jeudi 31 mars 2011

Prière pour l'eau : aujourd'hui à midi





Un message circule en ce moment sur Internet. Il est attribué au japonais Emoto qui a beaucoup écrit sur l'eau et sa faculté à absorber nos émotions. Je ne sais pas si le message émane effectivement d'Emoto, le fait est qu'il propose de prier pour l'eau et que prier, se sentir reliés aux éléments, à nos frères et sœurs du Japon tout cela ne peut que faire circuler de l'amour et que faire circuler de l'amour c'est aller vers la guérison, du monde et de notre cœur.
Une heure, et une phrase nous sont proposées. Ceci dit, je poste le message un peu tard...Peu importe, c'est toujours l'heure pour l'amour et si la phrase proposée ne vous convient pas , dîtes la vôtre, de tout votre cœur, c'est l'essentiel...

Nom de la cérémonie:
”Envoyons nos pensées d’amour et de gratitude à toutes les eaux dans les centrales nucléaires à Fukushima”

Jour et heure: 31 mars 2011 (jeudi)
12:00 midi dans chaque fuseau horaire
S’il vous plaît dire la phrase suivante:

“L’eau de la centrale nucléaire de Fukushima,
nous sommes désolés de vous faire souffrir.
S’il vous plaît pardonnez-nous.
Nous vous remercions, et nous vous aimons.“


Dîtes-la à haute voix ou dans votre tête.

Répétez trois fois en joignant les mains dans une position de prière.

Offrez votre prière sincère.



mercredi 30 mars 2011

Renaud Garcia Fons

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9h de pratique quotidienne, waouh!
Merci Michel

http://www.renaudgarciafons.com/francais/index.html

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Connaissez-vous Fabienne Verdier ?




Cela fait quelques mois que j'ai sur le bureau de mon ordinateur cette image d'une litho de Fabienne Verdier : je l'ai mise là en attente, pour illustrer un article. Et puis je vois qu'aucun article ne correspond à ces théières chinoises que j'aime pourtant beaucoup...






Ce matin je vérifie sur le blog : il n'y a jamais été question de Fabienne Verdier. J'avais pourtant adoré la lecture "Passagère du silence" où elle raconte sa vie et sa formation en Chine à l'art de la calligraphie.
Quelle détermination et quelle persévérance !!







Je vous invite donc, si ce n'est déjà fait, à lire son autobiographie et à parcourir les merveilles de ces œuvres aux titres si évocateurs...








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lundi 28 mars 2011

La sagesse

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Merci Jean-François

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dimanche 27 mars 2011

Guérir la terre et Le souffle d'une vie



Nathalie Calmé, que je ne connais pas m'a envoyé cette information sur les deux livres qu'elle publie et qui m'ont paru intéressants....



Guérir la Terre
(Albin Michel 2010), dirigé par Philippe Desbrosses, l’un des pionniers de l’agriculture biologique en France, et directeur de la Ferme de Sainte-Marthe et fondateur des Entretiens de Millançay.

Dans ce livre, sont réunis 7 entretiens réalisés avec l’agroécologiste Pierre Rabhi, le médecin David Servan-Schreiber, le botaniste et écologiste Jean-Marie Pelt, la cinéaste engagée Coline Serreau, la navigatrice et présidente du WWF France Isabelle Autissier, le photographe et écrivain Yann Arthus-Bertrand et, enfin, le philosophe Edgar Morin.


Loin des discours culpabilisateurs ou alarmistes, les auteurs exposent leurs visions du monde, leurs interrogations essentielles, les solutions qu’ils envisagent. Ils livrent également des fragments de leur trajet de vie personnelle et expliquent pourquoi la guérison de la terre, et de l’humanité, les touche au plus profond d’eux-mêmes.






Le souffle d’une vie. Quarante ans de combat pour une terre solidaire, aux éditions Albin Michel. Issu d’une série d’entretiens Guy Aurenche, cet ouvrage évoque les phares de sa vie, ses engagements, enracinés dans la foi chrétienne et l’évangile, de l’Association des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture au Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement (CCFD), qu’il préside actuellement. Il revient sur ses rencontres (l’Abbé Pierre, Dom Helder Camara...), ses coups de cœur (Albert Camus...), son expérience d’avocat (les folles de la Place de Mai, le procès Aussaresses...).

Le souffle d’une vie est préfacé par le co-rédacteur de la Déclaration universelle des Droits de l’homme, Stéphane Hessel. Celui-ci écrit:

« L’avocat Guy Aurenche ne se contente pas de rappeler les jalons de son parcours professionnel et militant au sein de nombreuses associations citoyennes. Il cible également quelques uns de ces scandales qui humilient des femmes et des hommes à travers le monde, et qui ravagent la planète (...) Son livre conjugue actions et convictions. Il aidera chacun à trouver sa place dans la construction d’un monde solidaire »

Ce livre est publié à l’occasion du cinquantième anniversaire de la création du CCFD-Terre-Solidaire. Tout au long de l’année 2011, de nombreuses manifestations nationales et régionales seront organisées pour célébrer l’événement.

Comme pour mon dernier livre Guérir la Terre (2010), les ventes de Le souffle d’une vie contribuent au financement des actions de l’Association pour la Diversité Active et la Solidarité Internationale (ADIVASI), que je préside. ADIVASI apporte son soutien aux paysans sans terre et aux peuples autochtones indiens. Le souffle d’une vie est en vente auprès d’Adivasi (21 euros, frais de port compris).


Les ventes des livres Guérir la Terre (22euros port compris) et Le souffle d’une vie (21 euros port compris) contribuent au financement des actions de l’Association pour la Diversité Active et la Solidarité Internationale (ADIVASI) qui apporte son soutien aux paysans sans terre et aux peuples autochtones indiens.
Les chèques sont à libeller à Adivasi, et à envoyer : Adivasi, BP 29, 03210 Souvigny

luttespaysannesindiennes@yahoo.fr



Incredible India

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Merci Jean-Marc

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samedi 26 mars 2011

Mariage




Jean-Baptiste est l'auteur des "médit à 110",

Sandrine est une fidèle lectrice du blog,

ils sont tous les deux nos amis et aujourd'hui,

ils se marient !!

Nous sommes très heureux de les accompagner dans ce passage.
Pour eux, ces cœurs de Marie joyeux et délicats

et tous nos vœux de bonheur !!


vendredi 25 mars 2011

Mosaïque indienne (6)



Détail du temple en construction de Dongyu Gatsal Ling


Encore un extrait de Tenzin Palmo....Parfait pour commencer la journée...


« We are all asleep. We are sleepwalking and dreaming this dream. For some it is a nightmare, for others a wonderfull dream. But we are all just dreaming. And the urge to wake up is covered by this heavy inertia. It's too much trouble to wake up, so we keep on snoring. This is the problem. This is why I suggest starting with little things to try to overcome our habitual pattern of inattention. We must try to develop the practice of giving every thing we do our full attention. The thing that we are doing in this moment is the most important thing we could possibly be doing, because it is what we are doing. Every thing else is just thinking « about ». It's just memory or anticipation. The only reality we have is what we are doing in this very moment. And if we miss that, we've lost it,because it's gone. Do you see ? Every person we meet is the most important person in the world to us at that moment because he is the person in front of us. »

Reflections on a mountain lake

Tenzin Palmo

Awareness p139


Nous dormons tous. Nous marchons en dormant et nous rêvons nos rêves. Certains vivent un cauchemar, d'autres un rêve merveilleux. Mais nous sommes tous seulement en train de rêver. Et la force qui nous pousse à nous réveiller est engloutie par notre inertie. C'est trop compliqué de se réveiller, alors nous continuons à ronfler. C'est là qu'est le problème. C'est pourquoi je suggère de commencer par de petites choses pour essayer de surmonter notre tendance mécanique à l'inattention. Nous devons essayer de développer la pratique qui consiste à donner notre pleine et entière attention à chaque chose que nous faisons. Ce que nous faisons en ce moment c'est la chose la plus importante que nous puissions faire, simplement parce que c'est ce que nous sommes en train de faire. Tout le reste c'est juste du commentaire. C'est juste un souvenir ou une anticipation. La seule réalité que nous ayons c'est ce que nous sommes en train de faire en ce moment même. Et si nous ratons ce moment, nous l'avons perdu, il est fini. Vous voyez ce que je veux dire ? Chaque personne que nous rencontrons est la personne la plus importante au monde pour nous en ce moment même parce que c'est LA personne qui est en face de nous.


Reflets sur un lac de montagne
Tenzin Palmo
Vigilance p139



jeudi 24 mars 2011


Cruel dilemme

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Être écolo ou manger du chocolat, il faut choisir :


" La Journée de l’eau, le 22 mars, était pour beaucoup d’organisations l’occasion de sensibiliser sur les quantités d’eau utilisées dans la production de biens et d’aliments. On connaissait l’un des arguments des végétariens : il faut 15 500 litres d’eau pour produire un kilo de bœuf. Régime sans viande obligatoire pour les écolos convaincus, qui s’accordent pourtant une douceur tout aussi gourmande en eau : le chocolat.


Dans un portfolio, le Huffington Post regroupe les productions coûteuses en eau avec les données du Nature Conservancy, un blog pour la protection de la nature. 140 litres pour une tasse de café, près de 7 000 litres pour un jean… et 10 000 litres pour “un bout” de chocolat dont la quantité exacte n’est pas précisée par Nature Conservancy. En prévision de Pâques, il serait donc plus écolo d’offrir des hamburgers – qui consomment 2 400 litres d’eau par unité – qu’une poule, un lapin ou un œuf en chocolat. "


Allez on s'offre un petit sourire, par les temps qui courent............


lu dans Le Monde en ligne ce jour


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mercredi 23 mars 2011

Notre grande peur

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Dés que leurs visages furent tournés vers le dehors, les hommes devinrent incapables de se voir eux-mêmes, et c'est notre plus grande infirmité. Ne pouvant nous voir, nous nous imaginons. Et chacun, se rêvant soi-même et rêvant les autres, reste seul derrière son visage, (...) Or, il y a sûrement une possibilité pour l'homme de réapprendre à se voir, de se refaire un oeil intérieur. (...) Si nous avons peur de nous voir, c'est bien parce qu'alors nous ne verrions pas grand-chose ; notre fantôme a peur d'être démasqué. C'est par peur de cette horrible révélation que nous nous grimons et que nous grimaçons. Et notre tête, modeleuse de masques et conteuse d'histoires au lieu de nous guider vers la vérité, est devenue notre machine à nous mentir.


René Daumal L'envers de la tête, dans : Jean Bies, René Daumal Paris collection Poètes d'aujourd'hui, Seghers, 1967, pp. 143-144

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mardi 22 mars 2011

Les chants du Dragon

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Merci Karl

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Mozaïque indienne (5)

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Au dessus de Mcleod Ganj il y a un village nomme Dharamkot. C'est la fin de la route mais on peut prendre un chemin qui monte au Triund où la vue est paraît-il extraordinaire sur la chaîne des Dhaula Dar. Le temps était très nuageux, nous nous sommes arrêtés à la dhaba de Magic View - une sorte de buvette où on peut boire du tchaï et manger vite fait - . Voilà, un clin d'oeil à la vision dont il était question dans le texte de Tenzin Palmo...



Le chemin de chacun
devrait comporter une Vue Magique...


Et la vue, vers l'extérieur certes, mais vraiment magique depuis la dhaba...




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lundi 21 mars 2011

Mozaïque indienne (4)

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Un extrait d'un texte de Jetsunma Tenzin Palmo cette fois,sur le même sujet que la video précédente.

Je vous recommande si vous lisez l'anglais de lire son livre :



« Let us return to the specific topic of the view. Traditionnaly stated, the view says that our primordial wisdom mind is awareness and emptiness combined. If we can break through to the unconditionned nature of the mind, the fundamental underlying condition of who we realy are, we are left with non-dual awareness. We are consciousness; that is who we are.We know. If we don't know, we must be asleep, in a coma, or dead. We know. We are aware. But that awareness is not concrete. It's not something we can grasp hold of and say, « This is my awareness », or « This is me ». It's transparent, open, and spacious. In Tibetan parlance, it's empty. Empty here means « like the sky ».

They say the mind is like the sky. Now why do they say that ? Because if you think of a deep, vast,blue sky, it's all-encompassing. It's up there, but at the same time it's down here. Where does the sky begin ? It's not , « this is my sky, here's your bit, and thre's my bit. » It belongs to everybody. It supports us. Without space, we couldn't exist. The Tibetans compare our fundamental primordial mind with the sky or space because it's infinite and vast, yet ungraspable. At the same time, it's unlike space in that it is conscious. When we gain access to that level of our mind it is like being awake for the first time.

This awareness is non-dual; there is neither subjetc nor object. There is no sens of « I » doing anything. There is just total awareness, wich is vast and infinite, beyong time and space. That is what supports all our thoughts and emotions. To understand that, to have seen it even for a moment, is called the view. »

Reflections on a mountain lake
Tenzin Palmo
The nature of the mind p 187
Ed Snow Lion

« Revenons au thème spécifique de la vision. Dans la tradition, la vision nous montre que l'esprit de sagesse primordial est conscience et vacuité à la fois. Si nous pouvons percer jusqu'à la nature non conditionnée de l'esprit, l'état fondamental qui sous-tend ce que nous sommes , il ne reste plus que la conscience non duelle. Nous sommes cette conscience; c'est ce que nous sommes. Nous avons connaissance des phénomènes. Si nous n'avons pas cette connaissance c'est que nous devons dormir, que nous sommes dans le coma ou morts. Donc, nous avons cette conscience des phénomènes. Nous sommes conscients. Mais cette conscience n'est pas concrète. Ça n'est pas une chose dont nous pouvons nous saisir en disant : « ça, c'est ma conscience » ou « c'est moi ». La conscience est transparente, ouverte, et spacieuse. Dans la terminologie des tibétains, elle est vide. Vide ici signifie « comme le ciel ».
Les Tibétains disent que l'esprit est comme le ciel. Maintenant pourquoi disent-ils cela ? Parce que, si vous pensez à un ciel bleu vaste et profond, il embrasse tout l'espace. Le ciel, c'est là haut ,mais en même temps c'est aussi ici en bas. Où est-ce que le ciel commence ? Et puis on ne peut pas dire : « ça c'est mon ciel, ça c'est ton bout à toi et ça c'est le mien. » Le ciel appartient à tout le monde. Il nous porte tous. Sans l'espace nous ne pourrions pas exister. Les tibétains comparent la nature fondamentale et primordiale de notre esprit au ciel ou à l'espace parce qu'elle est infinie et vaste, et qu'elle est insaisissable. En même temps, elle n'est pas vraiment comparable à l'espace car elle est consciente. Lorsque nous avons accès à ce niveau de notre esprit c'est comme si nous étions éveillés pour la première fois.

Cet éveil est non duel ; il n'y a ni sujet ni objet. Il n'y a pas ce sens du « moi » faisant quoi que ce soit. Il y a juste une parfaite conscience, vaste et infinie, au delà de l'espace et du temps. Cette conscience est ce qui sous-tend toutes nos pensées et toutes nos émotions. Comprendre cela, l'avoir vu ne serait-ce qu'un instant, c'est ce qu'on appelle la vision. »
Reflets sur un lac de montagne
La nature de l'esprit
Merci Alain-René pour la supervision de la traduction.


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Silence

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Silence, une superbe composition du contrebassiste Charlie Haden
proposée par Jean-François.
Invitation à la méditation
Bonne semaine le Blog

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dimanche 20 mars 2011

Circuit

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Karl s'entraîne

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vendredi 18 mars 2011

Mozaïque indienne (3)

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Les gens, dans la rue....


Une indienne et sa fille parées de leurs plus beaux atours, devant le Taj Mahal



Et quand la photo est prise, on regarde le résultat !


Cheval famélique, au travail ... Devant le Fort Rouge d'Agra


Marchand ambulant sur un quai de gare entre Dheradun et New Delhi.


Marchand de légumes à Palampur


Losar, à Mcleod Ganj, c'est le moment mettre les beaux vêtements traditionnels....
sans oublier le portable !





jeudi 17 mars 2011

Plantes médicinales

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Beaucoup d'entre vous doivent être au courant, mais au cas où...
C'est une information importante à faire circuler.

L'Europe veut soumettre les plantes médicinales utilisées depuis des siècles chez nous mais aussi par la médecine chinoise, la médecine ayurvédique indienne...etc à des autorisations de mise sur le marché claquées sur celles des médicaments.
Des explications sur les conséquences et une pétition circulent sur Internet sur le site :



Renseignez-vous et faîtes ce qui vous semble juste !


Dalaï Lama

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Vous faites quoi du 13 au 15 aout ?

http://www.dalailama-toulouse2011.fr/FR/index.php


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mercredi 16 mars 2011

Mozaïque indienne (2)




Au lieu de vous raconter la rencontre avec Tenzin Palmo,
je préfère que vous la rencontriez vous-même.....

Jetsunma Tenzin Palmo est une nonne bouddhiste tibétaine
d'origine anglaise qui réside dans le Nord de l'Inde
à 50Kms de Dharamsala environ
où elle a fondé une nonnerie qui accueille des jeunes filles tibétaines
qui désirent s'engager dans la voie monastique.
L'objectif est de donner à ces jeunes filles les meilleures conditions pour développer pleinement leur potentiel intellectuel et spirituel.

Jetsunma parle ici de la nature de l'esprit :






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Je n'avais pas eu le temps de traduire, mais Olivier l'a fait !
Merci beaucoup Olivier.


L’unité / L’Un

Et bien, une chose que l’on peut dire est que, bien sûr, comme toutes les grandes traditions spirituelles, le Bouddhisme Tibétain comprend que le problème principal qui nous voile la libération vient du fait de notre identification totale avec un « je » ou un « ego » et que cet ego se manifeste à travers nos pensées, nos sentiments, nos émotions, notre notion du temps et notre dualité, à travers nos préjugés et nos concepts, à travers tout ce que nous pensons avec un esprit conceptuel que nous considérons comme étant « moi », « qui je suis » et donc… nous considérons que derrière ceci, derrière le flux, le flux constant de nos pensées, de nos sentiments et de nos émotions, de nos souvenirs et de nos anticipations futures, il y a une qualité de connaissance, que nous ne reconnaissons généralement pas parce que nous sommes si occupés par nos pensées… et nous ne reconnaissons pas ce qui est derrière les pensées, qui est en quelque sorte la qualité d’où émanent nos pensées, cette qualité de conscience, cette qualité de clarté et de vacuité précédent la venue de nos pensées. Et ceci, dans la tradition tibétaine est comparé au ciel parce que, tout particulièrement au Tibet, le ciel est vaste et sans fin, et le ciel, l’espace, n’a pas de centre, de circonférence. Il est infini. Et vous ne pouvez pas le diviser en disant : « Ca c’est mon bout d’espace et ça c’est le tien ! », je veux dire, que vous soyez riches ou pauvres, vous respirez le même air et c’est quelque chose que nous partageons tous ensemble ; et c’est donc une très bonne comparaison avec l’esprit qui n’a pas de centre, pas de fin. Bien entendu, l’esprit n’est pas exactement comme l’espace parce que l’esprit possède la conscience, il a cette clarté, ce sens de la connaissance consciente. Mais ce sens de cette conscience infinie que l’on appelle Nature de Bouddha dans le Bouddhisme Mahayana est ce qui nous unit avec toute l’existence, pas uniquement avec les êtres humains mais avec tout, car comme je l’ai dit, cette conscience infinie n’a pas de limites. Donc dans cet état de conscience primordiale il n’y a pas les de notions de « je » et «autre ». Cette dualité n’existe pas. Il y a uniquement la qualité de connaissance, d’être très conscient et très ouvert et en ce sens on peut appeler cela « l’état d’unité ».




Mosaïque indienne (1)

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Quelques photos et impressions du séjour en Inde.
Pas d'ordre chronologique ni même logique.
C'était vraiment un magnifique voyage !

Premier souvenir : l'école de Sadhana Kendra Ashram. Une école gratuite pour les enfants. La journée commence par une petite heure de chants, bajans, prière. Au dessus de la porte de l'école cette phrase :

"Come to learn, go to serve "
(Viens pour apprendre, pars pour servir).

Et puis les voix claires des enfants tous les matins et leurs visages souriants...


Sur le chemin de l'école


Les petits chantent dehors le matin , quand il fait beau.


Ferveur...









mardi 15 mars 2011

Annie Ebrel

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JFL

Satsang (2)

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Vendredi 18 février :
Question:
Swamiji, dans "Le chant du Silence " volume 3, page 209 vous donnez cette indication : " retournez votre attention à 180° et dirigez là vers vous-même" Lorsque je pratique cela, ce que "je vois" est un espace vide sans limite, qui contient tout. La plupart du temps l'expérience de cet espace est lié au silence et à la paix. Quelquefois, à la joie aussi et plus rarement à l'Amour. Est-ce cela que vous appeliez hier "l'expérience" ?

Réponse :
Dans la vision de l'espace vide, il reste encore la trinité du voyant, de la vision et de ce qui est vu. Ce n'est pas l'expérience du Soi. Dans l'expérience du Soi, la trinité disparait et le Soi est centré en lui-même. L'expérience directe de l'espace vide est le pas qui précède l'expérience directe du Soi, parce que dans cette expérience le processus mental s'arrête. Continuez à pratiquer cette expérience de l'espace vide pendant la méditation et attendez patiemment . Cet état de vide conscient vous conduira finalement à l'expérience directe du Soi. Le processus mental s'arrête aussi dans le sommeil profond. Le sommeil profond est la photocopie du Nirvikalpa Samadhi.

Chandra Swami Udasin

photo de Yves

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lundi 14 mars 2011

Icarus

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JFL

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Satsang (1)

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Question à Chandra Swami (17 février 2011) :


Swamiji, est-il correct et utile de faire une distinction claire entre la découverte de la Vérité et être établi dans la Vérité. Autrement dit, est-il correct de dire qu'un jour il doit bien y avoir un début (une découverte) et ensuite un plus ou moins long processus de digestion, d'assimilation de cette découverte et finalement pour un petit nombre de personne un état de non-retour où l'identification n'est plus possible?
En résumé : Pouvons-nous dire Swamiji que réaliser notre véritable nature n'est pas une fin en soi mais le début?
Pranam Swamiji

Réponse de Chandra Swami:

Oui, c'est vrai, il y a une différence entre faire l'expérience et être l'expérience (experiencing). L'expérience vient et s'en va : elle est limitée dans le temps et l'espace. Mais être l'expérience (experiencing) est permanent et non limité par le temps et l'espace.
L'expérience de notre véritable nature peut arriver à n'importe quel moment. Mais pour qu'il y ait établissement dans cette expérience du Soi, il faut que l'expérience se produise encore et encore. Cela peut demander des années pour être établi dans la connaissance directe de notre véritable nature ou Atma.
Tout début a une fin. Vous pouvez appeler l'expérience de notre véritable nature, le début de la realisation du Soi.
En Hindi l'expérience est appelée Anubhuti et l'établissement de cette expérience est appelée Uplabhadi.

photo de Yves

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dimanche 13 mars 2011

Tenderly

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Un peu de tendresse dans ces temps très marqués de catastrophes
par un trompettiste de talent aujourd'hui disparu : Chet Baker

Merci Monique

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D’où vient la beauté intérieure ?

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Certaines paroles ou images que nous recevons sur Internet nous touchent parfois vraiment. Récemment, pour moi, il s’agissait de phrases d’Audrey Hepburn et de photos de son visage – de sa jeunesse éclatante au rayonnement de ses années de femme mûre. Enfant, elle avait failli mourir de faim dans les Pays-Bas dévastés de l’après-guerre et avait été sauvée grâce à l’aide aux réfugiés des Nations unies. A la fin de sa vie, à la question : « Quels sont vos secrets de beauté ? », elle répondait avec grâce : « Pour avoir de beaux yeux, cherchez des personnes généreuses » ; « Pour avoir une silhouette fine, partagez votre repas avec quelqu’un qui a faim » ; « Pour avoir de beaux cheveux, laissez un enfant y passer ses doigts » ; « Les gens, encore plus que les choses, ont besoin d’être rétablis, ravivés, récupérés et pardonnés ; ne rejetez jamais quelqu’un » ; « La beauté d’une femme n’est pas l’esthétique de son visage mais se reflète dans son âme.

Ce sont les attentions qu’elle donne avec amour, la passion qu’elle montre. La beauté d’une femme grandit avec les années. » Je sais bien que je suis loin de toujours voir la beauté de cette manière ou de ne jamais rejeter un être humain. Je pourrais choisir de laisser glisser ces phrases comme un idéal inatteignable. Mais si je choisis de me laisser toucher par cette vision altruiste et généreuse, je sens une chaleur grandir dans ma poitrine. Quelque chose vibre en moi qui me rapproche du vrai et du juste, de ce qu’il y a de précieux dans mon être. Et j’ai envie d’être comme cette femme qui est allée plus loin que moi, pour goûter à cette générosité de la vie qui nous appartient à tous. Est-ce par naïveté que je me laisse toucher de cette manière ?
Notre vision occidentale est tellement obsédée par nos émotions négatives, que même la recherche scientifique s’est attachée avant tout à elles. Des cinq émotions dites « fondamentales » – dégoût, peur, colère, tristesse et contentement –, il n’y en aurait qu’une seule de positive et elle est mièvre. Les émotions négatives sont utiles. La peur ou la colère nous arrêtent net et focalisent puissamment notre attention sur ce que nous devons protéger dans l’immédiat. Pour cela, elles réduisent notre champ de conscience et nous ferment aux autres, comme si elles criaient : « Pense à toi d’abord ! » En revanche, l’inspiration que nous ressentons devant la grandeur d’âme de quelqu’un que nous admirons, ou même devant l’immensité d’un paysage ou l’harmonie d’un jardin, induit le mouvement inverse. Elle nous arrête aussi, pour nous sortir du train-train de nos pensées habituelles. Mais plutôt que de nous refermer, elle nous ouvre l’esprit et le cœur sur de nouvelles manières d’être et de recev.oir ce que le monde a à offrir, et sur ce que nous souhaitons, nous, lui apporter.

A l’université de Virginie, aux Etats-Unis, le laboratoire du professeur Jonathan Haidt se consacre à l’étude des émotions positives et de ce sentiment d’inspiration. Devant un héros de film dont nous admirons la générosité et le courage, ou un documentaire qui montre des volontaires heureux de travailler dans un Restaurant du cœur un soir de Noël, nous sommes touchés et mobilisés pour agir de la même manière. Les femmes en période d’allaitement qui regardent ces images ont des montées de lait.

Effectivement, l’ocytocine – l’hormone qui nous relie affectivement les uns aux autres – est sécrétée par le cerveau lorsque celui-ci est stimulé par des émotions qui font battre notre cœur. Elle abonde pendant l’allaitement, autant que pendant l’orgasme dans une relation où l’amour est au premier plan (Jonathan Haidt "The Happiness Hypothesis" New York : Basic Books, 2005). Elle est aussi libérée lorsque nous nous sentons touchés par l’exemple de quelqu’un que nous admirons. Sans doute cette hormone de l’amour vient-elle nous rappeler que c’est à travers notre lien aux autres que nous touchons à ce qu’il y a de plus beau en nous.

David Servan-Schreiber



Merci Karl

samedi 12 mars 2011

Oldarra

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"Le chant Basque "
Karl

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vendredi 11 mars 2011

W 800

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Vision

Voici un texte extraordinaire que beaucoup d'entre vous ici connaissent. Peu importe c'est un texte à lire et à relire. C'est en quelque sorte le texte fondateur de l'enseignement très particulier dispensé par Douglas Edison Harding tout au long de sa longue vie : la Vison Sans Tête (VST) Ce texte est extraordinaire car il peut transformer radicalement la perspective du lecteur, en ce sens qu'il peut permettre au lecteur de s'effacer (temporairement, rassurez-vous!) C'est en tous cas un texte qui s'imposait après les post de la semaine. Bonne fin de semaine sans tête mes chers amis.


Le plus beau jour de ma vie – ma nouvelle naissance en quelque sorte – fut le jour où je découvris que je n’avais pas de tête. Ceci n’est pas un jeu de mots, une boutade pour susciter l’intérêt coûte que coûte. Je l’entends tout à fait sérieusement : je n’ai pas de tête.

Je fis cette découverte il y a dix-huit ans, lorsque j’en avais trente-trois. Tombée soudainement du ciel, elle répondait néanmoins à une recherche obstinée ; pendant plusieurs mois, j’avais été absorbé par la question : qu’est-ce que je suis ?

Que cette découverte se soit produite lors d’une promenade dans les Himalayas importe peu ; c’est pourtant , dit-on, un lieu propice à des états d’esprits supérieurs. Quoiqu’il en soit, ce jour très clair, très calme, et cette vue du haut de la crète où je me trouvais, par delà les brumes bleues des vallées, vers la plus haute chaîne de montagnes du monde, avec parmi ses cimes enneigées le Kangchenjunga et l’Everest, voilà sans doute ce qui rendit cette scène digne de la vision la plus haute.

Il m’arriva une chose incroyable simple, pas spectaculaire le moins du monde : je m’arrêtai de penser. Un état étrange, à la fois alerte et engourdi m’envahit. La raison, l’imagination et tout bavardage mental prirent fin. Pour la première fois les mots me firent réellement défaut. Le passé et l’avenir s’évanouirent. J’oubliais qui j’étais, ce que j’étais, mon nom, ma nature humaine, animale, tout ce que je pouvais appeler mien. C’était comme si à cet instant je venais de naître, flambant neuf, sans pensée, pur de tous souvenirs. Seul existait le Maintenant, ce moment présent et ce qu’il me révélait en toute clarté. Voir, cela suffisait. Et voir quoi ? Deux jambes de pantalon couleur kaki aboutissant à une paire de bottines brunes, des manches kaki amenant de part et d’autre à une paire de mains roses et un plastron kaki débouchant en haut sur………absolument rien ! Certainement pas une tête.

Je découvris instantanément que ce rien, ce trou où aurait dû se trouver une tête, n’était pas une vacuité ordinaire, un simple néant. Au contraire ce vide était très habité. C’était un vide énorme, rempli à profusion, un vide qui faisait place à tout – au gazon, aux arbres, aux lointaines collines ombragées et, bien au-delà d’elles, aux cimes enneigées semblables à une rangée de nuages anguleux parcourant le bleu du ciel. J’avais perdu une tête et gagné un monde.

Tout cela me coupait littéralement le souffle. Il me semblait d’ailleurs que j’avais cessé de respirer, absorbé par Ce-qui-m’était-donné : ce paysage superbe, intensément rayonnant dans la clarté de l’air, solitaire et sans soutien, mystérieusement suspendu dans le vide, et ( en cela résidait le vrai miracle, la merveille et le ravissement) totalement exempt de « moi », indépendant de tout observateur. Sa présence totale était mon absence totale, de corps et d’esprit. Plus léger que l’air, plus translucide que le verre, entièrement détaché de moi-même, je n’étais nulle part à la ronde.

Pourtant, malgré la qualité magique et surprenante de cette perception visuelle, il ne s’agissait ni d’un rêve, ni d’une révélation ésotérique. Plutôt l’inverse : un éveil soudain qui m’arrachait au sommeil de la vie ordinaire, la fin d’un rêve, une réalité qui rayonnait de sa propre lumière, et pour la première fois lavée de la pensée qui obscurscit. C’était la révélation tant attendue de l’évidence même, un moment de clairvoyance dans l’histoire confuse de ma vie. Je cessais d’ignorer une chose que (depuis ma plus tendre enfance , en tous cas) je n’avais pu voir, égaré par trop d’occupations ou de faux-fuyants. C’était une attention nue, sans jugement, à une réalité qui n’avait cessé de me « dé-visager » : mon absence totale de visage. Bref, tout cela était parfaitement simple, ordinaire et direct, au-delà du raisonnement, de la pensée, et des mots. En dehors de l’expérience elle-même ne surgissait aucune question, aucune référence,

seulement la paix, la joie sereine, et la sensation d’avoir laissé tomber un insupportable fardeau.


Douglas Edison Harding in On having no head 1961


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jeudi 10 mars 2011

Made in Chennaï

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Yes

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Qui suis-je ?

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Peu de gens ont compris l'approche de Ramana Maharshi avec le questionnement "Qui-suis-je"
La plupart des gens en font un exercice purement intellectuel autour de cette fameuse question.
Il faut tenir compte de la vie de Ramana Maharshi pour mieux comprendre sa proposition qui justement n'est pas à comprendre.

L'idée centrale de cette méthode est d'inverser l'attention. Notre attention est quasiment toujours dirigée vers l'extérieur, il s'agit de la retourner vers son origine. C'est ce que Jung appelait le "backward flowing of attention" (le courant arrière de l'attention).

Cela c'est la voie pour connaître directement "Qui-suis je?" Ce n'est pas un processus de réflexion. Vous n'êtes pas conscient de Ce que vous êtes réellement parce que "votre" attention est toujours dirigée vers l'extérieur.

Si vous pouvez inverser le processus à 180° alors vous découvrirez Qui ou Ce que vous êtes réellement au centre de vous -même. Ce retournement de l'attention c'est la méditation.


Chandra Swami Udasin Song of Silence Volume III


Photo Yves Remond

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mercredi 9 mars 2011

Vous avez dit éveil ?

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L'éveil est reconnu à la fois comme l'expérience du premier regard sur le Réel - e minuscule - et comme l'établissement définitif dans le Réel - e majuscule - qui pénètre alors toutes les sphéres de notre existence et devient ainsi indélogeable.

L' expérience en cours de route n'a rien à voir avec la ligne d'arrivée, la première ayant besoin d'un individu expérimentateur qui est, malheureusement, souvent renforcé par l'expérience et la deuxième impliquant l'effacement total de l'individu devant l'Unique.

Jacques Albohair
in Rencontre avec l'Eveil Terre du Ciel n° 25 , août-septembre 1994

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Face Book ?

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Vous n'avez pas de visage. Tous les visages sont faux. Vous pouvez avoir l'apparence d'un lion, vous pouvez avoir l'apparence d'un âne , vous pouvez avoir l'apparence d'un arbre ou d'un rocher. Actuellement vous avez le visage d'un homme ou d'une femme, laid ou beau, blanc ou noir.

Mais en réalité vous n'avez aucun visage. Et cet état de Sans-Visage est ce que les gens du Zen nomment « Le visage originel » Mais ce n'est pas du tout un visage au sens ordinaire du terme.

Lorsque vous n'étiez pas né, quel visage aviez vous ? Quand vous allez mourir, quel visage emporterez vous ? Ce visage que vous voyez là-bas dans le miroir tombera de lui-même, il disparaitra dans la terre. Rumi l'appelait notre visage de poussière, la poussière retournera à la poussière. Vous partirez sans visage comme vous êtes venu sans visage .

Juste maintenant, vous n'avez pas de visage, le visage est juste une croyance, vous faites beaucoup trop confiance dans le miroir. Mais quand vous réalisez votre Visage sans visage, vous avez vu le Visage de Dieu

Osho
The art of Dying
Chapitre 9

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mardi 8 mars 2011

La Vue

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Voici un extrait du livre " La liberté naturelle de l'esprit de Longchenpa", un livre sur la voie du Dzogchen (Bouddhisme tibétain) Editions Point Sagesse. Je connais ce livre et cet extrait qui est proposé par François dans son livre, et je crois l'avoir publié ici même il y a quelques années. Mais il est si important, en tous cas pour moi, que je vous le propose à nouveau, d'autant plus qu'il fait parfaitement écho à des réponses de Chandra Swami lors du dernier séjour :

La voie du Dzogchen commence là où la plupart des chemins spirituels s'achèvent, par la vue de la nature de son esprit ( Rigpa). Si un aperçu de cette nature, de cette vue, est obtenu, alors la voie, le chemin peut commencer.

Rigpa est un état de présence claire et éveillée qui transcende l'esprit pensant ordinaire... Si l'étudiant reconnaît sur l'instant cette présence vide et lumineuse, sans aucun attachement ni concept, on peut alors parler de Rigpa.

Cette reconnaissance de la vue, si fugace soit-elle, est indispensable au développement de la pratique, car sans savoir de quoi il s'agit, comment pourrait-on développer la présence de Rigpa ?

La pratique ne vise en effet qu'un seul but : stabiliser la vue et augmenter le pouvoir de Rigpa afin qu'il imprégne progressivement tous nos actes.

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lundi 7 mars 2011

J'te lâche plus

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"Bonjour les amis, je vous propose cette chanson d'Adamo;
On pourrait la dédier à tous ceux et celles qui
apprennent à aimer, non !?
Ben oui quand même, même si la Saint Valentin est passée."

Merci Jean-François
elle est d'actualité pour moi

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L'éveil ordinaire

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Je vous conseille le petit livre (100 pages) de mon vieil ami François. Nous étions ensemble au début du Bost. J'apprécie particulièrement sa manière de parler de l'éveil ordinaire et oui, ça existe :

"Il est un éveil ordinaire dont on ne parle presque jamais si ce n’est dans le bouddhisme tibétain où il est nommé « Rigpa », et dans le bouddhisme zen où il est nommé « Petit satori ».

S’il n’est pas l’Eveil avec un grand E, il est cependant particulièrement précieux car il nous fait passer de la croyance à la vision.

Il est comme ces dessins faits de points proposés aux enfants. Invisible au commencement, tellement évident et simple ensuite."

François Malespine grandit dans une famille d’artistes-peintres. Après les Beaux-Arts il se forme au tissage artisanal. Il effectue ensuite deux voyages en Inde. Puis il enseigne les arts en collège et en lycée, et expose en France et aux Etats-Unis. Actuellement il exerce son métier de peintre dans le Sud-Ouest.


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