mardi 31 décembre 2013

Mali Blues, Je chanterai pour toi, le film..

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Extrait du film Mali Blues.

Boubacar Traoré et Kélétigui Diabaté.

Boubacar dit Kar-Kar est le grand chanteur et musicien malien que Lieve Joris a renconté dans les années 90. Elle raconte magnifiquement cette rencontre dans le livre Mali Blues.

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lundi 30 décembre 2013

Mali Blues, le livre

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Comme toujours, j'ai aimé la façon dont Lieve Joris parle de l'Afrique. Son écriture est simple, ouverte. Et elle sait rendre compte de la différence et de la complexité de la mentalité et de l'histoire des pays où elle vit. Ici elle est au Mali et en Mauritanie. Voici ce que dit l'éditeur au dos du livre : 
"A l'occasion de la sortie du film de Jacques Sarasin Je chanterai pour toi, dont le portrait de Boubacar Traoré constitue la matrice, cette nouvelle parution de Mali blues permet de redécouvrir l'étonnante figure du chanteur malien. Un voyage dans les contrastes les plus contemporains de l'Afrique, du Sénégal à la Mauritanie et au Mali, où Lieve Joris nous invite à rencontrer des personnages émouvants, contradictoires, en qui semblent singulièrement s'exprimer l'attachement aux origines, l'expérience de la modernité et le désenchantement à l'égard de tout modèle."

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dimanche 29 décembre 2013

Matthieu Ricard parle de son livre : plaidoyer pour l'altruisme

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Interview réalisée pal les éditions NiL.

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samedi 28 décembre 2013

Happy

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JFL encore...


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vendredi 27 décembre 2013

Mandela : un long chemin vers la liberté

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 Le chemin d'un homme vers la liberté, la liberté politique de son peuple bien sûr, mais aussi la liberté intime qui fait sortir de l'engrenage de la colère et de la vengeance. Moment magnifique que cette allocution télévisée où Mandela alors que les townships sont à feu et à sang ose parler de la paix et du pardon comme de la seule issue possible. Son message s'appuie sur son expérience : 27 années de prison. Je ne me souviens plus des mots exacts mais le sens est clair : si j'ai pu le faire, alors vous pouvez vous aussi.
C'est un film simple, classique, au service de son sujet. J'ai lu des critiques de cinéphiles qui lui reprochent un manque d'originalité ou de style. J'ai plutôt senti un manque d'ego de réalisateur et une grand honnêteté. Anant Singh le producteur a reçu de Mandela dès 1996 le droit d'adaptation de son récit autobiographique "Un long chemin vers la liberté", plusieurs réalisateurs ont été pressentis et c'est finalement Justin Chadwick qui a réalisé le film.
Les acteurs Idris Elba et Naomie Harris sont très habités. Nous sommes ressortis le coeur léger et ouvert, pleins d'espoir en la possibilité de l'homme de se transformer.

Voici la bande annonce : 


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Kiran Alhuwia / Tinariwen : Mustt Mustt

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Une chanteuse indienne et un groupe touareg...
Superbe !

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jeudi 26 décembre 2013

mercredi 25 décembre 2013



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JOYEUX NOËL !!

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mardi 24 décembre 2013

lundi 23 décembre 2013

Dio vi salvi Regina

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Magnifique mais jamais aussi beau et émouvant 
que celui chanté par Farah un certain 23 novembre 2013...


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dimanche 22 décembre 2013

samedi 21 décembre 2013

Tico Tico Fortissimo...

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Johannes aux manettes....
On pourrait inventer un libellé bonne humeur, non ?

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vendredi 20 décembre 2013

La sobriété selon Pierre Rabhi

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Important ce rappel au moment des Fêtes qui peuvent, dans notre société, 
vite tourner à une fête de la consommation.

Merci JFL

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Caetano Veloso, Maria Gadú - Trem Das Onze

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Merci Sandrine M

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jeudi 19 décembre 2013

Notre Père

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Une musique sublime : chaque voix amène sa couleur 
et le choeur donne à entendre le coeur unique 
qui s'élève vers NOTRE Père.

Merci Jean-François.


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mercredi 18 décembre 2013

La présence pure

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" J'écris dans l'espérance de découvrir quelques phrases, juste quelques phrases, seulement quelques phrases qui soient assez claires et honnêtes pour briller autant qu'une petite feuille d'arbre vernie par la lumière et brassée par le vent"

Christian Bobin

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Pie Jesu : Philippe Jaroussky

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Un des airs du Requiem de Fauré que j'aime le plus.
Et Philippe Jaroussky est un contre ténor exceptionnel.
Une très grande pureté dans sa voix.

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mardi 17 décembre 2013

Plaidoyer pour l'altruisme de Matthieu Ricard


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Je viens de terminer la lecture de ce livre impressionnant et éclairant. Matthieu Ricard met en lumière le lien entre la dérive de nos sociétés et le présupposé que la nature de l'homme est profondément égoïste. Il démontre, enquêtes scientifiques à l'appui, la fausseté de ce présupposé et les ravages qu'il a engendrés. Il étudie et rassemble toutes les disciplines, philosophie, psychologie, ethnologie, éthologie, écologie, politique, économie. Sa vision large met en perspective nos représentations de ce qu'est l'être humain et les systèmes qui sont mis en place à partir de ces représentations. Il n'élude ni les dérives effrayantes de ces systèmes - le chapitre sur Monsanto ou les filières de la viande sont hallucinants - ni les innovations altruistes dont les médias parlent peu. Reconnaître la nature profondément altruiste de l'être humain, permettre par des mesures concrètes de la développer, n'est pas une utopie de doux rêveurs mais une vision réaliste de notre avenir. Notre avenir en tant qu'espèce et notre avenir en tant qu'individus à la recherche du bonheur. 
Ce livre est l'exemple même de ce qu'il promeut : ce qu'il advient lorsque l'intelligence humaine se met au service du coeur. Tout simplement, la plus haute possibilité de l'être humain.

Un extrait :

"«  Il y a deux problèmes que l'économie de marché et l’égoïsme individualiste ne pourront jamais résoudre, celui des biens communs et celui de la pauvreté au milieu de l'abondance. Pour ce faire nous avons besoin de la sollicitude (care en anglais) et de l'altruisme. » Telle est l'opinion exprimée par Dennis Snower, professeur d'économie à Kiel et fondateur du Global Economic Symposium (GES) qui s'est tenu à Rio de Janeiro en octobre 2012 et auquel il m'avait invité en compagnie de la neuroscientifique Tania Singer.
Faire une telle déclaration dans un discours d'ouverture, devant un parterre de quelque six cents financiers, hommes d'État, entrepreneurs sociaux et journalistes, demandait une certaine audace. En effet, pour les économistes classiques, il est incongru de parler de motivation ( autre que l’intérêt personnel ), d'émotions ( bien qu'elles interviennent dans toutes nos décisions ) et, à plus forte raison, d'altruisme et de solidarité. Nous l'avons vu : l'économie n'est pas censée utiliser un autre langage que celui de la raison. Dennis Snower était donc passablement soucieux avant de prononcer son discours, comme il l'était de consacrer trois séances plénières à une neuroscientifique qui allait parler de l'empathie, et, pis encore, à un moine bouddhiste qui allait expliquer qu'altruisme et bonheur étant indissociables, le concept qui répond le plus efficacement aux défis de notre temps est donc l'altruisme.
À son grand soulagement, les choses se passèrent fort bien et, trois jours plus tard, lorsque les participants durent voter pour dix propositions que le GES devait s'efforcer de soutenir, deux de nos projets furent retenus. Il s'agissait de celui des « gymnases mentaux de l'altruisme » destinés à cultiver l’altruisme au sein des entreprises, ainsi que celui de l'entraînement à la compassion dès l'école maternelle, un programme de recherche mené par le psychologue et neurobiologiste Richard Davidson à Madison avec un succès étonnant, et que j'avais présenté à cette occasion. 0 notre grand étonnement, ce dernier projet fut adopté comme projet n°1. Dennis Snower avait réussi son pari : les participants s'étaient ouverts à sa vision des choses. "
p 654-55

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lundi 16 décembre 2013

Three Metre Day


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Une découverte de Jean-François

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Lisa Hannigan


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Pour commencer la semaine dans la bonne humeur
Merci  Karl 


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La citation du lundi



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"Là où croît le terrible, vois aussi ce qui sauve. "

Hubert Reeves


Allez donc voir son site :




dimanche 15 décembre 2013

samedi 14 décembre 2013

Bach avec Hélène




Alain-René

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Claire Nouvian


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Folie, folie

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vendredi 13 décembre 2013

The Lunch Box


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Irrfan Khan




Nimrat Kaur

Nous avions présenté la bande annonce de ce film le 23 septembre alors que nous étions en Inde. 
Nous sommes allés le voir cet après midi  et nous n'avons pas été déçus. 
Un beau film d'amour servi par des acteurs magnifiques. 
Allez-y....

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26 ans

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Un bel anniversaire à toi Simon...

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Bach par Alexandre Tharaud

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Quelle merveille !
Merci Alain-René.

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jeudi 12 décembre 2013

Décroissance

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Très pédagogique.
 Ou comment démontrer de façon claire et non émotionnelle 
que la décroissance n'est pas une option 
mais LA seule possibilité de continuer à vivre sur cette terre.

À diffuser absolument.

Merci Alain-René.

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mercredi 11 décembre 2013

Melanie De Biasio


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Merci Aurélie pour cette belle découverte.

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mardi 10 décembre 2013

Hommage à Nelson Mandela


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Voici un texte de Marianne Williamson cité par Nelson Mandela dans son discours d'investiture.
 Que l'hommage qui lui est rendu aujourd'hui en Afrique du Sud soit l'occasion pour chacun de vraiment entendre du fond de son coeur, l'immense encouragement que nous donne cet homme à laisser émerger notre puissance pour le bien de tous.



"Notre peur la plus profonde n'est pas d'être incapable. Notre peur la plus 
profonde est d'être puissant au-delà de toute mesure. C'est notre lumière, 
pas notre ombre qui nous effraie le plus. Nous nous demandons : "Qui 
suis-je pour être brillant, magnifique, talentueux et fabuleux ?" En fait, qui 
êtes-vous pour ne pas l'être ? Vous êtes un enfant de Dieu. Jouer petit ne 
rend pas service au monde. Il n'y a rien de sage à rétrécir pour que les 
autres ne se sentent pas en danger, à cause de vous. Nous sommes nés 
pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est au-dedans de nous. Elle 
n'est pas seulement dans certains d'entre nous, elle est en chacun. Et en 
laissant notre lumière briller, nous donnons aux autres la permission d'en 
faire autant. Lorsque nous sommes libérés de notre propre peur, notre 
présence libère automatiquement les autres."
 Nelson Mandela





Merci Acouphène.
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lundi 9 décembre 2013

Chaos



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" Il faut porter en soi
un chaos suffisant
pour pouvoir
mettre au monde
une étoile dansante."

Friedrich Nietzsche
cité ce WE par Marie-Thérése Bal-Craquin

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Un simple pétale de rose


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Merci mon ami

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samedi 7 décembre 2013

Poème de Ramana Maharshi

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Un jour j'entendis dire ton nom
c'en fut fait
déjà tu m'avais enlevée
Arunâchala !
Tu m'appelas, je suis venue,
maintenant fais ce que dois !
Hors de chez moi tu m'attiras,
puis te glissant dedans mon coeur,
tu le fis passer dans le tien...
Lorsqu'en fuyant je vins à toi,
je te trouvais debout, entièrement nu,
vêtu d'espace
De mon vêtement tu me dépouillas
et m'exposas toute nue,
vêtue de ton seul amour.
Cesse de me décevoir
situ ne m'étreins
j'en mourrai.
Mon corps est dans la chambre secrète,
mon coeur le lit nuptial;
étendons nous ensemble,
Arunâchala...
Il me souriait,
enveloppé de grâce et de splendeur,
lorsque de loin je m'avançais;
mais lorsque je fus proche, 
et que je m'élançai,
il ne bougea pas :
il se tenait immobile,
fixé en soi,
au fond de moi...
J'étais venue pour me nourrir de toi,
et c'est toi qui me dévoras.
oui tu es connu pour dévorer
ceux qui se donnent à toi.
Ah, qui pourra jamais
échapper à ton étreinte ?
Entrant chez moi pour m'attirer à toi,
tu me gardas prisonnière
dans la caverne de ton coeur.
Est-ce pour toi, ou bien pour moi
que tu m'arrachas ainsi à moi ?
Si maintenant tu me délaisses,
n'as-tu pas honte ?
Comme l'aimant attire le fer,
le magnétise et le retient,
inexorablement, ainsi fis-tu de moi.
Sans mot tu me dis : ne dis plus rien,
sans bouger, sans rien faire,
endormie dans la joie,
mon sort, qui saurait le dire,
Arunâchala ?


Extrait de "La guirlande nuptiale" de Sri Ramana Maharshi,
 traduction libre du texte anglais.
Cité par le Père Le Saux in Souvenirs d'Arunâchala p 46

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vendredi 6 décembre 2013

Constellations Familiales

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Première journée aujourd'hui, plus didactique.
Nous serons nombreux ce WE à retrouver les liens qui libèrent !

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jeudi 5 décembre 2013

The sage - Chico Hamilton


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Il vient de mourir, à 92 ans...  
On aurait pu le croire indestructible, derrière sa vieille Gretsch,servant une musique sans limite qu'on appelle "jazz".   
Il était aussi un compositeur atypique.
Jean-François

mercredi 4 décembre 2013

23 ans

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Un très bel anniversaire à toi Mathilde !

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Agnès Obel

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Merci Sandrine M

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mardi 3 décembre 2013

" Car JE est un autre"

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"Aucun homme ne peut voir directement son propre visage. Mon propre visage qui, je n'en doute pas, est réel, m'est, sans médiation, à moi-même invisible. Il y a là de quoi méditer en profondeur : je ne peux nullement voir, dans mon corps, la part qui est le plus moi-même, celle montrant qui je suis. Je ne peux jamais la découvrir que reflétée soit par une surface miroitante, soit par tout autre procédé. Oh! ce reflet mérite grande estime, et grande attention. La psychologie génétique, nous le savons, apprend que c'est grâce à son image spéculaire, à son image dans le miroir, que le petit enfant prend conscience de son humanité et de son individualité. Mais autre l'enfant, autre son image! Autre la réalité, autre son reflet ! Confondre les deux est la faute, le péché, le drame de Narcisse. Or, le mythe précise qu'il en meurt. Il faut entendre cela.
"Je suis moi", "Je suis mon âme", "je suis ma personne", sont des affirmations exprimant la même fatale erreur. Arthur Rimbaud, dont le génie se manifesta avec une précocité incroyable avait déjà bien aperçu ce piège dès l'âge de dix-sept ans, lui qui écrivit, en une phrase lapidaire dont les cinq mots apprennent plus sur la nature profonde et essentielle de l'homme que tous les traités de psychologie réunis :


" Car JE est un autre"


Michel Fromaget  "L'homme tridimensionnel"  page 102  Question de n° 106   Albin Michel


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lundi 2 décembre 2013

Merci

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Sabine me dit qu'elle a reçu plusieurs commandes de son film de la part de fidèles du blog.
Merci à vous. 
Ce film est une belle rencontre, une grande inspiration pour notre pratique 
 et il permet de soutenir un magnifique projet.

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samedi 30 novembre 2013

Tiru 2014

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Week End de préparation de notre prochain voyage...
Tiruvannamalaï commence à nous manquer...

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vendredi 29 novembre 2013

Swami Vijayananda

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Voici Swamiji, devant la grille de l'ashram de Ma Ananda Mayi à Kankhal près de Haridwar.
Il se tenait là tous les jours et accueillait ceux qui venaient, répondant à leurs questions.
Le 26 novembre c'était l'anniversaire de sa naissance. 
Une cérémonie avait lieu au Père Lachaise à Paris où se trouve son Samadhi.



C'est Pushparaj, le disciple qui s'est occupé de lui jusqu'à son dernier souffle qui officiait pour la puja.
Nous avons rencontré Pushparaj plusieurs fois. 
Sa douceur, sa détermination et sa dévotion à son maître sont très inspirantes.

Merci à toi Isabelle d'avoir assisté à cette cérémonie.
C'est un peu de l'Inde qui vient à nous à travers tes photos.
C'est un lien de plus entre la vaste communauté des disciples liés à Ma.




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mercredi 27 novembre 2013

Meriadec Gouriou


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Une découverte de notre ami Jean-François

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Moustique

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mardi 26 novembre 2013

Ayurvéda pour les femmes

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Ce livre n'est pas uniquement pour les femmes, il est aussi une introduction claire et inspirée sur l'Ayurvéda. Nos médecines modernes, y compris alternatives, présentent comme un grand progrès le fait de considérer l'être humain dans ses deux dimensions  physique et psychique. Il y a 3000 ans on considérait que l'être humain ne pouvait être compris que dans sa relation à son environnement et à l'univers entier et dans ses trois dimensions, physique, psychique et spirituelle...




"Un des aspects de la ménopause, selon l'Ayurvéda, est le besoin de la femme de réévaluer sa vie à tous les niveaux, particulièrement sur la question de l'identité. Si votre identité est limitée à votre corps et au fait de paraître jeune, vous aurez des difficultés lorsque le corps vieillira et divergera de l'image sociable désirable. Si votre identité est limitée à votre famille, il en sera de même lorsque vos enfants grandiront et commenceront à mener leur propre vie.

Dans le monde professionnel, les gens commencent à vous considérer seulement comme une personne, et non plus comme une femme. Vous pouvez vous sentir bizarre et légèrement perturbée par ce changement. Toute votre vie professionnelle peut devenir une source d'interrogation, et il se peut que vous expérimentiez une certaine forme d'insatisfaction. Il est peut -être temps de réévaluer votre profession et de considérer comment avoir un rôle plus créatif et satisfaisant dans votre travail.
Cependant, ce qui est essentiel à tous ces sentiments et à toutes ces réflexions, c'est votre identité fondamentale - qui vous croyez être. Selon la sagesse ancienne, c'est la raison pour laquelle les femmes entrent dans la période de la ménopause. Cette étape procure une période de temps pendant laquelle la femme est confrontée à elle-même. Cela lui permet de remettre en question sa véritable identité - son corps, son esprit ou son âme. La sagesse ancienne enseignait que la femme ( et croyez le ou non, que l'homme aussi) n'est pas limitée à l'un de ces trois éléments que sont le corps, l'esprit ou l'âme. C'est la découverte du substratum de ces trois éléments qui est l'ultime but et mystère de la vie. C'est votre capacité à pénétrer ce mystère qui est l'objectif véritable de ce changement corporel. Ce changement vous force à vous tourner vers l'intérieur pour découvrir la réalité.
Les hommes ne sont pas aussi chanceux parce qu'ils ne sont pas contraints par des changements physiques. Ils ont cependant aussi une "ménopause" qui affecte leur vision mentale du monde et la perception d'eux-mêmes. Nombreux sont les hommes qui vivent une crise de la cinquantaine, c'est la façon pour la nature d'exiger qu'ils se tournent vers l'intérieur, à la recherche de leur véritable identité. La question tant pour les femmes que pour les hommes n'est pas la "réalisation" d'un but, mais l'acte de se tourner vers l'intérieur et de questionner la nature de la réalité elle-même.
Si cette période est utilisée de façon constructive, elle est très souvent gratifiante. Malheureusement, les femmes sont souvent peu soutenues dans la société ou dans leur vie privée pour y parvenir. Dans ce cas, il est préférable de se joindre à d'autres femmes, pour que ce groupe de soutien fournisse la compréhension que votre partenaire et la société devraient fournir.
La ménopause peut s'avérer être un grand changement dans la façon de percevoir sa vie et dans la façon d'agir. Nombreuses sont les femmes qui le font naturellement. Nous entendons rarement parler de ces femmes, cependant, car elles ne font pas les informations ni ne vendant des produits. La vie est féminine par nature et elle vous appelle durant ces années. Ecoutez-la ; suivez-la. Elle vous conduira au bonheur et à la sagesse." p 178-179

lundi 25 novembre 2013

Into the heart of life

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" Of course the mind has thoughts ; it's the nature of the mind to have thoughts. If we think of the mind as like the ocean, then the surface of the ocean has waves. No problem. If we think of the mind as like the sky, then the sky has clouds. So don't worry about the thoughts ! Let them go, without giving them any energy."  p106

"Bien sûr, il y a des pensées ; c'est la nature de l'esprit d'avoir des pensées. Si nous voyons l'esprit comme l'océan,  à la surface de l'océan, il y a des vagues. Aucun problème avec ça. Si nous voyons l'esprit comme le ciel, dans le ciel, il y a des nuages. Ne vous inquiétez pas à propos des pensées ! Laissez-les s'en aller, sans leur donner aucune énergie."

vendredi 22 novembre 2013

Pêche en eaux profondes

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Allez sur le blog de Pénélope et lisez sa BD sur la pêche industrielle en eaux profondes.
Une manière humoristique et bien documentée d'informer, de faire réfléchir et agir.
Bravo !



Extrait :




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Pierre-Yves Albrecht : initiation et rites de passage

jeudi 21 novembre 2013

La caravane

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Rassembler son peuple dispersé, les Touvas de Mongolie, et les ramener au berceau de leurs origines, telle est la promesse que s'était faite l'écrivain et chaman Galsan Tschinag.
 Un jour de printemps 1995, le rêve s'accomplit et s'ébranle la caravane dont ce livre conte l'épopée.
Hommes, femmes, enfants, trois cents chevaux et cent trente chameaux lourdement chargés vont cheminer pendant cent cinq jours à travers steppes, déserts et montagnes, dans une nature d'une beauté à couper le souffle, jusqu'à leurs territoires ancestraux de chasse et de pâture, au pied du mont Altaï.




Surprenant. 
Peu de descriptions de paysages. 
Les hommes, : les Touvas , les Kasakhs, les bêtes : les chevaux, les chameaux. 
Et cet énorme poids de l'histoire qui autant que les vents violents, la neige, le sable et le froid
 empêchent la caravane d'avancer...




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mercredi 20 novembre 2013

Youn Sun Nah

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La chanson s'appelle : Lament..

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mardi 19 novembre 2013

Une femme remarquable : le film

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J'ai partagé hier ce que la rencontre avec Jetsunma Tenzin Palmo avait représenté pour moi. 
En février 2012 Sabine Michelin-Pigeon, accompagnée de son mari  Jean-Louis est retournée à Dongyu Gatsal Ling pour un deuxième entretien avec Jetsunma. De ces deux rencontres, celle de 2011 et celle de 2012, elle a fait un film qui vous fait à votre tour rencontrer cette femme remarquable. Ses paroles simples, claires et profondes ont une portée universelle. Elles sont une nourriture apaisante et inspirante à partager autour de vous. 


Tous les bénéfices de la vente du DVD 
iront soutenir le monastère de Dongyu Gatsal Ling




Voici la présentation que Sabine fait de son film : 

Jetsunma Tenzin Palmo, nonne bouddhiste d’origine anglaise, a très tôt œuvré pour réintégrer la juste place des femmes dans le bouddhisme tibétain.
 Ce film témoigne de son parcours, du lien à son Maître Khamtrul Rinpoché, de son engagement, et de la création de ‘Dongyu Gatsal Ling’, monastère pour les femmes où nous l’avons rencontrée.
  Elle y partage également, avec une rare clarté, sa compréhension du Dharma.



Vous pouvez vous procurer le film directement auprès de Sabine :
sabine.sabiyo@gmail.com ou jeanlouis.pigeon@gmail.com
04 75 79 11 75 / 06 70 80 09 09

ou auprès d'Alizé Diffusion :

DVD en version française et anglaise
25 euros + 5 euros de port.

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lundi 18 novembre 2013

Jetsunma Tenzin Palmo

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Ce que je cherchais en allant rencontrer Tenzin Palmo dans le nord de l'Inde en février 2011, je l'ai su plus clairement quelques mois plus tard : je cherchais à rencontrer une disciple, une femme accomplie sur le chemin spirituel, une femme qui incarne cette audace dont parle Swamiji. Je cherchais un encouragement pour ma pratique, un modèle, non pas à imiter, mais qui manifeste par sa présence même que c'est possible et que c'est possible aussi en tant que femme.

Intellectuellement, bien sûr, je sais que la voie est pour le guerrier... et la guerrière. Je sais qu'ultimement nous ne sommes dans notre nature essentielle ni homme ni femme et que le chemin consiste à transcender toutes les identifications, notre sexe en fait partie comme notre histoire personnelle, les différents rôles que nous sommes amenés à jouer, notre culture. Cependant au stade où j'en suis, l'identification est bien présente et je sens qu'à un niveau qui n'est pas rationnel, le fait que la très grande majorité des maîtres ou même des enseignants spirituels soient des hommes comme la quasi totalité des dirigeants religieux, le fait que tous les textes soient écrits au masculin , que le Bouddha ou le Christ soient représentés sous une forme masculine, tout cela vient s'insinuer dans une faille profonde qui suggère que la voie est pour tous les êtres humains oui, mais, moins pour les femmes. Cette fausse conviction très émotionnelle est d'autant plus douloureuse qu'elle est recouverte d'un vernis intellectuel qui affirme le contraire. Et c'est certainement ce point sensible qui a été touché, percuté par la lecture du livre « Un ermitage dans la neige » (1) qui raconte le parcours extraordinaire de Tenzin Palmo.

J'ai été attirée chez cette femme par sa consécration, son audace non pas agressive mais innocente, comme les jeunes enfants peuvent être audacieux, de tout leur cœur, et par sa persévérance à suivre le chemin que lui désignait son intuition profonde sans s'occuper de savoir si c'était facile ni même possible. Lorsqu'elle a découvert le bouddhisme tibétain à Londres dans les années 60, personne ne connaissait le Tibet, mais l'appel intérieur était si fort, sa petite voix lui disait avec tant de certitude qu'elle avait trouvé le chemin qu'elle cherchait sans même savoir qu'il existait déjà, qu'à 20 ans elle est partie en Inde à la recherche d'un maître pour la guider. Elle savait peu de choses sur le bouddhisme, mais elle savait qu'elle était bouddhiste, qu'elle l'avait toujours été. À Dalhousie, elle a entendu parler de Khamtrul Rimpoché et a instantanément su que c'était lui le maître qu'elle cherchait. Elle l'a rencontré pour la première fois le jour anniversaire de ses 21 ans , le 30 juin 1964. Elle raconte encore éblouie, des années après, ce qu'elle a senti en le voyant : l'évidence de retrouver un ami connu depuis si longtemps et le sentiment bouleversant de voir manifesté à l'extérieur en la personne de son maître ce qu'il y a de plus profond en elle.

En fait, j'ai été touchée par son immense confiance en la vie. Je sens un lien particulier entre le fait d'être une femme et la confiance en la vie. Que nous actualisions cette potentialité en mettant un enfant au monde ou pas, nous sommes en tant que femmes conçues pour transmettre physiquement la vie : c'est un acte de confiance par excellence, un abandon, une reddition à une force plus grande qui ne fait que nous traverser. «  Je suis la servante du Seigneur » a dit Marie. Et cette force de soumission à la vie peut prendre tellement de formes différentes.
Tenzin Palmo ne s'est pas découragée. Elle a été absolument accueillie par son maître, mais il en allait un peu différemment dans les monastères où elle a vécu : sa place en tant que femme et en tant qu'occidentale n'y était pas évidente. Dans le bouddhisme tibétain la pleine ordination n'est pas possible pour les femmes. Les nonnes souvent peu éduquées deviennent fréquemment les servantes des moines. Certaines pratiques ne sont pas accessibles, les portes ne s'ouvrent pas facilement quand on est née femme. Son « cas », femme, occidentale, bouddhiste n'était pas prévu et embarrassait la hiérarchie. Elle se sentait à la fois très seule et jamais vraiment en retraite comme elle le souhaitait.
Elle a donc trouvé un endroit pour pratiquer, une grotte au dessus du monastère à 4000m d'altitude, complètement isolée par la neige durant 6 à 8 mois, une vue à couper le souffle sur les montagnes, de l'eau pas très loin, juste la place à l'intérieur pour le caisson de méditation, un réchaud et quelques livres. Elle décrit cet endroit comme le paradis sur terre. Elle y restera 12 ans à pratiquer la méditation. Beaucoup de gens sont impressionnés par son courage physique, sa manière tranquille de supporter l'isolement, le froid, l'inconfort, les privations, les loups, sans parler des démons insoupçonnés auxquels une pratique de la méditation en continu ouvre la porte... C'est plus ce dernier aspect qui m'impressionne, la stabilité et la confiance que la solitude et la pratique intensive requièrent. Confiance en la vie et confiance en son maître qu'elle retourne voir régulièrement avec sa liste de questions.

Tenzin Palmo est profondément une méditante, une femme de solitude. Plusieurs année après avoir dû quitter sa grotte, elle a eu le choix entre partir de nouveau en retraite et fonder une nonnerie, un projet suggéré par son maître des années auparavant. Choisir la nonnerie n'était pas pour elle la solution de facilité, au contraire. Mais comme elle le dit elle-même en nous comparant, nous, humains, à un morceau de bois brut, si nous voulons être polis par l'existence, le papier de verre est plus efficace que la soie. Elle ajoute : « The nunnery is my sand paper  !» (« La nonnerie c'est mon papier de verre !»).




C'est à la nonnerie de Dongyu Gatsal Ling fondée en l'an 2000 que nous l'avons rencontrée. Je dis nous, car mon désir d'aller voir Tenzin Palmo a rejoint celui de mon amie Sabine. Comme cette dernière est réalisatrice de documentaires, le projet d'un film lui est venu naturellement. Tenzin Palmo a tout de suite donné son accord, l'organisation du voyage s'est faite avec une facilité qui nous a à peine surprises tant cette rencontre pour Sabine et pour moi était une nécessité et une évidence. Six mois après nos premières démarches pour préparer le film, nous étions devant la porte de DGL avec Jean-Louis, son mari, qui avait rejoint « l'équipe » en tant qu'ingénieur du son. Participer au film de Sabine donnait pour moi une valeur supplémentaire à la rencontre: c'était être en présence de Tenzin Palmo, lui poser des questions, mais pas seulement pour moi. Le film ajoute la dimension du partage.

Le lieu est paisible et en présence de Tenzin Palmo les choses sont simples ! Ce sont sa simplicité et son humour qui m'ont frappée, sa clarté aussi. La lecture de « Reflections on a mountain lake » (2) qui est la transcription de plusieurs de ses cessions d'enseignement m'avait déjà donné un aperçu de sa manière directe à la fois nuancée et concrète, réaliste, de présenter les bases du bouddhisme tibétain et de la méditation. Elle a cette capacité d'être complètement présente et dans la nouveauté de chaque instant y compris lorsqu'elle raconte une anecdote ou développe un argument pour la centième fois. Je l'ai vue devant la caméra évoquer son parcours comme si c'était la première fois.
J'ai vu aussi en elle un modèle inspirant de femme chez qui le masculin et le féminin sont en équilibre. Les deux pôles sont à l'oeuvre dans son rôle à Dongyu Gatsal Ling. La nonnerie accueille des jeunes filles des différentes régions de l'Himalaya, Tibet, Népal, Bhoutan, Ladakh qui veulent devenir nonnes. Elles y reçoivent une éducation de base et un entraînement aux pratiques du bouddhisme. L'intention très claire est de permettre le plein épanouissement de leur potentiel intellectuel et spirituel. Il fallait au départ trouver le terrain, faire les plans des bâtiments, les faire construire, trouver les professeurs, le financement, et pour cela Tenzin Palmo a rassemblé une équipe, parcouru le monde, trouvant les sponsors, tout en donnant des enseignements et des conférences. Parallèlement à toutes ces actions menées, à l'énergie déployée à l'extérieur, il s'agit aussi de ne rien faire, d'accueillir, de simplement permettre. Les bâtiments où vivent les nonnes sont construits en rond, comme un cercle de protection tracé autour d'elles. Ce qui leur est donné c'est un espace pour leur pratique mais aussi un encouragement à se déployer, une confiance en leurs capacités et un sens de leur dignité. On leur a souvent affirmé qu'elles valaient moins que les moines. Ici elles peuvent prendre toute leur place en tant que pratiquantes. Tenzin Palmo donne peu d'enseignements à la nonnerie: son tibétain est rudimentaire et les nonnes apprennent l'anglais mais ne le parlent pas encore couramment. Elle assure la direction de la structure et veille, attentive et disponible. En cela elle manifeste la tranquille patience des femmes enceintes qui accueillent, protègent et laissent faire la vie, en évitant simplement de nuire à la gestation en cours.

Son rôle est aussi celui d'une tisseuse. De tout temps les femmes ont brodé, tissé, filé, maintenu les liens dans les communauté, les familles. Tenzin Palmo veille au lien des nonnes entre elles, à l'harmonie de cette communauté de femmes. Les nonnes dit-elle viennent de la campagne, de milieux simples, elles ont toujours vécu dans des familles élargies. Ce ne sont pas des anges, mais l'éducation qu'elles ont reçue a mis l'accent davantage sur l'entraide et la solidarité du groupe que sur la rivalité et l'individualisme.



Son travail de tisseuse prend encore une autre forme : rétablir une tradition yogique que l'invasion du Tibet par la Chine en 1959 a interrompue chez les femmes. On appelle les hommes de cette tradition les Togden, quelques-uns sont encore vivants, les femmes, les Togdenma, semblent avoir disparu. Il existe une photo de ces femmes : on les voit en groupe, noires, campées devant leurs grottes, les cheveux sauvages, le visage creusé, le regard perçant et lointain à la fois. Elles dégagent une impression de puissance impressionnante. Ces Yogis et ces Yoginis vivent une ascèse austère qui nécessite des années de retraites et leurs pratiques spécifiques ne se transmettent que de maître à disciple. Le plus jeune représentant Togden a 65 ans et attend que des femmes manifestent à la fois le désir et les capacités d'être enseignées. Lorsque ces femmes seront à leur tour en mesure de transmettre à d'autres femmes, la lignée des Togdenma sera rétablie.
Parmi les soixante cinq nonnes de Dongyu Gatsal Ling, cinq ont fini une retraite de trois ans et ont choisi poursuivre : il est donc possible que certaines d'entre elles puissent à l'issue de cette deuxième retraite se destiner aux pratiques ascétiques des Togdenma. Réinstaurer la lignée des Togdenma c'est reprendre le fil interrompu de la transmission, permettre aux enseignements de poursuivre leur chemin à travers les générations. C'est un ouvrage de patience et d'amour.
Cet amour se sent dans le regard bienveillant de Tenzin Palmo sur les nonnes. En même temps elle insiste : ce n'est pas « sa » nonnerie mais la leur. Elle invite chacune à trouver dans le cadre d'un enseignement et d'une pratique traditionnels la forme qui va l'amener à épanouir son potentiel et à être indépendante.

Enfin, sur un autre plan, sa manière à la fois habile et déterminée de se positionner par rapport à une hiérarchie bouddhiste conservatrice est un enseignement. Pas de rancune vis à vis de la hiérarchie qui relègue les nonnes à une place de second ordre. Elle n'est pas en lutte « contre » en vue d'imposer une égalité entre nonnes et moines. Elle ne demande pas d'autorisation non plus.
Elle fait ce qu'elle suggère aux femmes de faire dans un article paru en 2007 (3) – et ce conseil n'est évidement pas uniquement destiné aux femmes - :

« We have to stand up and take a deep breath and look in our own heart and ask ourselves what we really think is important and what we really want to do with this life time and then do it ».

« Nous devons nous lever, prendre une grande respiration, sonder le fond de nos cœurs et nous demander ce qui est vraiment important pour nous, ce que nous voulons vraiment faire dans cette existence et ensuite le faire. »

Fonder Dongyu Gatsal Ling et donner aux nonnes l'éducation et l'entraînement qui est donné aux moines c'est leur permettre d'être en mesure de recevoir la pleine ordination, même si à l'heure actuelle celle-ci n'est toujours pas accessible aux femmes. Dans un film tourné sur sa vie (4) on voit Tenzin Palmo plaider avec conviction et humour la cause des nonnes auprès de Sa Sainteté le Dalaï Lama. Elle fait remarquer que le bouddhisme tibétain parle beaucoup de changement et d'impermanence mais que lorsqu'il s'agit d'initier un changement il y a comme partout ailleurs de grandes résistances. Sa Sainteté acquiesce et rit en ajoutant que l'issue est précisément dans des initiatives comme celle de Dongyu Gatsal Ling (5).

Après les quarante cinq minutes d'entretien filmé qu'elle nous a accordé, lorsqu'à la demande de Sabine, Jetsunma Tenzin Palmo (6) fixe la caméra en silence, la dimension spirituelle de cette femme est évidente. Elle est retournée au point de départ, au silence, qui n'est ni masculin ni féminin. Et c'était un très grand honneur et un très grand bonheur pour moi le dernier jour de notre séjour de lui tendre respectueusement la khata, l'écharpe blanche des bouddhistes tibétains qu'elle a comme c'est l'usage passé autour de mon cou avant que nous nous inclinions, mains jointes et front contre front. Une manière sensée de clouer le bec aux fausses convictions du mental est de leur opposer le démenti évident de la réalité. J'ai compris en m'inclinant devant Tenzin Palmo que c'est ce que je faisais. Oui, c'est possible pour une femme d'être une disciple accomplie et d'incarner à la fois la détermination et la douceur, la persévérance et l'accueil, le courage et l'amour. Et comme c'est apaisant et simple de s'incliner devant une telle femme, avec gratitude et respect.

Corinne

  1. Un ermitage dans la neige, L'itinéraire d'une occidentale devenue nonne bouddhiste,Vicki Mackenzie ,Nil éditions
  2. Reflections on a mountain lake, teachings on practical buddhism Ani Tenzin Palmo Snow Lion Editions
  3. Revue What is enlightement ? July-September 2007
  4. Cave in the snow Liz Thompson & Ellenor Cox, Firelight Productions and Tiger Eye Productions 2003
  5. Dongyu Gatsal Ling signifie :« Garden of the Authentic Lineage » Le Jardin de la Lignée Authentique
  6. Le titre de Jetsunma est un titre honorifique qui marque le respect pour un accomplissement en tant que nonne et en tant que yogini.


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