jeudi 31 décembre 2009

Ani Chôying Drolma




« Mon père…Comme je l’ai aimé ! Comme je l’ai détesté ! Il m’a frappé comme un chien. Il m’a admirée comme une divinité. Deux hommes ont compté dans ma vie, et m’ont faite telle que je suis. Mon père parce qu’il m’a battue ; mon maître bouddhiste, parce qu’il m’a aimée.


Je dois tout à ces deux hommes, et je ne l’oublie jamais. Sans la colère de l’un et la compassion de l’autre, sans doute serais-je aujourd’hui mariée à un commençant de vingt ans de plus que moi, épouse soumise comme la majorité des Tibétaines, occupée à cuisiner le matin, à laver l’après midi et à satisfaire son mari la nuit. Je saurais à peine lire, mais la chose importerai peu, puisque j’aurais une nichée d’enfants dont m’occuper, et pas franchement de temps à perdre en rêveries stériles. Je serais dépendante et ligotée – sans même en avoir conscience. Je n’ai pas eu ce destin-là. Je mesure ma chance.


_ Vos chansons sont si apaisantes, elles me libèrent de toutes les tensions, votre voix est si douce, merci ! me complimente-t-on souvent après mes concerts.


Douce, oui, je peux l’être. Je suis petite et on me dit qu’il se dégage quelque chose de délicat de mon visage et de mon maintien. Mon crâne rasé et mes vêtements orangés, signes distinctifs de mon statut de religieuse, imposent la retenue. Je n’aime pas les gestes brusques, je parle doucement, je m’efforce de sourire gentiment. La pratique du bouddhisme et de la méditation m’a donné une certaine sérénité.


Mais même si je suis féminine, j’ai en moi une dureté et une détermination qui feraient ployer beaucoup d’hommes. Au fond de moi, comme la lave en fusion au centre de la Terre, se niche un amas de molécules indestructibles, une boule de force et d’énergie d’une densité rare, qui me pousse et me guide. Cette pépite de volonté brute est aujourd’hui ma meilleure alliée. Hier, elle aurait pu me conduire au pire. Elle m’a mal conseillée, parfois. Beaucoup de violence, beaucoup de haine. Comme un tigre apprivoisé, elle demeure là, tapie dans mon cœur, dans mon ventre, domestiquée et pourtant, pour toujours, fondamentalement sauvage. Je suis une guerrière. Et mes armes s’appellent Amour et Compassion. »



Ma voix pour la liberté

Ani Chöying Drolma

Ed Pocket p10 et 11



mercredi 30 décembre 2009

Je te vois

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Nous venons de voir "AVATAR"

Je suis encore sous le choc.
C'est énorme, extraordinaire, géant, époustouflant, touchant.
C'est un film pour coeur d'enfant.

C'est pas un film à comprendre, à commenter, à raconter,
à disséquer, à critiquer
en long en large et en travers.

C'est un film à vivre.

Laissez vous surprendre, mettez vos lunettes 3D et laissez vous ravir, éblouir, étonner pendant près de 3 heures.
Merci James, c'est 3 heures de bonheur.

FONCEZ
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Rita et Pat

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Merci Jean-François

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mardi 29 décembre 2009

L'enfant cheval


J’avais déjà lu le livre de Rupert Isaacson sur les Bushmen du Kalahari et j’en avais publié un extrait sur ce blog. L’auteur a pris fait et cause pour les Bushmen, les a aidé en récoltant des fonds pour payer un avocat dans le procès qu’ils ont engagé pour récupérer leurs terres. Procès qu’ils ont d’ailleurs gagné. Parmi ces Bushmen, un homme en particulier un authentique guérisseur nommé Besa était devenu son ami au point qu’il a donné son prénom en deuxième prénom à son fils Rowan .

À l’âge de deux ans, cet enfant est diagnostiqué autiste. Il ne parle pas, ne réponds pas à son nom, personne à part son père et sa mère ne peut le toucher, il est encore incontinent à 4 ans et la moindre frustration ou même parfois le moindre changement déclenche chez lui des colères gigantesques. Cet enfant est une boule de souffrance hurlante et la vie de ses parents est ravagée…Les thérapies proposées par la médecine occidentale se révèlent inefficaces. C’est là que Rupert Isaacson va se tourner vers les guérisseurs, non pas en journaliste ou ethnologue, mais en tant que père qui veut tout tenter pour entrer en contact avec son fils et le guérir. Il reverra Besa, et ce sera une première étape. Rowan a un contact particulier avec les chevaux et les animaux et la nature, c’est donc en Mongolie et en Sibérie que ses parents vont se rendre avec lui auprès des chamanes qui ont résisté aux persécutions du régime communiste. D’Oulan Bator, ils partent avec un guide en camionnette et à cheval dans la steppe, puis à cheval seulement pour rejoindre le peuple des Tsaatans qui montent toujours les rennes de leurs troupeaux…


J’ai adoré cette histoire, écrite très simplement. Une histoire d’amour, l’amour véritable qui fait qu’on devient humble, patient, qu’on écoute la voix de son cœur et non la logique, qu’on accepte d’aller là où c’est le plus difficile pour nous.
Je laisse découvrir le reste à ceux à qui auront envie de suivre cette aventure…


lundi 28 décembre 2009

Avatar

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Avez-vous vu le dernier Cameron ?
Qu'en pensez-vous ?
Vous avez aimé?


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Hero ou ego ?

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Le téléchargement va prendre un peu de temps, mais cela vaut la peine.

Merci à Jean-Christophe
pour cette éclatante confirmation



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Cadeau de Noël

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iPapy in the world

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Quelques pays résistent encore mais plus pour longtemps ;-))
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Anna Maria Jopek

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JFL
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Un ermitage dans la neige

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Ce livre magnifique raconte « l’itinéraire d’une Occidentale devenue nonne bouddhiste » : Téndzin Palmo.


Voici un extrait :


« Nos esprits sont des dépotoirs ! Nous les nourrissons de sottises ! Les conversations, les journaux, les distractions : on y empile tout ça ! C’est une véritable séquence de jazz improvisé. Et le problème, c’est que tout ça nous fatigue énormément », déclara-t-elle à un groupe d’ergothérapeutes de Seattle qui l’avaient invitée en pensant que son expérience les aiderait à supporter les tensions de leur vie quotidienne.


« Je vous félicite du travail que vous faites. Vous ne l’avez pas choisi pour l’argent. Il y a des moyens plus facile de s’enrichir. Vous l’avez choisi parce que vous voulez aider les autres. Vous donnez, vous donnez sans compter, et vous avez besoin de vous ressourcer. Sinon vous serez comme des coquilles vides. On a besoin de recevoir pour donner.


« Quand on veut se détendre, on allume généralement la télévision, on sort ou en prend un verre. Mais cela ne vous procure pas un vrai repos. Cela ne fait qu’encombrer davantage votre esprit. Dormir n’est pas non plus un véritable repos pour l’esprit. Pour se relaxer vraiment, il faut être capable de se ménager un certain espace intérieur. Il faut déblayer ce dépotoir, calmer le bruit intérieur. Et la seule façon de le faire est de garder l’esprit présent dans le moment présent. C’est le meilleur repos de l’esprit. C’est la méditation. La conscience éveillée. L’esprit à la fois détendu et vigilant."


« Les gens prétendent qu’ils n’ont pas le temps de méditer. Ce n’est pas vrai ! Vous pouvez méditer en marchant dans un couloir, en attendant la mise en marche de votre ordinateur, aux feux rouges, en faisant la queue, en allant aux toilettes, en vous coiffant. Soyez présent à ce que vous faites, sans faire tous ces commentaires intérieurs.


Commencez par sélectionner un acte dans votre journée et décidez d’être totalement présent à cette action. Boire le thé ou le café du matin. Se raser. Dites-vous : lorsque je ferai ceci, je serais vraiment présent. C’est une question d’habitude. Là, maintenant, on a l’habitude d’être absent de ce que l’on fait. Il faut prendre l’habitude d’être présent. A partir du moment où l’on commence à être vraiment présent, tout s’ouvre. Quand on est vigilant, les commentaires intérieurs cessent. C’est une expérience de pure nudité, de clarté et d’éveil de l’esprit. »


Chaque fois qu’elle en avait l’occasion, elle insistait sur le fait qu’il n’était pas nécessaire de suivre son exemple pour mener une vie spirituelle : « La méditation ne consiste pas simplement à s’asseoir dans une grotte pendant douze ans. La méditation, c’est la vie quotidienne. C’est là que l’on peut exercer la générosité, la patience et la morale. De quelle patience ai-je dû faire preuve pour rester assise dans ma grotte à écouter le hurlement des loups ?


En fin de compte, l’enseignement du Bouddha consiste à transformer l’esprit, ce qui, dans le langage bouddhiste, inclut le cœur. La transformation de l’esprit et du cœur ne peut s’opérer si on se contente de s’asseoir et de méditer sans intégrer le Dharma dans notre vie quotidienne. »


Un ermitage dans la neige

Vicki Mackenzie

Nil Éditions p 228-229



dimanche 27 décembre 2009

Agnus Dei

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Merci Monique, superbe!
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samedi 26 décembre 2009

vendredi 25 décembre 2009

Peace

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JOYEUX NOËL !

Paix dans les cœurs et sur la terre !

(Crèche de la cathédrale de Hiroshima,

Mémorial pour la paix du Monde)

Christian et Yuko

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NOËL




JOYEUX NOËL À TOUS !!




jeudi 24 décembre 2009

mercredi 23 décembre 2009

N-2


Sans commentaire...


mardi 22 décembre 2009

Again

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Merci again JF

N-3 : la pression monte

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Et oui, tout change!
J'adore


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N-3


C'est spécial pour toi Adrien...


lundi 21 décembre 2009

GABIN : 2 ANS


JOYEUX ANNIVERSAIRE GABIN,

QUE LA FORCE SOIT AVEC TOI !!


Danielsson & Fresco

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Merci Jean-François du cadeau
Très touchant
Superbe musique
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N-4

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Merci Marine
Merci Sabine
Merci Le Chat

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samedi 19 décembre 2009

De la nécessité de la pratique



"Avant d'être un bouddha debout,
entraînons-nous à être un bouddha assis"


Cette citation signifie tout simplement que la pratique spirituelle comme toute pratique est fondée sur la notion d'entraînement.

Et la notion d'entrainement implique une progression avec au départ l'acquisition d'un geste technique, d'une attitude ou d'une manière d'être. Cette "acquisition" est facilitée par un certain nombre de conditions favorables.

La méditation assise cumule généralement ces condition : immobilité, silence, détente, lieu consacré, éventuellement énergie d'un groupe etc. Ne rêvons pas ou rêvons moins : si nous ne sommes pas capables en situation favorable d'entrainement de vivre un certain état d'être, il y a fort peu de chance que nous puissions le vivre en situation beaucoup moins favorable pris dans le feu de l'action.

Nous pouvons raisonnablement penser que si, jour après jour, nous nous entrainons dans le moment quotidien d'assise à la meilleure qualité de Présence possible, cette pratique va nous imprégner et peu à peu permettre la même attitude en action, dans le courant du quotidien.
Nous sommes ici, comme souvent, face au paradoxe de la Voie: Tout est Ici et Maintenant, il n'y a rien d'autre en dehors de cet Ici et de ce Maintenant, mais la pratique s'inscrit aussi dans la durée, dans la perspective d'un processus de cristallisation.

Soyons capables d'être de plus en plus souvent des Bouddhas assis en méditation immobile, avant d'être (peut être, un jour) des Bouddhas debout engagés dans l' action au quotidien.

A vos coussins les amis............

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vendredi 18 décembre 2009

47° à l'ombre

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Nous venons d'avoir une conversation téléphonique avec Mathilde. Elle travaille actuellement dans une immense ferme en plein désert australien. Température moyenne 42° à l'ombre, des pointes à 47°, six litres d'eau à boire chaque jours sous peine de déshydratation immédiate. Incroyable, ici dans la vallée de l'Eyrieux, nous sommes sous la neige. Nous allons penser encore plus fort à toi Mathilde, ça va nous réchauffer. Mille bisous un peu givrés!

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jeudi 17 décembre 2009

Confessions d'une religieuse




Si vous vous sentez un peu morose, si vous désespérez de l'humain, si vous avez un "petit coup de mou" sur votre chemin : lisez Sœur Emmanuelle, confessions d'une religieuse.

Et même si vous avez un enthousiasme à toute épreuve, il n'y a pas de contre-indication. Seuls ceux qui tiennent à une image pieuse et aseptisée de la bonne sœur ont peut-être intérêt à s'abstenir... et encore...




« Quel serait le secret de la réussite d’une destinée ? Il me semble que l’essentiel, au départ, est de trouver sa vocation profonde , c’est-à-dire d’élucider où le meilleur de soi – intelligence, volonté, cœur – trouvera à s’épanouir pour soi et pour les autres, et ensuite de s’acharner pour l’actualiser, sans changer de route à chaque difficulté. J’ai eu le bonheur de comprendre que la consécration religieuse était ma voie et de m’appuyer sur le Seigneur pour un combat enragé qui visait à m’ancrer définitivement à Sion. C’était fou de m’ensevelir à vingt ans dans un couvent pour y prononcer trois vœux qui paraissaient m’asservir à jamais. Mais voilà l’incroyable – et j’en reste encore ébahie aujourd’hui -, ces trois vœux ont brisé les liens qui m’asservissaient, ils m’ont engendrée comme pour une nouvelle naissance. J’étais devenue une personne qui courait sur le chemin, légère, libérée. Pauvreté : point besoin d’argent pour satisfaire mes goûts de luxe. Chasteté : finie la recherche constante pour attirer la gent masculine. Obéissance : adieu aux caprices d’une volonté ballottée, sans amarres. »

Confessions d’une religieuse

Sœur Emmanuelle

J’ai lu p 294


Bill Frisell: vous connaissez?

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Une découverte de Jean-François
10 minutes de sourires et de joie
Bonne journée
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mardi 15 décembre 2009

Give me Jesus

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Merci Jean-François
On commence la programmation de Nouël ;-)
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Présent


"Ne rends pas ton présent misérable
en t'inquiétant d'un futur heureux"


Instructions spontanées (72)
Chandra Swami
Le relié poche
Spiritualités


Communion

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Trois belles journées en l'Abbaye d'En Calcat.
Merci aux moines et membres du groupe.


Une question a été posée à un des moines :
" Combien êtes-vous ici à l'Abbaye ?"

Réponse du moine : "Nous essayons d'être Un !"

dimanche 13 décembre 2009

Alléluia

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Bon anniversaire Simon






Pas de photos récente...celle ci date de la fête des mères...
en pleine action avec Alain au jardin.

Joyeux anniversaire mon grand !
À très bientôt pour Noël puis en Inde.

Au fait, tu as fait ta demande de visa ?


samedi 12 décembre 2009

De la nécessité de la pratique

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Avant d'être
un Bouddha debout,

entraînons-nous
à être
un Bouddha assis.

Swami Bayogananda

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jeudi 10 décembre 2009

Léonard Cohen

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Connaissez vous ce magnifique concert de Leonard Cohen à Londres en 2008. 75 ans! Il me touche. Il y a tant de poésie, de profondeur et d'humilité sur le visage de cette homme voûté dans le grand vent du temps qui passe.



...and Jesus was a sailor, when he walked upon the water
and he spent a long time watching from his lonely wooden tower
and when he knew for certain only drowning men could see him
he said all men will be sailors then until the sea shall free them
but he himself was broken
long before the sky would open
forsaken, almost human
he sank beneath your wisdom, like a stone

and you want to travel with him
and you want to travel blind
and you think maybe you'll trust him
for he's touched your perfect body with his mind

Un cadeau de notre ami Nikita
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mercredi 9 décembre 2009

En Calcat

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Demain nous nous retrouvons en petit groupe pour une session de réflexion et de méditation de trois jours en l'Abbaye d'Encalcat.

Une manière de faire le point sur notre pratique et notre engagement.

Nous connaissons bien cette Abbaye où nous avons depuis des années tissé des liens avec les moines. C'est toujours pour moi un grand bonheur et une précieuse nourriture que de fréquenter de tels lieux consacrés à "l'Unique Nécessaire".

Bonne fin de semaine les amis et à lundi.

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Confiance mon ami

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Jadis, j'étais empli de crainte en voyant que chaque pas dans ce monde pouvait être un faux pas, mais quand je réalisai qu'Il m'avait tout au long tenu la main, mes inquiétudes se dissipèrent.

Chandra Swami

Une photo de notre ami Yves

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mardi 8 décembre 2009

Copier-cloner

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Copier cloner | Copy and clone from louis rigaud on Vimeo.



Sans transition.
Merci à Dominique
et à l'auteur!

ps: cliquer sur le texte en bleu sous l'image à gauche ;-)
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Merci Adrien


Vous ne saviez pas que le Père Noël avait une base secrète dans la Tassili du Hoggar ?

Maintenant vous savez. Et c'est Adrien qui a vendu la mèche.


La lettre

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Avez-vous envoyé votre lettre
au Père Noël ?

Un conseil de Joseph et Gabin

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Confiance

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S'il y a quelque part sur terre quelqu'un aimant Dieu et ne courant jamais aucun risque, je n'en ai pas connaissance car on ne m'en a jamais parlé.

Mais on m'a montré ceci : quand nous tombons et quand nous nous relevons, nous sommes gardés précieusement dans un même amour.
Julienne de Norwich

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lundi 7 décembre 2009

Shine on me

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Pour l'énergie généreuse et communicative !
Jean-François
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« Les nomades vont disparaître »



Si on doit chercher quelles sont les plus vieilles populations du monde, on sera étonné de constater que ce sont certainement les peuples du désert…En effet, qui sont les plus vieux groupes d’Asie, d’Océanie, d’Afrique, Les Aborigènes d’Australie ont plus de 40 000 ans, voir peut-être 50 000 . Les Bushmen du Kalahari sont estimés avoir presque le même âge. Nous avons en tout cas là les plus vieilles populations d’Asie du Sud-Est et d’Afrique…si on y ajoute les rares tribus des îles Andaman, dans le golfe du Bengale, et du sud de l’Inde, et en Afrique, les tribus pygmées du bassin congolais.


Ce constat est paradoxal et étonnant. Car a priori, on se dirait que les déserts sont des endroits invivables, où l’homme ne peut être que toléré et se saurait perdurer. Au contraire, l’homme, a chaque fois, réussi à s’y adapter et à y survivre de manière durable. Et pas seulement l’un ou l’autre siècle. Mais au contraire des dizaines de milliers d’années, créant aussi les plus vieilles populations endémiques du monde.


Rien ne dit que nos civilisations sédentaires survivront aussi longtemps que ces peuples directement issus du néolithique ! Dire que ces hommes n’ont pas de technologie ou de connaissance est particulièrement faux, dans la mesure où, justement, la connaissance de leur milieu est « totale ». quant à leur technologie, elle est dans le même temps rustique, communautaire, elle n’entrave pas leur mobilité, et elle est néanmoins efficace. Il va sans dire que la vie de ces groupes n’entraîne ni prédation excessive, ni détérioration de leur environnement. Car dans la mesure où ces peuples vivent de cette nature fugace de désert, ils n’ont aucun intérêt à voir disparaître les ressources qui leur permettent de vivre.


L’animisme des chasseurs-cueilleurs - incluant souvent une déité supérieure unique – n’est que la marque du respect qu’ils entretiennent pour la nature, dans laquelle ils se fondent et qu’ils ne cherchent pas à contrôler outre mesure. On ne voit donc pas ce qui pourrait mener à leur extinction.


Idées reçues

Le désert

Philippe Frey

Éd Le Cavalier Bleu p 61-62


dimanche 6 décembre 2009

Le rire du Sage

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Chandra Swami
Une photo de Yves Raymond
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Charente-Maritime

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Merci à Jacques et Liliane de nous avoir signalé
ce beau diaporama
sur "ma région à moi"
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Un lieu magique





Pour Michèle S qui aime tant le désert...


samedi 5 décembre 2009

Résistance

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Notre ami Geoffroy publie un livre qui va paraître juste avant les fêtes de Noël. Un livre important écrit avec passion sur une période bien difficile de notre histoire. Accordons lui l'accueil qu'il mérite. Bon parcours pour ce livre.
Merci Geoffroy je suis très heureux d'annoncer ton livre sur le iPapy

ps: pour lire la jaquette, cliquer sur l'image
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Footing

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Je vais peut être me remettre au footing ?
Juste pour voir
Merci Yannick
Bon WE les amis et bonne méditation ce matin
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vendredi 4 décembre 2009

BON ANNIVERSAIRE MATHILDE




La première fois que tu passes ton anniversaire en short !!
Il y a 10 heures de décalage avec Melbourne et quelques degrés c'est sûr...
Une très belle journée d'anniversaire pour tes 19 printemps, ma grande fille.

Rendez-vous à Chennai le 7 janvier !!



Gloire au Père

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Merci Jean-François
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Le Vide


Il existe aussi une benedictio vacui, la bénédiction du vide.


C'est en direction du vide qu'il faut prêter l'oreille et, dès lors, ce n'est pas rien qu'il y a là, mais tout. De ce rien peut s'élever quelque chose qui est au-delà de toute multiplicité, la plénitude. En ce sens, il existe une plénitude du rien.


Karlfried Graf Dürckheim

Sagesse et Amour
Editions du Rocher 2003


jeudi 3 décembre 2009

Saint-Ex



Gagner de la hauteur
Tout homme est le messager de quelque chose qui le dépasse, car notre temps passé sur terre est très court. Pour Antoine de Saint-Exupéry, la quête de l’absolu doit être le sens de notre combat quotidien. « On n’ensemence que par le haut », disait-il. La vie s’ouvre aux individus exigeants, mais personne n’est en droit d’exiger des autres quelque chose qu’il n’ait déjà obtenu lui-même. Pour accéder à la dignité, nous devons fuir la facilité et l’inconstance, et ne négliger aucune petite vertu.

Faire l’expérience du désert
Alors que nous vivons dans un monde d’opulence et de confort, Saint-Exupéry nous invite à faire l’expérience du désert, de sa dureté. Dans ce monde aride, la privation redonne le goût des choses simples, une gorgée d’eau ou une escale entre deux trajets. Mais surtout, il nous incite à prendre conscience que nous avons tous, au fond de nous, un vide, quelque chose qui nous manque, alors que nous possédons tout. Le désert nous apprend à regarder plus loin que ce que nous avons, à voir de plus près ce que nous sommes. « J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et, cependant, quelque chose rayonne en silence. »

Agir
L’homme « n’existe que dans la mesure où il se réalise, il n’est donc rien d’autre que l’ensemble de ses actes ». Saint-Exupéry est un pionnier, qui nous propose de devenir le héros de notre propre vie : nous devons nous réveiller, préférer l’effort au repos, le danger à la sécurité. « Vous n’avez le droit d’éviter un effort qu’au nom d’un autre effort car vous devez grandir. » Cet héroïsme-là est une vertu dont nous n’avons aucune fierté à tirer, car la vie, c’est l’audace. Parce qu’elle donne un sens à la vie, l’action épanouit l’homme. Et c’est en accomplissant les actes dictés par notre conscience que nous devenons des êtres humains.

Donner
La valeur d’une vie ne réside pas dans les biens matériels éphémères, mais dans le dévouement, le sacrifice, le don de soi et l’échange. « Je n’aime pas les sédentaires de cœur. Ceux-là qui n’échangent rien ne deviennent rien. » Avant de mourir, nous n’avons qu’un impératif : poser un geste gratuit. Telle une graine, ce sera notre trace, notre participation à la moisson. Pour naître à soi-même, il ne faut pas hésiter à sacrifier pour les autres nos derniers vivres. L’homme n’accède à l’humanité qu’en servant ses semblables. Sa puissance réside dans sa capacité à les grandir.

Créer des liens
L’existence n’a de sens que si nous nous sentons liés à autrui, « puisqu’on est frère en quelque chose et non frère tout court ». La source de la vie ne vient pas des choses ou des êtres, mais de ce qui fait lien entre eux. Rapprocher les hommes : tel est le sens de la mission humaine. Nos actes doivent tendre vers l’humanité, rejoindre l’universel, sinon ils sont vains : « Car il n’est rien à espérer de soi mais de la seule merveilleuse collaboration de l’un à travers l’autre… » Veillons sur les autres comme des sentinelles responsables, créons des liens partout où ils sont rompus.

Ce texte nous à été envoyé par Michel, merci. Je n'en connais pas l'auteur, merci à lui aussi.
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mercredi 2 décembre 2009

La conscience Zen

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L'intuition du Zen n'est pas la conscience de nous-mêmes par nous-mêmes comme si celle-ci était notre fait, mais c'est l'intuition par laquelle l'Etre prend conscience de lui-même en nous.

Le propre de cette conscience est de n'être ni réflexive, ni consciente, ni philosophique, ni théologique. Elle est, en un sens, totalement au-delà de la portée de l'observation psychologique et de la réflexion métaphysique.

Faute d'un meilleur terme, on peut dire qu'elle est "purement spirituelle.
Thomas Merton Mystique et Zen Editions du Cerf, 1972