qui est née à Bab-el-Oued, un 11 avril.
Avec sa dégaine de rocker de la casbah, guitare électrique en bandoulière, il était le dernier géant du genre « françarabe ». Ou plus exactement du « judéo-chaâbi » de Bab-el-Oued pimenté de roucouleurs alliages de cha-cha-chas, tangos et paso-dobles. Lili (pour Elie) Boniche (son vrai nom kitch d’origine espagnole) nous a quittés le 6 mars dernier, à l’âge de 87 ans, suivi quelques jours après par son épouse de 80 ans. Le plus étonnant, c’est que la nouvelle n’a dépassé le cercle de ses proches que le 19 mars. Il est vrai que l’auteur du fameux Et l’on m’appelle l’Oriental repris par Enrico Macias, et le très glamour interprète des versions arabes de Bambino ou de C’est l’histoire d’un amour éternel et banal, ne donnait plus de concerts depuis plusieurs années.
Eliane Azoulay
3 commentaires:
C'est écrit dans différents livres et sous différentes formes, mais il y a au moins quelqu'un qui l'a chanté - bravo et merci, cela fait du bien à entendre
Daiadou
C'est chouette.
dimitri
Un seul Dieu, mais vont-ils arriver à le tuer ou à le mettre au placard ?
Tout n'est par perdu.
Cf l'article d'André Chevillat dans SOURCES N°4.Une bouffée d'oxygène.
gjm
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