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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
" Dieu n'est jamais absent. Il est toujours présent. Vous ne ressentez pas Sa présence parce que votre mental est toujours occupé avec ce qui est visible. C'est vous qui êtes absent. Que votre mental soit vide et inoccupé et vous serez capable de ressentir Sa présence. Un chercheur spirituel demanda à un saint : "Où est Dieu ?Où vit-Il ? Pouvez-vous m'indiquer l'endroit précis où Il vit ? Comment puis-je Le voir ? Quand est-Il disponible ?Le sage répondit : "Dieu est ici et maintenant. Pour Le voir, vous devez tourner votre attention à 180 degrés vers l'intérieur. Si vous pouviez faire cela juste maintenant, vous pourriez Le voir. Il est des plus accueillant et des plus doux."
Nous devions Corinne et moi animer une journée à Bruxelles en avril. Un décalage dans le traitement de chimio fait que je ne pourrais pas m'y rendre et j'en suis bien désolé.Cependant, je suis très heureux que Corinne anime cette journée du 6 avril.J'en suis heureux pour elle qui se déploie avec bonheur et pour vous qui allez avoir la chance d'entendre l'Enseignement à travers son expérience qu'elle partage de manière originale, concrète et bienveillante.
" Le séjour de l'éveil est dans la clarté de l'esprit, dans cette lumière irradiant toute chose de sa présence. Toute chose n'a lieu qu'en son séjour. Partout circule l'énergie, aucune chose ne serait sans elle, mais la pierre, la fleur, la terre ne se prennent pas pour autre chose qu'une manifestation de cette énergie. Seul l'homme pense être quelqu'un, se détache de sa source jusqu'à l'oublier."
Mars 1993, Dharamsala, première conférence sur le bouddhisme occidental.à laquelle assiste entre autre Tenzin Palmo. Voici comment Vicki Mackensie dans "un ermitage dans la neige" raconte un des moments fort de cette conférence.
" Sylvia Wetzel, une belle avocate allemande, prit la parole. D'une voix légèrement étranglée, elle invita le Dalaï-Lama et toutes les sommités présentes à suivre le tableau qu'elle s'apprêtait à brosser. " S'il vous plaît, imaginez que vous êtes un homme venant dans un centre de retraite bouddhiste. Vous voyez les peintures de cette belle Tara entourée de seize arhat féminin, et vous pouvez voir Sa Sainteté le Dalaï-Lama qui, quatorze fois, s'est délibérément réincarné sous forme féminine. Vous êtes entouré de très grands "Rimpotchées", des femmes belles, fortes et intelligentes. Puis les bhikshunis entrent, sûres d'elles et directes. Et derrières elles les moines, très timides et hésitants. Vous entendez parler des détentrices de lignées qui sont toutes des femmes descendantes de Tara."C'était un discours scandaleux, mais il fut prononcé avec tant de charme que tout le monde rit, y compris le Dalaï-Lama qui déclara : " Maintenant, je vois le problème sous un angle différent"."
Il s'agit de commencer par faire des comptes justes. Comptabiliser tout ce que le jour, l'année, les années écoulées nous ont donné. A commencer par cette précieuse incarnation humaine comme disent les tibétains, la possibilité de faire l'expérience. Au fond, elle n'était pas certaine, cette possibilité, ni la mienne, ni la vôtre, ni celle du monde. Elle n'était pas certaine à notre naissance, elle est une sorte de miracle instant après instant. Quelques uns d'entre nous se sont arrêtés en chemin récemment. Les avons nous remerciés assez de leur présence dans nos vies ? C'est peut-être le moment de le faire.
Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien s'interrogeait Douglas ? Pour cette incarnation, donc, merci. L'expérience est parfois rude, sans pitié ? Oui. Généralement nous comptabilisons les expériences dans deux colonnes parfois invisibles mais qui existent bel et bien : la colonne positive de ce que je considère comme un cadeau de la vie et la colonne négative, de ce que je considère au mieux comme un sale tour au pire comme une injustice scandaleuse. Et même à ce niveau de "comptabilité" sommes nous clairvoyants ? N'y a-t-il pas dans la colonne crédit tout un ensemble de choses que nous ne pensons pas à nommer ?
Mais il est une autre manière de calculer, non plus en deux colonnes mais en prenant chaque expérience et en observant TOUT ce qu'elle nous a donné. Toute expérience ordinaire est dans le monde du deux, de la double face, du concave et du convexe, de l'ombre et de la lumière. " Plus large la face, plus large le dos". On emploie souvent cette expression pour rappeler que tout ce qui existe a une face, ce qui apparaît, ce qui est dans la lumière, et un dos, ce que nous ne voyons pas, qui est dans l'ombre. Avons-nous soin d'observer chaque expérience sous ce double aspect ? Avons-nous soin de bénir la face et le dos ? D'honorer la face visible et souriante de nos réussites, de nos chances et leur dos sombre et douloureux ? De reconnaître la face grimaçante et torturée de nos souffrances et d'accueillir la lumière qui derrière elle, se cache ? Et si certaines souffrances sont trop à vif pour que nous puissions voir leur dos de bonté, pouvons-nous seulement humblement nous incliner devant la loi du deux à laquelle rien n'échappe dans la manifestation ? Quoi, dit une voix assourdie peut-être mais véhémente, quoi, où est la bonté dans cette épreuve que la vie m'envoie, où est l'amour dans ce que je vois comme un déchaînement de haine? Eh, oui, humblement, je ne vois pas... Je ne vois pas toujours, à la Source de tout manifesté l'Éternité infiniment bienveillante, l'Infini éternellement aimant. Je ne LE reconnais pas dans la variété éblouissante de la Vie.
"Rien ne nous est dû" nous rappelle Christiane Singer. Est-ce une manière de nous dire que nous n'avons droit à rien et que nous devrions nous contenter de ce que nous avons ? Non, bien sûr. C'est l'inverse. Nous avons droit à TOUT. Toute la palette de l'expérience humaine. Et pouvons nous, là, maintenant envisager de cesser de qualifier, de juger, de bénir ou maudire l'expérience ? D'entrer dans la folie du OUI ?
"Rien ne nous est dû" !Est-ce que vous sentez le poids de conditionnement psychologique, social, égotique que cette vérité vient transpercer ? Est-ce que vous sentez à quel point elle va à contre courant de notre fermeture revendicatrice ?
Et comme elle vient toucher le coeur de l'enfant libre, le coeur vibrant de notre coeur qui a tellement envie de prendre la vie comme un cadeau, TOUTE la vie - même le pire - et qui n'ose pas ?