu aies envie de dix femmes' et d'annoncer qu'on quitte la personne. Il y a une contradiction.
C'est trop politiquement correct à mon gout.
Je trouve qu'on devrait dans ce cas la exprimer sa souffrance.
Philippe.
Puisque cette vague californienne vient jusqu'à nous, autant plonger!
La méthode de Katie Byron, nouvelle star du développement personnel, me laisse sceptique : compromis entre les thérapies cognitives et le bouddhisme, serais-ce une forme occidentale, accélérée de l'ascèse ZEN ? un effet "katcher" pour nettoyer de façon radicale les pensées qui nous font souffrir ?
Force est de constater, au vu des témoignages, que cette méthode peut aider à revisiter nos croyances souvent erronées, à dépersonnaliser certaines histoires.
J'attends davantage de la pratique que du mirage d'une méthode "miracle" ou "révolutionnaire".
Madeleine
Merci Corinne,
Je suis enchantée de découvrir Byron Katie.J'ai hâte de la lire.
Sa méthode me fait penser au travail de libération émotionnelle de la métamédecine de Claudia Rainville. J'ai fait quelques séminaires de LME(libération de la mémoire émotionnelle); la démarche nous amène à comprendre quelle blessure se rattache à la situation. C'est peut être moins radical, car la métamédecine est une méthode inductive, plus douce.
En tout cas , j'aime ce que fait Byron.
Se rendre compte de l'illusion dans laquelle on esty souvent , c'est bien. Comprendre pourquoi , c'est mieux....nos cellules ont enregistré certaines situations comme douloureuses pour nous. Et le cerveau agit en automatisme. Libérer sa mémoire émotionnelle, permet de désintégrer cet "enregistrement."
J'aime vraiment beaucoup ce blog.
Merci encore
avec mes plus belles pensées.
Marie-José
Yes
eh bien le mental n'est pas près de vous lâcher (ou le contraire)
pour moi un amour inconditionnel ne peut être du monde du vivant
c'est un amour utopique, intellectuel, transcendé, mystique
la vie elle même a besoin de beaucoup de conditions pour se manifester; pour l'amour il en est de même.
quelles sont les conditions de l'amour?
je pense que tout comme chaque plante, chaque animal a ses propres conditions de vie, chaque amour a des conditions pour naître et grandir
l'environnement permet ou non la vie d'une plante ou d'un animal et l'environnement permet ou non la vie de l'amour
et pour l'amour, cet environnement est fait entre autre de la présence de 2 individus (pour le cas d'un couple)et là .... tout se complique ..... mais tout peut être beau
mais ne nous leurrons pas ... je suis assez d'accord avec l'anonyme philippe qui dénonce l'hypocrisie proposée ici: "je t'aime mais je te quitte" ....hum.... c'est mon environnement qui n'est pas bon pour que notre amour grandisse ....re-hum.... l'adaptation à l'environnement fait aussi partie de la vie
catherine
Je suis d'accord avec cette analyse.
Merci Catherine.
Madeleine
A voté "loved it"... c'est en quelques lignes et un entretien ce qu'il m'a prit 4 ans à comprendre...
Bonjour tout le monde !!!
Ho!la!la!Quel ouragan de reflexions ça soulève et c'est tant mieux!
La question que je me pose est dans quel état d'ETRE se trouvait la personne en donnant les réponses à Katie Byron, comment était-elle située ?
Le savait-elle vraiment elle même ?
Je pense qu'après cet entretien il a fallu mettre en pratique,les réponses qui ont été données.
Et là ça devient du serieux !!
On(j'en) en revient inlassablement et toujours à la pratique.
Et il faut beaucoup de courage, surtout dans ce cas, il faut oser expérimenter.
Je vais lire son livre.
Je vous embrasse tous et vous souhaite une très bonne journée.
Merci Corinne
Tu as raison Carmen, "es muy caliente !".
Bonne journée à toi, à Corinne et à tous les autres.
Madeleine
Si de verdad muy caliente !!
J'ai envie de souhaiter une très bonne journée à tous nos amis Espagnols qui viennent ou ne viennent pas sur le Blog !
Gros bisous à tous !
merci madeleine
merci beaucoup Corinne. C'est un sujet qui me touche profondément. J'aime tous les hommes avec qui j'ai eu une relation mais je les ai quitté par respect pour moi, car ils n'étaient pas fidèles. J'ai appris à les aimer tel qu'ils étaient, sans leur demander d'être autre dans l'instant; C'est un dur apprentissage car il faut s'oublier, aller au-delà des exigences egotiques, de la possession, aimer sans rien demander. Ne pas exiger de l'autre mais respecter sa programmation personnelle et celle de l'autre, respecter son corps, son cœur, son espace à soi, et celui de l'autre. Arrêter ce genre de relation a été difficile pour moi: me retrouver seule avec moi-même, seule avec toutes les composantes contradictoires, seule avec mes peurs, mes désirs, mes manques, mes pulsions, avec le gouffre. Tout en aimant. Se laisser pulvériser, sans se faire de mal. Alchimie délicate. Bon courage à nous toutes et à nous tous.
Beau témoignage !
Merci coline
Coline, en communion avec toi.
Beau témoignage.
Merci.
Merci a Jean-François pour son commentaire, je l'ai trouvé très inspirant.
Philippe.
Coline,ton témoignage est touchant.
Merci pour ce partage.
Anne-Christine.
merci à toutes pour vos encouragements, et merci pour vos témoignages
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