samedi 31 mars 2012

Le monde sacré des femmes amérindiennes

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"Combien de fois avons nous entendu répéter que la destinée du monde dépend des femmes - car la femme est garante de la moralité, l'inspiratrice des sentiments et dispositions qui forment la nature morale de l'homme ! Ces remarques, bien que courantes, sont néanmoins vraies. L'élévation de notre race dépend de la manière avec laquelle la femme s'acquitte de cette mission. Ce n'est pas seulement la destinée de l'homme en tant qu'individu qui dépend de l'influence de la femme, mais celle des nations, royaumes et empires.
Cette influence a été universellement répandue dans les âges du passé, mais elle n'est plus si puissante de nos jours; Si c'était le cas, combien de femmes de notre petite nation feraient attention à la manière dont chacune exerce son influence. La grandeur du peuple Cherokee dépend aussi des femmes et peut-être, plus particulièrement, de celles qui sont en train de se lancer dans la vie active et qui bénéficient du privilège de notre organisation. Il est vraiment nécessaire que chacune d'entre nous fasse tout son possible pour améliorer sa droiture et discipliner son esprit pendant notre formation - en veillant à être dominée par nos principes, et non par nos impulsions, de façon à ce que lorsque nous sommes appelées à d'autres postes et que notre terrain d'expérience s'élargit, notre influence puisse avoir un effet qui élève et donne davantage de dignité à ceux avec qui nous sommes en contact. "
Qua-Tsy, femme Cherokee
Cité p82

Bel exemple de vrai féminisme !
Merci Julie, tu vois ton cadeau est arrivé .
Je ne résiste pas à l'envie de partager une photo extraite du livre...



Carries the War Staff (Amène la Troupe à la Guerre), femme Apache

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vendredi 30 mars 2012

jeudi 29 mars 2012

LeAnn Rimes


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Merci Patrick

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Je suis

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Ce texte est bien connu après le succès planétaire de "The power of now" Le pouvoir du moment présent d'Eckhart Tolle, mais ça fait du bien de s'y frotter à nouveau. Merci Alain-René

"Le passé ne m'est pas d'une grande utilité et j'y pense rarement. Cependant, j'aimerais vous raconter rapidement comment j'en suis venu à devenir un guide spirituel et comment ce livre – LE POUVOIR DE L'INSTANT PRESENT a vu le jour.

Jusqu'à l'âge de treize ans, j'ai vécu dans un état presque continuel d'anxiété ponctué de périodes de dépression suicidaire. Aujourd'hui, j'ai l'impression de parler d'une vie passée ou de la vie de quelqu'un d'autre.Une nuit, peu après mon vingt-neuvième anniversaire, je me réveillai aux petites heures avec une sensation de terreur absolue. Il m'était souvent arrivé de sortir du sommeil en ayant une telle sensation, mais cette fois-ci c'était plus intense que cela ne l'avait jamais été. Le silence nocturne, les contours estompés des meubles dans la pièce obscure, le bruit lointain d'un train, tout me semblait si étrange, si hostile et si totalement insignifiant que cela créa en moi un profond dégoût du monde. Mais ce qui me répugnait le plus dans tout cela, c'était ma propre existence. À quoi bon continuer à vivre avec un tel fardeau de misère ? Pourquoi poursuivre cette lutte ? En moi, je sentais qu'un profond désir d'annihilation, de ne plus exister, prenait largement le pas sur la pulsion instinctive de survivre.« Je ne peux plus vivre avec moi-même. » Cette pensée me revenait sans cesse à l'esprit.

Puis, soudain, je réalisai à quel point elle était bizarre. « Suis-je un ou deux ? Si je ne réussis pas à vivre avec moi-même, c'est qu'il doit y avoir deux moi : le "je" et le "moi" avec qui le "je" ne peut pas vivre. » « Peut-être qu'un seul des deux est réel, pensai-je. »Cette prise de conscience étrange me frappa tellement que mon esprit cessa de fonctionner. J'étais totalement conscient, mais il n'y avait plus aucune pensée dans ma tête. Puis, je me sentis aspiré par ce qui me sembla être un vortex d'énergie. Au début, le mouvement était lent, puis il s'accéléra. Une peur intense me saisit et mon corps se mit à trembler. J'entendis les mots « ne résiste à rien », comme s'ils étaient prononcés dans ma poitrine. Je me sentis aspiré par le vide. J'avais l'impression que ce vide était en moi plutôt qu'à l'extérieur. Soudain, toute peur s'évanouit et je me laissai tomber dans ce vide. Je n'ai aucun souvenir de ce qui se passa par la suite.

Puis les pépiements d'un oiseau devant la fenêtre me réveillèrent. Je n'avais jamais entendu un tel son auparavant. Derrière mes paupières encore closes, ce son prit la forme d'un précieux diamant. Oui, si un diamant pouvait émettre un son, c'est ce à quoi il ressemblerait. J'ouvris les yeux. Les premières lueurs de l'aube fusaient à travers les rideaux. Sans l'intermédiaire d'aucune pensée, je sentis, je sus, que la lumière est infiniment plus que ce que nous réalisons. Cette douce luminosité filtrée par les rideaux était l'amour lui-même. Les larmes me montèrent aux yeux. Je me levai et me mis à marcher dans la pièce. Je la reconnus et, pourtant, je sus que je ne l'avais jamais vraiment vue auparavant. Tout était frais et comme neuf, un peu comme si tout venait d'être mis au monde. Je ramassai quelques objets, un crayon, une bouteille vide, et m'émerveillai devant la beauté et la vitalité de tout ce qui se trouvait autour de moi.

Ce jour-là, je déambulai dans la ville, totalement fasciné par le miracle de la vie sur terre, comme si je venais de venir au monde.Pendant les cinq mois qui suivirent, je vécus sans interruption dans une grande béatitude et une paix profonde. Par après, cela diminua d'intensité ou telle fut mon impression peut-être parce que cet état-là m'était devenu naturel. Je pouvais encore fonctionner dans le monde même si je réalisais que rien de ce que je faisais n'aurait pu ajouter quoi que ce soit à ce que j'avais déjà.Bien entendu, je savais que quelque chose de profondément significatif m'était arrivé, sans toutefois comprendre de quoi il s'agissait.

Ce ne fut que plusieurs années plus tard, après avoir lu des textes sur la spiritualité et passé du temps avec des maîtres spirituels, que je compris qu'il m'était arrivé, à moi, tout ce que le monde cherchait. Je compris que l'intense oppression occasionnée par la souffrance cette nuit-là devait avoir forcé ma conscience à se désengager de son identification au moi malheureux et plein de peur profonde, qui en fin de compte n'était qu'une fiction. Ce désengagement avait dû être si total que ce faux moi souffrant s'effondra immédiatement, comme un ballon qui se dégonfle quand on enlève le bouchon.

Tout ce qui restait, c'était ma véritable nature, l'éternel “je suis”, la conscience dans son état vierge avant l'identification à la forme. Plus tard, j'appris également à retourner en moi, dans ce royaume intemporel et immortel que j'avais au début perçu comme un vide, tout en restant pleinement conscient. Je connus des états de béatitude et de grâce tels qu'il est difficile de les décrire et qu'ils éclipsent même la première expérience que je viens de décrire. Il fut un temps, pendant une certaine période, où il ne me resta plus rien sur le plan concret. Pas de relations, pas d'emploi, aucune identité sociale. Je passai presque deux ans assis sur les bancs de parcs dans un état de joie la plus intense qui soit.Mais même les plus belles expériences ont une fin. Il y a peut- être quelque chose de plus important que n'importe quelle expérience, et c'est la paix sous-jacente qui ne m'a jamais quitté depuis ce jour-là. Elle est parfois très puissante, presque palpable, et les autres peuvent la sentir aussi. À d'autres moments, elle est plus en arrière-plan, semblable à une mélodie de fond.

Plus tard, les gens sont venus me voir à l'occasion en me disant« Je veux arriver à la même chose que vous. Pouvez-vous m'y amener ou me montrer comment faire ? » Et je leur répondais : « Mais vous y êtes déjà. Vous ne pouvez pas le sentir parce que votre mental fait trop de bruit. » Cette réponse s'élabora et devint plus tard le livre que vous tenez entre les mains. En un rien de temps, je me retrouvai de nouveau avec une identité. J'étais devenu un enseignant spirituel.

Eckhart Tolle

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mercredi 28 mars 2012

Mariage

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Aujourd'hui n'est pas le jour de leur mariage, ce n'est pas l'anniversaire non plus puisqu'il a eu lieu à Saïgon au Vietnam le 19 Octobre 2010. Mais il est toujours le temps de se réjouir et de souhaiter le meilleur à un homme et une femme qui font le pari de l'engagement. Un pari d'autant plus audacieux qu'ils sont de nationalité et de culture différente. Il s'appelle Philippe et c'est un fidèle lecteur du blog.
Elle s'appelle Loan et comme vous pouvez le constater c'est une très belle jeune femme pleine de courage car il en faut pour vivre si loin de son pays. Qu'elle soit la bienvenue en France !
Quant à Philippe, il nous a dit que deux phrases l'avaient aidé à franchir le pas :
Yes,do it!
Be bold.
Tous nos vœux de bonheur à vous deux.

Eh, oui, il y a une troisième phrase, Philippe :

Be Happy



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Moebius


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Hommage à Jean Giraud alias Moebius
disparu il y a quelques jours
JFL

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mardi 27 mars 2012

KAIZEN




Julie en a déjà parlé sur son blog et nous avons parcouru dimanche chez elle ce magazine très sympathique dont c'est le premier numéro et qui mérite d'être encouragé. Demandez-le à vos magasins de journaux...

"Kaizen est un mot japonais. Littéralement, il signifie "changement" (kai) "bon" (zen). Mais kaisen est aussi une méthode, celle de l'amélioration continue. Elle considère que les plus grandes transformations commencent par un premier pas. Les réformes brutales, les changements à pic réveillent nos peurs et nos résistances; la méthode du kaizen propose de faire une successions de petits pas conscients et déterminés vers l'objectif que nous nous fixons : construire une société écologique et profondément humaine. Kaizen est notamment porté par le mouvement Colibris qui tire son nom de cette légende amérindienne : un jour, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s'activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit " Colibri ! Tu n'es pas fou ? Ce n'est pas avec ces quelques gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu !" Et le colibri lui répondit : "Je le sais, mais je fais ma part."

lundi 26 mars 2012

La citation du lundi

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La naissance et la mort sont comme des bulles sur l'eau.


L'eau est réelle, les bulles sont éphémères; elles s'élèvent hors de l'eau, puis y retombent.

De même, Dieu est un grand océan dont les bulles sont les âmes.

Par Lui elles naissent, en Lui elles existent, à Lui elles retournent.



Ramakrishna



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Positive émotion


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Merci à Marie-Thérése

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dimanche 25 mars 2012

Le jeu du masque


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Les habitués de la Vision Sans Tête apprécieront.
J'adore et ce cher Douglas aurait adoré aussi.
Merci à Brian et à Olivier


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samedi 24 mars 2012

vendredi 23 mars 2012

L'Inde par Yves

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Tout y est, le lingam représentation de Shiva, Nandi son véhicule, et la déesse Ganga...



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jeudi 22 mars 2012

L'Eveil, ça vous intéresse ?




Le temple de Dongyu Gatsal Ling, la nonnerie fondée par Tenzin Palmo.
Photo prise en févier 2011. Il doit être terminé maintenant

" La raison pour laquelle nous ne sommes pas des êtres éveillés est la paresse (Tendzin fit cette découverte dans sa grotte et elle y voit l'un des écueils principaux). Il n'y a pas d'autre raison. On ne se donne pas la peine de revenir au présent parce qu'on est trop fascinés par tous les jeux de l'esprit. Si l'on réfléchit réellement à ce que représente le renoncement, on constate que cela ne consiste pas seulement à renoncer aux choses extérieures comme l'argent, la maison, la famille. ça, c'est facile. Renoncer, c'est abandonner notre bavardage intérieur, c'est-à-dire ces chères pensées que nous aimons tant, tous ces souvenirs, espoirs, rêves et fantasmes. Renoncer à tout cela et demeurer nu dans le présent sont le vrai renoncement.
" Le problème de fond, c'est qu'on veut et ne veut pas l'Éveil. De petites parcelles de nous désirent l'Éveil et ces petites parties ne sont rien d'autre que l'ego qui pense que ce serait si bien, si confortable et si agréable. Mais de là à tout laisser pour y aller carrément..! On peut le faire en un instant, mais on ne le fait pas, parce qu'on est trop paresseux. La peur et la léthargie nous arrêtent. La grande inertie de l'esprit. Et la pratique est là. Quiconque est engagé dans la voie bouddhiste sait cela. Alors pourquoi ne parvient-on pas à l'Éveil ? Nous ne devons nous en prendre qu'à nous-mêmes. Nous restons dans le samsara parce que nous trouvons toujours des prétextes. Il faudrait que nous nous réveillions vraiment ! Toute la voie bouddhiste consiste à s'éveiller. Mais le désir de continuer à dormir est si fort. En dépit de toutes nos allégations de vouloir parvenir à l'Éveil afin d'aider les êtres, on ne le veut pas vraiment. On aime surtout rêver."
Un ermitage dans la neige Ed NiL p235-236

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mercredi 21 mars 2012

Ermite


Première rencontre entre Tenzin Palmo et Vicki Mackenzie qui écrira par la suite sa biographie, Un ermitage dans la neige.


« Ma vie ressemble à un fleuve qui a toujours coulé régulièrement dans la même direction. « Elle fit une pause avant d’ajouter : « Le but de la vie est de réaliser notre nature spirituelle. Et pour le faire, il faut partir et pratiquer afin de récolter les fruits de la voie, sinon on n’a rien à donner à personne. »

Et lorsqu’elle était là-haut, ne lui manquait-il rien ?

« Mon maître. Mais à part ça, rien. J’étais très heureuse, j’avais tout ce que je voulais », dit-elle doucement.

Je poursuivis en lui demandant si le fait de se retirer dans une grotte ne constituait pas une fuite, une façon d’échapper à toutes les épreuves de la « vie ordinaire », argument que les gens noyés dans la quotidienneté opposent le plus souvent aux ermites.

La réponse fusa comme un éclair : « Pas du tout. A mon avis, c’est la vie ordinaire qui est une fuite. Quand vous avez un ennui, vous pouvez allumer la télévision, téléphoner à un ami, aller prendre un café. Dans une grotte, on ne peut se tourner que vers soi-même. Quand les problèmes surgissent, que les choses deviennent difficiles, on n’a pas d’autre choix que de les affronter et de s’en sortir. Dans une grotte, on est face à sa nature. C’est à soi-même de se débrouiller et de trouver des solutions. »


in Un ermitage dans la neige Ed NiL p 15-16


Tenzin Palmo dans la grotte du Lahoul à 4022m

où elle a passé 12 ans de 1976 à 1988

entre 33 et 45 ans

lundi 19 mars 2012

Loreena McKennitt


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Nous sommes allés voir et ...écouter la chanteuse Loreena McKennit :
concert superbe, voix divine, très belle présence sobre et chaleureuse,
inspirée, musiciens accomplis, un régal,
une bien bonne nourriture d'impressions!
Allez-y!


Sandrine D

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La citation du lundi

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"Quel est ton désir le plus ardent ?"


Dialogues avec l'Ange L 21

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dimanche 18 mars 2012

samedi 17 mars 2012

L'Inde par Yves

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Superbe photo d'Inde du Nord. On y sent l'influence mongole et musulmane.

Le svastika qui pour nous occidentaux est fortement connoté e- à cause de l'utilisation ( inversée) qu'en ont fait les nazis - est en fait une croix très ancienne et très sacrée que l'on trouve partout en Asie mais aussi dans le Caucase, en Afrique du Nord en Océanie et en Amérique.

En Inde elle est liée à la religion Jaïn dont le fondement est ahimsa, la non-violence, mais aussi au dieu Ganesh. C'est aussi un symbole bouddhiste. On dessine le svastika sur le crâne rasé d'un enfant initié aux Védas. Bref on trouve le svastika partout et il est un signe de bon augure. Il peut représenter l'amour, la compassion, le mouvement perpétuel du samsara, la source de lumière et de Vie du soleil....etc

Enfin petit clin d’œil, ce tissu sacré Kuna (peuple amérindien du Panama) :




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vendredi 16 mars 2012

Qui a dit ?

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" Et par cette puissance d'amour, nous tous, nous appartenons à la même nature profonde, nous sommes intimement solidaires, intimement liés, partie prenante les uns des autres. Ce que l'on nomme, dans le christianisme, la communion des Saints. Nous ne sommes pas des individus isolés les uns des autres : nous sommes indissolublement liés les uns aux autres. Dans le Credo, c'est la chose la plus incroyablement émouvante. Si la communion des Saints est vraie, vous rendez-vous compte des liens que cela tisse entre nous ? Il n'y a plus ni esclaves, ni étrangers, ni même malades. Aussi faible que tu sois, tu peux me sauver. D'un point de vue purement anthropologique, c'est une révolution, l'entrée dans un autre monde. Par ailleurs, il y a les intuitions personnelles : je crois profondément que les morts ne sont pas morts, que leur présence demeure. J'ai toujours eu le sentiment que mes proches perdus me veillaient, me protégeaient, m'apportaient même une aide. Je n'en fais pas prosélytisme. C'est une certitude intime, pas une opinion."


Qui a dit cela ?



Bravo, vous êtes trop forts ! Mais en fait, c'est Jean-Michel qui l'a trouvé le premier 5' après que j'ai mis le post...Il a eu la gentillesse de m'envoyer la réponse par courriel. Oui, c'est François Bayrou. La citation est extraite d'une interview parue dans Le Monde des Religions n°52 mars-avril 2012.


Lisa Portelli


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JFL

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Shams de Tabriz

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"Tout l'univers est contenu dans un seul être humain : toi.

Tout ce que tu vois autour de toi, y compris les choses que tu n'aimes guère, y compris les gens que tu méprises ou détestes, est présent en toi à divers degrés. Ne cherche donc pas non plus Sheitan hors de toi. Le diable n'est pas une force extraordinaire qui t'attaque du dehors. C'est une voix ordinaire en toi.


"Si tu parviens à te connaître totalement, si tu peux affronter honnêtement et durement à la fois tes côtés sombres et tes côtés lumineux, tu arriveras à une forme suprême de conscience. Quand une personne se connaît, elle connaît Dieu."

Une des quarante Règles de Shams de Tabriz

Citée dans Soufi, mon amour Ed 10/18 p 154




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L'Inde par Yves

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Ici, même les singes semblent méditer...

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jeudi 15 mars 2012

Bandeau

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Comme vous l'avez peut-être noté ;-) , nous avons changé le bandeau du iPapy... Une photo d'Inde s'imposait. Le choix fut difficile d'autant qu'Yves nous a sélectionné certaines des siennes.

Finalement nous avons opté pour "les saddhus " - dont nous ignorons l'auteur - parce que c'est une photo d'ambiance. Elle a été prise à Tiruvannamalai mais ça pourrait être n'importe où en Inde.
Nous aimerions cependant partager avec vous les photos d'Yves... Voici donc la première...




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mercredi 14 mars 2012

Séjours à Ajoux

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André et Gwen Martin vous accueillent dans leur nouveau lieu

« Le Rocher
d’ Ajoux »,

situé non loin de Privas, à 750m d’altitude,
au cœur du Parc Naturel des Monts d’Ardèche.




Dans ce cadre très inspirant, propice au retour vers soi, venez découvrir le travail d’exploration profonde proposé par André, véritable aide pour votre pratique sur le chemin spirituel. Les journées se déroulent au fil de séances individuelles et en groupe, de promenades dans la nature, et de moments de convivialité auxquels Gwen vous invite, donnant ainsi une saveur particulière à ces séjours.


Une voix pour le cœur


Libérez le souffle et la voix, retrouvez la capacité à exprimer la richesse de vos sentiments sans fermer la porte à l’émotion, par une technique associant la voix au travail corporel.

Contactez votre créativité à partir de l’improvisation libre et de bases mélodiques issues de l’art musical de l’Inde.Vous découvrirez ainsi comment la musique peut devenir un moyen de connaissance de soi.

Des temps d’échange permettront d’envisager ces expériences sous l’éclairage de l’Adyathma Yoga, enseignement d’Arnaud Desjardins.

A la suite de ce travail, André vous initiera, si vous le souhaitez, aux bases du chant carnatique, musique sacrée de l’Inde millénaire.Tout en respectant l’essentiel de l’enseignement traditionnel, il vous proposera des passerelles qui faciliteront l’accès à ce monde nouveau et particulièrement riche.


André et Gwen Martin Le Rocher d’Ajoux 07000 AJOUX

Tel : 04 75 64 23 32

agmartin.ajoux@gmail.com

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Inde : témoignage de Nicole


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Difficile pour moi de trouver les mots justes pour décrire mon vécu durant le voyage en Inde. Un des buts était de me laisser toucher par le sacré et la dévotion. Que souhaiter de mieux que Tiruvanamalai, un des plus grands lieux spirituels de ce pays : Arunachala, la montagne sacrée, les deux grottes où s’est retiré Ramana Maharshi, une autre aussi où a séjourné Papa Ramdas et bien d’autres lieux profondément marqués spirituellement… ?
Les chants, les mantras, les actes de dévotion qui ont jalonné nos journées et auxquels, après bien des résistances, je me suis abandonnée, ont facilité, grâce à ce que j’appellerais « un vrai lavage du mental »un réel lâcher prise qui m’a permis d’être là, présente.
Plusieurs personnes, rencontrées là bas, m’ont interpelée, percutée par leur témoignage de soumission à leur maître, maître pour lequel elles ont renoncé à toute sécurité. Suis-je aujourd’hui capable d’une telle reddition ?
Ces différentes expériences me font éprouver une immense gratitude pour mon maître qui m’a conduite, à travers son enseignement, et avec une grande bienveillance, sur ce chemin là et aussi à tous ceux autour de lui qui, inlassablement, tentent de nous ouvrir à ce message encore plus présent pour moi, depuis l’Inde : « qui suis-je ? » et aussi « que suis-je ? »
Je dis aussi un grand merci à tout le groupe qui, tout au long des journées, m’a apporté chaleur et amitié.

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mardi 13 mars 2012

Tango


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Merci Bruno

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Maia ou la pratique joyeuse


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Merci Patrick

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Le champ unifié et la conscience


John Hagelin est l'un de ces scientifiques les plus réputés et les plus connus de la physique quantique...,
Docteur en physique, formé à la célèbre université de Harvard, membre du corps professoral à Maharishi University of Management , Iowa, Etats-Unis. Hagelin est président de l'Université Centrale Maharishi, Etats-Unis et Directeur de l'Union mondiale des scientifiques pour la paix. Il est l'une des stars du film What The Bleep Do We Know (Que sait-on vraiment de la réalité !?). Il est également interviewé dans le film à succès The Secret.

En reconnaissance de ses succès, le prestigieux Kilby Award a d'ailleurs été attribué au professeur John Hagelin. Le Kilby Award consacre des hommes de sciences qui ont fait "des apports décisifs à la société et au monde, grâce à leurs travaux scientifiques dans le domaine des sciences expérimentales et de la technologie". Ce prix reconnait le professeur John Hagelin comme "un scientifique de la tradition de Einstein, Jeans, Bohr, et Eddington..."
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Merci Alain-René




lundi 12 mars 2012

Christiane Singer

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"Un jeune homme blessé, mais parfaitement conscient demanda à sa mère, tandis que les infirmiers l'emportaient vers la salle d'opération :

« J'ai peur de mourir, mère. je l'avoue. Mais en fait qu'est-ce que ça changerait, je ne suis qu'un petit rien parmi des milliards d'autres rien du tout ? »

Une vieille histoire talmudique vint comme par enchantement sur les lèvres de la mère qui pressentait qu'elle ne pouvait pas répondre à son fils, profondément inquiet, par une parole générale :

« Vois-tu mon fils, Dieu a donné un habit invisible à chaque homme.
Cet habit a deux poches. Dans chacune d'elles, il y a un papier.
Sur le premier est écrit :
- Tu es poussière.
Sur le second :
- Tu es le lieu où s'accomplit ma gloire."

Merci Alain-René



La citation du lundi

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" - C'est la première Règle, mon frère : La manière dont tu vois Dieu est le reflet direct dont tu te vois. Si Dieu fait venir surtout de la peur et des reproches à l'esprit, cela signifie qu'il y a trop de peur et de culpabilité en nous. Si nous voyons Dieu plein d'amour et de compassion, c'est ainsi que nous sommes."

Soufi, mon amour Elif Shafak 10/18 p 47


jeudi 8 mars 2012

Inde : témoignage de Nelly


J'atterris doucement après mon fabuleux voyage en Inde.

L’accueil fût très chaleureux à l’ashram où nous logions, tenu par des disciples qui ont témoigné en toute simplicité et conviction d’une vie vouée à leur maître.

J'ai été impressionnée par l'immense dévotion des disciples à l'ashram de Yogi Ramsuratkumar, l'atmosphère recueillie à l'ashram de Ramana Maharshi. Souvenirs de plénitude dans le silence des deux grottes où Ramana Maharshi a médité 7 ans et 17 ans avant de commencer son enseignement !! – et aussi dans la grotte de Swami Ramdas.


Nous avons marché autour de la montagne sacrée Arunachala (14 Kms) en silence, et en communion . Nous sommes partis aussi un autre jour à 5 h du matin pour atteindre son sommet à 8h30 ; j’ai beaucoup peiné avec un fort dénivelé et un terrain très rocailleux ; les hommes du groupe m’ont beaucoup aidée à la montée et à la descente !! Mais quel spectacle tout là haut au royaume de Shiva et des singes. On dominait la ville de Tiruvannamalai loin de la foule, du bruit et des klaxons.


Un moment très fort pour moi fût la rencontre avec Swami Atmananda, un disciple de Chandra Swami, qui nous a parlé pendant trois heures de son expérience de moine d’abord dans l’église catholique puis de sa vie dans un monastère inter-religieux dans le nord de l’Inde - sur les pas du Père Henri Le Saux qui vécut en Inde pendant 25 ans : après sa rencontre avec Ramana Maharshi il n’a pas pu repartir en Bretagne - . Dans ce monastère vivent des moines de différentes traditions. Entendre parler du Christ en faisant le lien avec l’Advaita Vedanta a été très nourrissant pour moi et me donne envie de me replonger dans « En relisant les évangiles » .


Le retour à Paris semble bien gris après les couleurs éclatantes, le bruit des klaxons, les odeurs épicées, la chaleur, le sourire des enfants, la joie des indiens quand ils nous ont vu sur notre char à bœufs. Tout ce que j’ai vécu reste vivant dans mon cœur et m’aide à une pratique plus consciente. De nombreuses questions se présentent mais la plus importante à se poser de Ramana Maharshi est le célèbre « qui suis-je » ?

Avec toute ma gratitude à Corinne et Alain qui nous ont si bien accompagnés.
Nelly
7 mars 2012


Quid de l'iPad ?

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Apple vient d'annoncer la sortie de sa nouvelle tablette iPad3. Ce produit a déjà été vendu à plus de 60 millions d'exemplaires dans le monde. Et je l'avoue humblement, je n'en ai pas encore vraiment compris l'intérêt. Qui peut m'expliquer à quoi ça sert ? Et oui, il vieillit le iPapy. Qui d'entre vous consulte le Blog sur un iPad ?
Est-ce la fin prochaine des bons vieux ordi ?


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mercredi 7 mars 2012

Dieu seul suffit




"Que rien ne te trouble
que rien ne t'épouvante,
tout passe
Dieu ne change pas,
la patience obtient tout,
qui a Dieu, rien ne manque,
Dieu seul suffit."



C'est la fameuse prière de Sainte Thérèse d'Avila.
Extraite de Jean-Marie Pelt "Heureux les simples", série de courtes biographie de saints. Le livre nous a laissé un peu sur notre faim mais il a l'immense mérite de dresser un catalogue de personnes hautement fréquentables.
À nous de choisir et d'approfondir



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Inde : l'oeil de Karine


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Voir la beauté et l'harmonie...
Merci Karine.

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mardi 6 mars 2012

Prudence


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Un clin d'oeil de Jean-François


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Lou Reed : Perfect day


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Merci Sandrine M,
ça va bien avec le post précédent ;-)

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vigilance

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Ben voilà, ça devait bien arriver un jour. Ce soir première "gamelle" en moto avec glissade assortie. Je sortais de chez le concessionaire pour un changement de pneu arrière. Et je savais très bien, qu'il fallait faire très attention pendant quelques dizaines de km avec un pneu neuf. Premier rond-point à Valence, un peu d'angle, un peu trop de gaz et la moto est partie comme sur de la glace. Belle glissade de concert. J'ai pu mesurer l'efficacité de mes différentes protections. Moto bien rapée, iPapy un peu froissé et aussi un peu vexé. Demain, j'irais voir mon ostéo, le reste ce sera pour le mécano. Qui parlait de vigilance ?

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Inde : l'oeil de Nelly


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Parfois une simple photo en dit long sur le regard d'amour posé sur le monde.
Merci Nelly

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lundi 5 mars 2012

Tom La Mèche et Dazie Mae


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Une belle découverte que nous devons à notre amie Lily.
Elle est très fan de Tom et de son groupe.
Nous aussi.

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La citation du lundi

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Aujourd'hui, il y en a deux,
extraites du dernier livre de Sylvain Tesson que je viens de terminer :
Dans les forêts de Sibérie.

Pendant 6 mois l'auteur a vécu dans une cabane en bois au bord du lac Baïkal,
exactement au cap des Cèdres du Nord,
coordonnées N 54°26'45.12"/E 108°32'40.32"


"Le passionnant spectacle de ce qui se passe par la fenêtre. Comment peut-on encore conserver une télé chez soi ?
La mésange revient. Dans mon guide ornithologique je cherche sa fiche technique. (...)
La visite du petit animal m'enchante. Elle illumine l'après-midi. En quelques jours, j'ai réussi à me contenter d'un spectacle pareil. Prodigieux comme on se déshabitue vite du barnum de la vie urbaine. Quand je pense à ce qu'il me fallait déployer d'activité, de rencontres, de lectures et de visites pour venir à bout d'une journée parisienne. Et voilà que je reste gâteux devant l'oiseau. La vie de cabane est peut-être une régression. Mais s'il y avait progrès dans cette régression ?"
p53



"L'homme libre possède le temps. L'homme qui maîtrise l'espace est simplement puissant. En ville, les minutes, les heures, les années nous échappent. Elles coulent de la plaie du temps blessé. Dans la cabane, le temps se calme. Il se couche à vos pieds en vieux chien gentil et, soudain, on ne sait même plus qu'il est là. Je suis libre parce que mes jours le sont."
p72

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dimanche 4 mars 2012

Inde : témoignage de Jean-Baptiste

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J’ai honte de le dire mais le moment le plus intense de ce voyage en Inde s’est déroulé pour moi, au guidon d’une Royal Enfield Rocket 350.
J’aurais pu tricher et vous raconter les yeux limpides, le sourire joyeux et le verbe délicieusement iconoclaste de Swami Atmananda , vous parler de la montagne, de sa présence et de sa force qui m’ont tenu éveillé une nuit entière avec la sensation de vibrer à 15 cm au dessus du matelas.
J‘aurais aussi pu vous faire partager la peur ressentie en passant à proximité du mâle dominant d’un groupe de singes ou de ces deux magnifiques atèles sur le chemin des grottes, et la tendresse que m’a inspiré le geste d’une femme caressant la vache que son mari trayait au petit matin.
J’aurais pu dire aussi les larmes de mon cœur touché par le récit des grands disciples que nous avons côtoyés.
Non c’est bien de moto qu’il s’est agi. Pendant tout le séjour, j’ai l’impression d’avoir guetté le chant rond et tranquille des Royal Enfield. Dans la nuée des motos et des rikshaw, elles font l’effet de grands oiseaux, qui suivent un autre tempo, comme une ligne de basse. D’une présence éclatante et singulière et pourtant terriblement quotidienne, témoins vivants d’un autre temps, d’un autre rythme.
Je suis parti avec le projet d’en louer une, et je savais qu’avec le programme proposé, ce ne serait pas facile. Afin de voyager discrètement le motard qui vous parle a proclamé toute sorte de bonnes intentions spirituelles, a fait le bon disciple : méditations, yoga, chants, puja étude des dieux indous, afin de ne pas être découvert. Et en parallèle, il a abordé discrètement les possesseurs de Royal Enfield qui lui ont indiqué le spécialiste de la marque sur Tiruvanamalai, qu’il est allé voir pour réserver 2 motos (il savait qu’au moins un motard se laisserait aussi entraîner, et que partager ce moment rendrait le bonheur plus complet).
Le jour « J » , en compagnie de Dimitri, les motos nous ont été remises après une explication succincte de leur fonctionnement : frein au pied gauche, vitesses au pied droit et se passant dans l’ordre inverse. Après un coup de chiffon sur la poussière des selles nous voilà partis, sans laisser le moindre nom, permis, papier…Quelques mots, un regard, la confiance et la responsabilité ont une autre signification en Inde. Alors que Dimitri prenait tout de suite la mesure de sa monture, il m’a fallu caler plusieurs fois, et je le confesse, demander à un indien de la redémarrer pour arriver à passer les vitesses et freiner…
Ayant dompté mon destrier, parfaitement vigilant à ma droite et ma gauche, arborant un sourire triomphant je suis allé cherché ma belle Sandrine. La suite s’apparente plus à une balade en tapis volant qu’à un tour en moto. Têtes libres, discutant dans un vent de 40 KM heure qui nous rafraîchissait, bien assis sur le couple étonnant de la Rocket, nous regardions défiler les palmiers, vaches , rizières écoliers tout sourire, femmes revenant des champs. Les autres véhicules semblaient lointains, comme appartenant à une autre galaxie : terrifiants camions de canne à sucre, cars bondés, 125cm3 transportant une famille, ambassador prestigieuses et même Dimitri plus rapide évoluait différemment.


Cela a été aussi l’occasion de faire le tour d’Arunachala, de s’en éloigner, de changer de point de vue…
Je ne m’explique pas pourquoi cet instant a été si pur, le fil ténu qui m’a conduit à ces motos, la confiance du « royal enfield specialist », l’étrangeté de la machine, la douceur du vent dans les cheveux, le partage de ce moment avec Sandrine et Dimitri, ou simplement la réalisation d’un rêve enfoui, qui a trouvé son chemin vers la réalité…
Finalement je n’ai pas tant honte que ça.