Le Bost 1er octobre 2007
La semaine dernière, lors de notre réunion de l’Union Bouddhiste Européenne, nous avons reçu la transcription écrite d’un appel téléphonique reçu par un des enseignants du Dharma, en provenance de Birmanie. Il disait ceci :
Après des manifestations pacifiques à Yangoon, la police militaire armée de fusils à baïonnettes, a encerclé un des monastères où vivent 200 moines. Ils ont écarté la foule pendant qu’un groupe de mercenaires assassins, venant du nord du pays, ont sauvagement tué les moines en les assommant contre les murs jusqu’à ce que leurs têtes soient fracassées. Ils ont également torturé à mort l’abbé de ce monastère au centre de cette même pièce. Puis leurs corps sans vie furent chargés dans un camion et emportés. Seuls dix moines qui avaient réussi à se cacher, ont survécu.
Je suis vraiment triste en pensant à nos amis de Birmanie, un pays que j’ai pu visiter il y a deux ans, lors d’un rassemblement bouddhiste. Puissent-ils, avec le plus grand soutien possible, trouver la force de se libérer de cette cruelle dictature.
Prions pour la Birmanie et faisons tout notre possible afin que les gens sachent ce qui se passe vraiment !
*Lama Lhundrup est maître de retraite au Bost en Auvergne. Cette lettre vient bien de lui, l'info a été vérifiée par notre amie Marie-Laure qui le connait bien.
5 commentaires:
Cela me rappelle l'invasion des chinois au tibet.L'histoire se répète.
J'ai le coeur déchiré de mon impuissance face à de pareils souffrances...
Le Dharma de l'humanité a ses raisons que ma compréhension relative a beaucoup de mal à gèrer...
Que puis-je faire? Ici, au chaud, en france...
Svp Alain,Corinne , comment pratiquer maintenant tout de suite avec cette tristesse, ce refus, cette impuissance.
jmarc
Oui ça touche notre impuissance mais nous pouvons nous relier à ces moines... tout en espérant que les tyrans puissent s'adoucir.
oui le tibet, budapest ...
Cela ravive un souvenir en Algérie : je gardais près de Mascara des PIM ( prisonniers d'intérêt militaire ).
L'un d'entre eux est venu vers moi, abandonnant son travail. Ma main s'est crispée sur le P.M. ... il m'a dit : nous aimons bien les bérets bleus, vous ne nous frappez pas ! Tiens - me donnant une galette grise - c'est ma femme qui l'a préparée, c'est pour toi.
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