Suite et fin du passage publié mardi
du livre "The Light That I Am" de J.C. Amberchele,
cet américain incarcéré depuis plus de 20 ans aux Etats-Unis.
Un partage et une traduction d'Olivier
"Et ce que je trouve serait-il impliqué dans cette capitulation qui dévoile ma véritable nature ? Comme toute capitulation il y a un sentiment de lâcher-prise, un sentiment de soulagement, la fin d’une lutte. Mais ce n’est pas tant l’abandon d’une position ou d’une croyance mais plutôt la dissipation de la confusion.
Il m’est impossible de délibérément capituler devant ces vieilles croyances. Essayer de capituler devant le « petit moi » est comme essayer d’arrêter de penser – ça ne marche tout simplement pas. La véritable capitulation est indirecte ; ce n’est pas un acte de volonté personnelle, ça ne nécessite aucun effort, c’est simplement accepté. Au final, le paradoxe est qu’il n’y a rien à abandonner, et pourtant l’abandon se produit. Cela ne nécessite aucun laps de temps, aucun mouvement, et pourtant, comme toute expérience, cela semble se produire dans la durée.
La véritable capitulation n’est donc pas un processus linéaire. On n’abandonne pas par étapes, un petit peu à la fois, et puis un effort final pour se débarrasser de tout le poids une fois pour toutes. Selon mon expérience la capitulation ne cesse de se produire, et lorsqu’elle se produit elle se produit entièrement : Un instant je suis attaché à un « moi », l’instant d’après Pure Conscience sans aucun attributs. En réalité, il n’y a pas de pauses dans cette ouverture à la Pure Conscience, car Celui Qui Je Suis Réellement précède le concept du temps. Le moment intermédiaire où je semble être « perdu » est illusoire, puisque le temps, la structure même de ce que j’appelle ma « vie », est vu comme illusoire.
La véritable capitulation est donc maintenant, maintenant et maintenant, et toujours maintenant, et toujours Ici.
Ce qui revient à dire que la véritable capitulation est l’acceptation de tout ce qui se présente.
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2 commentaires:
on dirait que le niveau de ce blog monte
serait-ce un tsunami, mon ami ?
en tout cas ça m'en bouche un coin
je vais lire ce bouquin
jane
Merci l'Olivier
Karl
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