Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
« Quoi que les gens fassent, quoi qu’ils ressentent, qu’ils disent ou pensent, n’en faites pas une affaire personnelle. S’ils vous disent combien vous êtes merveilleux, ce n’est pas à cause de vous. Vous savez déjà que vous êtes merveilleux. Il n’est donc pas nécessaire de croire ceux qui vous le disent. Ne prenez pas la moindre chose qui vous arrive de façon personnelle. Même si quelqu’un prenait un fusil et vous tirait une balle dans la tête, ce ne serait pas personnel. Même dans ce cas extrême. »
11 commentaires:
Ca fait mal, mais que c'est juste ! Et combien à le savoir, on gagne en légèreté !
Une petite question me vient quand même toujours : "quel échange possible, alors ?"
En cas de coup de fusil, l'échange est vite limité...
Sans plaisanter, je vous renvoie à la lecture du livre. Et aussi à votre expérience. Dans la mienne, je sens que l'échange gagne lui aussi en légèreté et en profondeur: si je ne prends pas les choses personnellement, je peux vraiment écouter l'autre et s'il est dans la même disposition, il peut vraiment m'écouter. On est encouragé à s'exprimer lorsqu'on sait qu'on est écouté par quelqu'un qui ne va pas réagir personnellement à ce qu'on lui dit. L'échange est alors déténdu.
Oui, un des critères que je perçois parfois est le suivant :
plus la tension physique ce manifeste, plus le moi fige le vivant, plus la détente survient, plus le moi change...
J-P fluido-petto
Complètement d'accord avec le commentaire, Corinne, de par mon expérience; pour la balle, je ne peux pas dire...mais pour les "frictions" quotidiennes, je suis bien obligé de constater que j'en fais (très très) souvent une affaire méga personnelle.
Ah, toi aussi Didier !?
M'est avis que nous sommes nombreux dans ce club !!
Ah! Ah! bienvenue au club!!!!!!!
waow! quel beau boulot on a, à temps complet...
Eh! z'avez vu ce soleil?
Rien de personnel là-dedans, bien sûr...
Bisous légèrement personnels, Corinne*
(bon, je le rajoute sur ma liste librairie, ce bouquin)
Ah ! Je crois que j'ai tendance à confondre "ne pas en faire une affaire personnelle" avec "ne pas en tenir compte" (ne pas tenir compte des critiques ou des compliments, des coups etc... puisqu'ils ne sont que réactions, ne parlent que de celui par lesquels cela s'exprime). Je pense que c'est là que je me sentais mal à l'aise, parce que ça donne immédiatement la sensation de relations stériles.
Merci beaucoup Corinne, maintenant je comprends !
Est-ce un club?
Ou bien est-ce un virus?..
.. qui se transmettrait par l'effet qu'il produit, depuis des générations..
Jacques
Bonjour à tous,
Me concernant,je dirais que je ne dois rien rejeter,même si c'est un compliment ou une remontrance,savoir accueillir ce que cela provoque en moi(sensations,émotions,...)
En en même ne pas s'accrocher,ne pas poursuivre,ça c'est grandement difficile ds mon expérience.
Je crois que c'est ds ce sens que je comprends le 2ème accord toltèque.
Reste à l'incarner!
Cet accord résonne en moi... sa musique me rappelle qu'il n'y a personne pour écouter, juste l'écoute, personne pour accueillir, juste l'accueil, ainsi, oui, rien de personnel...
Et dire qu'il n'y a personne non plus pour atteindre ce niveau de non-dualité !
Au fait, pour le coup de fusil, tu te transformes "en espace-nonchose et de détente pour la balle", celle-ci n'affectera pas ta vraie nature transparente.
Epatant, non!!!
J-P patent-petto
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