Bonjour Alain, je propose ce trio du guitariste J. Pellen, qui sait vraiment métisser jazz et musique celte- même si la video n'est pas top- avec une pensée amicale pour Pascal et Sylvie, suite à une rencontre musicale éphémère mais réelle
JFL
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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
Très belle virée en moto pendant quatre jours, dans les Alpes de Haute-Provence via la route Napoléon, les gorges du Verdon et la Drôme provençale. Parfaite organisation de Jean-Baptiste et Sandrine secondés par Claire. Les deux petits jeunes ( Corinne et iPapy) étaient placés sous l'aile protectrice et le regard bienveillant de l'ange gardien Michel.
Pas mal de lacets, d'épingles à cheveux et aussi quand même de simples virages pour en arriver là. Je souffre avec ma Seven-Fifty derrière l'agile VStrom de Jean-Baptiste.
Repos des montures dans les gorges du Verdon, le temps est parfait, enfin très chaud quand même sous les protections.
Les trois motards : Michel à gauche le "vieux" sage qui ferme la route, Jean-Baptiste à droite, le jeune sage quasiment né motard qui ouvre la route, je vous dis pas l'expérience et la maitrise. Au milieu, vous avez reconnu le disciple qui lui essaye de suivre le rythme proposé par les deux sages.
Ah, c'est dur pour le petit débutant : Sandrine, Corinne et Claire essayent de lui remonter le moral !
iPapy à l'attaque dans les virages de la longue descente sur Grasse. Enfin "à l'attaque" c'est une image!
Sandrine prend une des dernières photos. Départ au petit matin d'une superbe maison d'hôte perdue au milieu du plateau d'Albion. C'est quand qu'on repart ?
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Notre fidèle Seven Fifty en configuration Grand Tourisme en vue en fin de semaine prochaine d'une sortie de quatre jours à trois couples et trois motos dans le sud via la fameuse route Napoléon, un des parcours mythiques pour les motards. Vous aurez droit à un reportage de Corinne, c'est sûr !
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"C'était comme si je me jetais dans un gouffre. Le premier contact a été décevant. Tout était laid autour de moi. Le rêve s'écroulait. Heureusement qu'à dix-huit ans on se fait à tout, au froid, à l'épuisement, à la douleur. Je ne me suis pas demandée pourquoi les Himbas agissaient comme ci ou comme ça. Je n'étais pas une ethnologue. J'étais privée de toute référence, de tout point de comparaison. J'ai appris à dompter mon ennui. Mon envie de savoir était sans bornes. Tout a changé quand j'ai senti que c'était moi qui devenais une curiosité pour eux et qu'ils ne cessaient de m'étudier. J'étais encore une enfant et je n'étais rien, je ne possédais rien. Voilà toute ma différence par rapport aux autres Blancs."
Solenn Bardet, née en 1975, termine sa formation universitaire en 2000 avec un DEA de relations internationales, après une maîtrise de géographie tropicale et de développement. En 2005, elle se forme au Laboratoire de l'Ecole du Mouvement à l'école internationale Jacques Lecoq.
Elle est surtout une grande voyageuse qui depuis 15 ans parcourt le monde à la rencontre d'autres modes de vie et de pensée. Ces rencontres sont à l'origine de ses publications.
Ses nombreux séjours au début des années 90 chez les Himbas, peuple d'éleveurs nomades de Namibie, l'amène à écrire un récit de référence Pieds Nus sur la Terre Rouge, édité chez Robert Laffont en 1998 (prix du livre d'aventures de la Guilde du Raid, nouvelle édition en 2008). Adoptée, puis mandatée par les Himbas pour parler en leur nom, elle préside aujourd'hui l'association Kovahimba, qui a pour but d'aider les Himbas à protéger et valoriser leur culture ancestrale, condition nécessaire pour leur reconnaissance, leur développement et le respect de leurs droits en Namibie et dans le monde.
Assistante ou consultante sur de nombreux documentaires en Afrique (elle accompagne notamment Muriel Robin dans Rendez-vous en Terre Inconnue et Nicolas Hulot pour Ushuaia en Afrique australe), elle a collaboré à plusieurs ouvrages sur le patrimoine culturel africain, sur les Peuples Premiers, ainsi que sur les questions de politique africaine.
Depuis 2004, elle est responsable artistique de la Cie Handy et Manchu pour laquelle elle écrit, met en scène et réalise.
Visiter son site http://www.association-kovahimba.net/
Le verbre "dépendre" renvoie à la distinction entre les choses qui sont en notre pouvoir et celles qui ne le sont pas.Deux sortes de bonheur se présentent à l'esprit:Celui d'avoir et celui d'être.Avoir necessite autre chose que ce qui est spontanement donné par la vie,être se suffit à soi-même.Avoir richesse,amis,santé sont des choses qui ne dépendent que partiellement de nous. Le hasard et la volonté d'autrui y prennent une grande part,au détriment de notre liberte.Placer son bonheur dans l'avoir (argent,propriétés) ou dans le paraître (célébrité,mode,beauté) est une illusion conduisant à la déception,entrainant la victoire de l'amertume.C'est un bonheur precaire: le sort peut tourner du jour au lendemain,la maladie,la solitude,la mort finissent par s'imposer.Qui préfère être à avoir rencontrera la question de la volonté: il faut vouloir être heureux. Il s'agit d'une volonté paradoxale puisqu'elle suppose l'abandon: il faut beaucoup renoncer,écarter beaucoup de faux biens pour enfin jouir du simple fait d'être. Le renoncement débouche sur la simplicité. Le bonheur et la simplicité fusionnent,emplissant l'existence d'un sentiment de plénitude.Ce type de bonheur est le fruit de notre vouloir. Dans ce cas le bonheur dépend de notre volonté.Vouloir être est un vouloir direct,un vouloir qui suffit pour atteindre son objet,le bonheur, quand vouloir avoir est un vouloir indirect,qui a besoin d'autre chose que soi pour s'accomplir.L'avoir n'est pas en notre pouvoir,mais l'être l'est. Identifier le bonheur avec l'être plutôt qu'avec l'avoir est moins illusoire et apporte de vraies satisfactions. Ce bonheur s'atteint après un travail de dépouillement.
On peut se trouver malade,pauvre,laid,handicapé,en prison,à l'article de la mort,et en même temps être véritablement heureux,plus heureux que celui qui,bien portant,riche,en pleine santé,considéré,aurait commis l'erreur de placer son bonheur dans ce qui ne dépend pas de lui,l'avoir et l'apparence. sujet de philosophie,baccalauréat année 2010 série S, par Robert Redeker,professeur de philosophie et écrivain
Merci à Colette pour ce partage
Les temps changent n'est-ce pas ?
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Il y a des fuites qui sauvent la vie: devant un serpent, un tigre, un meurtrier.
Il en est qui la coûtent: la fuite devant soi-même. Et la fuite de ce siècle devant lui-même est celle de chacun de nous.
Comment suspendre cette cavalcade forcée sinon en commençant par nous, en considérant l'enclave de notre existence comme le microcosme du destin collectif ? mieux encore : comme un point d'acupuncture qui , activé, contribuerait à guérir le corps entier ?
Christiane Singer.
Où cours-tu ? Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?
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Paru dans l'Agenda Plus 219 de juillet 2010
Merci Alain-René
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"On raconte une vieille histoire à propos de Wavoka,l'indien Ute. Un agent du gouvernement l'aborda :"Wavoka, tu es un indien très intelligent,lui dit-il. Tu pourrais user de ton influence auprès des indiens de la région, pour qu'ils puissent s'intégrer dans la société des blancs."Wavoka lui demanda quel était son plan. "La première chose qu'ils doivent apprendre, dit l'agent du gouvernement, c'est à respecter les horaires. S'ils ont un travail en ville, il faut qu'ils arrivent à l'heure à l'arrêt du bus. Sinon, ils seront en retard au travail.""Et après?" demanda Wavoka. L'homme continua :"Eh bien, ils vont en ville, et ils vont au travail. Et ils travaillent selon les horaires. Ils n'essaient pas de s'en aller quand ils sont fatigués, ou bien de s'asseoir et de se reposer. Ils travaillent sans s'arrêter jusqu'au soir, jusqu'au moment où le bus revient les chercher.""Et après?" demanda Wavoka.L'agent du gouvernement, bien lancé maintenant, répondit : "En travaillant régulièrement, ils commencent à gagner de l'argent. Ils peuvent faire des économies et les placer à la banque. A la longue, ils pourront se construire une maison et acheter une voiture. Ils n'auront plus à dépendre du bus.""Et après?" répéta Wavoka. S'ils continuent à travailler, ils auront droit à des vacances, ils pourront prendre deux ou trois semaines par an. Ils pourront aller séjourner dans des endroits sauvages, pêcher et chasser ."Wavoka rétorqua : "C'est ce que nous faisons tout le temps actuellement."(José Hobday; Le livre de la simplicité; La table ronde) Un partage de Geppeto
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