lundi 5 novembre 2007

De la part de Mati

Ombres effilées, couchées dans la lumière rasante du soleil naissant.

Elles dansent, animées par le rythme de chacun; comme des vagues, s'éloignant et se rapprochant tour à tour tandis que le relief dans toute son irrégularité, les transforme à son gré.

Vaguelettes jouant sur les cailloux, disparaissant aux creux, jaillissant aux bosses, elles prennent corps et vie au gré du chemin...

Nous marchons, nous, le groupe, alignés comme un seul, la démarche hésitante et le pas incertain.

Le gravier qui crépite, les rochers qui rigolent, les souffles qui s'expriment, les sanglots qui se perdent, autant de bruits mêlés qui se cherchent et, surprise, finissent par s'accorder.

Improbable évidence, le rythme s'établit et jaillit le silence de tous ces coeurs meurtris.

Là, dans le clapotis de toutes nos vagues à l'âme, dans cette cacophonie reliée à l'unisson, on entend résonner la paix de l'infini...

7 commentaires:

Acouphene a dit…

Jolie marche de concert où chacun joue de son instrument !
Merci Mati (joli sourire)

Anonyme a dit…

Merci pour ce joli partage...

Anonyme a dit…

Beau texte, belle photo, on peut presque y humer la fraîcheur de l'air dans le petit matin. L'être et le mouvement sont là, palpables
ça rapproche encore de vous.
Merci

Anonyme a dit…

Phrases de vie
et sourire de coeur
Merci Mati
Isabelle

Stéphane a dit…

Oui, merci aux vivants qui viennent de traverser le désert.

Anonyme a dit…

merci mati mon frere du desert,comme tous les poetes tu as besoin du souffle de la liberte !et etre libre n'est ce pas notre desir le plus profond !puisse t elle contribuer a la realisation de tes desir.... je t'embrasse mon frere !avec toi par le coeur!

Daniel a dit…

L'an prochain ce sera mon tour, je l'espère. Mais patience.