mardi 8 mai 2012

La citation du mardi


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"Le renoncement n'est pas l'envers de l'envie, c'est un acte positif. Vous renoncez à courir après la vie, parce que vous affirmez que vous êtes la vie. Le renoncement, c'est abandonner moi, mon et mien. Que pouvez-vous désirer dans cette conscience qui inclut déjà tout ?"
Pocket p 117 



Voici ce qu'écrit Patrick Levy lui-même sur son site :
 "Ils étaient enfants, fonctionnaires, paysans ou voleurs, ils sont devenus renonçants, moines mendiants, philosophes, adorateurs de Shiva, fumeurs de haschisch, faiseurs de miracle…En Inde, on les appelle sâdhus, saints. Ils sont des millions ces moines errants hirsutes, couverts de cendre ou vêtus de hardes couleur-du-feu, mais on les connaît très peu au fond tant ils sont souvent photographiés mais rarement écoutés. Ils ont abandonné leur nom, leur famille, leur emploi. Ils font vœux de ne pas travailler pour faire de leur vérité un mode de vie. Et ils demeurent les étendards d’une liberté et d’une sobriété dont on a oublié le goût dans notre civilisation commerciale qui prône croissance, labeur et consommation et annonce en même temps sa ruine écologique et son tsunami démographique à court terme.

Les sâdhus forment un ordre vieux de plus de cinq mille ans. De maître à disciple, ils descendent des rishis, les voyants originels des plus anciennes légendes indiennes, les premiers hommes qui ont eut le désir d’enquêter sur leur propre nature et y ont découvert le lien de l’être et du non-être. Ils furent les ancêtres des philosophes grecs et des gymnosophistes rencontrés par Alexandre le Grand. Bouddha pratiqua de terribles mortifications avec cinq d’entre eux avant de fonder la voie moyenne dite aussi Voie du Milieu.
Les sâdhus marchent sur les routes ou habitent de petits ashrams. Certains pratiquent des ascèses sévères, mais ils sont plus nombreux ceux qui se vouent à l’inaction et y trouvent le contentement, baignent dans une tranquillité enjouée, et désirent ne rien désirer d’autre. Parfois, ils enseignent et conseillent.
Je suis tombé sous le charme de leur spiritualité et de leur mode de vie. Au fil des rencontres que je raconte leur vie quotidienne, le respect qui les entoure et ce qu’il font de ce respect, leur philosophie et leurs parcours.
Sâdhus est un roman en forme de road-movie qui trace un voyage initiatique."


2 commentaires:

comment maigrir a dit…

très belle immersion dans cette univers enivrant, ça donne envie d'Asie :)

Anonyme a dit…

OUI ! Joyeux renoncement ♪♫♪♫♪♫♪♫1♥♥♥