mardi 20 mars 2007

Haiku

Tranquillement assis
Ne faisant rien
Le printemps arrive
Et l'herbe pousse toute seule.


Matsuo Basho (1644-1694) poète zen et père du genre poétique Haiku
page 139 de "S'éveiller au rêve" Léo Hartong L'Originel 2005

8 commentaires:

fishfish a dit…

alors je m eleve et je fais ce que
j ai à faire

Anonyme a dit…

Quelle coup de massue alors que je suis trop dans le faire et la planification.

Anonyme a dit…

OK yes d'accord j'accepte de toute
façon, je suis en voyage organisé
mais je ne dois jamais oublier d'agir.
YES AND DO.Formidable!
La lettre d'Hauteville QUELLE PEPITE!
eric montauban.

j-p gepetto a dit…

Eric, je partage avec toi ton appréciation de la dernière lettre de Hauteville (dit Haute-pratique).

j-p gepetto a dit…

Le Haiku japonais, a-t-il jamais eu un opposé français :
le Aïe-coup de la non-vigilance?

Anonyme a dit…

"Il est beaucoup de choses de ce monde où j'aurai bu et qui m'auront gardé de me dessécher, beaucoup de choses qui ont eu la légéreté d'un rire, la limpidité d'un regard."
voilà ce qu'écrit Philippe Jacottet dans Cahier de verdure. Recueil de "haïkus français" avec donc une large part d'explicitation du ressenti, mais passionnant. l'extrait concerne "le vert et le blanc de la nature"
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je ressens cela aussi à la lecture de l'article de Pascal, dans la lettre de Hauteville, dont la clarté "habitée" désaltère :
"Accomplie dans cet état (de vigilance), l'action possède une saveur particulière, elle se déploie dans un climat de paix, un sentiment d'alignement sur le cours des choses, une fluidité, une légéreté."
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ah passer de l'appréciateur au DOER !
;;;;;;;;;
Martine
P.S. une question que je me pose sans cesse : l'action contemplative n'est-elle pas une poésie ?

Anonyme a dit…

pour les amateurs et amatrices de haiku :
"un rayon de soleil
a transpercé la vitre
sans la casser"

et de Basho :
"entre le chant de l'oiseau
et le silence
qu'y a-t-il?

je vais sur la route,
un pas pour le chemin,
un pas pour la lune"

pour toi, ami alain :
"Maître, demandait un disciple, quelle fut votre première sensation quand vous avez connu le Satori?
-C'était très étrange, dit le maître. Chaque personne rencontrée avait mon propre visage."
annick

Anonyme a dit…

Martine,
Il me semble que toute action ètablie dans le UN n' est que pure poésie .
éric