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Départ dans 10 jours, Waouh !
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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
Assignée à résidence depuis les années 1990, persécutée par la junte militaire au pouvoir en Birmanie, Aung San Suu Kyi, prix Nobel de la paix en 1991, continue de prôner la non-violence. C'est dans les fondements du bouddhisme qu'elle puise son énergie politique : pour elle, la libération du peuple passe par une révolution des esprits.
Moins d'un siècle plus tôt, en 1906, Trotsky justifiait la nécessité d'une insurrection armée pour lutter contre un Etat par nature violent.
Ainsi s'opposent deux visions de la révolution, deux stratégies pour servir un même but : l'émancipation des peuples.
Et enfin le début du discours d'Aung San Suu Kyi :
"Ce n'est pas le pouvoir qui corrompt mais la peur. La peur de perdre le pouvoir corrompt ceux qui l'exercent et la peur de la matraque du pouvoir corrompt ceux qui le subissent. La plupart des Birmans connaissent bien les quatre a-gati, les quatre formes de corruption . La chanda-gati, la corruption induite par l'envie, fait dévier du droit chemin en cherchant des avantages pour soi ou pour le bien de ceux qu'on aime. La dosa-gati consiste à s'engager sur le mauvais chemin pour s'en prendre à ceux envers lesquels on éprouve de la rancune, tandis que la moga-gati est l'égarement dû à l'ignorance. Mais la pire des quatre est sans doute la bhaya-gati, car outre que la bhaya, la peur, étouffe et anéantit lentement tout sens du bien et du mal, elle est souvent à l'origine des trois autres formes de corruption. De même que la chanda-gati, lorsqu'elle ne résulte pas de la pure avarice, peut être provoquée par la peur de manquer ou de perdre l'estime de ceux qu'on aime, la peur d'être dépassé, humilié ou blessé d'une manière ou d'une autre peut inciter à la rancune. Or il est difficile de dissiper l'ignorance à moins d'avoir la liberté de rechercher la vérité sans être entravé par la peur. La lien entre la peur et la corruption est si étroit qu'il n'est guère étonnant que dans toute société où règne la peur, la corruption sous toutes ses formes soit profondément établie."Merci à Adrien et Aurélie qui m'ont fait connaître ce livre.
Et voici ce qu'en dit le très sérieux Courrier International :
"Chantée par le jeune acteur Dhanush, Why this Kolaveri Di ? doit son succès à son air entraînant inspiré d'un rythme traditionnel du sud de l'Inde et à son titre accrocheur, que l'on pourrait traduire par "Pourquoi cette rage assassine contre moi ?". Surtout, l'utilisation ironique d'un mauvais anglais mâtiné d'accent tamoul achève d'en faire la chanson idéale dans laquelle les jeunes Indiens peuvent facilement se reconnaître, note le quotidien The Hindu. "Dhanush a fait de son mauvais accent anglais une nouvelle tendance cool, aux yeux de certains jeunes citadins. L'anglais fait référence au langage soutenu. Peut-être que briser la rigidité de cette langue permet aux Indiens de se rassembler pour rire ensemble d'une voix indienne honnête et singulière. Avec l'accent bien sûr", conclut le journal de Madras"
PS : à apprendre par coeur pour les gens du groupe pour le 24 janvier !
"Nous sommes simplement deux personnes.
Il n'y a pas tant de choses qui nous séparent.
Pas autant que je l'aurais cru."
Je ne sais pas ce que vaut le film- eh oui, j'ai appris qu'on en avait fait un film - mais le roman est magnifique. Cela commence en 1962 dans une petite ville du Mississipi. Dans une société très cloisonnée, régie par les lois raciales trois femmes, une jeune blanche fille de planteurs de coton et deux bonnes noires qui travaillent chez des blancs de la bourgeoisie locale vont faire quelque chose d'impensable : juste un pas de côté, un pas vers l'autre, un pas pour sortir du conditionnement. Et ce pas-là, va les mener très loin, là où elles n'avaient pas l'idée qu'elles pouvaient aller. D'une grande sobriété, le récit fait alterner les trois points de vue qui se répondent, se complètent. Pas de manichéisme ou de sentimentalisme, juste dans un contexte très étouffant, trois femmes de bonne volonté. Et lorsqu'il y a des êtres humains de bonne volonté, il y a une chance pour l'amour et les miracles !
Bonne lecture...
Si la pratique de la méditation n'est pas encore fermement établie dans votre routine quotidienne, ce livre (et le CD qui l'accompagne) peut vous aider. C'est un livre vraiment atypique sur la méditation. Christophe André est psychiatre, il pratique la méditation depuis des années et l'utilise aussi pour soigner : il anime, à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, des groupes de méditation pour aider ses patients.
Vous pouvez visiter son Blog, bonne pratique !
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"C’est une façon de travailler en groupe sur des situations actuelles ou anciennes qui nous créent des problèmes dans la vie familiale ou dans la vie socio-professionnelle, qui nous aliènent.Sans que nous en ayons conscience, notre vie est influencée par des sentiments et des comportements qui ne nous appartiennent pas. Nous sommes reliés au système familial ou à celui de l’entreprise par des secrets et des drames ou par des fidélités inconscientes. Cela se répercute sur notre présent, en le perturbant gravement, en l’aliénant. C’est ainsi que le premier livre paru en français sur les constellations familiales s’intitulait : « Les liens qui libèrent »*, car le travail en constellation permet de mettre en scène, à travers des représentants, les difficultés qui se sont posées ou qui se posent pour s’en libérer en les reconnaissant. Il n’est pas nécessaire d’avoir la preuve des faits. Les origines des drames présents peuvent se perdre dans la nuit des temps. "
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Yachen Gar est un monastère situé sur le plateau tibétain dans la région du Kham rattachée à celle du Sichuan au sud ouest de Kandzé. Un campement de 10000 nonnes s'est formé sur la rive du fleuve. Ces nonnes vivent là dans des conditions extrêmement précaires mais c'est la seule possibilité pour recevoir les enseignements des lamas du monastère. Quelques milliers de moines vivent ici aussi. Dans le monastère de Yachen a vécu et enseigné en particulier Achuk Rinpoche grand maître du Dzogchen mort le 23 juillet dernier.
Bel exemple de motivation... À 3900m d'altitude les moniales construisent
ou reconstruisent elle-mêmes leurs cabane dans la cité monastique
- en septembre- octobre 2001 une partie des cabanes
avaient été détruites par les autorités chinoises.
S'il y a un livre que j'ai conseillé de lire et de relire, c'est bien celui-ci. Sorti en octobre 1993, ce gros ouvrage de Sogyal Rimpoché (plus de 500 pages) a été un incroyable succès de librairie pour un livre consacré au spirituel. Il s'est permis le luxe de figurer parmi les meilleures ventes de livres en France pendant près de deux ans, du jamais vu.
C'est un ouvrage très simple, très accessible et qui incite à une pratique fondamentale. J'ai découvert ce livre dès sa sortie, quelques jours après ma première rencontre avec Douglas Harding. J'ai été bouleversé par sa lecture et particulièrement par le chapitre 4 "La nature de l'Esprit" et le chapitre 10 "L'essence la plus secrète". Il m'est d'ailleurs arrivé de questionner des lecteurs et de réaliser que la plupart du temps ces deux chapitres ébouriffants qui à eux seuls justifient la lecture du livre, n'avaient pas été particulièrement remarqués.
"Le Grand Livre Tibétain de la Vie et de la Mort" n'est pas un livre à lire. C'est un livre à étudier, encore et encore et à conserver précieusement comme compagnon de voyage. C'est évidemment un incontournable pour tous les pratiquants du Bouddhisme Tibétain mais aussi pour toute personne engagée sur une voie de guérison. Lisez, relisez, étudiez et offrez ce manuel. Pour celles et ceux qui sont familiers de l'approche directe de Douglas Harding ce livre sera une aide puissante, un encouragement et un moyen de valoriser leur pratique de la Vue directe.
Pour tous ceux qui sont sur une voie spirituelle, il est d'une clarté et d'une force infiniment précieuses.
PS : Évitez la formule livre de poche, impossible à surligner et très difficile à annoter.
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Si vous n'avez pas encore lu " Nouvelle Terre" eh bien c'est le moment. Si vous l'avez déjà lu, une relecture s'impose. C'est un libre très puissant. En moins de 300 pages Eckhart Tolle nous donne un enseignement complet dans un langage très simple.
Voici un bref extrait :
"Vous êtes un être humain. Qu'est-ce que cela signifie ? Le talent à vivre sa vie n'est pas une question de contrôle, mais une question d'équilibre entre les aspects humain et Être. Les rôles que vous jouez -mère, père, mari, femme, jeune, vieux- et les fonctions que vous assumez appartiennent à la dimension humaine. Cette dimension a sa place et doit être honorée. Mais elle ne suffit pas pour qu'une relation ou une vie soit accomplie et vraiment significative. L'aspect humain n'est jamais suffisant à lui seul, peu importe vos efforts et vos accomplissements. Et puis il y a l'Être. On le trouve dans la quiétude, la quiddité vigilante de la conscience elle-même, la conscience que vous êtes. L'aspect humain correspond à la forme. L'aspect Être correspond à l'absence de forme. Et ces deux aspects ne sont pas dissociés, mais au contraire intimement liés."page 87Si vous maitrisez un peu l'anglais visitez son site
Merci à Sandra qui m'a fait découvrir ce livre il y a deux ans.
"In parting, I would like to give you one small piece of advice to keep in your hart. You may have hear me say this before, but it is the key point of the entire path, so it bears repeating : All that we are looking for in life - all the happiness, contentment, and peace of mind - is right here in the present moment.Our very own awareness is itself fundamentally pure and good. The only problem is that we get so caught up in the ups and downs of life that we don't take the time to pause and notice what we already have.
Don't forget to make space in your life to recognize the richness of your basic nature, to see the purity of your being and let its innate qualities of love, compassion, and wisdom naturally emerge. Nurture this recognition as you would a small seedling. Allow it to grow and flourish.""Au moment de nous quitter, je voudrais vous donner un seul petit conseil à garder dans votre coeur. Vous m'avez souvent entendu vous le dire, mais c'est le point clé de tout le chemin, cela mérite donc d'être répété : Tout ce que nous cherchons dans l'existence - tout le bonheur, la satisfaction, la paix de l'esprit - tout est ici, juste dans l'instant présent. Notre conscience intime est en elle-même fondamentalement pure et bonne. Le seul problème c'est que nous sommes tellement happés par les hauts et les bas de l'existence que nous ne prenons pas le temps de nous arrêter et d'observer ce que nous avons déjà, ici.N'oubliez pas de ménager un espace dans votre vie afin de reconnaître la richesse de votre vraie nature, un espace pour voir la pureté de votre être et laisser ses qualités innées d'amour, de compassion et de sagesse naturellement émerger. Nourrissez ces moments de reconnaissance comme vous le feriez pour une jeune pousse. Autorisez cette pousse à grandir et à s'épanouir."
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"You might think that while I'm on retreat we won't be able to be connected to each other. Of course, we won't be able to see each other for a few years, but don't forget that our connection is through the Dharma. It isn't simply seeing our teachers, or even hearing them, that creates a spiritual bond. It's when we take the teachins we've received and bring them into our own experience that an unshakeable connection is formed. The more we practice, the stronger the bond with our teacher becomes.
Three of my four teachers have long since passed away. At times, I remenber what it was like being with them and hearing them teach. I remenber how joyful and light there were, and how the carried themslves with such dignity and freedom. These memories make me a little sad, but when I remember what they taught me and let their wisdom fill my being, I can feel their presence anywhere and anytime.So while you and I may be apart physically over the next few years, through our practice we will always be together."
"Peut-être pensez-vous que pendant que je serai en retraite nous ne serons plus connectés. Bien sûr nous ne nous verrons pas pendant quelques années, mais n'oubliez pas que notre connexion se fait à travers le Dharma. Ce n'est pas simplement le fait de voir nos instructeurs ni même de les entendre qui crée le lien spirituel. C'est lorsque nous incorporons les enseignements que nous avons reçus d'eux dans notre propre expérience qu'une connexion inébranlable prend forme. Plus nous pratiquons, plus le lien avec notre maître se renforce.
Trois de mes quatre maîtres sont morts depuis longtemps déjà. De temps en temps, je me rappelle comment c'était d'être avec eux et de les écouter enseigner. Je me rappelle combien ils étaient joyeux et lumineux, je me rappelle la dignité et la liberté avec lesquelles ils se comportaient. Ces souvenirs me rendent un peu triste, mais lorsque je me souviens de ce qu'ils m'ont enseigné et que je laisse leur sagesse emplir mon être, alors, je peux sentir leur présence n'importe où et n'importe quand. Ainsi même s'il se peut que vous et moi soyons physiquement séparés dans les prochaines années, à travers notre pratique, nous serons toujours ensemble."Extrait du site Tergar Meditation Community
http://tergar.org/resources/2011-8-letter-from-rinpoche.shtml
Merci à Alain-René pour la supervision de ma traduction
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Quelques images d'un yogi découvert dans une rue
d'Haridwar dans le nord de l'Inde
Merci Jean-Marc
Incredible India
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"Un disciple de Shri Aurobindo raconte qu'un jour le neveu de Gandhi, fervent adepte des principes prônés par son illustre oncle, vint rendre visite au non moins célèbre philosophe, auteur de La Vie Divine, et le trouva en train de savourer un énorme cigare. Ravalant sa vertueuse indignation, le jeune homme marmonna : "je ne savais pas que vous étiez ainsi attaché au tabac ! "; ce à quoi Aurobindo répondit, après avoir tiré sur son havane, "je ne savais pas que vous étiez ainsi attaché au non-tabac "..."in Arnaud Desjardins ou l'aventure de la sagesse de Gilles Farcet
Espaces libres Albin Michel p 41
Dans son roman "Il pleuvait des oiseaux", la québécoise Jocelyne Saucier fait la part belle à ces hommes qui choisissent de vivre loin de tous et de tout. Interrogée par Courrier International, elle confesse son amour pour les grands espaces.
Pourquoi écrivez-vous ?
Jocelyne Saucier : Ca donne du sens à ma vie. Je n’écris que du roman. J’aime la fiction. J’aime la plongée dans l’imaginaire. J’aime me battre avec la virgule. J’aime le travail des mots. Et puis d’un roman à l’autre, je vais d’un univers à l’autre. C’est là où je vis. Ensuite le roman vit sa vie. Que va-t-il faire dans l’esprit des lecteurs ?
Comment vous est venu l’idée de ce livre ?
Au départ, il y avait simplement l’idée de la disparition. Dans chacun de mes romans, on retrouve le thème de la disparition. Il y a quelqu’un qui disparaît et ça provoque une cassure. Et cette fois-ci, je suis allé voir du côté de ceux qui disparaissent. Je voulais suivre ceux qui tournent le dos au monde, qui vont vivre dans la forêt, s’y retirer pour y vieillir. Je voulais également explorer ce que ça veut dire la vieillesse et d’apprivoiser la mort. Au départ, ce sont des petites choses qui me lancent. Quand j’ai vu vivre ces personnages, je me suis rendu compte que la vieillesse était un privilège. Très souvent, on a un regard de commisération sur la vieillesse alors que c’est un privilège, tous n’atteignent pas cet âge.
Vous revenez dans vos livres sur des événements d’histoires populaires. Pourquoi vous intéresse-t-elle ?
En fait, je m’intéresse surtout à des moments d’histoire du moyen nord du Québec et du Canada. J’habite à 700 km de Montréal, dans une région qui s’appelle l’Abitibi. Il y a ici une indépendance, un esprit de liberté un peu bravache. Les gens d’ici vivent loin des grands centres, isolés, ils ne dépendent que d’eux-mêmes. Il pleuvait des oiseaux se déroule en Ontario [la province voisine du Québec], dans une région qui a 100 ans d’existence ; l’Abitibi est un peu plus jeune, ce sont des régions qui ont encore l’esprit pionniers.
Quel rôle jouent la nature et les grands espaces dans Il pleuvait des oiseaux ?
L’Abitibi est aussi grande que la Belgique, il y a un lac pour 7 personnes. J’aimerais écrire un conte sur la mystique de la forêt. Parce que la forêt est un espace de vie. Les ermites des bois, ça existe vraiment. La tentation est grande ici de s’enfoncer dans les bois quand on veut se retirer du monde. La forêt n’est pas qu’un espace d’études pour la faune et la flore. Sauf qu’on la regarde de plus en plus comme une ressource à exploiter. Le nord [du Québec et du Canada] est bien souvent développé au profit du sud. Le Plan nord récemment dévoilé [par le gouvernement québécois] pour appuyer le développement du secteur minier dans le nord de la province est très inquiétant de ce point de vue. On a absolument besoin que la forêt existe, même si on ne la fréquente pas. C’est la mère nature.Et plein de bisous à toutes les amies
et tous les amis qui lisent le iPapy au Québec
" Pour autant, Vandana Shiva refuse absolument que sa position soit réduite à une vision optimiste, ou même pessimiste. "Pour ces questions-là, mon esprit est encore très influencé par la théorie quantique,(1) révèle-t-elle. Cela signifie que je peux vivre agréablement dans l'incertitude. Les gens qui sont formés dans un mode de pensée mécanique vivent seulement dans une seule perspective : soit négative, soit positive. Quant à moi, je perçois certes la capacité de destruction existante, ainsi que l'inertie du système actuel. Et je peux donc voir que peut-être cette dévastation ne va pas s'arrêter. C'est une éventualité, admet-elle. Mais je constate aussi le pouvoir grandissant des citoyens et la puissance du mouvement écologiste. De même, je n'oublie pas que nous avons obtenu des victoires, notamment contre l'OMC et contre l'agriculture industrielle", sourit Vandana Shiva."
P 172
(1) Vandana est de formation scientifique,
auteure d'une thèse sur la théorie quantique.
Une parabole de Maître Eckart qu'affectionnait particulièrement notre cher ami Douglas Harding:
"Dieu lui dit : " Va à l'église et tu y trouveras un homme qui te montrera le chemin de la félicité.
Dans l'église, il trouva un pauvre homme aux pieds sales, écorchés et couverts de poussière, dont les vêtements ne valaient pas trois sous.
Il le salua ainsi:
- Que Dieu t'accorde une belle journée.
- Je n'ai jamais eu de mauvaise journée, répondit-il.
- Que Dieu t'accorde bonne chance.
- Je n'ai jamais eu de malchance.
- Puisses-tu être heureux.
- Je n'ai jamais été malheureux.
- Je t'en prie, explique-moi cela, car je ne comprends pas.
- Volontiers, répondit le pauvre homme. Tu m'as souhaité une bonne journée : je n'ai jamais eu de mauvaise journée, car si j'ai faim je rends grâce à Dieu. S'il gèle, grêle, neige, pleut, si le temps est beau ou affreux, je rends rends grâce à Dieu. Je suis misérable, on me méprise? Je rends grâce à Dieu. Ainsi je n'ai jamais connu une mauvaise journée. Tu m'as souhaité que Dieu me porte chance. Mais je n'ai jamais eu de malchance, car je sais comment vivre avec Dieu et je sais que ce qu'Il fait est parfait. Et ce que Dieu me donne ou prescrit pour moi, que ce soit bon ou mauvais, je l'accepte avec joie de Ses mains, car je sais que c'est le mieux qui puisse être, et ainsi je n'ai jamais eu de malchance. Tu as souhaité que Dieu me rende heureux. Je n'ai jamais été malheureux, car mon unique désir est de vivre selon la volonté de Dieu. Et j'ai si totalement abandonné ma volonté à celle de Dieu que ce que Dieu veut, je le veux.
cité par Douglas Harding in " La troisième voie"
page 179
Editions du Relié"
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Be Simple
The great thing is to be as simple as God. See what is given. This is the marvellous thing. If we would relax into what is blazingly obvious, we should find all that we need. It is a kind, kind old world. It hides nothing essential. The more essential a thing is, the more given it is. We imagine it's the other way round. What is really important is given free now. (Douglas Harding. Face to No-Face.)
Soyez simple
Ce qui est grand c'est d'être aussi simple que Dieu. Voyez ce qui est donné. C'est cela la chose merveilleuse. Si nous nous relaxions dans ce qui est éblouissant d'évidence, nous trouverions tout ce dont nous avons besoin. C'est un vieux monde bon et bienveillant. Il ne cache rien d'essentiel. Plus une chose est essentielle, plus elle est abondante. Nous nous imaginons que c'est l'inverse. Ce qui est réellement important nous est offert maintenant.
Merci Olivier