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"Je voudrais souligner à la mine d'or ce qui suit: tous les témoignages d'expérience spirituelle montrent qu'il s'agit d'une expérience d'Être. Autrement dit, d'une rencontre avec une présence intérieure en qui nous pressentons, souvent de manière décisive, la personne que nous ne sommes pas encore, (mais que nous sommes appelés à être) et en qui réside le sens, l'unique sens, tout à la fois de la vie, de toute vie et de toute notre vie. Que cela change-t-il de placer cet être au centre de sa vie et donc de l'écouter dorénavant en priorité? Mais c'est simple : TOUT. Tout dans notre rapport à nous-même et à autrui, aux animaux et à la nature, au bien et au mal, à la transcendance et à Dieu. Tout dans notre rapport à la vie et à la mort, dans le rapport à notre vie et à notre mort. Cette transformation est celle que le langage de l'esprit appelle du joli nom de métanoïa.
Michel Fromaget in La vocation spirituelle de l'homme page 61/62 Editions Uppr
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4 commentaires:
Correct ! je disais la meme chose il y a pas si longtemps ...
Ca change tout ! Et c1est pas triste , bien au contraire !
Merci Alain,
Karl
Beau début de semaine.
J'ai acheté le livre, je vais le "mâcher" lentement.
Bien à toi.
JP Gepetto
Cette présence intérieur est là depuis que nous existons sur terre, alors comment faire pour savoir si on sent cette présence intérieur où si on ne la sent pas ? J'ai besoin d'un éclairage pour "sentir" , car par exemple l'intériorité est elle perçue comme pleine où vide ? Les 2 semblent vrai . Est-ce évident lorsque la rencontre dont parle le texte se fait ?
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