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Depuis deux semaines vous avez été nombreuses et nombreux
à nous proposer cette vidéo.
Il me semble avoir déjà posté quelque chose comme ça?
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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
Cela fait longtemps que je cherchais une version courte et chorale de ce très beau chant sacré hindou, et je viens de la trouver ! On présente parfois la Gayatri comme une salutation au soleil et les traductions sont nombreuses et très variées. Voici celle que j'ai retenue car elle montre bien ce que désigne en fait la lumière du soleil :
" Dans tous les royaumes de l'expérience, CELA, la nature essentielle illuminant l'existence est l'adorable UN. Puissent tous les êtres percevoir par un intellect subtil et méditatif la magnifique splendeur de la conscience illuminée."
C'est le livre que je suis en train de terminer. Lieve Joris est belge, elle passe plus d'un an au Congo après la chute de Mobutu. Elle parcourt le pays dans des conditions souvent difficiles, toujours à l'écoute de ce que les gens vivent, quelle que soit leur ethnie d'origine ou leur appartenance politique. Elle aime ce pays, c'est évident, même si elle en dresse un portrait sans complaisance. Elle nous fait partager ses rencontres et les atmosphères qu'elle sait rendre en peu de mots, le chaos d'un pays livré à l'alternance de régimes aussi corrompus les uns que les autres . J'arrive au bout des 600 pages sans opinion sur une situation très complexe : ce n'est pas le propos de Lieve Joris. Son regard n'est pas neutre mais il essaie toujours de comprendre, il nous fait plonger dans une réalité ou l'absurde, l'intolérable et le cocasse se côtoient. C'est passionnant.
Ce week-end, les meilleurs plongeurs extrêmes seront à La Rochelle pour le début de saison du Red Bull Cliff Diving, championnat international de la discipline composé de 8 étapes. Ils graviront 120 marches pour atteindre le sommet de la Tour Saint Nicolas, et ainsi faire vibrer les dizaines de milliers de spectateurs attendus sur le Vieux-Port de La Rochelle.
Ce weed-end sur le circuit du Mans, le jeune prodige espagnol n'a pas gagné le Grand Prix. Il était "en apprentissage" pour la conduite sur le mouillé. Mais il a éclaboussé la course de sa classe en nous gratifiant d'une remontée époustouflante pour finalement accéder au podium ( son 4° en quatre courses !). Les superlatifs vont bientôt manquer pour décrire les exploits de Marc Marquez.
Enfin ! Depuis le temps que nous en parlions, c'est fait. Samedi pour Jean-Baptiste et votre serviteur : essai de la fameuse Royal Enfield (made in India) sur les petites routes du Vaucluse face au majestueux Ventoux.Que dire ? Ce fut un vrai gros coup de coeur pour JB, du plaisir pur en conduisant un engin très basique, une machine d'un autre âge. Dés que je l'ai vu démarrer sur la RE j'ai ressenti sa jubilation. L'autre est différent n'est-ce pas ? : perso je ne me suis pas du tout senti à l'aise sur cette moto, boîte de vitesse approximative, tenue de route qui demande une grande attention et une bonne expérience du pilotage.
En bref, une vraie moto pour vrai motard. iPapy passe ton chemin, ce n'est pas pour toi. Jean-Baptiste fais-toi plaisir.
Cadeau de la SNCF qui décernait dans le TGV un prix pour un roman policier. J'ai choisi celui-ci sur les trois livres proposés et je ne le regrette pas. Une intrigue bien menée, de beaux personnages et surtout la Laponie, les samis, derniers aborigènes du continent européen. Alain qui vient de terminer le livre l'a trouvé envoûtant..
Nous utilisons bien souvent ce que nous appelons la pratique comme un outil, un recours en cas de "problème" : conflit, dépendance relationnelle, situation matérielle difficile, maladie...etc
Mais qu'est-ce que la pratique ? Et comment être "un avec" ?
La pratique n'est pas une solution, elle est un positionnement différent qui demande un entraînement, une remise en question, quelles que soient les circonstances, de nos certitudes quant à ce que nous sommes. Cette remise en question ne consiste pas à à remplacer une conviction, une idée "je suis moi, séparé des autres et de l'univers" par une autre fût-elle plus spirituelle. Elle est à expérimenter dans les situations du quotidien, à pratiquer dans toutes les circonstances "favorables " ou "défavorables".
Un petit livre très intéressant sur la mémoire des traumatismes, comment elle fonctionne pour un individu, comment l'entourage, la culture peut lui permettre ou pas de s'exprimer, comment fonctionne la mémoire collective des traumatismes et son articulation avec celle des personnes... Et puis, il y a cette profondeur particulière de la parole de Cyrulnik qui n'est jamais spéculation intellectuelle mais parole authentique, humaine.
En passant cette citation :
"Si vous voulez avoir des convictions, il faut posséder le moins de connaissances possible. Si par malheur, vous avez des connaissances, vous aller nuancer, relativiser et les images seront moins claires. "
"Le seigneur m'a fait voir que la plus haute activité de l'homme et sa maturité ne consistent pas en la poursuite d'une idée, si élevée et si sainte soit-elle, mais dans l'acceptation humble et joyeuse de ce qui est, de tout ce qui est. L'homme qui suit son idée reste enfermé en lui-même. Il ne communie pas vraiment aux êtres. Il ne fait jamais connaissance avec l'univers. Il lui manque le silence, la profondeur et la paix. La profondeur d'un homme est dans sa puissance d'accueil. La plupart des hommes demeurent isolés en eux-mêmes, malgré toutes les apparences. Ils sont pareils à des insectes qui ne parviennent pas à se dépouiller de leur coque. Ils s'agitent désespérément à l'intérieur de leurs limites. Au bout du compte, ils se retrouvent comme au départ. Ils croient avoir changé quelque chose, mais ils meurent sans avoir vu le jour. Ils ne se sont jamais éveillés à la réalité.
Ils ont vécu en rêve."
"J'en appelle à une écologie du coeur et de l'âme. L'écologie est avant tout une question d'état d'esprit. D'état d'amour pour ce qui nous entoure.Réapprenons à être fils et filles de la nature ! Nous ne sommes pas les propriétaires de cette planète ; nous en sommes des habitants comme le sont les montagnes, la mer, le vent, les plantes et les autres mammifères. Nous ne sommes ni inférieurs ni supérieurs, mais un élément parmi d'autres. Et c'est ainsi que pensent et vivent encore les peuples premiers non déculturés. Tant que l'homme moderne continuera de se positionner en conquistador de l'univers, irrespectueux de ce qui l'entoure, il ne pourra pas changer de cap, reprendre le chemin vers respect et vie harmonieuse.Réapprenons qui nous sommes, quelle est notre place et quelle est l'attitude adéquate à avoir face à la Mère nourricière et à tous ceux avec lesquels nous partageons l'espace."p 94