lundi 31 mars 2008
Une spiritualité qui transforme (1)
dimanche 30 mars 2008
Tibet
Grégorien mon amour (2)
VIENNE (AFP) — Un choeur de moines autrichiens, passé sur le site de partages de vidéos YouTube avec leurs chants grégoriens, vient de décrocher un contrat avec la prestigieuse maison de disques Universal Music pour l'enregistrement d'un album.
A la recherche d'artistes pour renouveler son offre de chants grégoriens le géant américain de la production musicale a opté pour travailler avec une quinzaine de moines de l'abbaye cistercienne d'Heiligenkreuz, datant du 12e siècle et nichée dans les bois à l'ouest de Vienne, a indiqué à l'AFP, Tom Lewis, un responsable d'Universal.
Popularisé brièvement dans les années 1990 par le groupe de musique électronique Enigma qui en utilisait des extraits dans ses oeuvres, le chant grégorien connaît actuellement un regain d'intérêt grâce au succès d'un jeu vidéo très populaire, Halo, dont la bande-son s'inspire largement de cette forme de musique remontant au 10e siècle.
"Le chant grégorien a un son incroyablement unique. Les gens réagissent immédiatement quand ils en entendent, dans n'importe quel contexte. Cette musique est calme et spirituelle. Les gens ont tendance à en écouter dans les périodes d'intense anxiété, comme nous en vivons aujourd'hui", estime M. Lewis.
Les quelque 80 moines cisterciens d'Heiligenkreuz eux-mêmes qualifient ces chants polyphoniques, chantés essentiellement en latin, de "bible chantée" et rappellent, sur leur site internet, que le choeur grégorien doit son nom à son créateur le pape Grégoire le Grand, mort en 604.
A la recherche de la perle rare pour son nouveau CD, Universal Music Group a placé en février dernier des annonces dans diverses publications religieuses britanniques.
Un ami des moines d'Heiligenkreuz a vu l'insert et leur a envoyé un email pour les avertir.
"Nous n'avions pas beaucoup d'espoir", a souligné à l'AFP un porte-parole des moines, le père Philipp-Neri Gschanes. "Alors on a posé notre candidature par email en joignant un lien vers un clip fait par un de nos frères et diffusé sur le site de partage de vidéos YouTube", a-t-il ajouté.
Selon Tom Lewis, l'écho à l'annonce a été inespéré : plus de 100 enregistrements en provenance du monde entier venant de moines, de nones, d'étudiants, de chorales amateures ou scolaires et même des reprises de chansons pop en style grégorien.
Pourtant c'est la performance des moines d'Heiligenkreuz qui a retenu l'attention des décideurs d'Universal.
"Leur son était tout simplement plus beau que tous les autres. Leur chant est à la fois relaxant et profondément émouvant", toujours selon Tom Lewis.
A la différence du groupe Enigma des années 1990, la production des moines autrichiens ne fera pas l'objet d'arrangements pop. "Nous enregistrerons les chants comme ils sont chantés. Nous avons le sentiment qu'ils sont plus puissants présentés dans leur forme la plus simple", explique le responsable d'Universal.
Selon le père Philipp-Neri Gschanes, le pape Benoît XVI aurait lui-même joué un rôle dans le choix. Il a fait savoir qu'il avait été très impressionné par le chant des moines d'Heiligenkreuz lors de sa visite à l'abbaye en septembre dernier.
L'enregistrement doit débuter la semaine prochaine dans des studios à Vienne. L'album, prévu pour une sortie cet été, figurera sous le label musique classique et jazz (UCJ) aux côtés notamment de CD du pianniste Jamie Cullum et du violoniste Nicola Benedetti.
Malgré ce contrat lucratif, les moines ne succomberont pas aux fastes de la vie des stars du showbusiness. "On utilisera l'argent pour la bonne cause, selon le père Philipp-Neri ajoutant, nous avons des projets de monastères en cours au Sri Lanka et d'autres au Vietnam."
Ps: Corinne vient d'appeler (19h30), elle est à Alger et le départ pour Tamanrasset est proche.
Pour mes amis motards
Grégorien mon amour
Des roses et des orties
À quel âge, à quelle page et dans quelle case sommes-nous inscrits ?
Les mêmes questions qu’on se pose/On part vers où et vers qui/Et comme indice pas grand-chose/Des roses et des orties », s’interroge-t-il dans Des roses et des orties, le meilleur des morceaux ayant donné son titre à ce nouvel ensemble de treize chansons.
samedi 29 mars 2008
A bientôt...
Je pars demain matin, le sac est bouclé. C'est notre ami Abdelwahab de l'agence de Tamanrasset qui m'emmène au campement d'Entayent passer quelques jours. Je serai de retour à Tam le 11 avril, Inch'Allah, pour accueillir Alain et le groupe.
Je suis heureuse de ce séjour, j'en rêvais depuis longtemps...
Comme dit Alain, à bientôt les amis...
vendredi 28 mars 2008
Anonyme
Avez-vous remarqué qu’un des plus grand peintre au monde s’appelle anonyme et semble avoir vécu plusieurs siècles ? Au bas de tant de tableaux superbes, sur la petite étiquette des musées se trouve la mention : anonyme du XIVème siècle ou anonyme de XVIIème siècle… J’ignore la raison pour laquelle ces peintres n’ont pas signé leurs œuvres…Est-ce en référence à ces peintres de l’ombre qu’ un anonyme – mais peut-être sont-ils plusieurs ? – met régulièrement des commentaires sur ce blog ?
D’autre part ils parlent souvent de « nous », « on », « ils » mais s’engagent rarement à la première personne pour donner l’ expérience personnelle de l’auteur.
Enfin le but du commentaire semblant être essentiellement critique, les textes sont lus en diagonale l’attention se focalisant sur une partie de ce qui est dit. Je fais allusion au commentaire sur le post « Nostalgie » : la nostalgie, un lecteur attentif l’aura compris n’est pas vraiment celle du désert, mais de l’Infini, que le désert , comme d’autre lieux, aide à mieux sentir - et je le reconnais, j’ai besoin d’aide sur le chemin - . Je n’ai pas non plus donné de vision « paradisiaque » de la vie dans le Hoggar que j’ai juste évoqué en terme de survie. J’ai simplement parlé de mon expérience, certes limitée dans le temps.
Ceci dit, cher anonyme, je n’ai rien contre la critique lorsqu’elle est honnête, constructive et…signée !
Une petite prière
à Dormagen en Allemangne.
Merci une fois de plus à Jean-François Loué,
Regard neuf
P'tite modif...
L'intérêt c'est que lorsque vous allez voir les commentaires sur un post, ou si vous voulez poster un commentaire, vous ne quittez pas la page d'accueil. Ce qui peut faire gagner du temps pour la consultation de votre blog favori (et des autres aussi).
La deuxième chose, c'est que sur la page d'accueil vous aviez directement accès aux messages des 20 derniers jours. Avec toutes les vidéos, et les photos cela donne une page d'accueil bien trop lourde à charger. Nous avons donc réduit l'affichage à 7 jours.
jeudi 27 mars 2008
mercredi 26 mars 2008
Le petit dernier
De toute évidence Dominique a l'être d'un photographe. Alors ne boudons pas notre plaisir et ajoutons "Dominique photo" à nos favoris.
Longue vie à ton Blog Dominique et surtout prends du plaisir à nous régaler.
mardi 25 mars 2008
Nostalgie
« Du grec nostos, le retour, et du suffixe algie ( mal, douleur) État de dépérissement et de langueur causé par le regret obsédant du pays natal, du lieu où l’on a longtemps vécu. »
J’ai la nostalgie du désert sans y être née, sans y avoir vécu. A ce que je sais nombreux sont ceux qui éprouvent cette nostalgie, du désert, de la montagne immense, de la mer infinie, de la forêt profonde. La nostalgie des lieux où la seule limite visible est celle de l’horizon, la seule séparation celle de la terre et du ciel, magique point de bascule du jour et de la nuit.
Le désert rude du Hoggar, ce chaos volcanique de pierres et de terre nue est une porte ouverte sur la Vie, ample, simple, vaste. Je viens de la ville, d’un espace cloisonné, étroit où l’on passe son temps dans des bureaux, des maisons, derrière des murs et sous des toits. Je viens d’un monde qui vit dans la séparation, l’isolement et met tout son génie à dépasser ces limites par une fabuleuse technique de communication par téléphones cellulaires, ordinateurs, GPS, trains à grande vitesse, avions, fusées... Je viens de la civilisation technologique où le mot sauvage évoque la barbarie et le danger, où l’on mange bio en étouffant la terre sous le bitume où le temps qui se mesure avec les montres est devenu une denrée rare. Je viens d’une époque où le luxe est dans la possession d’objets personnels.
Et j’ai la nostalgie d’un lieu et d’un mode de vie où les murs n’existent pas ou de manière très éphémère. « Eseber » natte tressée que l’on replie au lever du jour, toits provisoires, bâches qui ne servent qu’à s’abriter du soleil ou à se protéger du froid de la nuit, murs qui n’appartiennent à personne, parois de grottes,ombre fraîche des « abser » en plein midi. La personne à qui je parle est là, présente. La solitude est un privilège et la rencontre une vraie joie. Les hommes du désert ne sont pas meilleurs qu'ailleurs mais ils vivent dans des conditions qui rendent la solidarité nécessaire.Ici tout est sauvage. L'aridité du terrain empêche toute culture donc toute appropriation de la terre, mur de clôture...etc. Sauvage signifie simplement donné par la nature, la Vie, Dieu.
L’eau est donnée, les campements ne s’installent pas autour d’une source pérenne, mais un peu plus loin laissant l’accès libre. On dit que les « djenoun », les esprits malfaisants, rôdent autour des points d’eau et, en effet, le sens de la propriété, le vol, la peur rôdent; la sagesse est de s’en tenir éloigné. La connaissance des plantes est un art qui se transmet et qui malheureusement se perd. Le temps n’est pas fait pour produire mais pour vivre. Pour survivre ces dernières années car l’existence dans les campements est difficile depuis les grandes sècheresses des années 80.
Il y a une grande douceur à ne pas plus percevoir le temps cloisonné en heures, minutes, secondes. Le temps est fluide, juste un rythme lent entre la chaleur blanche du jour et le froid silencieux de la nuit.
Le temps est immense dans le désert : la vieillesse du monde est là, visible, sur les parois des grottes où d’autres humains ont dessiné des animaux suggérant une époque lointaine de pâturages verts, elle nous étreint au hasard d’un coquillage ramassé en haut de Mezeroudj, elle s’immobilise dans le tracé sinueux des oueds, ces rivières de sable creusées par des déversements d’eau une ou deux fois dans l’année . En Tamahacq, un mot, « irou » veut dire simplement : il y a longtemps.
Et tous les touristes demandent invariablement : A quelle époque ?
Et les guides Touaregs répondent : il y a 4000 ans.
Les touristes sont contents.
C’est dans le désert que se trouve le vrai luxe, la profusion, l’abondance.
Le luxe de l’Infini.
Du ciel profond et des étoiles innombrables la nuit, des pierres, du vent, l’infini de l’Ouvert.
Il n’y a pas de temps spécifique pour contempler, pour honorer Dieu ou la Vie, comme vous voudrez nommer l'innommable, tout le temps lui est dédié. Aussi loin que porte la vue à 360° c’est Sa création et non celle des hommes qui nous émerveille. L’immensité extérieure, l’absence de séparation, de morcellement de l’espace et du temps, la soumission naturelle aux rythmes et à la simplicité du vivant, tout nous parle de notre pays natal, de la non-séparation d’où nous venons, de l’infini où nous avons longtemps vécu. Tout nous invite à dé-couvrir ce qui en nous n’a pas de limite, l’ espace du cœur, Oul en Tamahacq.
Tout nous appelle au retour, à l’immensité intérieure.
Vibrations...
Les vibrations du moteur des motos ont été sensualisées par BB, si sensible aux « trépidations de sa machine ».
lundi 24 mars 2008
Comme un enfant
Le lundi de Pâques c'est le jour des enfants. Peut-être pouvons nous en profiter pour réveiller l'enfant en nous. Pas l'enfant perdu, celui-ci se réveille très bien tout seul, mais l'enfant simple, ouvert, neuf, émerveillé, ravi, l'enfant glorieux.
(...) Laissons-nous ravir simplement par Ce qui est, par l'évidence, par le cadeau de maintenant.
(...) Intéressons-nous à tout ce que la Vie propose maintenant : sensations, pensées, émotions, sons... etc... etc
(...) Le meilleur indice pour savoir si notre coeur d'enfant est réveillé: c'est la joie, c'est un grand sourire intérieur.
(...) Laissons nous surprendre par Ce qui est et apprécions-le.
(...) Soyons clairs, si nous ne sommes pas capable de nous laisser ravir, de nous laisser surprendre par ce qui est de l'ordre du connu, nous avons bien peu de chance de nous laisser ravir, surprendre, émerveiller par ce qui est de l'ordre de l'Inconnu.
(...) Qu'est-ce que vous êtes, là, tout de suite, ici maintenant dans l'expérience directe, pour vous-même, dans l'évidence présente, dans l'expérience enfantine ???
(...) VOUS N'ÊTES PAS UNE CHOSE. VOUS ÊTES LA PRÉSENCE QUI CONTIENT ET OBSERVE LES CHOSES.
Bon lundi de Pâques les amis............
samedi 22 mars 2008
vendredi 21 mars 2008
Merci
C'était une cérémonie très simple et très joyeuse.
Un merci particulier à nos enfants très présents par le coeur, à nos parents et nos familles qui étaient là aussi.
Merci aux trois fées qui nous ont fait la surprise d'un lancer de pétales de roses et d'une coupe de champagne devant la mairie.
Jean-Louis et Sabine
Merci pour votre disponiblilté, vos attentions, votre présence et votre rire !!
jeudi 20 mars 2008
OUI
Nous nous sommes dit OUI cet après-midi à 16h, à la mairie de Romans en présence de nos amis et témoins Jean-Louis et Sabine.
Ce oui initial est le premier de nombreux oui, petits oui, grands oui, oui faciles, oui héroïques …Jusqu’à la folie du oui… Ça s’appelle la sadhana du couple, non ?
Notre désir commun est d’obtenir le plus rapidement possible le « wife certificate » pour Alain et le « husband certificate » pour Corinne ! (1)
- C’est pas gagné !! a dit Alain…
- C’est un cadeau du ciel !! a dit Corinne.
(1) C’est le certificat du conjoint que demandait Swamiji lorsqu’un disciple lui affirmait qu’il avait changé.
Oui, c'est un grand jour...
Bienvenue au renouveau de la vie, à la lumière, à l'esprit de l'enfance et à la Joie...
mercredi 19 mars 2008
Aprés free hugs...
La Manifestation Revendicative du Bisou
envoyé par streetkiss
Message perso... bonne nuit les amoureux... à demain !
Bonne fête Joseph....
Pour bien commencer la journée...
« Le type qui a envie de faire sauter le monde est la contrepartie de l’imbécile qui s’imagine qu’il peut sauver le monde. Le monde n’a besoin ni d’un destructeur ni d’un sauveur. Le monde est, nous sommes. »
Cité par Sylvain Tesson
Petit traité sur l’immensité du monde
Ed Pocket p 152