mercredi 12 novembre 2014

Inde du Nord 2014 : témoignage de Marie-Jo

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Gratitude


Vendredi 27 septembre 2014, retour
L’avion s’élance et décolle, assise au fond de mon fauteuil, le nez au hublot, je vois l’Inde s’éloigner peu à peu.
C’est l’Inde toute entière qui défile devant mes yeux avec tout ce qu’elle contient et représente.
L’émotion s’amplifie, les larmes montent.
J’éprouve, tout à coup, une immense gratitude pour ce pays et tout ce qu’il est, tout ce qu’il m’a offert. Ces trois dernières semaines m’ont tant nourrie que je ressens mon cœur grand ouvert.

Je ressens à cet instant beaucoup d’Amour. Défile alors tout ce que j’ai vu, ressenti, partagé avec mes compagnes de voyage et vécu profondément dans les rencontres.

La joie profonde de connaître encore un peu plus ce pays et sa palette de couleurs, de sons, sa diversité humaine, au travers de lieux sacrés et en particulier, d’aller à la rencontre de maîtres vivants.
Pays du paradoxe, de la diversité et pourtant, j’y ressens une unité. Les enseignements que nous avons entendus vont tous dans la même direction, celle d’accueillir et d’accepter.
Et c’est aussi ce que l’expérience de ce séjour m’a demandé  à plusieurs reprises !!
Merci Arnaud de m’avoir mise sur ce chemin.



La joie profonde de la rencontre, attendue avec tant de fébrilité, de Tenzin Palmo..Pour rejoindre sa nonnerie, en train de nuit (épique !) puis taxi-minibus, je vivais chaque instant en conscience entre les plongées dans des courtes périodes de sommeil !
Dès son accueil dans la cour, plutôt inattendu, le regard bleu profond rempli d’amour, sa présence est aussi forte que dans le film « Une femme remarquable »ou le livre qui raconte son parcours. Elle porte en elle, dans ce regard pétillant tout ce qu’elle a vécu.
Il émane d’elle une force, une empathie, et une grande sérénité.
Je ressens très vite la dimension exceptionnelle de Jetsunma et la grandeur du cadeau que sa rencontre représente.
Le lieu magnifique et l’environnement dans les contreforts de l’Himalaya, les couleurs chaudes du temple, les marches dans les rizières offrent un cadre propice à la retraite J'y ressens beaucoup de douceur.
En arrivant,à l’intérieur de moi, quelque chose s’est « suspendu » !
Cette rencontre marque une empreinte indélébile sur mon chemin.
Ce que cette femme a parcouru et réalise aujourd’hui est exceptionnel. Elle est un modèle féminin vivant de ce qu’un chemin spirituel vécu dans la détermination et l’authenticité peut créer.
Sa mission d’amener ces jeunes filles Tibétaines, Bhoutanaises ou du Ladakh, vers ce qu’elles sont, me touche profondément en tant que femme et en tant qu’apprenti disciple.

Cette rencontre avec Jetsunma m’aide à voir ce qui, en moi, demande à être et à s’exprimer.
Gratitude vraiment.

Gratitude encore pour Chandra Swami.
Cette rencontre avec ce grand maître, a été beaucoup plus sereine que lors de mon premier séjour.
J’aborde l’expérience du rythme des méditations avec un certain goût de neuf. C’est une véritable plongée au cœur du silence et dans l’obscurité ; et curieusement après quelques jours, cela me rapproche de la lumière.
J’ai vécu cette semaine un peu comme « l’éloge de la lenteur ». Tout est ralenti et rythmé très rigoureusement au fil des journées. La présence silencieuse et joyeuse de Swamiji montre la direction et justifie à elle seule le questionnement de ma recherche spirituelle : Être.

Changement de rythme à Delhi
En écoutant, je dirais en « vivant » les chants Qawali, avant de clôturer un séjour déjà si riche,j'ai l'impression que ce n’est pas moi qui reçoit, entend, vibre…. Je me laisse porter et absorber. Nous sommes assises au sol, serrés les uns contre les autres, dans une chaleur très intense, avec de plus en plus de monde. J’ai eu l’impression, à un moment que j’avais décollé du sol. J’étais là et pas là. Plus de frontière physique...

Gratitude pour notre groupe bienveillant et solidaire. Avec beaucoup d’authenticité et de partage, il a été le levain de ce séjour. Quelle grandeur d’âme !!
Je garde au fond du cœur la lumière de chacune.

Gratitude pour Corinne, pour son organisation, sa bienveillance permanente et sa sensibilité qui a fait de ce séjour un nouveau grand pas sur mon chemin.
Elle nous a souvent répété que pour les Indiens, INCLURE était essentiel. A l’image de cette cérémonie spontanée de réfugiés tibétains à Mac LeodGanj, qui nous ont invitées dans leur rituel, Corinne nous inclut avec bonheur dans ses découvertes.
MERCI du fond du cœur.



Marie-Jo
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Tibet, le moment de vérité / Frédéric Lenoir

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Un livre très clair écrit en 2008.
Passionnant.


8 ans déjà

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Joyeux anniversaire le Blog !

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mardi 11 novembre 2014

Chant Sacré de l'Inde du Sud / Emmanuelle Martin

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Si vous désirez assister à ce concert, merci de bien vouloir confirmer votre présence en contactant  André et Gwen Martin  
04 75 64 23 32 
agmartin.ajoux@gmail.com 
 emmanuellemartin.music@gmail.com


Participation libre "au chapeau" à l'issue du concert.
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lundi 10 novembre 2014

Le sel de la terre de Wim Wenders

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Nous avons présenté la bande annonce de ce film il y a quelques semaines. 
Nous sommes allés le voir hier soir.
C'est un film beau et profond qui met en lumière le sens d'une vie d'homme pleine de noblesse.
Si vous ne l'avez pas encore vu, courez vite !

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La citation du lundi

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dimanche 9 novembre 2014

Le jardin de Dieu


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Devant le succès de ce court métrage (15') les droits de ce film  ont été rachetés par les Editions Jade afin de lui donner une diffusion internationale.Ce film ne comporte aucun dialogue, chaque séquence est sonorisée uniquement par des chants liturgiques orthodoxes en slavon et interprétés par Divna.Ora et labora in horto a été tourné au skite sainte Foy en Cévennes.  On voit le frère Jean au jardin et aux offices avec le frère Joseph. Il montre simultanément des gestes liturgiques et des gestes quotidiens au jardin. 

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samedi 8 novembre 2014

La montagne des montagnes


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Ainsi résonne l'écho infini des montagnes/ Khaled Hosseini

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Un roman magnifique.

Voici un extrait : 
le premier contact de la narratrice avec sa tante dont elle connaît l'existence
 sans savoir ce qu'elle est devenue.

"La première fois qu'elle m'a téléphoné de Paris, elle a mentionné son demi-frère peut-être pour me prouver qu'elle ne mentait pas sur son identité. Mais je savais qu'elle disait la vérité. Je l'ai su dès l'instant où j'ai décroché le combiné et où elle a prononcé le nom de mon père en demandant si ce numéro était bien le sien. Oui, qui est à l'appareil ? ai-je dit. Elle a répondu, Je suis sa soeur. Mon coeur a cogné violemment et j'ai cherché à tâtons une chaise sur laquelle me laisser tomber. Je n'entendais soudain plus rien autour de moi. C'était un choc, oui, une sorte de coup de théâtre comme il s'en produit rarement dans la vraie vie. Mais si je me plaçais à un autre niveau - un niveau dépourvu de toute logique, un niveau plus fragile, dont l'essence aurait volé en éclat si j'avais osé ne serait-ce que le formuler à voix haute - , je n'étais pas surprise qu'elle m'appelle. J'avais pour ainsi dire toujours attendu qu'un caprice étourdissant du destin, de la vie, de la chance ou du hasard, quel que soit le nom que l'on veuille mettre dessus, nous réunisse toutes les deux."  
P 465
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vendredi 7 novembre 2014

Quelle idée de l'humain ?

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"Mais le propre de la condition humaine consiste en ce qu'elle n'est pas assimilable à une structure toute objective et préexistante qu'il y aurait à découvrir. La condition humaine, quels que soient les fondements sur lesquels elle repose, apparaît comme dépendante, en quelque manière, dans ce qu'elle est, de la façon même dont elle se comprend. C'est ce que de nos jours un Heidegger me semble avoir reconnu avec une admirable netteté... L'homme dépend, dans une large mesure, de l'idée qu'il se fait de lui-même et cette idée ne peut être dégradée sans devenir du même coup dégradante." 


G.Marcel, Les hommes contre l'humain, Paris, La Colombe, 1951, p.74
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jeudi 6 novembre 2014

Inde du Nord 2014 : témoignage de Lorette


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Les yeux ouverts.

C'était la première fois que je mettais les pieds en Inde. Plusieurs années d'hésitations, c'est fait, j'y suis allée avec la ferme intention de ne rien manquer, de me laisser imprégner de tout ce qu'il y aurait à vivre et je suis revenue. Comment dire cette expérience unique où je me suis sentie tellement vivante. J'ai vibré avec l'Inde, je le suis laissée couler dans son flot, tous les sens en éveil, l’ouïe, la vue, l'odorat. Je n'en suis pas revenue indemne.



Un voyage empli de contrastes si forts : l'incroyable bruit des rues, les chants, les instruments de musique, les pujas, et le silence des méditations, l'agitation de Old Delhi, le calme chez Tenzin Palmö, la lumière - ah la lumière en Inde! -et l'obscurité de la salle de méditation chez Chandra Swami à 4h30 le matin ! La beauté des lieux sacrés, la poussière, la misère de certaines rues de Old Delhi, le Dargha de Nizzamuddin couvert d'or et la pauvreté des enfants vivants sous les ponts, les visites imprévues d'araignées et de souris, (notre karma commun Jenny ?)et le chant des oiseaux, l'arc-en-ciel sur le temple de DGL, Mac LeodGanj et le magnifique hôtel avec son improbable arrivée sur un petit chemin pentu et caillouteux, le reportage clandestin sur le sort des Tibétains au Tibet, le magnifique chant de Noëlle au Kirtan du soir, le partage à l'école de Chandra Swami, les trains de nuit (Pathankot -Dehradun inoubliable!). Le tchaï et le ginger-lemon-honey (un délice adopté dans mon quotidien), la promenade dans les rizières, jusqu'au dernier soir cet incroyable Qawali dans Old Delhi, de plus en plus serrés les uns contre les autres au fur et à mesure que la nuit nous enveloppait.



Mais surtout : nous étions 10. Dix femmes ensemble pour ce voyage. Jour après jour, le groupe a pris corps. Nous nous sommes écoutées, consolées, nous avons beaucoup ri et pleuré. Nous avons partagé nos peurs, nos souffrances, nos joies, nos colères, nos chagrins avec sincérité et franchise. Les moments d'insouciance et de légèreté ont eu leur place aussi.

Résumer ce voyage me semble une tâche impossible tant chaque jour a été riche de par le groupe, les lieux, les rencontres. L'inoubliable entretien avec Jetsunma si vivante. Elle nous a montré le chemin, un chemin fait de fierté et de dignité de notre essence féminine, gravé dans mon cœur à jamais. Mais aussi les rencontres quotidiennes avec Chandra Swami, ses réponses percutantes, son rire, les rendez-vous quotidiens avec soi durant les heures de méditation. J'ai aimé l'obscurité et la pénombre propice au calme. J'y suis allée comme on rend visite à une amie.

Me revoilà dans mon quotidien mais le chemin est moins encombré, plus clair, plus large et plus léger. Ce fût le voyage le plus riche, le plus intense et le plus vibrant que j'ai eu à vivre. Merci la vie, merci Arnaud, tu m'as façonnée amoureuse de la vie, merci Corinne, merci à vous toutes chères compagnes de voyage, sans oublier ce cher Sadat si attentif, attentionné et amusé par notre groupe.

Lorette

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Alan Stivell


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JFL

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Vers l'autre rive

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Nous sommes heureux de vous annoncer la sortie imminente du dernier livre de nos amis Anne et Fabian. Un livre indispensable pour les amoureux de l'Inde et pour toutes celles et ceux concernés par la spiritualité éternelle.


Les auteurs de cet ouvrage, proposent un voyage où il s’agira à la fois de cheminer sur les routes de l’Inde, et dans ce lieu du coeur, le plus intime à chacun. Nous n’y serons pas seuls, car un milliard deux cents millions d’êtres humains, 330 millions de divinités qui ne sont que les multiples facettes d’un seul dieu, origine de toutes choses, nous accompagneront. Sur cette terre, les routes et les chemins sont parcourus depuis des milliers d’années par les milliards de pieds de milliards de pèlerins. La route se fera à la rencontre des grands sages d’hier et d’aujourd’hui, des maîtres d’une sagesse millénaire mais toujours actuelle. Des plus humbles ashrams aux lieux saints les plus vénérés, des grandes fêtes religieuses aux simples rencontres de la vie quotidienne, il s’agira toujours d’un itinéraire spirituel, tracé par l’image et l’écriture, dans l’émotion d’un vécu intérieur.

Fabian da Costa est photographe et reporter. Il a publié aux presses de la renaissance Florilège du Mont Athos et 365 méditations bibliques. Il a réalisé de nombreux reportages sur l’Inde. Sa femme, Anne, après avoir été libraire, se consacre désormais à l’écriture.

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mercredi 5 novembre 2014

Notre Père


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Un enregistrement exceptionnel du "Notre Père" par Andrea Bocelli, accompagné par le Chœur Mormon du Tabernacle, l'un des chœurs les plus anciens au monde.

Dans ce grand auditoire se trouve l'orgue du Tabernacle qui se compose de 11 623 tubes dont quelques tubes dorés sont taillés à la main dans du bois provenant d'arbres de l'Utah.
Dix tubes de l'orgue original, construit en 1867, fonctionnent encore à ce jour.
Merci à

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Alan Watts et la Sagesse




au post sur"Le livre de la sagesse"

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L'Inde à Saint-Laurent du Pape

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mardi 4 novembre 2014

Bien connecté

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Il n'y a pas de WI-Fi en forêt,
mais vous y trouverez
une meilleure connexion.

Daniel Z. on Tweeter

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Stevie 1973


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Tweet of Karl

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Aux portes de l'Eternité

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C'est avec regret que je viens de terminer ce troisième livre de la trilogie du "Siècle". Entre saga historique et roman d'espionnage, histoire d'amour et thriller politique, Aux portes de l'Eternité clôt la fresque gigantesque et magistrale du "Siècle", après "La chute des géants, 2010" et "l'Hiver du monde, 2012".

Revue de presse

Epuisé par les 1200 pages de son livre ? «Non, soulagé» d'avoir achevé dans les temps la dernière partie (1961-2008) d'un «Siècle» plein de bruit et de fureur. Une histoire racontée à travers le destin de cinq familles, une galloise, une anglaise, une américaine, une russe et une allemande, intimement liées mais déchirées par les guerres, les rivalités politiques, l'amour et les trahisons...
Dumas et Dickens ont fait la même chose ? Follett revisite les recettes populaires. D'abord «ne jamais trahir la réalité historique». Ou le moins possible. Dans ce dernier volet, qui a pour cadre la guerre froide, du mur de Berlin à sa chute, Follett traque les faits : aux trouvailles de l'équipe new-yorkaise qui l'assiste traditionnellement dans sa quête de documents, statistiques et autres détails vrais, il a ajouté l'expertise de kremlinologues et d'historiens (des droits civiques, de la crise de Cuba, du blocus de Berlin)... (Jean-Gabriel Fredet - Le Nouvel Observateur du 25 septembre 2014)

Dernière tome de la trilogie de Ken Follett, Aux Portes de l'éternité commence au début des années 60, à l'heure des Kennedy, de la révolution sexuelle et des luttes pour les droits civiques. Epique époque...
Avec un sens impeccable du rythme et du suspense, Ken Follett orchestre les passions de l'époque sans jamais perdre souffle. Surtout, le romancier britannique offre un portrait complexe, nuancé, des deux camps de la guerre froide et de leurs peuples, séparés par le rideau de fer, mais unis par une même obsession : la quête assoiffée de liberté, dans un monde en pleine ébullition. (Julien Bisson - Lire, octobre 2014)

Au sein d'une archi-structure régie par un savant montage cinématographique, Ken Follett obéit autant à la véracité historique qu'aux lois du suspense romanesque (romance, trahison, exil, rupture, espionnage). Impressionnant. (Macha Séry - Le Monde du 23 octobre 2014)


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lundi 3 novembre 2014

Invocation


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Jean-François

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