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Un très beau film.
Merci Hélène
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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
Une biographie d'un des plus grands savants que le monde ait connu :Ibn Sina (980-1037) est né à Boukhara actuel Ouzbékistan mais a passé la plus grande partie de sa vie dans plusieurs villes de l'actuel Iran. "Cheikh el raïs", le prince des savants était son surnom : il est connu pour avoir été un grand médecin, praticien mais aussi écrivain faisant la somme dans son Qanûn de toute la science médicale de son époque. C'est aussi un philosophe, grand connaisseur et admirateur d'Aristote.J'aime l'époque, un temps qui a beaucoup à nous apprendre car les gens y avaient une appréhension bien plus réaliste de la vie et la mort, le monde musulman, l'Orient en général, bref, un grand moment de plaisir...
Il y a quatre ans le cancer et son arrivée brutale m'a rappelé dans la douleur une évidence à méditer pour toute personne engagée sur une voie spirituelle, quelle qu'en soit la forme : l'Essentiel réside dans la pratique, maintenant. Jusque-là tout le monde est d'accord. Mais le secret de la pratique réside dans l'engagement et dans l'intensité de cette fameuse pratique. Dit autrement, de manière familière, il existe une pratique "plan-plan", tiède, cool, peu exigeante, une pratique de "train-train" dont le mental arrive à nous persuader que c'est bien suffisant. La vraie pratique est toute autre. C'est celle où je joue ma peau, celle qui s'impose quand l'incertitude et la mort rôdent, la pratique du guerrier sur le champ de bataille, "férir ou périr" selon l'expression du Moyen-âge. Le paradoxe est que cette pratique intense est une pratique de non action, d'abandon, de lâcher-prise, de détente, de simplicité, d'innocence, d'émerveillement et de Joie. Or nous associons généralement l'intensité du guerrier à l'action, l'affirmation, la tension, la volonté, l'héroïsme et le drame.Nous sommes dans une situation où l'incertitude et la mort rôdent, nous sommes donc dans une situation favorable à l'expérience de ce paradoxe. Nous sommes dans la meilleure situation pour une pratique intense et détendue, une pratique connectée à l'Essentiel, une pratique joyeuse.Nous sommes dans une situation - différente pour chacun - qui est réellement favorable pour faire de notre quotidien un Ashram.Nous vous avons proposé deux rendez-vous quotidien, c'est un bon début.Christiane Singer a écrit il y a presque trente ans:"Le défi de notre époque n'est ni un défi économique, ni un défi politique, ni un défi scientifique, c'est un défi d'ordre à la fois psychique et mystique. Si dans ce monde où elle menace de disparaître, nous ne réveillons pas en nous la dimension d'éternité, de contemplation, d'accueil, la dimension féminine et sacrée. Si nous ne créons pas ces enclaves de silence où la frénésie se trouve suspendue, nous aurons oublié nos vocations d'hommes et de femmes"Imprégnons nos quotidiens d'Essentiel.Ne manquez pas nos rendez-vous quotidiens. Courage. Confiance.
"There's an intimate connection between love and compassion, on the one hand, and genuine happiness, on the other. The indispensability of compassion touches us all, from the very first day of our lives, when we're wholly dependent on the love of our mother or some other caregiver"
"Il y a un lien intime entre l'amour et la compassion d'une part et le bonheur authentique de l'autre. Le caractère indispensable de la compassion nous touche tous dès le premier jour de notre vie, lorsque nous sommes complètement dépendants de l'amour de notre mère ou de toute autre personne qui prend soin de nous."
"Today I was meant to be in London playing a concert of music by my father, Ravi Shankar, for what would have been his 100th birthday. Instead, I will share with you my at-home version of one of his western compositions, “I Am Missing You”. This song hits me as a beautiful prayer in this moment. He died in 2012 at the age of 92 and until then he was still creating and playing music for people. He never stopped. Music heals and music helps and I believe that it kept him young at heart. Happy birthday, Pops!"
Aujourd'hui (7 avril 2020), j'étais censée être à Londres pour jouer un concert de musiques de mon père, Ravi Shankar, à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance. Au lieu de cela, je vais partager avec vous depuis chez moi ma version de l'une de ses compositions occidentales "I am missing you " ( Tu me manques) Cette chanson me touche comme une prière en ce moment. Il est mort en 2012 à l'âge de 92 ans et jusqu'au bout il a créé et joué pour les gens. Il ne s'est jamais arrêté. La musique guérit, la musique aide et je crois qu'elle l'a gardé jeune dans son coeur. Joyeux anniversaire Papa !"
"Sometimes friends ask me to help with some problem in the world, using some “magical powers.” I always tell them that the Dalai Lama has no magical powers. If I did, I would not feel pain in my legs or a sore throat. We are all the same as human beings, and we experience the same fears, the same hopes, the same uncertainties.From the Buddhist perspective, every sentient being is acquainted with suffering and the truths of sickness, old age and death. But as human beings, we have the capacity to use our minds to conquer anger and panic and greed. In recent years I have been stressing “emotional disarmament”: to try to see things realistically and clearly, without the confusion of fear or rage. If a problem has a solution, we must work to find it; if it does not, we need not waste time thinking about it.We Buddhists believe that the entire world is interdependent. That is why I often speak about universal responsibility. The outbreak of this terrible coronavirus has shown that what happens to one person can soon affect every other being. But it also reminds us that a compassionate or constructive act—whether working in hospitals or just observing social distancing—has the potential to help many.Ever since news emerged about the coronavirus in Wuhan, I have been praying for my brothers and sisters in China and everywhere else. Now we can see that nobody is immune to this virus. We are all worried about loved ones and the future, of both the global economy and our own individual homes. But prayer is not enough.This crisis shows that we must all take responsibility where we can. We must combine the courage doctors and nurses are showing with empirical science to begin to turn this situation around and protect our future from more such threats.In this time of great fear, it is important that we think of the long-term challenges—and possibilities—of the entire globe. Photographs of our world from space clearly show that there are no real boundaries on our blue planet. Therefore, all of us must take care of it and work to prevent climate change and other destructive forces. This pandemic serves as a warning that only by coming together with a coordinated, global response will we meet the unprecedented magnitude of the challenges we face.We must also remember that nobody is free of suffering, and extend our hands to others who lack homes, resources or family to protect them. This crisis shows us that we are not separate from one another—even when we are living apart. Therefore, we all have a responsibility to exercise compassion and help.As a Buddhist, I believe in the principle of impermanence. Eventually, this virus will pass, as I have seen wars and other terrible threats pass in my lifetime, and we will have the opportunity to rebuild our global community as we have done many times before. I sincerely hope that everyone can stay safe and stay calm. At this time of uncertainty, it is important that we do not lose hope and confidence in the constructive efforts so many are making."Published by Time Magazine - April 14, 2020
Parfois des amis me demandent de l'aide pour des problèmes dans le monde, ils me demandent d'utiliser des "pouvoirs magiques". Je leur réponds toujours que le Dalaï Lama n'a pas de pouvoirs magiques. Si j'en avais, je n'aurais pas de douleurs dans les jambes ou de mal de gorge. En tant qu'êtres humains nous sommes tous semblables et nous expérimentons les même peurs, les mêmes espoirs, les mêmes incertitudes.
Dans la perspective Bouddhiste, tous les êtres sensibles connaissent la souffrance et les vérités de la maladie, du grand âge et de la mort. Mais en tant qu'êtres humains nous avons la capacité d'utiliser notre esprit pour maîtriser la colère, la panique et l'avidité. Ces dernières années j'ai insisté sur le "désarmement émotionnel", essayer de voir les choses de manière réaliste et claire, sans la confusion générée par la peur et la colère. Si un problème a une solution, nous devons essayer de la trouver, s'il n'en a pas, nous n'avons pas à perdre notre temps à y penser.
Nous, Bouddhistes, nous croyons que le monde entier est interdépendant. C'est pourquoi je parle souvent de responsabilité universelle. L'apparition de ce terrible coronavirus a montré que ce qui affecte une personne peut très vite affecter toutes les autres. Mais elle nous rappelle aussi qu'une action constructive et pleine de compassion - que nous travaillions dans un hôpital ou que nous observions simplement la distanciation sociale - a le pouvoir d'aider beaucoup de gens.
Depuis les nouvelles à propos du coronavirus à Wuhan, j'ai prié pour mes frères et soeurs en Chine et partout ailleurs. Nous pouvons constater maintenant que personne n'est immunisé contre ce virus. Nous sommes tous inquiets à propos de ceux que nous aimons et à propos du futur, à propos à la fois de l'économie mondiale et de nos foyers. Mais la prière ne suffit pas.
Cette crise nous montre que nous devons tous prendre nos responsabilités là où nous le pouvons. Nous devons associer le courage dont font preuve les médecins et les infirmières avec la science empirique pour commencer à retourner la situation et protéger notre futur d'autres menaces.
Dans ce temps de grande peur, il est important de penser à long terme aux défis et aux possibilités de la planète entière. Les photos de notre monde prises depuis l'espace montrent qu'il n'y a pas de frontières sur notre planète bleue. Nous devons donc tous prendre soin d'elle et travailler pour prévenir les effets du changement climatique et des autres forces destructives. Cette pandémie nous alerte sur le fait que c'est seulement ensemble, avec une réponse coordonnée et globale que nous ferons face à l'ampleur sans précédent des défis actuels.
Nous devons aussi nous rappeler que personne n'est libre de la souffrance et tendre la main à ceux qui manquent d'un foyer, de ressources ou d'une famille pour les protéger. Cette crise nous montre que nous ne sommes pas séparés les uns de autres - même lorsque nous ne vivons pas ensemble. Nous avons donc tous la responsabilité d'exercer compassion et aide.
Publié parTime Magazine le 14 avril 2020.En tant que Bouddhiste, je crois dans le principe de l'impermanence. A la fin, le virus passera, comme j'ai vu passer des guerres et de terribles menaces durant ma vie, et nous aurons l'opportunité de reconstruire notre communauté planétaire comme nous l'avons fait de nombreuses fois par le passé. J'espère sincèrement que chacun puisse rester en bonne santé et rester calme. En ce temps d'incertitude, il est important de ne pas perdre l'espoir et la confiance dans les efforts constructifs que tant de gens ont engagés.
Nous nous sommes rencontrés à l'époque d'Ardenne et depuis les années 80 nous sommes restés en relation. Les plus anciens du blog le connaissent bien car il y a souvent posté des commentaires sous le pseudo de gjmtenba. Je salue ici son courage dans une vie marquée de lourdes épreuves, et la fidélité de son amitié.
Je sais Gérard que tu as trouvé la lumière que tu as tant cherché et que tu veilleras sur ta femme Monique et sur tes filles.
Le narrateur fictif mène une enquête auprès de plusieurs personnes ayant connu celle qu'on appelait "La dame à la lampe" : c'est le nom que lui avaient donné les soldats de l'hôpital de Scutari lors de la guerre de Crimée car la nuit, elle faisait le tour des chambrées, réconfortant les blessés et les mourants. À travers les différents témoignages apparaissent, au delà de de la vénération dont elle fut parfois l'objet, les zones d'ombre du personnage qui la rendent bien humaine. J'ai regretté que l'auteur s'intéresse essentiellement à l'aspect psychologique et soit moins précis sur tout le travail d'organisation de l'hôpital et de formation des infirmières.Un récit tout de même très intéressant.Une manière de rendre hommage à celles qui en ce moment même sont tellement sollicitées...
"In a pandemic, self-isolation is called quarantine. In Buddhism, it is called retreat. From the cave of your home, like the meditators of ancient times, we can consciously kindle the lamp of compassion and connection."
Lors d'une pandémie, l'auto-isolement est appelé quarantaine. Dans le bouddhisme, on l'appelle une retraite. Depuis la grotte de notre maison, comme les méditants des anciens temps, nous pouvons en conscience allumer le lampe de la compassion et de la connexion."
"Dieu n'est pas au paradis en haut mais il est dans nos coeurs. Nous pouvons l'appeler Dieu, Vérité ou Réalité. Pour le trouver nous devons plonger profondément en nous-mêmes. Il est là, prêt à nous recevoir. Nous avons perdu le contact avec Lui.Vraiment, si nous tous Le découvrions en nous, quel monde heureux pourrions nous créer."