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J'ai mis un moment à entrer dans cet autre monde...Et puis au delà de l'histoire de l'ascension de Teresa Mendoza, jeune mexicaine qui va devenir une des patronnes du transport de drogue entre l'Amérique du Sud, le Maroc et l'Espagne, on entre peu à peu dans la peau de ces personnages apparement si éloignés de nous. Perez-Reverte a l'art de laisser à chacun son mystère tout en nous montrant en tous, l'humain, le détail qui fait du plus pur salaud un frère en humanité. Et c'est parfois bouleversant !
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1 commentaire:
Bonjour,
Ce prénom Arturo m'a fait penser à Art(uro) Keller, personnage principal de la trilogie de Don Winslow : La Griffe du chien, Cartel, La Frontière. Du contenu passionnant, certes ... Mais les victimes de la drogue sont le plus souvent quasi absentes de ces péripéties, romanesques certes mais malheureusement tragiquement réelles. Et elles sont nombreuses : les junkies d'abord, mais aussi leurs familles et, en définitive, toute la société dont les équilibres économiques, sociaux, juridiques, politiques, etc. sont profondément déstabilisés.
Alors j'avoue n'avoir aucune espèce de tendresse pour les "salauds" impliqués dans le trafic de drogue. Je ne souhaite pas qu'ils soient coupés en tranches fines depuis la plante des pieds, non. Mais une condamnation rapide et "propre", comme celle qu'applique Sean Callan à l'aide de son pistolet 22LR me conviendrait ... Appliquée avec amour, naturellement.
Belle & bonne journée
Cordialement
Jean Marc
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