dimanche 30 juin 2013

En anglais, sorry!


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Allez, on travaille un peu notre anglais !

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Être un avec


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Ah, ces publicistes!

Je propose:

Ne faites qu'un avec la vie et
Dieu ne fera qu'un avec vous.

Mais qu'est-ce qu'on va vendre avec ça ? ;-)


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Rossi 1 Marquez 2

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Le "vieux docteur Rossi" (n°46)est de retour aux affaires
après deux années de disette, il remporte hier
le Grand Prix des Pays-Bas
Mon chouchou Marc Marquez (20 ans) a assuré la deuxième place.


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Rokia Traore : Sabali


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samedi 29 juin 2013

Bernard Lavilliers Cesaria Evora


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Deux voix exceptionnelles,
Un bel hommage !

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vendredi 28 juin 2013

La Rochelle


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Une nouvelle qui me touche
Je suis né et j'ai vécu dans la rue d'où cette vidéo
a été filmé: la rue Dupaty. La mairie de La Rochelle
est un batîment magnifique.


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jeudi 27 juin 2013

Assen

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Assen est une charmante petite ville du nord des Pays-Bas. 
Assen est surtout connue 
pour son célèbre circuit sports mécaniques. 
Ce matin vient de débuter le Grand Prix Moto d'Assen.

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Rédemption - Lisa Gerrard



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Merci Jean-François

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Mystère

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La chose la plus belle
que nous puissions expérimenter
est le mystère.
Il est la source
de tout art
et de toutes les véritables sciences

Albert Einstein


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mercredi 26 juin 2013

Un petit coup d'oxygène ...


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C'est le film complet, vous devez prévoir un peu de temps
mais ça vaut la peine.
C'est bien pour réveiller notre coeur d'enfant.
Coucou mes filles, séquence nostalgie!
Merci Karl


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Message in a bottle



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Vous vous souvenez ?

Tonique pour commencer la journée, non ?

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mardi 25 juin 2013

Michel Jonasz


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Il a fait un malheur récemment
en concert au Festival de la Voulte sur Rhone
Immense artiste
JFL

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La danse de la réalité



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JFL

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J'émerge


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Je suis heureuse de pouvoir faire connaître ce  livre à la diffusion confidentielle. Et pourtant, c'est un témoignage sincère et sobre qui peut vraiment aider des personnes qui souffrent de troubles bipolaires, leur famille, mais aussi tout un chacun : il est si rare qu'une porte s'ouvre sur ce que vit un être humain, de l'intérieur. C'est un livre d'espoir aussi. Catherine Allegre montre qu'il est possible de sortir du tunnel noir de l'alternance de dépressions profondes et de périodes d'excitation heureuse. Sans nier la spécificité de cette maladie mentale, je la vois plus largement comme un dérapage incontrôlé et incontrôlable de la maladie du mental. En cela ce récit nous concerne tous.
Merci Catherine pour avoir eu le courage d'écrire et l'humilité de présenter ton parcours, sans fard, dans l'espoir que cette présentation puisse éclairer d'autres personnes.

Pour commander le livre écrire à : kachina@dartybox.com




lundi 24 juin 2013

le nouveau Jodo



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JFL


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La citation du lundi

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" Il n'est pas facile pour qui que ce soit de briser les chaînes de l'ignorance en un instant. Une volonté très puissante est nécessaire et une recherche absolument totale de la Vérité et du Soi véritable. Dans le Zen, une dure ascèse est nécessaire, et il n'y a jamais rien eu de tel qu'un moyen facile pour donner des résultats instantanés. Le véritable disciple s'engage avec une demande religieuse extrêmement intense."

Roshi Shibayama in " A flower does not talk"


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Relève la tête !


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Xavière compose joue et chante, Cédric et Eva font les acteurs, 
Mathilde filme et apparaît 15' à l'image...
Merci à tous pour leur talent, leur fraîcheur et leur énergie... 
C'est bon, pour commencer la semaine...

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dimanche 23 juin 2013

Sur la route spirituelle

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Je suis très heureux de vous annoncer la sortie 
du dernier livre de mon ami Gilles, à lire absolument.



Très jeune, Gilles Farcet. a entamé une recherche spirituelle intense avec l'intention de suivre une voie ancrée dans la vie quotidienne. Outre qu'elle l'a amené à devenir l'un des proches élèves puis collaborateur d'Arnaud Desjardins, elle l'a aussi conduit à nouer des liens étroits avec divers instructeurs (Yvan Amar, Lee Lozowick, Amma...) et nombre de complicités marquantes avec entre autres, Alejandro Jodorowsky ou Allen Ginsberg. Il revient ici sur son propre parcours : riche itinéraire, du monde du journalisme et de l'édition à celui de la transmission spirituelle, de Paris à l'Inde en passant par l'Amérique du Nord.

A la fois récit et essai , ce livre alterne la narration d'une singulière aventure humaine fourmillant de souvenirs et d'anecdotes, et une réflexion approfondie sur la voie spirituelle, ses fondements, ses étapes, ses pièges et ses illusions. Le tout donne un témoignage fort sur une quête spirituelle ancrée dans notre temps, originale et sans frontières.

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In the mood for love

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Les ralentis magiques de Wong Kar Waï...
Le cou de cygne de Maggie Cheung...
Le visage triste de Tony Leung...

So romantic !

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samedi 22 juin 2013

Si les abattoirs avaient des murs de verre...


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Le style est un peu grandiloquent, mais ce que dit cet homme doit être entendu...

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vendredi 21 juin 2013

Silence

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Tu jugeras difficile de prier si tu ne sais pas comment faire. Chacun de nous doit s'aider à prier : en premier lieu, en recourant au silence, car nous ne pouvons pas nous mettre en présence de Dieu si nous ne pratiquons pas le silence, intérieur comme extérieur. Faire silence au-dedans de nous n'est pas facile, mais c'est un effort indispensable. Seulement dans le silence nous trouverons une nouvelle puissance et la vraie unité. La puissance de Dieu deviendra la nôtre afin d'accomplir toutes choses comme il se doit ; il en ira de même pour l'unité de nos pensées avec ses pensées, de l'unité de nos prières avec ses prières, de l'unité de nos actions avec ses actions, de notre vie avec sa vie. L'unité est le fruit de la prière, de l'humilité, de l'amour.

C'est dans le silence du coeur que Dieu parle ; si tu te places face à Dieu dans le silence et la prière, Dieu te parlera. Et tu sauras alors que tu n'es rien. Ce n'est que lorsque tu connais ton néant, ta vacuité, que Dieu peut te remplir de lui-même. Les âmes des grands priants sont des âmes de grand silence.


Le silence nous fait voir chaque chose autrement. Nous avons besoin du silence pour toucher les âmes des autres. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu dit -- ce qu'il nous dit, ce qu'il dit à travers nous. Dans un tel silence, il nous écoutera ; dans un tel silence, il parlera à notre âme, et nous entendrons sa voix.





Bienheureuse Teresa de Calcutta (1910-1997), fondatrice des Soeurs Missionnaires de la Charité
No Greater Love (trad. Pas de plus grand amour, Lattès 1997, p. 22 rev.)



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Youniverse Explorer


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Merci Richard encore une magnifique et pédagogique réalisation.
Douglas doit être très heureux

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Pour toi, Guillaume...

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Joyeux Anniversaire !

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jeudi 20 juin 2013

Pour toi, Julie


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Joyeux  anniversaire 

Hiromi Uehara in Marsiac
Quel show, impressionnant ! 
Merci Mister K on Twitter

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mercredi 19 juin 2013

Bodybuilding et spiritualité

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Je viens de lire (merci Pascal) un article de la revue  "What is enlightenment ?" (Qu'est-ce que l'Eveil ?), la célèbre revue américaine éditée et dirigée par Andrew Cohen. Il s'agit de l'interview de Shawn Phillips un culturiste américain (bodybuilder).  Ce témoignage m'intéresse particulièrement car j'ai pratiqué intensivement l'haltérophilie et même le culturisme (si, si ;-) dans mes jeunes années à La Rochelle.

Shawn est entré dans le bodybuilding comme certains entrent en religion. De toute évidence la salle de musculation est son monastère et son engagement dans cette pratique totale.
Dans un de ses nombreux articles Shawn écrit: "La concentration est l'étincelle qui allume la flamme de l'intensité" et il n'évoque là pas seulement le développement musculaire. Bien sûr, l'haltérophilie (comme on dit en France) est sa profession mais dans la salle d'entraînement il a plus la position d'un maître Zen que d'un simple "pousseur de barre".

La technique d'entraînement qu'il propose depuis plus de vingt ans vise à "approfondir l'impact de la pratique physiquement, psychologiquement et spirituellement". Je reconnais dit-il que dans un domaine où contrairement aux arts martiaux, il n'y a ni structure ni lignée, ni héritage, je suis considéré par beaucoup comme une sorte de "maître".
Il faut dire que Shawn a une approche peu courante de la pratique des poids et haltères. "Depuis le début de mon entraînement je suis consciemment connecté avec l'énergie universelle. Je la sens simplement couler à travers moi. Même au début, j'avais vingt ans alors, j'appelais le gymnase mon église. J'étais parfaitement intériorisé. J'étais en phase avec le réel. Je pouvais ressentir le niveau émotionnel des gens autour de moi. Je me suis toujours entraîné  2 à 3 heures par jour."

Shawn continue "Quand j'ai commencé  la méditation il y a dix ans, j'ai reconnu dans cette pratique le même état de stabilité et de paix rencontré dans le gymnase"

On peut considérer bien sûr que le culturisme est au service d'une inflation  de l'égo, d'un renforcement de l'identification au corps, ce qui revient à dire la même chose. Mais j'ai rencontré dans les années  50/60 des culturistes qui avaient l'approche spirituelle et mystique de Shawn Phillips, très peu certes . Nous rejoignons là une perspective très indienne : "toute activité pratiquée avec une intention pure et une totale consécration, peut être une voie d'accés  au divin". Même soulever de la fonte.


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François Davidson

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Aujourd'hui, place Saint Pierre!
Bénédiction par le Pape François
de quelques 800 motards
adeptes de Harley Davidson




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Sangha


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Jean-François

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Le minimum...



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"La conscience dépend d'une compréhension de la souffrance objective.
Le minimum qui nous est demandé en tant qu'homme accompli est d'endurer les manifestations désagréables d'autrui envers nous-mêmes et les autres sans ressentiment, de ne pas agir contre le tort qu'ils nous font, et d'avoir de la compassion envers ceux dont la nature est plus puissante que leur être."


E.J. Gold The Joy of Sacrifice, 99
Cité par Red Hawk dans L'observation de soi  p143

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mardi 18 juin 2013

Patrick Favre Trio


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JFL


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Jusqu'au dernier instant


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Un livre magnifique et juste. S'il y a une expérience commune à tous les êtres humains c'est celle de la fin de vie, celle de nos proches et la nôtre. Notre époque et notre culture dénient l'importance d'une préparation et d'une réflexion sur cette expérience. Ce livre n'est pas un livre de réflexion théorique, mais il amène chacun à s'arrêter pour s'interroger sur le sens qu'il donne à son existence. Il nous concerne tous. 

J'ai lu beaucoup sur l'accompagnement des personnes en fin de vie comme on dit. J'ai rarement été aussi nourrie et touchée. Pour une fois, l'auteur est un médecin, une femme médecin dans une unité mobile de soins palliatifs. Cette femme raconte avec honnêteté, respect, et profondeur ce qui fait le quotidien de son métier. Un récit au plus près de la relation très particulière et toujours unique qui s'instaure entre la personne soignante et celle qui va quitter cette existence. Un récit où l'auteur témoigne en tant que professionnelle mais aussi en tant qu'être humain, où elle questionne  son métier, sa position c'est à dire non pas la juste distance mais la juste proximité. Il faut une grande humilité et une grande confiance en la vie, un sens aigu de ce qu'est vraiment la médecine pour  exercer en unité palliative. Il n'y est pas question de sauver ou de guérir mais de prendre soin, de mettre ses connaissances, son savoir faire technique et sa qualité d'être au service des patients. 
Ce livre remplit d'espoir : sans pathos, sans romantisme, avec sobriété et délicatesse, il parle des  petits miracles qui peuvent se produire lorsque chacun, tout en étant  dans son rôle, accepte, dans  une relation de quelques minutes, de  quelques heures ou de quelques mois, de s'ouvrir, de se laisser toucher, de faire son travail d'humain non pas dans l'idéal mais au mieux de ce qui peut être fait maintenant. Il n'y a pas d'histoires édifiantes dans ce livre, mais les fils entremêlés de parcours doux ou chaotiques, de moments simples où la proximité de la mort laisse entrevoir la grandeur d'une âme. Et il faut un regard empreint de bienveillance aimante comme celui de Marie-Félicie pour saisir ces instants... jusqu'au dernier instant.


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lundi 17 juin 2013

Le syndrome du mauvais monde






Publié le 17 juin par Matthieu Ricard sur son blog, 
un texte important à faire lire et circuler :

"Les médias renchérissent sur la fascination qu’exercent sur nos esprits les comportements violents, malveillants ou pervers. Le malfaiteur qui a commis un crime crapuleux fera plus parler de lui que le bénévole qui assiste des personnes âgées dans le même quartier. Ce constat s’explique sans doute par le fait que les atrocités nous choquent en raison même de leur déviance par rapport aux comportements ordinaires.

Ce qui est ainsi offert aux yeux du public n’est pas anodin. Des chercheurs de l’Université de Pennsylvanie qui ont étudié pendant deux décennies l’influence de la télévision, ont montré que les téléspectateurs qui regardent constamment des actes négatifs manifestent une tendance accrue à agir de la même façon, et que, plus on regarde la télévision, plus on est enclin à penser que les gens sont égoïstes et qu’ils nous tromperaient à la première occasion. Bien avant l’âge de l’audiovisuel, Cicéron observait : « Si nous sommes contraints, à chaque instant, de contempler ou d’entendre parler d’événements horribles, ce flot ininterrompu d’impressions détestables privera même les plus humains d’entre nous de tout respect pour l’humanité. »
A l’opposé, quand les médias prennent la peine de mettre en valeur les aspects généreux de la nature humaine, les spectateurs entrent aisément en résonance avec cette approche positive. Ainsi, la récente série intitulée « Héros de CNN », connaît un franc succès. Cette émission présente des portraits et des témoignages de personnes, souvent très humbles et inconnues, qui ont entrepris des projets sociaux novateurs et bienfaisants ou qui se sont totalement impliquées dans la défense de causes justes.
Les drames et les violences font le plus souvent les grands titres de l’actualité et dominent les films et ouvrages de fiction. Lorsqu’on parle de film « d’action », cela signifie souvent que les protagonistes s’entre-tuent, le plus souvent du début à la fin de l’intrigue. Un jeune Américain de vingt ans aura vu en moyenne 40 000 meurtres fictifs à la télévision (dont 8000 avant l’âge de 12 ans) alors que, fort heureusement, dans la vie quotidienne, peu d’entre nous ont été les témoins directs d’un meurtre. Il ne faut donc pas s’étonner que nous souffrions de ce que les Anglo-Saxons appellent le « syndrome du mauvais monde », autrement dit l’idée que nous vivons dans un monde essentiellement hostile, peuplé d’individus égoïstes qui ne tendent qu’à favoriser le plus possible leurs intérêts personnels, même si cela implique de sacrifier le bien-être de ceux qui les entourent. Il est donc d’autant plus essentiel de présenter une vision plus proche de la réalité, qui mette l’accent sur les innombrables gestes de bienveillance, d’entraide, de coopération et de solidarité qui tissent notre quotidien."



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Upanishads


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Cela fait quelques semaines que le gros livre 108 Upanishads est sur mon bureau... Impossible d'entrer seule dans un monument pareil. Pourtant chaque fois que les Upanishads sont citées dans un livre ou par un maître, je sens à quel point ces textes sont précieux. Ils sont fondamentaux au sens propre, ils sont le fondement de l'Advaïta Vedanta. J'avais besoin d'être guidée et le stage proposé par Yann et Anne-Marie tombe à pic. Je viens de m'y inscrire et j'ai pensé que peut-être d'autres parmi vous seraient intéressés....?
Pour plus de renseignements :


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samedi 15 juin 2013

Peace on earth

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Petite traduction pour les non anglophones ( tu dis si tu as mieux à proposer Alain-René...)

" Si vous voulez vraiment
la paix sur la terre,
faites la paix
dans votre coeur,
dans votre être.
C'est le bon endroit
pour commencer
et ensuite faire rayonner."

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Loreena McKennitt : Cymbeline


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Oui, tout retournera à la poussière...

Belle journée à chacune et à chacun.


vendredi 14 juin 2013

Rossi

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Rossi en tête aujourd'hui en Espagne


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Only love


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Karl

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Plotin


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Nous sommes donc Tout et Un.
Mais, regardant vers l'extérieur, dans la direction opposée
à celle de l'origine à laquelle nous sommes suspendus,
nous ignorons que nous sommes un,
comme des visages tournés vers l'extérieur, qui,
à l'intérieur, se rattacheraient à un sommet unique.
Mais si quelqu'un pouvait se retourner,
soit spontanément, soit parce qu'il aurait la chance 
d'avoir les cheveux tirés par Athéna,
il verrait Dieu et lui-même et le Tout.



cité par Pierre Hadot dans
 Plotin ou la simplicité du regard Folio-essais (p66)

Merci à Vincent de m'avoir offert ce livre
il y a bien longtemps.


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jeudi 13 juin 2013

DSM 5



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La DSM ( Diagnostical and Statistical Manual of Mental Disorders ) est un ouvrage de référence publié par la société américaine de psychiatrie qui classifie et répertorie des critères diagnostiques et des recherches statistiques de troubles mentaux spécifiques.
La 5ème révision a été publiée en mai 2013.

Merci Sandrine B.

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Pratique de la méditation


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Je n'ai pas encore écouté le CD, mais le livre est clair, motivant. 
Une approche simple, pragmatique comme celle des bouddhistes,
qui a le  grand mérite de remettre certaines pendules à l'heure concernant la méditation. 
Une aide pour la pratique de la méditation.

Un extrait :

LA MÉDITATION NOUS APPREND À NOUS ACCEPTER TELS QUE NOUS SOMMES


"Nous pouvons vivre en ayant l'impression d'être parfaitement à l'aise dans le monde, confiants, maîtres de nous-mêmes, comprenant et justifiant tout ce qui nous arrive. Jusqu'au jour où nous pratiquons la méditation.Là, nous voyons que notre esprit n'est pas ce que nous croyons et que nous avons peu de prise sur lui. Un moment il est en colère, un moment il manque d'air, un moment il est triste; Nous sommes bien souvent ses esclaves.Méditer, c'est le reconnaître. C'est une expérience déstabilisante  Nous ne sommes pas aussi maîtres à bord que nous le croyions.C'est ainsi. La méditation nous renvoie à notre insuffisance et même à notre propre style de folie. C'est une formidable leçon d'humilité.

En réalité, c'est un véritable soulagement.

Nous pouvons arrêter de jouer un rôle,
d'essayer d'assurer en toute circonstance.

Méditer consiste à apprendre à nous accepter exactement tels que nous sommes, sans chercher à devenir plus spirituels, sans essayer de devenir parfaits, d'être les plus forts, les meilleurs;Ne nous y trompons pas : nous accepter ne signifie nullement nous résoudre à ne changer en rien ; cela consiste à apprendre à développer un regard moins dur et plus sain sur tout ce qui est.



Méditer consiste ainsi à trouver le véritable chemin
 de la transformation - celui qui n'est pas fondé sur la haine
mais sur la tendresse, celui qui n'est pas agression
mais confiance.

De façon très frappante, accepter nos imperfections, accepter d'être plus vulnérables que nous ne le voudrions, nous libère d'un poids étouffant. Nous n'avons pas à nous défendre tout le temps de tout. Nous découvrons alors une joie réelle."
P 49-50

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mercredi 12 juin 2013

Tchernabrovi


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Une touche de fraîcheur et de joie...
Le groupe Évasion : six musiciennes de tous les continents 
qui chantent  toutes sortes de chants, souvent a capella mais pas seulement.
C'est un groupe de Romans qui a vu le jour au collège de ZEP 
où j'ai enseigné presque 10 ans.
Depuis, elles en ont fait du chemin les jeunes !!

Bonne journée !

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Méditer avec Fabrice Midal


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mardi 11 juin 2013

Une sorcière comme les autres


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Un grand classique d'Anne Sylvestre, interprété par Pauline Julien.

Je dédie la chanson à Anne que je viens d'avoir au téléphone.

De très belles photos qui ne doivent pas vous empêcher
d'écouter les paroles...

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L'observation de soi


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"Je manque de véritable volonté. Je n'ai pas de volonté propre. Je suis au contraire une créature d'habitudes : l'habitude pense pour moi, l'habitude parle pour moi, et l'habitude agit pour moi, en mon nom. Je ne choisis pas, l'habitude choisit à ma place. Je n'ai pas de volonté propre, je suis une machine, une marionnette, dirigée par des habitudes placées en moi par d'autres durant mon enfance, conduite par des systèmes de connaissances et de croyances empruntés, qui ne sont pas le fruit de ma propre création. Je suis un être inconscient, intérieurement endormi et incapable d'agir par moi-même. Qui plus est, je ne le vois pas. Le simple fait de le suggérer aux gens soulève immédiatement colère, animosité et déni. Nous ne nous voyons pas nous-mêmes car nous ne savons pas comment nous observer. Je ne peux pas voir que ma volonté me fait défaut, car le voir me demanderait l'honnêteté la plus impitoyable envers moi-même, honnêteté qu'il me faudra beaucoup de temps pour acquérir. Seule l'observation patiente, consciencieuse et honnête de moi-même, sur une longue période de temps, me donnera la volonté nécessaire pour une telle honnêteté."

Pouvons nous nous reconnaître dans ce constat de départ de Red Hawk ?
Un livre à lire de toute urgence ....


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lundi 10 juin 2013

Mon docteur indien


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Un documentaire passionnant diffusé sur Arte.
Quand des hommes de bonne volonté se rencontrent...
Merci Fabian.

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L'heure des rebelles



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Toujours le Congo et cette fois ci un récit dont le personnage principal est un personnage fictif bien qu'il soit probablement inspiré de personnes réelles. Assani est  originaire de l'Est, des Hauts Plateaux à la frontière du Rwanda. C'est un jeune homme mince et secret, un soldat rebelle dont le statut va changer au gré des guerres, chef très puissant ou homme traqué. Il est à la fois sans pitié et touchant,  violent et froid, fidèle en amitié, solitaire toujours.
Je n'ai pas toujours compris les multiples revirements et les relations complexes différents groupes ethniques et/ou politiques. La lecture était parfois difficile, mais toujours passionnante : l'impression d'être plongée dans une réalité mouvante, confuse que Lieve Joris décrit à merveille, très simplement, sans jugement avec une intuition si juste des facettes paradoxales des êtres humains. Et puis, dans ce chaos africain où les hommes sont enchaînés au cycle infernal de la vengeance, il y a cette phrase si belle d'une vieille femme, la mère d'Assani : elle est mourante et il lui demande au téléphone un conseil, une ligne de conduite, "quelque chose qui (lui) permettra de continuer à vivre " :
"Tu dois rester dans ton pays, respecter ton chef, et ouvrir la porte à tout le monde".
Et c'est ce qu'il choisit de faire. Cette porte ouverte, quelle merveille !

dimanche 9 juin 2013

Merci


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Merci , merci une avalanche de messages sur ma boîte mail, sur facebook..
C'est très très touchant!

Merci à Monique pour ce beau morceau de Garbarek.

Je ne pourrai pas répondre à tout le monde
mais vous êtes toutes et tous 
Ici dans la Lumière du Grand Coeur

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Face à espace


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« Montre-moi ton Visage Originel, le visage que tu avais avant que tes parents naissent. »
Koan zen

... Sans utiliser de surface polie d’aucune sorte, sans recourir à la mémoire, à quoi exactement ressemble votre visage, en CE moment ?

Regardez. Vous êtes allé dans la mémoire, n’est-ce pas ? Vous avez invoqué la mémoire de « mon visage », faisant apparaître cette image dans la conscience. Ce qui soulève la question : qui connaît l’image ? Qui est celui qui connaît le visage, le voit, l’aime ou ne l’aime pas, et même le juge ? « Mon visage », tellement unique dans le monde entier, tellement impossible à reproduire, tellement reconnaissable, définit-il réellement ce que vous êtes ? « Mon magnifique visage », « mon horrible visage », ou tout point de vue entre les deux, vous saisit-il réellement, VOUS ?

L’image-visage vous apparaît, et elle disparaît. Vous n’en êtes pas toujours conscient. Elle fait partie du monde des apparences qui se transforment. Vous la voyez changer avec le temps. Elle ne peut donc être réellement vous. Elle est un contenu qui se transforme, et vous êtes l’espace pour ce contenu, vous êtes ce qui est antérieur aux apparences, ce qui ne peut en soi apparaître ou disparaître. Vous êtes l’omniprésent en présence du visage toujours changeant que vous ne pouvez jamais être. Qui vous êtes vraiment n’est pas limité, ou défini, par ce visage, ce corps, ce rôle, cette image, cette mémoire. Vous êtes vaste et atemporel, sans visage mais pleinement conscient de l’apparence d’un visage alors qu’il danse dans le temps.

En descendant la rue, je vois mon ami, je reconnais son visage, je l’appelle par son nom, nous nous tournons pour nous faire face, et je sais qu’il n’est pas son visage. Nous pouvons bien être face à face, mais en tant que conscience, nous ne pouvons jamais nous trouver en opposition. Face à face, espace à espace, nous nous connaissons au-delà de nos visages. Nous sommes l’un l’autre. C’est cela, le miracle.

Voyez la vérité en face. La conscience se réjouit dans ses myriades de visages, mais elle n’a aucun visage à elle.

Jeff Foster : un partage de notre ami Olivier



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9 juin

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Joyeux anniversaire Alain !

Et la musique est de JFL...

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