dimanche 30 avril 2017

Hjørring utdrag! Øyunn

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"Superbes pianiste et contrebassiste. Et cette batteuse-chanteuse si musicale; j'adore son drumming !Ils/elles sont simplement humains et beaux"
JFL...

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samedi 29 avril 2017

Danilo Perez-The Purple Condor


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Merci Vincent

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vendredi 28 avril 2017

jeudi 27 avril 2017

La rencontre d'un saint ordinaire

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On peut s’être dédié à des projets humanitaires pendant des années et pourtant recevoir avec gratitude une leçon d’humilité de ceux qui œuvrent au bien d’autrui avec une authenticité à toute épreuve. Gurmit Singh est l’un d’eux.
Ce que fait Gurmit n’est pas compliqué, mais demande un élan du cœur qui ne s’exprime pas chez la plupart d’entre nous, bien que nous en ayons tous le potentiel. Depuis près de vingt-cinq ans, à Patna au Bihar, tous les soirs, vers 9 heures, Gurmit Singh, après avoir fermé sa boutique de vêtements, se rend sur son scooter auprès des malades les plus démunis, les laissés-pour-compte des deux principaux hôpitaux de la capitale de la province la plus pauvre de l’Inde. On les appelle les « lawaris », les « abandonnés », car ils n’ont personne à qui demander de l’aide. Une salle commune leur est réservée, délabrée, sale et fétide.
Sur le chemin, Gurmit achète des repas chauds, des galettes, des légumes, des œufs, du yaourt, des douceurs pour nourrir ses protégés. Jusqu’à minuit passé, il apporte de la nourriture et du réconfort à ceux qui gisent souvent à même le sol en béton de deux grands hôpitaux de la ville, ou sur des banquettes rudimentaires, les lits décents étant occupés à 100 % par des patients plus aisés. Des infirmières passent deux fois par jour, et un maigre repas, à peine mangeable, est servi. Le reste du temps, les malades sont laissés à leur triste sort. Les rats courent partout et les mordent parfois. Mais quand Gurmit Singh arrive avec des provisions et nourrit souvent de sa main ceux qui sont dans l’incapacité de le faire, les sourires reviennent sur ces visages marqués par la souffrance.
Gurmit raconte le cas d’une femme très pauvre qui a été percutée par un train et a dû être amputée d’une jambe. Elle a aussi perdu une grande partie de sa mémoire. De plus elle est enceinte. Gurmit Singh a réussi à retrouver un membre de sa famille en affichant sa photo sur des réseaux sociaux. Gurmit achète également les médicaments que l’hôpital ne fournit pas gratuitement et que les patients n’ont pas les moyens de se procurer. Il donne régulièrement son sang et motive ses amis à faire de même.
Gurmit n’attend rien en retour de sa bienveillance et pourtant, par deux fois, les deux hôpitaux dans lesquels il se rend tous les jours lui en ont interdit l’accès. Un aveuglement à peine imaginable, dû peut-être au sentiment de culpabilité de ceux qui dirigent les hôpitaux comme des entreprises commerciales et craignent pour leur réputation. Ceux-là ne souhaitent pas qu’il leur soit rappelé tous les jours que la bonté doit passer avant toute autre considération. À chaque fois, Gurmit a réussi à faire intervenir quelqu’un pour qu’il puisse continuer son œuvre.
La plus grande inquiétude de Gurmit est de manquer l’une de ses visites journalières. « Qui va s’occuper d’eux, si je m’absente ? » De fait, il n’est pas parti en vacances et n’a pas quitté Patna depuis treize ans, de peur d’abandonner les abandonnés. Sauf à une occasion, quand la communauté Sikh l’a honoré pour son dévouement.
Pour payer les dépenses, Gurmit et ses cinq frères, qui habitent des logements modestes dans le même immeuble, mettent 10 % de leurs revenus dans une boîte de dons. Dans la famille, on a remplacé les fêtes et les cadeaux d’anniversaire par une contribution à la cagnotte.
Le déclic s’est produit il y a 23 ans quand une femme qui survivait en vendant des sacs en plastique de porte à porte est arrivée en pleurs dans son magasin avec dans les bras son petit garçon gravement brûlé. Gurmit les a emmenés à l’hôpital pour constater que les médecins étaient en grève. Indigné, il s’est arrangé pour que l’enfant reçoive les premiers soins, puis a décidé de revenir s’occuper d’autres personnes négligées par l’hôpital et par la société.
C’est sans doute cette « banalité du bien », cette « aveuglante proximité » de la bonté incarnée par Gurmit Singh qui nous touche et nous émeut le plus. On y découvre le bien à l’état pur, sans aucune affectation ou prétention.
On pourrait arguer qu’en vingt-cinq ans, Gurmit Singh aurait pu mobiliser ses concitoyens et étendre son action à 10, voire 100 hôpitaux. C’est ce qu’essaient de faire des ONG comme la nôtre, Karuna-Shechen, qui aide trois cent mille personnes chaque année, dans les domaines de la santé, de l’éducation et des services sociaux. Nous avons sur le terrain des personnes admirables. Mais nous avons tous besoin d’exemples capables d’inspirer nos vies, de modèles qui incarnent la bonté dans sa forme la plus nue et la plus essentielle. La qualité n’est pas une affaire de quantité. Rien ne saurait remplacer les Gurmit Singh pour éclairer notre chemin et raviver notre confiance dans la nature humaine.
J’ai personnellement consacré cinq années de travail à essayer de démontrer, dans un livre de 800 pages, que l’altruisme véritable existait, que nous pouvions le cultiver, et que la poursuite d’un bonheur égoïste était vouée à l’échec. Gurmit Singh dit tout cela en quelques mots : « Le bonheur, c’est aider les autres. » Quelqu’un avait déjà écrit : « Tous ceux que j’ai connus pour être vraiment heureux avaient appris comment servir les autres. » C’était Albert Schweitzer. N’est pas prix Nobel qui veut, mais nous pouvons tous être un Gurmit Singh. Il suffit d’ouvrir notre cœur tout grand.
http://www.matthieuricard.org/blog/posts/la-rencontre-d-un-saint-ordinaire

mercredi 26 avril 2017

mardi 25 avril 2017

Par l'oreille du coeur / André Martin

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Voici le témoignage passionnant de notre ami André Martin. 
Certains d'entre vous, dont je fais partie,  ont pu bénéficier des talents de son oreille et de son coeur. Vous allez retrouver ou découvrir dans ce livre son enthousiasme, son habileté et sa ferveur à mêler les deux axes de sa vie, la musique et la sadhana pour n'en faire qu'un seul courant. 
C'est une belle illustration de la manière dont on peut intégrer la pratique spirituelle au quotidien en respectant sa nature propre, son svadharma dit l'Inde, en l'utilisant même pour le mettre au service du divin.






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lundi 24 avril 2017

La citation du lundi

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"Une fois que vous aurez réalisé la Vue, bien que les perceptions trompeuses du samsara puissent encore s'élever dans votre esprit, vous serez semblable au ciel : quand un arc-en-ciel apparaît, le ciel n'est pas particulièrement flatté, et lorsque des nuages surviennent, il n'est pas particulièrement déçu. Vous éprouverez un profond sentiment de contentement. Vous exulterez en votre for intérieur en voyant que le samsara et le nirvana ne sont qu'une façade ; la Vue inspirera constamment gaité et humour, et un léger sourire intérieur pétillera toujours en vous."
Dilgo Khyentsé Rinpoché cité par Sogyal Rinpoché
 in Le livre Tibétain de la Vie et de la Mort page 227 

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dimanche 23 avril 2017

La jeune fille et son aigle


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Merci Karl

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samedi 22 avril 2017

Les 3 royaumes / John Woo

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En Chine, cette histoire est un mythe fondateur 
qui montre comment l'alliance  est plus puissante que la force brute.

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vendredi 21 avril 2017

Le cancer est une maladie curable


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Pour toutes celles et ceux concernés directement 
ou indirectement par le cancer.

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jeudi 20 avril 2017

Les vaches aiment le jazz


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Bonjour à vous ! Je crois que j'ai toujours été étonné par les vaches...
JFL

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mercredi 19 avril 2017

Sakura


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Merci Christian
un an déjà ;-)

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mardi 18 avril 2017

Respire

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Un livre très intéressant sur la maladie, le yoga, le courage, le doute, la souffrance, la détermination, la pratique, l'espoir. J'y ai trouvé bien des échos avec ma situation actuelle. J'y ai retrouvé mes souvenirs avec Iyengar. Un livre émouvant et motivant. Merci à Stéphane et merci à Marie M.

lundi 17 avril 2017

La citation du lundi

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"Seigneur, donne moi la sérénité
D'accepter les choses que je ne peux changer;
Le courage de changer celles que je peux,
Et la sagesse d'en faire la différence.

Marc-Aurèle

Nous connaissons toutes et tous cette citation, mais
c'est si facile de l'oublier.

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dimanche 16 avril 2017

Diana Krall - Walk on by


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Oui, je sais, ce n'est pas la première fois.
Mais j'adore

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samedi 15 avril 2017

Matariki on the Move: He Huinga Whetū

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Je ne sais rien d'eux à part qu'ils sont Maoris...

Superbes voix...

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vendredi 14 avril 2017

Trop occupé ?

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Vous devriez méditer 20' par jour
Sauf si vous êtes très occupé
Dans ce cas là :
Méditez une heure par jour.

Ancien adage Zen

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mercredi 12 avril 2017

Le dernier Minier


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Le dernier Minier vient de sortir. Si sur mes conseils vous avez lu un ou plusieurs des livres de l'écrivain toulousain et que vous avez apprécié, n'hésitez pas, lisez le dernier opus des aventures du Commandant Servaz. Pour ceux d'entre vous qui n'ont pas encore découvert l'univers de Minier, attention. C'est du lourd dans le noir, il faut aimer le genre. Mais dans "Nuit" vous trouverez une magnifique description de NDE (expérience proche de la mort). Un polar-thriller où on parle d'amour de cette manière ce n'est pas si courant. Allez, bonne lecture et merci à toi Christian pour le cadeau.


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mardi 11 avril 2017

Bon anniversaire Princesse


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Sadhana Kendra Ashram


Somewhere in Ladakh


MERCI.......MERCI.......MERCI

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lundi 10 avril 2017

la citation du lundi

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Photo Véronique Fabart

"Du point de vue du bouddhisme, le cerveau n'est que l'ordinateur. C'est la partie qui s'occupe de la programmation. Mais quelle est l'énergie qui actionne l'ordinateur. Sans cette énergie l'ordinateur est mort. L'énergie qui actionne l'ordinateur ne réside pas dans l'ordinateur même. Récemment, je lisais une série d'articles écrits par des neurochirurgiens de pointe.L'un d'eux a constaté que bien que nous en sachions beaucoup sur le cerveau aujourd'hui, nous n'avons toujours pas trouvé l'esprit. Les Tibétains en savent long sur le cerveau. Si quelqu'un est très traditionaliste, incapable d'accepter de nouvelles idées, emprisonné dans des modes de pensée désuets, les Tibétains le qualifient de "cerveau vert", dans le sens d'un cerveau qui aurait moisi. Ils savent que le cerveau est relié à la pensée, mais que la pensée n'est pas l'esprit. Quand nous parlons de l'esprit dans le bouddhisme, nous ne nous référons pas seulement aux facultés intellectuelles. Nous évoquons quelque chose de beaucoup plus profond. En fait, les termes utilisés pour désigner le coeur et l'esprit sont interchangeables. Il s'agit souvent du même mot. Ce mot, chitta en sanscrit et sem en tibétain, signifie à la fois "coeur" et "esprit". C'est là, au niveau du coeur, que vous vous concentrez. C'est là que vous puisez l'énergie, le courant électrique qui fait fonctionner l'ordinateur et sans lequel ce dernier meurt. Quand nous méditons, nous devons donc apprendre à faire descendre l'énergie au niveau du coeur."

Jetsunma Tenzin Palmo

la vie quotidienne comme pratique méditative
Le courrier du livre p 281-282

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dimanche 9 avril 2017

Private joke


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"C'était une sombre nuit d'orage."
Bon courage Frédéric...et Odile
De tout coeur

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vendredi 7 avril 2017

Darbari Waldorf School

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Ce film a été tourné en février 2017, lors d’un voyage avec une classe de seconde de L’école Waldorf-Steiner d’Avignon. Ce voyage se fait chaque année; il est financé chaque fois entièrement par les jeunes - à leur grande fierté! Nous allons dans le désert du Thar au Rajasthan, chez une tribu qui est parmi les plus basses des castes en Inde. Les jeunes proposent leur aide  : cette année nous avons financé et construit un magnifique préau avec une fresque pour la petite école que vous voyez sur le film - et nous partageons la vie de cette tribu pendant 10 jours. Les jeunes sont bouleversés, car ils rencontrent des gens qui vivent sans rien - et qui ont le sourire ! Ils découvrent que nous, humains, avons beaucoup de choses en commun, même si notre vie est incroyablement différente. Loin des attentes, des étiquettes, des jugements, les élèves partent sans leurs portables et sont réellement ‘coupés’ de leur monde habituel. Et ils adorent ! Pour les indiens c’est une façon de sentir notre solidarité avec eux, non seulement par nos actions, mais par l’intérêt et l'amitié que leurs portons. L’école de Darbari est un projet mené par un ancien professeur de notre école, pour proposer aux enfants des basses castes une éducation dans le respect et en encourageant la créativité et la confiance en soi. Ces enfants n’auraient pas été scolarisés sinon, comme c’est expliqué dans le film, car dans les écoles publiques les enfants sont maltraités - surtout les basses castes - et le contenu des cours est pauvre. 

Merci à notre amie Alison pour sa générosité et l'enthousiasme 
avec lequel elle fait vivre des expériences humaines inoubliables à  ses élèves.
Merci à son mari Stefen qui a réalisé le film. 

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jeudi 6 avril 2017

Inde du Sud : Catherine

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Ramanashram Photo Nathalie C


Une douceur intérieur

Je suis partie dans ce voyage avec plein de plis ; "froissée" par le manque de temps, de patience, de désirs profonds;
Me voilà revenue toute lisse;
Une sensation de déploiement, d'ouverture, de chaleur aussi.
Et de joie. Retrouver ce pétillement intérieur, cet espace immense où se loge l'enfant que je suis.
Chaque instant nous était offert simplement avec toute sa beauté.
S'asseoir sur le coussin tous les matins au lever du jour dans la salle de méditation de l'ashram de Mister Lee : le début de la journée ? Le commencement du monde ?
Goûter les saveurs de chaque repas.
Marcher un pas devant l'autre sans penser aux 14 kilomètres qui entourent la montagne sacrée Arunachala, bercée par les mouvements de foule, les chants, les odeurs.
Faire ce petit bout de chemin tous les jours entre Triveni II et l'ashram de Ramana Maharshi en reconnaissant chaque arbre, chaque pierre, chaque maison et les redécouvrir chaque matin.
Il y a aussi ces moments collectifs, les promenades et  visites de grottes où chacun s'accorde à l'autre comme un instrument de musique dans un orchestre.
Et puis ...
Nous avons chanté, chanté
À pleine voix, avec beaucoup de joie et de tendresse, ce lien qui nous unit au ciel, à la terre et à nous les humains.
Chanter, c'est une caresse intérieure, c'est le partage subtil
Chanter, c'est être vivant, être présent à soi-même.
Toute ma gratitude à toi Corinne pour ce voyage intérieur magnifique.
Catherine D


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mercredi 5 avril 2017

S'améliorer...

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"Nous ne pouvons pas choisir qui nous sommes mais nous pouvons souhaiter nous améliorer."


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mardi 4 avril 2017

Désert du Maroc

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En voyage de repérage au Maroc...
Les dunes de la vallée du Draa...
Très très heureuse de retrouver le désert !!

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lundi 3 avril 2017

La citation du lundi

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"Quelles que soient les perceptions qui s'élèvent, soyez comme un petit enfant qui entre dans un temple magnifiquement décoré : il regarde, mais sa perception est dénuée de toute saisie. Ainsi, laissez toute chose intacte dans sa fraicheur, son naturel, son éclat et sa nature immaculés. Quand vous la laissez dans son état originel, sa forme ne change pas, sa couleur ne s'affadit pas et son éclat ne se ternit pas. Ce qui apparaît n'est souillé d'aucun attachement ; ainsi, tout ce que vous percevez s'élève comme la sagesse nue de Rigpa, l'union indicible de la luminosité et de la vacuité."

Dudjom Rinpoché cité par Sogyal Rinpoché in Le livre tibétain de la vie et de la mort page 226 
Editions de la Table Ronde octobre 1993

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dimanche 2 avril 2017

Magma / Finale w Christian Vander singing / Transbordeur Lyon 11/03/2017

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Un concert auquel JFL a assisté...
avec bonheur..

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samedi 1 avril 2017

Te Putorino / Hirini Melbourne

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Un hommage au Putorino, cette flûte très particulière maori dont j'ai entendu parler dans le roman de Sarah Lark, Le pays du nuage blanc, 
pour les amoureux des grands espaces et des sagas romanesques...
La suite s'appelle Le chant des esprits et il y est beaucoup question de cette flûte.
Dommage on ne l'entend pas dans le morceau...



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