jeudi 29 novembre 2007

La culpabilité... par Voutch

- Tu es un boa. C'était une souris. Les boas mangent les souris. Tu n'as aucune raison de te sentir coupable. En plus, c'est très mauvais pour la digestion.

Portions/semaine...

Un partage d'Eric trés instructif...

mercredi 28 novembre 2007

THE sortie !





Voici le reportage photo de GuYôM, notre envoyé spécial à Bordeaux, devant la boutique Orange du cours de l'Intendance. Ce soir, a lieu la sortie du tant attendu IPHONE ! Les mac-addicts affrontent le froid bordelais pour acquérir la fabuleuse machine !
Nous ne pouvions passer à côté d'une telle info... et nous pensons fort à iPapy, si loin de la France et de ce grand iEvénement !

Accepter l'autre

Voici une petite illustration (du célébre Voutch) de la formule de Swamiji d'hier qui a inspiré quelques uns d'entre vous...

Sache que je suis tout à fait prête à t'accepter tel que tu es, Julian.
Mais d'abord, il faut que tu deviennes quelqu'un de complètement différent.

Changer sa chaise de place...

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Cette vidéo image bien je trouve l'idée de "changer sa chaise de place" comme dit Diane/Bhakti...
En partant d'une situation.... notre point de vue change selon où l'on place sa chaise... et notre univers peut "basculer" alors que sur un certain plan la situation reste identique... vous me suivez ???



Bon anniversaire Laetitia !

lundi 26 novembre 2007

De quels signes êtes vous ?

Corinne ne doit plus être loin de la maison maintenant... si elle n'est pas déjà rentrée ?!
Pour lui faire un petit clin d'oeil je viens de trouver ce lien http://www.spiritsoleil.com/boutiques_micro/astronews/horoscope_chinois.html
qui vous renseigne sur vos signes Chinois, Gaulois, Aztèque, Egyptien et Tibétain...
Je suis Tigre de Bois, Figuier, Miquiztli, Seth et soleil exalté !!!... c'est grave docteur Corinne ???
...Et bon retour parmi nous ;-))
(p.s : le dessin est un mandala à colorier...)

Mère Meera

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Divine Mère Meera !
D'autres photos sur le site http://meremeera.free.fr/introduction.htm

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dimanche 25 novembre 2007

Oh ! Sister !



Voici un petit clin d'oeil à ma grande soeur, avec qui nous venons de passer un we super sympa...
Voilà également l'occasion de vous conseiller encore et encore ce superbe film "La couleur pourpre"...
Bonne fin de dimanche à tous...

La Couleur Pourpre - Miss Celie's Blues
envoyé par Image-in

samedi 24 novembre 2007

Mère Divine

"Dieu, la réalité suprême, a pris par Son pouvoir infini la forme de l'univers et de tous les êtres, choses et créatures qui s'y trouvent. Toutes les activités sont dirigées et contrôlées par Son pouvoir. Ce pouvoir s'appelle la Mère divine. Elle est le principe-créateur et moteur, auteur, conservateur et destructeur des univers. Par le pouvoir de cette Yoga Maya, le Seigneur lui-même se manifeste comme Avatar, comme Saint ou comme Sage. Ainsi toutes les actions, tous les mouvements humains, qu'ils soient grands ou petits, sont comme des vagues joyeuses sur Son sein resplendissant. La Mère divine est pour le Seigneur ce que la lumière est pour le soleil, et le parfum pour la fleur. C'est par le pouvoir de la Mère que les mondes se meuvent et que tous les êtres vivent et agissent. En vérité, chaque forme est Sa forme, par ce que la forme elle-même est mouvement. Donc, tout ce qui est révélé, exprimé, manifesté, que ce soit subtil ou grossier, esprit ou nature, représente quelque aspect de Son existence.
Dans l'être humain, l'âme, le corps et la vie sont la Mère divine dans son intégrité. Savoir que l'unique Mère universelle n'est autre que le tout, c'est s'élever au-dessus du sens individuel créé par l'ignorance. Dans la lumièrede la Mère divine, toutes les formes sont l'unique.
La Mère divine devient la libératrice directe et immédiate de l'âme enchaînée dès que celle-ci la reconnaît pour Sa mère et se considère comme Son enfant.
De même que contempler la lumière nous fait connaître le soleil, ainsi contempler la Mère divine comme étant le tout, c'est atteindre la suprême connaissance. Le véritable enfant de la Mère divine obtient le don de la voir partout et dans chaque chose. Cette vision est le signe distinctif de celui qui s'est abandonné à Elle et qui est vraiment devenu Son enfant. Comme les vagues jouent à la surface de l'océan, ainsi la Mère divine, jouant le jeu universel, gambade sur le corps infini et parfaitement immobile du Seigneur. L'enfant de la Mère divine découvre tout à coup son unité avec Elle et avec le Seigneur, jouissant de la félicité et de la liberté de l'Eternel, après quoi toutes ses actions et tous ses mouvements deviennent en réalité ceux de la Mère divine; Mère et enfant ne se distinguent plus l'un de l'autre, dans la perfection du Seigneur. La voie la plus facile consiste à éliminer le sens de l'égo, et à s'abandonner à la volonté de Shakti, qui est la Mère divine. Dès que l'égoisme se dissout, l'âme réalise non-seulement sa nature universelle qui est la Mère, mais aussi son existence éternelle, sans attributs, illuminée, immuable et absolue. Saluons cette Mère universelle toute-puissante, pleine d'amour et de compassion."


Swami Ramdas "Présence de Ram", aux Editions Albin-Michel.

Un rôle au côté de Harry...

MSN organise un concours dont le vainqueur décrochera un rôle de figurant dans le prochain film adapté de la saga Harry Potter, qui sortira en novembre 2008.
"Harry Potter et le prince de Sang-mêlé", le tome 6 de la saga (AP)
Un fan d'Harry Potter jouera un rôle de figurant dans le sixième film tiré de la saga, grâce à un jeu organisé sur MSN, a annoncé le portail internet jeudi 22 novembre. A partir du 23 novembre et jusqu'au 20 décembre, des questions sur la série imaginée par la Britannique J.K. Rowling seront posées chaque semaine sur le site.
Le vainqueur du concours, parmi les millions de lecteurs des aventures du jeune sorcier,décrochera un rôle de figurant dans "Harry Potter et le prince de Sang-mêlé", le prochain film de la saga, actuellement en cours de tournage. Sa sortie est prévue en novembre 2008.

Rêve de Noël
"Cela va vraiment permettre à quelqu'un de réaliser ses rêves de Noël", a déclaré l'un des responsables de MSN, Mike Lok. "Inutile de dire que nous nous attendons à une compétition acharnée".Les cinq premières adaptations pour le grand écran des aventures du jeune apprenti-sorcier ont battu tous les records au box-office mondial, totalisant des recettes supérieures à l'ensemble des 22 films de James Bond ou aux six épisodes de "La guerre des étoiles.

La citation du jour 64

de la part de Jean-Pierre Bossy

"Je ne pense à rien
et cette chose centrale, qui n'est rien,
m' est agréable comme l'air de la nuit,
frais en contraste avec le jour caniculaire.
Je ne pense à rien, et que c'est bon! (...).

Fernando Pessoa



vendredi 23 novembre 2007

Elf du Grand Nord

Un petit cadeau pour vous mes chers amis, après le Caribou du Grand Nord voici une espèce d'Elf très rare vivant dans la même région. En fait, l'exemplaire est unique.
Pour l'observer en pleine action cliquez sur le lien et n'oubliez pas de monter le son.
http://www.elfyourself.com/?id=9584136932

Caribou


Caribou est un mot français d'origine amérindienne (1834, du micmac kálibu, xalibú). C'est un terme utilisé en Amérique du Nord pour désigner le renne sauvage (Caribou des bois).

It's a man's world

A tous coeurs

La citation du jour 63

De la part de Benoit Feillet :

Le Dalaï-Lama, cité par Matthieu Ricard qui était interviewé pour un journal Anglais paru dans le courrier international:

 On a un jour demandé au Dalaï-Lama ce qu'il ferait si quelqu'un entrait dans la pièce avec l'intention de tuer tout le monde. Il a répondu:  

"je commencerais par lui tirer dans les jambes, puis j'irais vers lui pour lui caresser la tête et m'occuper de lui."

l'article se trouve dans le courrier internationnal n°874 du 2 au 22 août 2007. Plus précisement dans le supplément qui l'accompagne: "alors,heureux? pourquoi nous sommes obsédés par le bonheur". Et en pages 10 et 11 l'interview de Matthieu Ricard par Robert Chalmers (tiré du journal The Independant (Londres).


jeudi 22 novembre 2007

Fear of bug ?

Adieu l'artiste

Pour Romane et Joseph

Les entretiens de l'Assekrem


Comme Jacques l'écrit dans son témoignage (voir post suivant) il y a effectivement beaucoup de pierres dans le Hoggar.


Lors de la précédente retraite en avril, Roger disait lui " Que de caillasses, que de caillasses, mais quelles sacrées belles caillasses)!

La photo ci-contre a été prise par Mati le matin de repos au pied de l'Assekrem. Nous avions du temps pour des entretiens.
Bernard à gauche avec Corinne et Jacques à droite avec Alain.

Nous nous étions installés dans les petits abris de pierres circulaires qui permettent de s'abriter du vent souvent très fort à cette altitude. Mais ce matin là, pas de vent, juste une brise légère, un soleil radieux, une température douce, une lumière de première fois. Vous avez dit "bonheur"

Même juste un peu ?

Le témoignage de Jacques

La retraite-randonnée dans le désert du Hoggar a été pour moi avant tout un gros défi. J'ai arrêté de fumer il y a cinq mois et ma conditions physique n'était pas très bonne.

Les quatre premiers jours j'ai vécu de nombreux refus, j'avais très mal aux jambes, pas envie de marcher et surtout j'avais beau regarder, je ne voyais autour de moi qu'un tas de pierres. En un mot, c'était dur, très dur, à part la rencontre avec des ânes sauvages, ces animaux m'ont beaucoup touché. 

Mais mon deuxième grand défi était d'entrer en amitié avec moi-même, ici, maintenant, tel que je suis. Car dans le désert à part marcher, manger, dormir il reste du temps pour se rencontrer et pour  s'aimer soi-même.

 Alors, cela a été le bon moment pour moi de réaliser que j'étais très dur avec moi-même. J'ai laissé le coeur s'ouvrir, j'ai accepté les refus. 

Et là, comme par miracle, j'ai pu apprécier chaque instant de marche, j'ai pu apprécier la beauté du paysage, j'ai pu apprécier la beauté du groupe et j'ai pu enfin m' apprécier......

Merci à tous pour votre chaleureux soutien et un grand merci à Bernard pour sa si précieuse aide fraternelle.

La citation du jour 62

De la part de Raphaël Tissot : 

"Cette source ne change jamais et est toujours présente.
Elle est le chant silencieux et constant qui sous-tend et imprègne la musique de la vie. 
Immergez-vous dans cette source, ressentez-la aussi profondément que possible, puis revenez à votre travail, à
votre vie privée, à votre famille, à vos efforts créatifs. Quand vous gagnez de l'argent, faites-le à partir de cette source. Voyez ce qu'il arrive aux détails de votre vie quand vous vivez de manière
plus constante à partir de cette source."

David DEIDA, Intégrer son identité masculine, éditions "le souffle
d'or", chapitre 5 "Ne quittez jamais votre perception la plus
profonde", page 39.

mercredi 21 novembre 2007

Mon coeur

Apprendre à vivre

Eh oui ! On apprend tout. Le calcul, la grammaire, la physique de Newton, celle d'Einstein et celle de Planck ; on peut apprendre la cuisine chinoise, à piloter un avion. On peut même apprendre la philosophie, la théologie. Et ne l'oublions pas, l'informatique.

Mais qui nous apprend à vivre ?
Qui nous apprend à vivre tranquillement, à vivre sereinement. Qui attire notre attention sur le droit à une vie intérieure apaisée dans le monde tel qu'il est, sans attendre qu'il change ?
Personne ! 
Pour une bonne raison : le seul qui peut m'apprendre comment vivre mieux, comment être mieux dans ma peau et dans ma tête, c'est...... "Moi"

Ce qui exige, non pas un savoir sur soi-même, mais une connaissance de soi.
La connaissance de deux niveaux d'être.

Dürckeim parle du moi existentiel et de l'Être essentiel ; le Zen parle du moi ordinaire et de notre nature essentielle.

S'enfermer au niveau du moi engendre, nécessairement un mal Être.
Tchouang-Tseu distingue en chacun deux régimes de l'activité : " le Ciel et l'humain".
Lorsqu'on lui demande ce qu'il veut dire, il répond :

" Les chevaux et les buffles ont quatre pattes : voilà ce que j'appelle le Ciel. Mettre un licou au cheval, percer le museau du buffle : voilà ce que j'appelle l'humain".

Le Ciel ? Un niveau d'être qui se manifeste dans des actions naturelles : respirer, marcher, voir, entendre, sentir. Des actions qui ne peuvent être "faites par l'homme".

L'humain ? Un niveau d'être qui se manifeste dans des actions élaborées par l'homme. Ces activités qui doivent être apprises, et sont ensuite réalisées à partir d'une intention, d'une volonté et dans un dessein prévisible. Par exemple : rouler à vélo, pratiquer zazen, jouer de la flûte, faire kin-hin.

Pourquoi la voie de l'action ?

Pourquoi pratiquer zazen chaque jour ? Pourquoi exercer kin-hin, la marche méditative, jusqu'à la parfaite maitrise de chaque pas ? 

Pour sans cesse, remettre en accord le Ciel "qu'on est" et l'humain "qu'on devient".
Pourquoi une journée de pratique ? Pour faire, et refaire l'expérience, que le chemin qui nous aide à vivre mieux n'est pas linéaire mais cyclique. C'est dès à présent, de jour en jour, d'heure en heure, que je peux, en ce moment, vivre et agir l'âme en paix.

Jacques Castermane   (article paru dans Réel de novembre 2007, page 20)

Rien de spécial

Contrairement aux apparences, il n’y a rien de spécial dans la méditation. Aucune expérience particulière. 

Juste une posture.

Une posture qui correspond non pas à une forme, mais une posture qui correspond à Être. 

LA posture qui correspond à Être. 

Être ancré, posé sur le sol, sentir les appuis, dans un ici que pour l’instant on peut considérer comme une sensation de la base, une sensation du contact, sensation de l’assise, de l’horizontalité . Et dans le même élan, la sensation verticale, l’empilement des vertèbres les unes sur les autres.

Rien à faire. Juste observer le parfait équilibre de la vie quand « moi » s’en mêle le moins possible. Moi ne respire pas, c’est la Vie qui respire. C’est la Vie qui expire, et dans cet expire rejoint la sensation des appuis, reçoit la sensation des appuis. C’est la Vie qui inspire et s’élance dans la sensation verticale. Au cœur de ses deux mouvements symétriques, complémentaires « moi » n’a aucune place . « Moi » est juste une idée.

Être dans l’expérience, uniquement dans l’expérience, les yeux fermés, dans l’observation, la conscience, des sensations, des pensées, ou des émotions éventuelles. Juste dans l’expérience, est-ce que cette conscience des sensations, des émotions et des pensées fait exister « moi » ? 

« Moi »est une pensée. Dans l’expérience ici et maintenant « moi » est une pensée. Comme une bulle dans laquelle sont rassemblées, les sensations qui passent, les émotions et les pensées qui se présentent. 
Et, dans l’expérience, JE SUIS, ICI , la conscience des sensations, des pensées, des émotions sans contenant, sans forme qui les contienne, qui les retienne , qui les maintienne.
Juste l’expérience, d’être porté par la Vie. 

Ce n’est pas une expérience qui s’ajoute aux autres, c’est l’Expérience fondamentale, celle qui est toujours là. Et qui est toujours accessible.

Il n’y a pas de souvenir de la respiration pendant le sommeil, à chaque instant, il n’y a pas conscience de la respiration. Pourtant la respiration est. La pensée enferme cela dans une boîte, « moi ». Séparé d’autres « moi ». 
C’est l’affaire de la pensée, ce n’est pas l’affaire de la Vie.

L’affaire de la Vie, c’est juste Etre.

Être est léger.
Être est joyeux.
Être est toujours

En cela méditer n’est pas une activité particulière, c’est juste simplifier, simplifier les formes, simplifier les bruits, simplifier les images, et entendre, entendre le silence.
Goûter la vacance. 
Être consciemment en vacance. 
Et en vacance, ça veut dire libre. Quand un poste est vacant c’est qu’il est libre. Quand une chaise est vacante, elle est libre, il n’y a personne dessus. 

Il n’y a personne dans la posture.
Dans l’expérience, ici tout de suite, où est la forme de « moi » ?
Est-ce que les pensées qui passent circulent dans une forme fermée ?
Est-ce que les sensations du corps, du corps complètement habité complètement vécu, me limitent ?
Est-ce que même une émotion très forte donne une forme, donne un nom, donne une histoire à « moi »? 
L’émotion Ici maintenant ne donne pas de forme. Elle EST. Pure.
Dans l’expérience, Ici, Maintenant rien ne peut donner de forme.
Il y a juste à se laisser être. 

Quand on ferme les yeux, sous les paupières, des formes, des couleurs, des points lumineux se présentent. Au bout d’un certain temps, dans la légèreté de la respiration, il devient impossible de qualifier la couleur ou la forme de ce qui est vu. C’est une non couleur, une absence de forme. 
C’est l’absence de couleur et l’absence de forme de Être. 

Et en ouvrant les yeux, est-ce que Être a changé ?

Juste Être.

Être est transparent.
Être s’adapte à toutes les formes.
Être s’adapte à toutes les formes que va prendre la journée.

Méditation dirigée par Corinne le 28 janvier 2006

La citation du jour 61

Bonjour Alain,

J'ai vu sur le ipapy que vous avez des citations pour un bon bout de temps. J'en envoie quand même une. Faut faire des réserves pour l'hiver.

C'est en fait une petite citation qui me parle de plus en plus provenant de Stevie Ray Vaughan, un musicien de blues américain. La citation est mentionnée au tout début de la couverture d'un de ses albums posthumes.

Stevie Ray Vaughan & Double Touble The Real Deal: Greatest Hits 2

Pour la petite histoire, SRV, excellent guitariste de blues, était accro à la drogue et a tenté par tous les moyens de s'en sortir. Grâce à l'aide de ses amis il réussit ce challenge, juste avant de mourir dans un crash d'hélicoptère après un concert à Alpin Valley aux USA à l'âge de 36 ans
Alors, voilà, pour tous les "solitaires ou isolés" de la planète et de la sangha:

"It took me quite a while to realize that the real deal is to be able to be enough of a person on your own to know when somebody loves and cares about you."

Que je traduirais ainsi:

"Ca m'a pris pas mal de temps pour comprendre que ce qui compte vraiment c'est d'être suffisamment une personne soi-même pour savoir quand quelqu'un vous aime et se soucie de vous." 

Olivier Anton


mardi 20 novembre 2007

Pour informaticiens seulement


Pour les informaticiens du ipapy avec une dédicace toute spéciale pour Adrien mon beau-fils, informaticien de haut vol et grand spécialiste Linux et Open Source.

Voyage de nuit

Polynésie

Jamila, fidèle collaboratrice du ipapy' vient de m'envoyer un diaporama qui m'a bien fait sourire. Merci Jamila

Jean Klein

Hier soir lors du groupe VST, notre amie Annick nous a lu un texte de Jean Klein, le voici, merci Annick :

"N'essayez pas d'objectiver la vérité, de la localiser, jamais : la vérité est votre absence absolue, quand vous êtes complètement absent.


Le chercheur est ce qu’il cherche…ce que vous cherchez ne peut jamais être un objet. Parce que vous êtes ce que vous cherchez, ainsi vous ne pouvez jamais le voir, jamais l’appréhender. Vous pouvez seulement l’être….


Vous êtes libre de tout concept, quand le mental voit cela, il arrive à un arrêt. Vous êtes tranquille. Toutes les idées sur vous-même, toutes vos qualifications doivent s’arrêter. Alors vous vous trouvez dans une sorte de nudité. Alors soyez le vraiment. Soyez complètement accordé à cela.


La question est réponse, parce que la réponse est avant la question ; autrement il n’y aurait jamais de question.


C’est à travers l’écoute inconditionné, libre de la mémoire, libre de toute attente, que vous arrivez à la perception directe.

…Cette compréhension que votre vraie nature n’est jamais un objet, jamais une affirmation, vous amène automatiquement à l’ouverture, à la non-connaissance. Cette non-connaissance est l’ouverture, et cette ouverture est la vérité. L’ouverture n’est pas un état psychologique mais une manière de vivre où il y a beauté dans la relation, parce qu’il n’y a plus relation personnelle, il n’y a que relation.

Vivez dans votre silence infini.


…Un jour vous verrez que vous n'avez vécu que comme une entité qui n’a aucune réalité. Ce moment est une très grande révolution dans votre vie.

Alors vous trouverez la beauté dans la vacuité en étant rien. Parce que dans la vacuité vous êtes le TOUT. Quand vous êtes la vacuité, vous absorbez votre environnement dans sa totalité. Quand vous n’êtes rien, vous êtes le libre choix, libre de sélection, libre de discrimination. Quand le « je » psychologique se présente, ses propositions ne sont pas seulement basées sur la beauté et la vérité, mais sur la survie, la survie psychologique de la personne.


…Dans cette ouverture toute votre intelligence est à votre disposition. Il y a un regard neuf sans interférence de la mémoire. Aimez ce que vous êtes. Pas le Soi que vous n’êtes pas, non le vrai Soi que vous êtes. Alors vous ne serez pas collé à votre personnalité et à ce moment là vous vivrez la relation sans objet.


…Le chercheur est celui que vous cherchez. Ce que vous cherchez est paix, silence, vous-même, et cela ne peut jamais être un objet. C’est un sentiment. C’est un diamant, dans votre sentiment, vous devez aimer ce diamant. Vous devez l’être, ne jamais vous en éloigner. Ce diamant est le diamant de votre cœur


…..C’est seulement quand vous n’êtes pas, que Dieu est."



lundi 19 novembre 2007

I'm All Right



Suite à un commentaire de Jean-François concernant Madeleine, iPapy et moi avons eu envie de partager avec vous un petit morceau... J'ai un faible pour ses reprises de chansons françaises (la javanaise, j'ai deux amours...) mais je n'en ai pas trouvées sur le net.

Madeleine Peyroux - I'm All Right
envoyé par Madeleine-Peyroux

Le Témoignage de Stéphanie

Dans ce désert de feu , j'ai enfin pu laisser partir ce qui m'encombrait: certaines idées fausses, préjugés, jugements, illusions. Car face à cette terre désertique, le superflu tombe il m'est apparu comme grotesque et complètement inutile, je parle de ce que l'on entretient ; l'image de soi même, les vaines préoccupations, ces bagages du passé que l'on garde obstinément sur les épaules. Dans cet espace immense,tout s'est dissipé au fur et à mesure des pas je me suis sentie m'élargir jusqu'à rencontrer cet espace et devenir comme lui; être sans limite,infini...

Je suis différente; j'ose dire : je suis neuve, aussi par cette expérience symbolique du baptême car je l'ai reçu comme cela de manière inattendue par ce sage du désert (l'eau versée sur ma tête de ses mains dans l'oasis) Entayent qui nous a enseigné la simplicité; derrière chaque pas une présence et dans son regard l'intégrité.

Il fallait que je vive cette merveilleuse aventure pour progresser sur ce chemin,là où nous avons marqué nos empreintes qui s'effaceront de cette terre volcanique,l'empreinte dans mon coeur ne s'effacera pas.

Je peu dire en toute sincérité que dans cette ouverture, dans ce lâcher prise je me suis lavée de l'intérieur que j'ai rencontré la vacuité et je vis désormais dans cet espace.

Je remercie ,vous tous, amis sur le sentier qui ont participés et aidés à cela.
Je vous aime.
Stéphanie alias Radijah

ps: Photo: Simone à gauche et Stéphanie à droite le matin au campement au pied de l'Assekrem

La religion ou les religions ?

Mon cher ami Julien, que j'ai eu le bonheur de décapiter il y a quelques années, décapite à son tour à la moindre occasion et anime des ateliers philosophiques dans le Sud, voici le texte de préparation de son prochain atelier. Merci

"Si le fait religieux est universel (pas une société sans religion), il est loin d'être homogène (il y a des religions, parfois très différentes). La première question qui se pose est donc celle de savoir si on peut parler de « la » religion au singulier; autrement dit, si il y a un dénominateur commun aux différentes religions qui permettrait de saisir l'essence de « la » religion sans plaquer nos propres représentations sur ce qui nous est étranger.

La première définition générale se trouve chez Ciceron: « La religion est le fait de se soucier d'une certaine nature supérieure qu'on appelle divine et de lui rendre un culte. » Cicéron (De inventione II, 53). Certes, il n'y a pas de religion sans culte, et il n'y a pas de culte sans sacré. Le sacré est ce qui est estimé digne de vénération, de respect absolu, voire de sacrifice. Il y a un rapport profond et complexe entre « culte » et « culture ». Les religions ont profondément influencé les moeurs des cultures où elles sont apparues, mais elles servent aussi parfois à sacraliser des moeurs qui n'ont au départ rien de religieux. Par exemple l'Islam a joué sur les moeurs en limitant la polygamie. Mais la majeure partie des religions ont été utilisées pour justifier la domination masculine.

Par contre, la façon dont on s'est représenté cette « nature supérieure qu'on appelle divine » n'a cessé d'opposer les différentes religions et il y a au moins une religion: le Bouddhisme (4ème religion du monde relativement au nombre de ses adeptes) qui ne se réfère pas à un Dieu transcendant.

L'étymologie nous renseigne sur l'essence du religieux: le latin « religare » veut dire, entre autres choses, « relier ». La religion c'est ce qui relie les hommes entre eux en fondant l'ordre social, les lois. Tout se passe comme si les communautés humaines avaient besoin, pour avoir une unité, de la référence à un point extérieur et transcendant: un héro fondateur, un mythe de l'origine, une promesse de salut ou une idée régulatrice. Il semble qu'il faille se référer à plus grand que soi pour faire société, pour « être avec ».

Ce qui fait que la religion relie, c'est qu'elle permet de communier dans une même foi, c'est la communion qui est à l'origine de la communauté. Doit-on en conclure qu'il n'y a pas de société sans religion?
Non, on peut communier -faire communauté en des valeurs qui n'ont rien de « sacré » au sens religieux du terme: « les lendemains qui chantent » des sociétés communistes ou les valeurs républicaines de Liberté, d'Egalité et de Fraternité par exemple. Il y a société sans religion donc, mais en plus la religion ne saurait être limitée à sa fonction sociale sans perdre une des dimensions qui lui est essentielle: sa dimension spirituelle.

L'essentiel des religions n'est-il pas plus dans la spiritualité que dans la conformation des individus à un ordre social et moral sacralisé? La spiritualité c'est la vie de l'esprit, celle-ci se nourrit autant de vérité, que de beauté et de justice. Les religions ont souvent dans l'histoire été des freins au développement de la philosophie et des sciences, mais elles ont pu aussi (plus rarement) le favoriser.
Pour ce qui concerne le rapport au beau il est indubitable que les religions ont inspiré nombre de chef d'oeuvres. Enfin, s'il n'est pas une religion qui n'ait pu servir de caution à des massacres, elles ont pu aussi servir de soutien à bien des révoltes contre l'oppression.

Mais la spiritualité c'est aussi le mysticisme, qui est avant tout l'expérience d'un dépassement de l'individualité, d'une union avec le tout dans un sentiment d'amour infini. N'y a-t-il pas là, au delà des controverses théologiques, un dénominateur commun aux religions?

Ceci dit, n'y a-t-il de spiritualité que religieuse? Il serait bien sûr très réducteur, insoutenable, de limiter la vie de l'esprit, le rapport à la vérité, à la beauté et à la justice à la religion. Quant au mysticisme, il ne manque pas lui non plus d'exister en dehors des cadres religieux dans l'expérience esthétique surtout.

Julien Saiman