Le deuxième vertige

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Ce qu'en dit l'éditeur : 

"Mathieu Yon fut longtemps un chercheur engagé dans des voies traditionnelles mais il a su se rendre libre des dogmes et abandonner tous les idéaux, fussent-ils spirituels.

Il a connu ce qu'il appelle le Premier Vertige qui «est une ivresse des profondeurs, un sentiment d'infini face à l'abîme de Dieu», une extase, puis le Deuxième Vertige «qui est un saut dans le simple, qui vient au moment où l'on cesse de chercher» : «En sautant dans le simple, j'ai découvert la vie, dans sa nudité, qui me regardait de mon propre regard.»

Intégrant l'expérience de l'Unicité à la vie ordinaire, l'auteur n'oppose pas la Totalité à la dualité de l'existence. Il allie, jusqu'à en montrer l'inséparabilité, cette dualité apparente entre ce que l'on nomme le Tout et la partie, le Un et le multiple, Dieu et l'homme. Cela n'est possible que par l'effacement de l'idée ancrée d'un moi séparé.

Son élan est de partager ce dépassement des illusions pour pouvoir vivre notre humanité dans le mystère de la vie.

Il serait sage de se contenter de la seule chose que nous ayons sous la main : le présent."

 Extrait de la préface de Daniel Morin

«Ce petit livre est rare par son intégrité et par les petits trésors de simplicité authentique qu'il cache. Il se démarque nettement de ce que j'ai pu lire jusqu'ici, parmi la profusion d'auteurs qui, se plaçant comme enseignants, expriment et répètent la plupart du temps les mêmes concepts purement intellectuels.»

Lisez le livre de Mathieu, il est bien plus qu'intéressant. C'est un petit livre dynamite qui forcément est plus ou moins dérangeant pour notre "tranquillité spirituelle". C'est un livre qui vous invite à mettre en question un certain nombre de concepts à propos de la voie spirituelle. Nous savons bien que la voie consiste à "ne pas chérir des opinions" mais nous l'oublions facilement. Mathieu nous apporte une fraicheur et une nouveauté d'approche qui nous aide à abandonner nos croyances pour oser l'expérience.

Merci Mathieu, bonne simplicité.

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