jeudi 31 janvier 2008

Calanques vues par Yves


Vasanakshaya*

Attention, cette vidéo est  strictement réservé aux motardes et aux motards du ipap's, ainsi qu'à Joseph évidemment.

* "érosion des désirs"

La danse du Bouddha aux mille mains



Vous êtes nombreux à me signaler ce petit bijou:
Cette danse est appelée "Danse du Bouddha aux mille mains".
Elle est exécutée par un groupe de jeunes filles handicapées de Chine. Elles ne peuvent parler ni entendre.
Elles dansent en lisant les signes donnés par les 2 professeurs de chaque côté de la scène.
Elles sont dorénavant si populaires qu'elles sont invitées dans plusieurs pays du monde.

3 fois 20

Joyeux anniversaire Jean-Louis !!


Quand j'ai demandé à Alain de parler de Jean-Louis, il a dit : "C'est un bâtisseur en quête d'absolu". J'ajouterais que c'est un homme sincère et droit comme il n'y en a pas beaucoup.

PS : 22 ans d'amitié entre ces deux-là...et c'est pas fini....ça fait plaisir à voir, non ?

mercredi 30 janvier 2008

Par Toutatis, c'est aujourd'hui !



Astérix et Obélix devront remporter les Jeux Olympiques, pour permettre au jeune Gaulois Alafolix d'épouser la Princesse Irina et lutter contre le terrible Brutus, prêt à tous les stratagèmes, pour lui aussi gagner les Jeux Olympiques et se débarrasser de son père : Jules César.
Incroyable, il y a même Michel Schumacher dans la distribution,
c'est sûr, je vais y aller.

L'Inde de Sabine...



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Donc après avoir quitté « notre groupe »….nous sommes partis en avions pour TIRUVANANTHAPURAM, puis taxi jusqu’à DERISANAMCOPE, petit village à 20mns de bus de NAGERCOIL….



Ce qui m’a touchée, dans ce coin d’Inde où nous n’avons pas croisé un seul touriste en 3 semaines :

- L’accueil du Dr Mahadevan et de son équipe de médecins alors que nous n’étions pas prévus

- Les discussions avec les médecins (ils sont 4 permanents, plus les 3 ou 4 médecins en stage de médecine ayurvédique venus de l’Inde entière), très profondément investis dans leur tâche de soin à la personne et très concernés par l’autre dans sa globalité. Un des médecins avait près de son petit bureau la photo d’Amma, de Ramana Maharshi et de Yogi Ramsuratkumar

- La disponibilité des Indiens pour nous aider à trouver le bus, à descendre au bon arrêt, à nous laisser une place assise l’un à côté de l’autre (le plus souvent les femmes sont à l’avant et les hommes à l’arrière). Ah, ces trajets serrés les uns contre les autres avec ce sentiment profond d’humains attentifs, simplement ensemble !

- L’impression après une semaine d’être « du quartier » car tout le monde te salue dès que tu passes

- Les cadeaux reçus de gens qui n’ont RIEN, mais alors rien… : le vendeur-réparateur de chaussures qui passe 12 heures par jour les jambes croisées dans son échoppe au ras des voitures et qui ne demande même pas une roupie pour réparer ta chaussure, la vendeuse de banane à côté de « la clinique »qui m’offre un bijou sachant que nous partons, ce vieux Monsieur qui vient nous offrir des tranches d’ananas nous voyant attendre le bus dans la nuit à un carrefour perdu, cette jeune écolière qui nous invite chez elle car nous sommes sortis du bus ensemble et qu’elle nous voit errer sans savoir où aller…nous passons 2 heures avec toute sa famille à manger des noix de coco.


Ce qui m’a fait « travailler » :
- Les regards permanents, insistants, et nombreux dans le bus ou dans la rue….où certains jours tu n’as pas le cœur à être le point de mire et tu voudrais surtout être invisible : j’avais alors en tête le premier Accord Toltèque « Ne rien prendre personnellement » ! Cela marchait très très bien…

- Le nombre de promesses non- tenues : « on va faire ci, aller ensemble là, se voir, manger ensemble, venir vous chercher etc….vous amener telle chose à manger oui oui c’est sûr….. » et rien ne vient à l‘horizon….sauf au moment où tu ne t’y attends pas : « voilà il faut que tu viennes tout de suite cuisiner avec Chandra (la mère du Dr Mahadevan, belle femme au regard profond ) elle va t’apprendre à faire cuire le Rassam…. ». Là c’était vrai !

- Lorsqu’il fallait négocier l’ananas ou la noix de coco au prix local alors qu’ils t’annoncent le prix doublé : très bonne école de sentir quand il est juste de payer un peu plus ou bien juste le prix que cela vaut ….(Comme le dit Jean-Louis, dans le bus nous payons le même prix que les Indiens.)


- Dans « la clinique », tout se passe au milieu de tout le monde : patients, docteurs, familles des patients, et même si tu parles de tes hémorroïdes ou de ce que tu vas visiter dans l’après-midi , tout le monde est au courant …tu vois que cela ne change rien dans leurs regards, donc le sens de « moi -ma vie – mon œuvre » …..perd de sa force et rejoint le général. Cela fait juste simplement du bien !

- Le témoignage d’Emma, jeune médecin stagiaire, qui m’a raconté en détail son prochain mariage arrangé: le choix des parents, la rencontre en Octobre dernier avec celui qui va devenir son mari le 11 Avril prochain, l’amour qui naît entre eux car les parents ont bien fait leur travail de choix…et ont surtout respecté, écouté, accompagné leurs enfants dans leurs désirs de vie. La maturité de cette jeune femme de 24 ans m’a impressionné.

- L’importance de la famille dans la société Indienne…


Voilà un petit panel d’impressions d’un pays lointain mais familier, qu’il fait bon de découvrir ailleurs que dans les ashrams, et dont il fait bon de revenir pour en retrouver un jour peut-être l’infinie douceur au milieu de son immense et bruyant chaos organisé.



mardi 29 janvier 2008

Réalisation


Animadanse
envoyé par AD_Team

"Dans une salle de spectacle, un balayeur au travail s'imagine danser devant un public. Il fait la rencontre d'un personnage qui va lui offrir cette opportunité."

Film de fin d'études de trois étudiants de la promotion 2007 de l'EESA d'Orly, Julien Badoil, Bertrand de Becque et Larson Liberlin de Shoriba Diop. Beau travail les garçons........

Merci à Karl et à son équipe

En temps réel


jean-baptiste nous recommande de visiter le site suivant: http://www.worldometers.info/fr/
Impressionnant...

Le goût du sacré

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Un séjour en Inde, même court, permet de constater non seulement à quel point le spirituel concerne encore aujourd’hui une très grande partie de la population indienne, mais aussi combien il est incarné,palpable. Dans la rue, dans les temples, le spirituel a un goût, une odeur. Les rituels touchent tous les sens : guirlandes de fleurs multicolores au fort parfum de jasmin, tremblement des flammes des lampes à huiles, odeur âcre et omniprésente de l’encens dont la fumée pique les yeux, partout des chants, de la musique, de la danse. La présence du divin et la présence au divin sont manifestes, incarnées dans et perceptibles par le corps, les signes sont visibles, matériels : points rouges sur le front, vêtements, nourritures consacrées.

En Inde, on ne peut pas oublier que dans spirituel, il y a rituel, que les gestes du corps – position des mains, du corps entier, baisers, prosternations…- le chant, la marche, la danse sont une manière de vivre la spiritualité. Une spiritualité colorée, vivante : les statues sont polychromes, le haut d’Arunachala est noir. De cette montagne sacrée on nous dit qu’elle est liée au Dieu Shiva et en bons occidentaux nous pensons qu’elle est le symbole du dieu. Pour les indiens c’est plus simple. Arunachala EST Shiva. Shiva s’est incarné dans la montagne de la même manière que l’esprit est en nous incarné dans un corps.

S’en remettre à Dieu ou à la Vie, être OUI à ce qui est, peut se faire dans n’importe quelle circonstance et/ou position. Cependant, s’incliner, se prosterner, s’agenouiller, c’est vivre la rédition dans son corps. Et c’est une aide précieuse car parfois c’est la mémoire du corps, la mémoire du geste de soumission à ce qui est qui va venir rappeler la pratique.
Chanter dans un ashram avec des inconnus et faire l’expérience tout à coup du chant unique qui surgit de la multitude des voix particulières, c’est faire dans son corps l’expérience du UN. Marcher dans une foule en pélérinage, une nuit de plein lune et sentir au delà des différences des corps, des pensées, l'unité profonde de la Vie qui nous anime c'est aussi faire cette expérience du UN.

En occident, seuls les moines continuent à pratiquer un rituel qui associe le corps et les sensations au sacré. Dans les monastères, on n’a pas oublié les facteurs de rappel que sont la cloche qui convie aux offices, les positions symboliques du corps levé, incliné, agenouillé, prosterné, la beauté des chants, des lumières et le parfum de l’encens. A bien écouter les textes lus et chantés aux offices jours après jours c’est une relation très proche qui se tisse avec Dieu. Le modèle du moine c’est Jésus, cette parfaite incarnation de Dieu, son fils, que l’on appelle aussi le fils de l’homme.

Pourtant, dans la plupart des églises, à l’image de l’hostie au goût fade bien éloigné de celui du pain, nos rituels sont anémiques, sans couleurs et sans saveurs. L’encens n’est plus de mise, seules quelques vieilles femmes osent encore s’agenouiller ou parfois les très jeunes enfants – d’ailleurs souvent les bancs pour le faire ont disparu - , les grandes orgues servent aux concerts et les voix timides d’une assistance clairsemée ne couvrent pas celle du prêtre au micro. Outre qu’ils attirent de moins en moins les foules les rituels semblent s’adresser à ce que nous sommes au fond peut-être devenus : des corps inconsistants aux cerveaux hypertrophiés et aux cœurs rétrécis.

Quelle différence entre les petites voix haut perchées de beaucoup de messes du dimanche et les voix de gorge, puissantes et bien plantées des hommes et des femmes de l’ashram de Swami Ramdas ! Frère Daniel au monastère d’En Calcat nous rappelait cette phrase de Saint Augustin : « Chanter c’est prier deux fois ». Eh bien, chantons, avec la ferveur simple des femmes de l’ashram de Yogi Ramsuratkumar, avec la douceur des moines de l’abbaye d’En Calcat. Faisons participer notre cœur. Quelle importance si au début cette participation est très « émotionnelle ». Nous couper de cette émotion-là, c’est nous couper de la possibilité de la transformer peu à peu en vrai sentiment religieux, religieux c’est-à-dire qui relie.

L’expression désincarnée de la spiritualité est à l’image de la dérive de l’homo occidentalis réfugié dans sa tête. Notre mode de vie fabrique des humains aux pieds anémiés et aux crânes chauves qui prient souvent comme ils vivent …plus avec leur cerveau qu’avec leurs tripes.
Peut-être est-il temps dans notre pratique de réintroduire la dimension du corps, du cœur, des larmes , du rire, du rituel vivant, de la nature. Redonner à l’encens, aux bougies allumées, au chant, leur dimension sacrée, recueillie et joyeuse. Et nous montrer créatifs en la matière !!

Pour Joseph...

iPapy qui fait du sport...euh...pardon, du vélo !!
Bon rétablissement à toi Joseph....


Et après ?


Un peu moins de 20 ans et de 6 kg les séparent ! En 1989 apparaissait le Macintosh Portable, premier « transportable » à la Pomme – cet "animal" de 7 kg était alors animé par un processeur Motorola MC68000 à 16 Mhz -. Aujourd’hui, le MacBook Air embarque un processeur Intel Core 2 Duo à 1,6 Ghz sans dépasser 1,3 kg sur la balance. Très impressionnant, mais après, dans 20 ans, les implants sans doute ?

Merci Laurent...

lundi 28 janvier 2008

Yes

En Calcat

En allant à En Calcat, nous avions Alain et moi le sentiment d’aller dans un lieu très familier même si ce n’est que la quatrième fois que nous passons quelques jours dans ce monastère bénédictin du Tarn.

C’est ce dont j’ai envie de parler à propos de ce nouveau séjour, du sentiment de familiarité .

Familiarité avec les lieux, l’église, comme lieu sacré de rencontre avec Dieu, avec la communauté des moines et comme lieu de pratique pour cette même communauté et pour nous. Entrer en familiarité avec le rythme de la journée monastique, la liturgie, les textes des psaumes, participer en chantant et expérimenter que le chant ensemble ouvre le cœur ici aussi, comme en Inde. Certaines paroles restent : le premier chant du matin aux Laudes « Seigneur ouvre mes lèvres et ma bouche publiera ta louange. » ou encore au début de plusieurs offices « Seigneur, viens à mon secours ». Il y a au fil des offices une familiarité qui se tisse avec le Divin et avec les « frères », dans une très grande humilité et une très grande patience.

Familiarité avec les personnes : frère Paul Marie de l’hôtellerie qui nous accueille avec toujours autant de bienveillance et de malice joyeuse. Frère Daniel qui vient partager avec nous une méditation du matin, répondre à nos questions en toute simplicité. Responsable à l’abbaye du dialogue inter monastique, il a une connaissance de l’Inde et bouddhisme Zen. Il témoigne avec beaucoup d’ouverture et d’honnêteté d’un engagement profond, celui des vœux monastiques.

Familiarité entre les membres du groupe. Certains avaient participé à la retraite du mois de juillet et revenaient, d’autres découvraient. Le lieu, le climat de recueillement qui y règne instaure là aussi une familiarité entre nous au sens le plus noble du terme. Celui d’une famille humaine qui se retrouve pour raffermir les liens et fêter, car il y a aussi un aspect festif dans ces retrouvailles, le lien à plus Grand.

Nous avons ensemble, inspirés et encouragés par la pratique des moines, questionné la relation au maître, à l’Enseignement, ressourcé notre engagement pour l’enraciner de plus en plus dans notre existence. Alain appelle ça « ashramiser » ou « monastériser » notre quotidien !!


La médit du lundi

Ici, nous ne sommes pas dans un monastère, qu'il soit chrétien ou tibétain. Nous sommes dans la lignée de la tradition védantique Indienne , nous sommes dans un ashram.

Mais est-ce que cette différence au niveau des mots et sans doute de la forme en général change quoi que ce soit au niveau de l'essentiel de l'attitude, de la posture intérieure qui nous est proposée ? évidemment non.


Et comme dans bien des cas, le laboratoire de la méditation assise peut nous permettre de le réaliser. Ce que l'on pourrait appeler "la posture du moine" ou si vous préférez "l'attitude intérieure du moine" est fondé sur le Silence, l'Obéissance et l'Humilité.

Or, le Silence, l'Obéissance et l'Humilité c'est très exactement ce qui fonde notre pratique en général et notre pratique méditative en particulier. Obéir dans ce contexte signifie écouter. Méditer c'est écouter. Ecouter la vie qui nous parle. Par la respiration, par les battements du coeur mais aussi toutes les autres sensations ainsi que les pensées et les émotions quelles qu'elles soient. Mais obéir ce n'est pas pas une écoute résignée, c'est une écoute joyeuse. Obéir, c'est Voir et Reconnaître le cadeau de la Vie , juste Ici, juste Maintenant. C'est être immédiatement au coeur de la pratique : ni refus, ni appropriation, ni rejet, ni saisi. L'Obéissance du moine, c'est tout simplement ce que ici nous appelons " Acceptation".

Cette obéissance-écoute joyeuse de la Vie introduit naturellement le Silence. Le Silence qui se révèle comme "la toile de fond" sur laquelle tout Ce qui est ce déploie. Le Silence comme l'expression évidente de l'Être. Ce silence toujours disponible qui nous parle de Dieu ou de l'Atman, de 'l'Unique Nécessaire", de Dieu ou de l'Unique Conscience-Energie.

Alors tout naturellement, l'humilité devient possible. L'humilité c'est être ce que l'on est, ni plus, ni moins. Ce que je suis, là où je suis. L'humilité c'est une immense détente, c'est arrêter de prétendre, d'attendre de comprendre.

Mais surtout l'humilité ultime c'est oser découvrir que je ne suis pas cette personne que je croyais être. Cette personne si couteuse en énergie puisqu'elle doit en permanence "sauver la face", "faire bonne et belle figure".
L'humilité c'est dans le silence et l'obéissance au réel découvrir que je ne suis pas une chose, mais l'espace de présence et d'accueil qui contient les choses.

Dans l'humilité, le Silence et l'Obéissance je découvre que je ne suis Rien, et cette découverte n'est pas un anéantissement, c'est une grande fête joyeuse, la Célébration de Ce que je suis vraiment. L'Ouvert comme aimait le dire Rilke.

C'est l'eucharistie véritable, la célébration du Royaume. Bonne semaine les amis....

dimanche 27 janvier 2008

La moto de Kimi



Vous connaissez bien sur Kimi Raïkkönen et vous savez peut être ce qu'est un chopper?
Et bien voici le chopper de Kimi, ça déchire,non ?
Mais pour Romans sur Isère, ça ferait peut être trop voyant ?

Ce chopper extravagant, qui porte le surnom du nouveau champion du monde de F1, Iceman II, est construit à partir d’une Harley-Davidson par la firme allemande Walz Hardcore Chopper. La machine possède un moteur gonflé à 120 ch et une carrosserie en carbone peinte en rouge Ferrari, couleur qui rappelle la monture habituelle du champion finlandais. On ne manquera pas de remarquer sur la bête de nombreux détails qui ajoutent une signature de circonstance à l’engin, comme l’imposante roue arrière façon F1 et frappée du cheval cabré, célèbre effigie de Ferrari.

Le blues de l'Orient



Réalisé par Florence Strauss.

Sortie en salles le Mercredi 12 décembre 2007.

Le Caire, Tel Aviv, Beyrouth, Damas, Alep. Villes légendaires, villes de conflits mais villes incroyablement musicales.

La réalisatrice d'origine juive egyptienne à qui la famille avait interdit de revenir au source de ses racines nous fait découvrir toute la richesse de cette musique arabe classique et de ses musiciens qui perpétuent et incarnent une partie de l'histoire de l'Orient.

Devinette

C'est rouge, ça roule à plus de 300 km/h, ça consomme aux environs de 40 litres d'essence au 100 km donc ça pollue beaucoup. Coté bruit c'est l'apocalypse. C'est italien, c'est plutôt inutile, c'est sublime ou affreux au choix. C'est quoi ?

C'est la dernière Ferrari F 2008, arme absolue sur les circuits pour l'année à venir. Elle vient d'être présentée à Maranello ( la ville de Ferrari) Jacques et moi, nous n'y étions pas. Peut être pour la présentation de la F2009, qui sait ?

Le cadeau de Jean-Pierre

Après les trois diaporamas de ce matin, voici les photos en dossier. Ce qui vous donne la possibilité de les télécharger. Jean-Pierre c'est le Père Noël....

Photos du 20 au 24 décembre 2007

Photos du 25 au 30 décembre 2007

Photos du 31 décembre au 2 janvier 2008

samedi 26 janvier 2008

Inde : le témoignage de Jean-Pierre

Le dernier séjour en Inde, comme si vous y étiez, superbe travail; merci Jean-Pierre..

" Voici quelques coups d’œil sur notre situation pendant ces 14 jours où nos Indes intérieures se sont plongées dans l’Inde de cette expédition.
L’alchimie intérieure à laquelle nous nous sommes soumis a des aspects invisibles et parfois intraduisibles, mais ces images, j’espère, seront un témoignage visuel des partages subtils et de l’humanité qui émanait de nous, beaux, intentionnés et immergés dans la Beauté âcre qu’exprimait alors la Vie.
Gratitude pour Corinne et Alain, Gwen et André, nos pilotes spirituels, et à nous pour ce que nous pouvons être.
Gratitude au Guru-Mont dont le sommet noir est une méditation."

Jean-Pierre Tingaud
Indies08
Dédié aux compagnons indonautes
aux blogfriends
et aux amants de Gaïa

du 20 au 24 décembre 2007
Diaporama 1

du 25 au 30 décembre 2007
Diaporama 2

du 31 décembre au 2 janvier 2008
Diaporama 3

Remerciements

Mon ami Michel Chapotin me transmets ce mail de remerciement :

Je voudrais remercier toutes celles et tous ceux qui m'ont envoyé des e-mails en chaines pendant l'année 2007, car grâce à leur bonté:

1- MSN Hotmail m’a annoncé 64 fois que mon compte allait être bientôt supprimé .

2- J'ai accumulé environ 3000 ans de malheur et je suis mort 67 fois à cause de toutes les chaînes que je n'ai pas renvoyées!

3- Quand je sors d'IKEA, je ne regarde personne, car j'ai peur qu'il (ou elle) m'emmène dans un hôtel, qu'il (ou elle) me drogue, pour ensuite me prélever un rein afin de le vendre au marché noir!

4- J'ai versé aussi la plus grande partie de mes économies sur le compte d'Amy BRUCE, une pauvre petite fille malade dont la mort imminente à l'hôpital a été annoncée plus de 300 fois (c'est drôle, cette petite fille a toujours 8 ans depuis 1995...)

5- Mon GSM Nokia gratuit n'est jamais arrivé, ni les entrées de cinéma que j'avais gagnées, ni les bouteilles de champage Veuve Clicquot promises.

6- J'ai inscrit mon prénom parmi 3000 autres sur une pétition et j'ai peut-être sauvé une espèce menacée d'écureuil nain à poil dur en biélorussie orientale.

7- Je connais la recette pour ne plus être seul en amour : il suffit d'écrire le prénom d'une personne sur un papier en pensant très fort à elle puis de se gratter le derrière en tournant dans le sens des aiguilles d'une montre autour d'une Renault 4L (pas facile de trouver une 4L)

8- J'ai lu au moins 12 tomes de tous les préceptes du DALAI LAMA et j'ai accumulé du bonheur pour au moins les 496 prochaines années!!

9 – Sans oublier les 50 fois ou j'ai dû scruter mon écran nuit et jour pour détecter le fameux message qui contenait cet enfoiré de virus pour lequel même Microsoft, Mac affee, Norton Symantec etc étaient incapables de découvrir l'anti dote....et qui, non content de bousiller le disque dur, risquait de flinguer la chaîne stéréo, la télé, la cafetière...le sani broyeur et le vibro masseur de ma soeur !! ***

IMPORTANT: si tu n'envoies pas cet e-mail dans les prochaines 45 secondes à au moins 850 personnes, un dinosaure venu de l'espace viendra bouffer toute ta famille demain

à 17h 30....

***NDLR: Sur un Macintosh évidemment ce point 9 n'existerait.
pas. Michel tu sais ce qu'il te reste à faire.....

Duo le trois


Vous habitez Dijon ou la région de Dijon, ne cherchez plus ce que vous allez faire dimanche 3 février en fin d'après-midi.
Catherine est une très bonne amie du ipap's....

Amour et Soufisme


J-8 ?

La voie négative

Je suis très content, au courrier il y avait de la part de mon "vieil" ami sans tête, Jean-Michel Bouche le fameux bouquin de Wei Wu Wei (de son vrai nom: Térence Gray) que je cherchais depuis longtemps sans succès. J'ai lu ce livre en 95, relu en 96 c'était peu de temps après ma rencontre avec Douglas Harding (93) et j'ai adoré ce livre décapant au possible. Vous aurez sans doute droit à quelques extraits dans les semaines à venir. Voici en attendant la citation en 4° de couverture: accrochez votre ceinture ça décoiffe:

"Parmi tout ce dont on doit "se défaire" - conditionnement, connaissance, religion, science, "moi" - le plus important est peut être l'idée que l'on vit sa propre vie. Se défaire du reste en continuant de penser que l'on vit au lieu d'être vécu serait une attitude vaine. Nous ne "choisissons" pas de naître, de vieillir, d'être bien portant ou malade, ou de mourir : pourquoi diable irions-nous imaginer que nous pouvons choisir quoi que ce soit qui constitue un moyen terme, c'est-à-dire la façon dont nous vivons, sans parler du reste ? Nous sommes libres de comprendre, ce qui veut dire libres de nous connaître en tant que mental "vertical"* - c'est là notre seule et unique liberté."

Bon, je vous avais prévenu, mais vous avez tout le week-end pour récupérer...........

* traduisez "mental vertical" au choix, par : véritable nature, Qui je suis vraiment, vraiment, vraiment, Nature de l'Esprit, nature divine, le Soi, l'Atman, le Royaume, la nature de bouddha, etc, etc

Coucou les amis !

Nous sommes juste de retour à Romans, le coeur plein à ras bord, de notre beau périple commencé il y a huit jours à l'abbaye d'Encalcat et terminé hier matin en Charente-Maritime. Plus d'info à venir. En attendant et pour commencer ce week-end, je dédie cet adorable diaporama envoyé par Marie-José, à Romane qui adore les chats, à Joseph qui va les découvrir, à Gabin pour plus tard et à leurs mamans qui ont toujours craqué devant un bébé chat. Moi aussi d'ailleurs et vous? Bonne journée...



vendredi 25 janvier 2008

L'épanouissement selon Voutch

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- Ce que nous souhaitons par-dessus tout, ta mère et moi, c'est :
1) Que tu deviennes un adulte parfaitement épanoui et heureux de vivre et
2) Que tu nous dises quel effet ça fait.

Emotions

Je suis en train de lire ce livre passionnant et je le conseille à tous les parents, futurs parents (je pense à Mathilde (alias Ma Dalton) qui attend ses jumeaux) ainsi... qu'à tous les anciens enfants !

Voici le quatrième de couv : "Les parents sont souvent démunis devant l'intensité des émotions de leur enfant. Ils cherchent volontiers à les calmer, à faire taire les cris, les pleurs, l'expression de l'émoi. Or l'émotion a un sens, une intention. Elle est guérissante. Ce livre trés concret tire ses exemples du quotidien, aide les parents à comprendre la peur, la colère, la joie, la tristesse et le besoin de l'enfant d'exprimer ses sentiments. Tout cela pour mieux l'accompagner vers l'autonomie et vers davantage d'harmonie familiale."

L'auteur, Isabelle Filliozat, est psychothérapeute. J'avais déjà souvent entendu parler d'elle sans avoir jamais rien lu mais je vais désormais sans tarder lire son best seller "L'intelligence du coeur". Son style est trés simple, ses exemples parlants ; elle ne cherche pas à écrire des livres de conseils mais elle nous aide seulement à éclairer un peu la route...

jeudi 24 janvier 2008

Pat Metheny

Mieux comprendre Seignalet


En nous promenant à la Fnac, iPapy et moi sommes tombés sur ce petit guide destiné à faciliter l'approche du gros livre du docteur Seignalet, hélas parfois un peu "indigeste". Il reprend les grands principes du régime tout en proposant des conseils et astuces utiles au quotidien.

L'alimentation, carburant de notre organisme, est pour le docteur Jean Seignalet un facteur sur lequel il est relativement facile d'agir afin de redevenir ou rester en bonne santé. Ses hypothèses démontrent comment une alimentation bien choisie peut prévenir, mais aussi freiner totalement, le processus de nombreuses maladies chroniques. L' auteur répond ainsi à deux questions : de quelle manière une alimentation mal conçue conduit-elle à certaines maladies et quelle est la diététique idéale ?
La notion classique d'une diététique quantitative, basée sur le nombre de calories et l'équilibre entre glucides, lipides et protides, est remplacée par un nouveau concept, celui d'une diététique qualitative, fondée sur la structure des molécules. Il faut écarter celles que l'organisme ne peut pas métaboliser et conserver celles accessibles à l'action de nos enzymes. Cette attitude de bon sens, associée ou non aux médications classiques, est trés souvent salvatrice.

Avec ce petit guide-résumé, vous n'aurez plus aucune excuse pour ne pas tester le régime Seignalet !

"Là où la médecine avait tout essayé, la rigueur de son régime donne des résultats souvent inespérés..." Pr Henri Joyeux.

mercredi 23 janvier 2008

Ipapy and Co


C'est quoi cette bouteille de lait?

Après le succès de "Santé, mensonges et propagande", qui s’attaquait aux conseils nutritionnels devenus vérités premières, Thierry Souccar jette un nouveau pavé dans la mare de l’industrie agroalimentaire et de la nutrition « officielle ».

Avec ce document, il s’en prend à l’un des plus gros segments du marché de l’agroalimentaire : les produits laitiers. Il expose les dessous d’un succès marketing sans précédent et montre, études à l’appui, que les arguments des industriels et des nutritionnistes pour nous faire consommer plus de laitages sont mensongers :

« Les laitages préviennent l’ostéoporose. » Faux
« Nos os ont besoin d’un maximum de calcium. » Faux
« On est plus mince quand on boit du lait. » Faux
« Il n’y a aucun risque de cancer avec les laitages. » Faux
« Les buveurs de lait ont moins de diabète. » Faux

Au contraire, au niveau auxquels ils sont officiellement conseillés - 3 à 4 par jour – les laitages peuvent favoriser maladies cardiovasculaires, diabète, cancer de la prostate…
Puisé aux sources scientifiques les plus récentes, ce livre propose une alternative nutritionnelle, la seule aujourd’hui capable de prévenir l’ostéoporose et les maladies de civilisation. Sans se bourrer de laitages !

« Ce livre ne peut faire que du bien à la Santé publique. Il est en avance sur son temps. »
Pr Henri Joyeux, cancérologue à la faculté de médecine de Montpellier, auteur de la préface

Godson & Godfather



Je vous présente mon filleul ( godson in english):
Thibault que je n'avais pas vu depuis longtemps.

Nous nous sommes retrouvés avec plaisir et n'avons pas résisté à ce type de photo où la légère différence de taille entre le godson et le godfather est disons...euh..évidente ?


L'autre est différent n'est-ce pas ?

lundi 21 janvier 2008

C'est les vacances.............

Incroyable, nous sommes en vacances.......

Le programme bordelais : grasse matinée, petit déjeuner avec croissants et chocolatines, petites voitures avec Joseph, areuh-areuh avec Gabin, sieste, balade en famille, apéro avec Guillaume ( Lagavulin 16 ans d'âge !) dégustation de chocolats et de Cannelés ....... bref, pas du tout le temps de vous faire un post sur En Calcat. Comme Corinne suit, à quelques détails près le même programme, il va vous falloir attendre la semaine prochaine ou aller voir sur les Blogs de Marion, Martine, Vincent, Fish-fish, Deed Yea.....pour avoir des détails sur ce superbe week-end.

Voilà, comme vous l'avez compris, nous pratiquons intensément l'aspect détente de la Voie.

Ceci dit, il n'y aura sans doute pas de jour sans post, vous savez que c'est une des règles du ipap's.
Hier, nous délirions au café sur le Blog et j'imaginais un motto pour le ipap's : Ipap's: créateur de liens.
Allez, portez-vous bien.....


Moisniversaire et retrouvailles

Quel beau cadeau pour le premier "moisniversaire" de notre petit Gabin :
la rencontre avec iPapy et Corinne !


Et bien voilà... à peine arrivé parmi nous, iPapy est réquisitionné par Joseph pour participer à la Piston Cup (célèbre course gagnée par Flash Mac Queen, héros du dessin animé Cars, ndlr) !

Bien sûr nous vous tiendrons au courant régulièrement via reportage photos
car Romane arrive demain !

dimanche 20 janvier 2008

Iceman



Wim Hof, surnommé l’«homme de glace» pour ses aptitudes à résister au grand froid, a abandonné en 2007 son ascension vers le toit du monde autour de 7.400 m, ses orteils étaient quasiment congelés. Mais il veut retenter sa chance. «L’an prochain, je tenterai encore l’Everest et nous redescendrons avec deux Français en parapente». Hof est un spécialiste de ces exploits à moitié nu. Il avait couru un semi-marathon pieds nus au-delà du Cercle arctique.

Illustration très radicale de la maîtrise du corps par l'esprit...

Diaporama sans fin: Arunachala


Ça vous a plu (c'est vrai que le principe est sympa!), et bien voici le diaporama Arunachala!

Ok, c'est un post un peu facile... promis demain je fais un vrai post!

samedi 19 janvier 2008

Diaporama sans fin


Comme si vous n'aviez pas vu assez de photos du hoggar sur ce blog...
Même moi qui n'ai rien à voir avec les randonnées retraites, je me met à poster des photos!

En fait c'est plutôt pour illustrer l'aspect infini d'Internet:
Le diaporama est une sélection d'une vingtaine de photos en rapport avec le désert du hoggar sur flickr (une simple recherche avec les mots "desert hoggar", sur flickr.com, un site de partage de photos), donc à chaque fois que des personnes ajouteront des photos du hoggar sur flickr.com, il y aura de nouvelles photos dans ce diaporama. Dans 1 mois, ce diaporama ne sera déjà plus le même. Et ça, ça m'amuse beaucoup!

Bon, j'ai pris le hoggar comme sujet, car c'est un des centre d'intérêt des auteurs et des lecteurs de ce blog.

Pour ceux qui pratique la photo, et qui veulent les partager, je leur conseille d'aller s'inscrire sur Flickr , pour ceux qui aiment la photo, d'aller faire une simple visite de temps en temps .

vendredi 18 janvier 2008

Mackbook Air, le retour



J'avais déjà croisé la vidéo et Gjm me l'a rappelé dans un de ces commentaires.

Il faut avouer que là, il on fait très fort chez Apple!!!

Grands Gosses



Je suis tombé par hasard sur cette vidéo, je pense qu'elle fera baver d'envie les grand enfants qui sommeillent en nous (enfin certains d'entre nous au moins, on a pas tous été passionnés par les petites voitures).
Pour infos ça s'appelle des mini-z.

P.S: Je sais (par un pote commun que j'ai avec le père noël) que joseph, un vrai fan de voitures, certes un peu spécialisé dans les jouets Cars pour l'instant, a eu un petit train électrique (d'ailleurs j'espère qu'il a retrouvé la locomotive), et bien, quand il sera plus grand et qu'il se sera bien entraîné sur son circuit en bois... il pourra peut-être s'éclater sur des circuits comme celui-là.

Haiku

"Le printemps est là.
J'entends le bruit des vagues
De dessous mon bureau."
Sei IMAI

Aujourd'hui il fait très beau à Marseille.
Et hop, un petit Haiku pour immortaliser ces rayons de soleils chaleureux qui m'ont réveillées ce matin.

Retrouvez pleins d'autres Haiku sur le net.

jeudi 17 janvier 2008

Projection monumentale



Des projections grandeur nature sur des bâtiments de toute sorte, il y a des experts de cette superbe discipline à Dijon notamment. Si ça vous plaît vous pouvez retrouver plein de vidéos sur Internet en cherchant "vidéo projection monumentale"...

J'adore la poésie qui se dégage de ce type d'événement: totalement éphémère, ne laisse aucune trace matérielle tout en transformant de l'utile en art...

En bref...

Juste deux petites lignes pour dire au revoir...

Nous partons à En Calcat où nous sommes heureux de retrouver la communauté des moines, frère Daniel, frère Paul Marie et aussi le "groupe d'En Calcat" avec des nouveaux...

Ensuite, ce sera la joie de revoir Romane, Joseph , de faire la connaissance du petit Gabin et de faire la fête avec toute la famille... Que du bonheur, comme dit Alain !!


PS : vous allez découvrir très bientôt une nouvelle signature sur ce blog. Alain vient d'enrôler Adrien dans l'équipe !!

mercredi 16 janvier 2008

Mon Inde à moi : témoignage de Francine


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Une femme est partie en Inde…

« Océan de nectar, plein de grâce, Toi qui enveloppes l’Univers dans Ta splendeur, ô Arunachala, le Suprême ! Sois le soleil qui ouvre à la béatitude le lotus de mon cœur. »
Sri Bhagavan Ramana Maharshi.

Très troublée au départ à Roissy, j’ai consacré les 9 à 10 heures de vol à écouter ce trouble… Au final, ce qui est venu, c’est d’être toute à l’expérience de ce deuxième séjour en Inde, d’accueillir tout ce que la Vie m’envoyait maintenant, d’être disponible à moi-même, sans fard…

Ce n’est tout de même pas sans aucune inquiétude, (bonjour la ténacité des vieux démons), que je débarque à Chennai le 20 décembre 2007… Mais dés mon arrivée à Tiruvannamalai, 2 jours plus tard, la magie opère. Je suis de retour, je vis cela très fort, comme rarement je me suis sentie de retour chez moi ! hors de tous mes repères habituels et si européens, je me laisse aller à être tout simplement, parmi toutes les manifestations de la Vie qui s’expriment là, foisonnantes, plurielles, et dans lesquelles je suis. Pas spectatrice, simplement vivante, dans la Vie, dans l’instant, respirant cette énergie là, celle de Tiru …Peu de place pour le mental et ses représentations du bien, du mal … des brumes s’estompent, doucement, des voiles se déchirent tranquillement et devant les yeux de mon cœur, une nouvelle aube se lève, claire, celle de l’apaisement. Confirmation de ce nouvel état, le lendemain, à Skandashram : la méditation guidée du matin résonne encore en moi et je ressens une paix profonde, installée, stable…

Alors, la joie monte.

J’ai pris beaucoup de plaisir aux méditations guidées. J’ai aussi en mémoire celle où Alain nous parlait de « l’impeccabilité » et comme çà me parlait cette histoire de présence, parfaite dans l’instant, qui devient joie…

3ème jour. « Ne rien attendre, accepter tout ce qui vient, et remercier… », cela s’impose à moi pendant la circumambulation!
Comme des centaines de milliers d’autres personnes, nous marchons en silence pendant 14 kms autour d’Arunachala, par une nuit de pleine lune. Etrange « pèlerinage » avec moi-même, mes jambes marchent, mes bras se balançent, ma tête se vide… de temps en temps, je m’assure d’un regard de la présence des mes amis, je glane la couleur d’un sari, la chaleur d’un sourire, je m’enivre d’encens et de camphre… je sens, je ressens, je vis, je suis. Au détour de l’imprévisible rencontre avec un « guru » de satin orange, je retrouve mon âme d’enfant.

Le jour de Noël (après une matinée en méditations à Virupaksha et quelques « Shri Ram » à Amalarathu Ashram) nous offre un beau moment de fraternité. Après le dîner, nous chantons avec Didier, pour son papa et nos chers disparus. Quelque chose se tisse là, entre nous tous, de très fort. Mon cœur s’ouvre plus grand, plus vaste. Je serai particulièrement touchée par le témoignage d’Alain, ses larmes… J’aime l’authenticité de cet homme simple, et je découvre là, à Tiru, qu’Hauteville, c’est çà, aussi !!! « Alors, la spiritualité, c’est simple ? c’est aussi pour moi ? ».

Le 26 ou le 27, escalade d’Arunachala, la montagne sacrée de Shiva ! Dur, dur… Je pars confiante, mais la montée est rude et longue, et malgré la sollicitude et la compétence de mon guide, Krishnamurti, je finis par craquer et mes larmes coulent, libérant quelques vieilles peurs. Je dépose le fardeau au sommet, noir du dernier feu à Shiva. L’Amour est là, sous bien des formes, pendant cette matinée, dans un regard échangé, une main tendue, le sourire chaleureux, le mot qu’il faut, la présence silencieuse… L’Amour que j’accueille en moi, celui que je reçois, celui que je partage, celui que je donne … Et je me laisse toucher…

« Laisse toi surprendre », cette deuxième évidence est là le 1er Janvier au matin. La veille, nous sommes arrivées chez Savitri, dans sa ferme située à quelques dizaines de mètres de l’océan. Nous y resterons 2 jours avant de reprendre l’avion pour la France. Notre hôtesse nous accueille chaleureusement avec quelques chants et quelques mantras. A minuit, le groupe se retrouve, sans André, souffrant depuis plusieurs jours, pour une méditation et quelques chants avant les traditionnels bisous et vœux de nouvelle année.

C’est un moment d’une grande douceur pour moi, une douceur qui ne me quittera pas, même de retour en France. La douceur de Papa Ramdas, auquel j’ai demandé de l’aide. La douceur du soleil couchant sur la plage, lors de notre chant d’adieu à l’Inde… Et je me laisse aller à la découverte de cette douceur, qui me convient si bien. Et je me laisse toucher…

Une femme est revenue d’Inde, qui n’est pas celle qui était partie…

Mille mercis à Corinne, Gwen, Alain et André.

Pour chacun et chacune d’entre vous, compagnons d’Inde, d’affectueuses pensées