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Un jour où j'étais particulièrementTriste d'être éloignée de Mâ AnandamayiEt que des milliers de kilomètres nous séparaient,Je ressentis cette distanceComme un coup de poignard au coeur.Puis il me semble, en un éclair soudainDe vérité,Qu'elle et moi nous respirions le même air,Que nous étions doncEnvahies, activées du mêmeÉlan de vieEt que, malgré la distance, nous n'étions pas séparées.Il m'apparut alors faire partie d'un jeu immense,Le jeu de l'énergieOù tant d'êtres différents, tant de créatures multiplesÀ l'infiniPeuplent cette terre,Mus par cette même énergie unique, toute-puissante,Et qui, étant infinie, se différencie à l'infini,où tant de formes nourries du même souffle d'air,Animées par la même force vitale,Se présentent les unes aux autres dans leurIncommensurable variété tout aussi infinie.Les formes paraissent, s'usent et disparaissent.Ainsi en sera-t-il pour moi bientôt.La terre se dépeuple et se peuple à nouveauEt prend de nouveaux aspectsÀ l'infini, semble-t-il,Un infini vertigineux.
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5 commentaires:
Que Dieu nous la garde le plus longtemps possible...
c'est profond, simple et bien écrit
J'ai eu la Joie de la rencontrée plusieurs années durant. C'est une empreinte en mon être et des gaines reçues. Gratitude et Affection pour Denise.
JP gepetto
Oui,Nous respirons le même air,voyons le même soleil et le ciel bleu.
Merci.
Merci à Denise pour ce nouveau livre.
Denise a écrit ne pas supporter le nom de Dieu.
Comme Rachel co-fondatrice de Béthanie vient de décéder je me permets de citer l'enseignement : Quand j'inspire c'est Dieu qui entre en moi ...
gjm
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