jeudi 28 janvier 2010

Et le Vatican ?

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Concentré de technologie numérique, véritable bombe du box office, Avatar est au banc des accusés du Vatican.

Le Saint-siège trouve que le film est à la limite de l’apologie du culte païen de la nature.

Selon Radio Vatican, le film est en plein dans ce mouvement qui voudrait transformer l’écologie en religion. Au cœur de la polémique : la relation fusionnelle entre les habitants de Pandora et leur environnement.

Mais ce n’est pas tout, après avoir consacré trois articles à Avatar, le journal du Vatican résume le film en quelques mots : « tant de technologie stupéfiante, enchanteresse, mais si peu d’émotions véritables. »

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15 commentaires:

Olivier a dit…

Si il y a bien un aspect du film à retenir c'est bien la fusion Nature/habitants/animaux.

Du moins c'est l'aspect du film que j'ai préféré.

A quand la natte qu'on connecte à la moto pour une fusion totale? ;-)

Anonyme a dit…

Si je devais reprocher quelque chose au film, c'est de montrer que la technologie est mauvaise, alors que justement le film est le produit 'nec-plus-ultra' de la technologie, avec des centaines d'ordinateurs tournant jour et nuit pour calculer les images. C'est quand même un peu hypocrite.
De plus, on y voit bien la vision manichéenne avec le mythe du bon sauvage et du méchant blanc. Sans excuser les atrocités des colonisateurs blancs, l'être humain depuis qu'il existe a toujours modifié son environnement et pas toujours en bien:

"Torben Rick, un archéologue du Smithsonian Institute de Washington, s'inscrit en faux contre cette vision. Il cite à l'appui de son affirmation de nombreux exemples de modification volontaire ou non de l'environnement par les populations de la préhistoire : les aborigènes d'Australie ont brûlé des quantités considérables de terres pour se rendre la chasse plus facile ; les indigènes, qui vivaient sur les côtes de Californie il y a des millions d'années, mangeaient des abalones et jetaient en masse les coquilles, ce qui a provoqué la création et l'immobilisation de dunes ; au nord-ouest du Pacifique, à la même époque, les populations locales construisaient des sortes de murs en eau peu profonde qui permettaient une prolifération des palourdes dont ils se nourrissaient.

Déjà, certaines de ces pratiques provoquaient des changements environnementaux qui étaient loin d'être anodins. Par exemple, la population des Channel Islands au large de la Californie a massacré les otaries qui étaient leurs concurrentes dans la pêche à l'oursin ; ceux-ci se sont alors multipliés en dévorant les varechs et en rendant le fond marin stérile.

Une autre étude, menée par J. Tyler Faith et Todd Surovell, attribue une part de l'extinction massive — plus de 50 % ! — des mammifères d'Amérique du Nord il y a environ 12.000 ans à leur surextermination par les êtres humains arrivés sur le continent à ce moment-là.

La naïve vision rousseauiste de l'histoire imaginant les chasseurs-cueilleurs dominés par VIOLET en parfaite harmonie avec leur environnement ne tient donc pas. À ce jour, il ne peut y avoir de véritable écologie que fondée sur une analyse scientifique et systémique du monde associée à une volonté farouche de préserver toute vie."

http://www.integralpersonality.com/IPBlog/archives/580-VIOLET,-conditions-de-vie-et-ecologie.html

Mais a part cela, j'ai quand même adoré le film, qui est un grand moment de spectacle.

Philippe

fishfish a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
fishfish a dit…

Ah la vache, là c'est du lourd. Bon alors là je ne sais plus quoi faire? J'ai bien faire d'attendre. Je suis divisé, j'y vais ou j'y vais pas?

ipapy a dit…

Fish, t'as vu la frimousse de la minette ;-) Allez vas-y , conseil de coach ;-)

fishfish a dit…

Bon, d"accord si le Commandeur supréme commande,j'obéis. Comme ça je pourrais donner mon ressenti.

Anonyme a dit…

En parlant de la vision de la nature que véhicule le film, on comprend que la nature est bonne et généreuse avec les 'gentils'. La 'nature' choisit à la fin le camp des bons en envoyant tous les animaux contre les assaillants. 'Malheureusement' dans la réalité la nature est neutre. Elle nous l'a rappelé tragiquement avec les catastrophes qui ont frappé Haiti. Heureusement, l'homme contrairement à la nature, est capable de compassion.
J'espère que vous ne verrez pas dans mes propos du cynisme, mais juste une tentative de voir les choses telles qu'elle sont en réalité et non comme notre idéalisme voudrait nous l'imposer.

Philippe.

Acouphene a dit…

Moi aussi j'attendais fish alors peut-être ce week...

Olivier a dit…

Le séisme d'Haïti est-il si naturel que cela? A creuser...

Anonyme a dit…

L'Olivier:
Je sais que certains pensent au projet Haarp pour les tremblements de terre de Haiti. Les thèses conspirationnistes ne sont pas trop ma tasse de thé, mais même si on y croit, les catastrophes naturelles ont toujours existé. Il n'y a qu'a penser à l'extinction des dinosaures.

Philippe.

Olivier a dit…

Projet HAARP ou pas, catastrophe ou pas, je pense que finalement "la nature fait bien les choses" et que si l'humanité ou une partie de l'humanité devait disparaitre ce ne serait qu'en harmonie avec quelque chose de plus grand. Du moins c'est ce que je pressens.

Unknown a dit…

J'ai adoré ce film, et j' y retourne dimanche...

akidbelle a dit…

Merci au Vatican.
Je ne suis pas en accord avec leur conclusion. Il n'y a pas d'amour dans ce film. D'ailleurs, les schtroumpfs en question ne font pas l'amour, ils copulent.

Merci
Jacques

Anonyme a dit…

L'Oliver
"que si l'humanité ou une partie de l'humanité devait disparaitre ce ne serait qu'en harmonie avec quelque chose de plus grand"

Vos propos me font penser à la vision dualiste ou la nature représente le bien absolu et l'homme moderne le mal absolu. Lié à cette vision, on a le mythe de l'âge d'or où l'homme était en contact parfait avec la nature, il était donc bon et généreux et petit à petit il s'est détourné de ce contact et est devenu donc mauvais. Nous sommes donc dans l'âge des ténèbres. Dans cette vision on a souvent la nature qui se venge avec un grand cataclysme et qui nous permet de retourner à l'âge d'or.

Pour ma part, chaque stade de l'évolution humaine représente des côtés négatifs et positifs, et je ne pense pas qu'une grande majorité des gens voudraient vraiment vivre dans une société pré-industriel. Qui sur ce forum serait prêt à vivre toute leur vie sans électricité, sans ordinateur et sans internet? ;-)
De toute façon vu la population à nourrir sur cette planète, nous ne pourrons pas revenir en arrière.

Cela ne veut pas dire qu'il ne faut pas respecter et chérir la nature, et qu'il faut reconnaitre aussi comme nous sommes souvent aliénés par la technologie, mais nous ne reviendrons pas en arrière.

Pour revenir sur le film, c’est la résurrection de la ‘pensée magique’, dans lequel on croit que le monde nous récompensera si l’on accomplit certains rituels et qu’on a toujours de ‘bonnes pensées’. C’est un stade normal pendant la période de l’enfance, mais c’est inquiétant si l'adulte est fortement influencé par celle-ci.

Philippe.

Olivier a dit…

Qui sait, on pourrait bien découvrir un jour que notre civilisation moderne n'est en fait que très archaïque par rapport à d'autres civilisations anciennes et disparues et donc que le phénomène de "marche arrière technologique" a déjà bel et bien eu lieu.

Je lance l'idée pour un nouveau film de James Cameron...