Nous partons pour une retraite de 2 jours en l'Abbaye de Sénanque, une des trois perles du Sud avec le Thoronet et Sylvacane. Une belle occasion de pratiquer les valeurs de l'Esprit au contact d'un groupe de moines dans un lieu magnifique. Voici pour votre WE un beau texte que viens de nous envoyer Gandha.
Nous sommes des voyageurs sur le chemin du cosmique,
Des poussières d'étoiles roulant et dansant éternellement
dans les remous et les tourbillons de l'infini.
La vie est eternelle mais les expressions de la vie sont éphémères , momentanées, transitoires.
Gautama Bouddha, le fondateur du Bouddhisme a dit un jour :
"Cette existence est aussi éphémère qu'un nuage d'automne.
Assister à la naissance et à la mort des êtres est comme
regarder les mouvements d'une danse."
"Une vie est un éclair dans le ciel,
elle court comme le torrent dévale une montagne escarpée.
Nous nous arrêtons un instant pour nous rencontrer ,
nous regarder , nous aimer , partager .
Ce moment est précieux mais il est passager.
C'est une parenthèse dans l'éternité.
Si nous le partageons avec attention et amour , le cœur lumineux ,
nous créerons l'abondance et la joie les uns pour les autres.
Alors , ce moment aura été digne d'être vécu ."
Deepak Chopra
7 commentaires:
j'avoue que ce couplet m'en bouche un coin.
c'est bien la première fois que je suis ému en lisant quelque-chose dans ce blog.
du très lourd et tellement vrai. merci.
c'est très beau
je viens de visionner un dvd sur l'EMI Expérience de mort imminente, avec dr moody, van erseel ...
le mystère de la conscience , de la vie, reste insondable
la vie est si minuscule qu'elle glisse entre mes doigts
ET elle si énorme qu'elle emplit le cosmos
pour sénanque que j'ai connu comme centre spirituel
c'est bien maintenant qu'il y ait à nouveau des moines, il n'y en plus au thoronet ni à sylvacane
Notre vie
A quoi peut-on la comparer ?
A la goutte de rosée secouée du bec de l'oiseau aquatique
Où se mire le reflet de la lune
MaItre Dogen 13ème siècle
noté en 1988 - ardenne
Ah,un lieu qui me tente bien depuis quelques temps.Joyeuses découvertes parfumées et repos ds ce silence qui nourrit.
Merci Ghanda pour cette vérité.
Le silence, le geste simple, notre regard se perd à l'infini, les dunes, nos yeux se ferment, notre corps assis prés du buisson d'épineux, des bruits légers d'insectes, quelques oiseaux en migration.
Danser la vie dans ce lieu de méditation, l'homme se grandit puis il s'assoit, dans le creux de sa main un peu de sable, son corps repose maintenant à l'ombre du buisson. Il ferme les yeux, penche la tête. Le voyage pour l'éternité débute, un enfant s'approche, vient de la mer, retire du sable de la main décharnée, se frotte le visage.
Il repart vers l'est.
Bonjour Christian, quel lieu paisible ce blog, plein de pensées sages et de jolis mots pour les décrire, comme si l'homme, débarrassé des ses artifices, est capable de s'élever au-dessus de sa condition et d'atteindre, ne serait-ce qu'un infime espace de temps, cette éternité à laquelle nous aspirons tous. O temps, suspends ton vol... J'aime aussi les dunes, là où le regard se perd dans une contemplation infinie, où les pas de l'homme s'effacent au moindre souffle de vent, de quoi nous rappeler humblement que, justement, cette éternité on ne peut l'atteindre que par l'esprit... Merci de partager cet espace de plénitude...
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