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Vu l'autre soir ce film de Peter Weir, le réalisateur du Cercle des Poètes disparus, de Witness...etcL'histoire est inspirée du récit À marche forcée de Slavomir Rawicz : avec d'autres prisonniers, il s'évade en 1940 d'un camp de Sibérie. Ils vont marcher, sans carte sans boussole, vers le sud, le lac Baïkal, la Mongolie, traverser le désert de Gobi, une partie de la Chine, le Tibet et après avoir franchi la barrière himalayenne arriver en Inde. L'authenticité du récit de Rawicz a très vite été contestée à cause d''incohérences géographiques et du fait que son dossier militaire indiquait une libération du goulag en 1942...
Peter Weir, lui, a adapté le récit assez librement et en a fait une incroyable aventure humaine de courage, d'entraide et de détermination. Un aspect de l'histoire a attiré mon attention. Au cours de leur fuite les six hommes rencontrent une très jeune fille échappée d'un kolkhoze. Elle demande leur protection et par cette demande va susciter en eux le meilleur de leur force d'hommes. De son côté, tout en marchant, elle va parler avec chacun, écouter leur histoire et leur permettre d'exprimer leurs sentiments. Par petites touches elle va faire circuler dans le groupe ce qu'elle a appris de chacun, leur permettant ainsi de se relier au niveau du coeur et pas seulement dans leur désir commun de liberté et de survie. Quelle belle image de nos deux parts masculines et féminines. Le masculin, tourné vers l'action dans le monde, la protection, le don, et le féminin qui garde le contact, tisse la relation, à soi-même et aux autres.
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1 commentaire:
Un film que j'ai fort apprécié...
JP Gepetto
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