Parménide (fin du VIe siècle-milieu du Ve siècle avant J.-C.) Poème Fragment VI et VII (trad. C. Rosset)
"Il faut dire et penser que ce qui est est, car ce qui existe existe, et ce qui n'existe pas n'existe pas: je t'invite à méditer cela. Tu ne forceras jamais ce qui n'existe pas à exister."
Merci Julien
6 commentaires:
Belle et nourrissante traduction de ces paroles célèbres ! Merci
tu te forceras toujours à voir ce qui est.
Entrevoir que je vois a travers le filtre de l'illusion de ce que je voudrais coller � ce qui est. Ce qui est, color� interpr�t� par la force du d�sir. Vivre le d�sir pour le voir. Ne pas nier. Merci � vous, compagnes et compagnons de Sangha. Bonne journ�e � tous
Vraiment simple et profond. Nos penseurs antiques sont notre lignée occidentale.
Je me réjouis de les découvrir peu à peu et de constater, qu'ils n'ont rien à envier aux penseurs orientaux. Ils sont uniques en leur genre, précis, puissants, profonds, ils nous pointent à leur manière, la possibilité donnée à l'Homme de réaliser sa véritable nature...
J-P antiquo-petto
Oui.
Il existe des questions sans reponse. Exemple:
Comment peut on ne pas forcer ce qui existe a exister en obeissant a un tel commandement?
Dans le style Koan, c'est pas trop mal!
On peut aussi inverser la vapeur:
"tu ne forceras jamais ce qui existe a ne pas exister".
Meme question! (ou presque)
Amities
Jacques
Pardon:
Comment peut on ne pas forcer ce qui n'existe pas a exister en obeissant a un tel commandement?
Etait-ce un lapsus de ma part?
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