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Aujourd'hui, il y en a deux,
extraites du dernier livre de Sylvain Tesson que je viens de terminer :
Dans les forêts de Sibérie.
Pendant 6 mois l'auteur a vécu dans une cabane en bois au bord du lac Baïkal,
exactement au cap des Cèdres du Nord,
coordonnées N 54°26'45.12"/E 108°32'40.32"
extraites du dernier livre de Sylvain Tesson que je viens de terminer :
Dans les forêts de Sibérie.
Pendant 6 mois l'auteur a vécu dans une cabane en bois au bord du lac Baïkal,
exactement au cap des Cèdres du Nord,
coordonnées N 54°26'45.12"/E 108°32'40.32"
"Le passionnant spectacle de ce qui se passe par la fenêtre. Comment peut-on encore conserver une télé chez soi ?
La mésange revient. Dans mon guide ornithologique je cherche sa fiche technique. (...)
La visite du petit animal m'enchante. Elle illumine l'après-midi. En quelques jours, j'ai réussi à me contenter d'un spectacle pareil. Prodigieux comme on se déshabitue vite du barnum de la vie urbaine. Quand je pense à ce qu'il me fallait déployer d'activité, de rencontres, de lectures et de visites pour venir à bout d'une journée parisienne. Et voilà que je reste gâteux devant l'oiseau. La vie de cabane est peut-être une régression. Mais s'il y avait progrès dans cette régression ?"
p53
"L'homme libre possède le temps. L'homme qui maîtrise l'espace est simplement puissant. En ville, les minutes, les heures, les années nous échappent. Elles coulent de la plaie du temps blessé. Dans la cabane, le temps se calme. Il se couche à vos pieds en vieux chien gentil et, soudain, on ne sait même plus qu'il est là. Je suis libre parce que mes jours le sont."
p72.
5 commentaires:
Magnifique! Merci Corinne
Très convaincant , merci Corinne.
C'est très émouvant... le texte est très beau et tu es championne pour les trouver les belles citations !
Merci
Je côtoie régulièrement ce garçon pour travailler dans la même société de production que lui. Et c'est vrai qu'Il est vraiment hors norme. Je le compare souvent à un Hemingway des temps modernes avec la dose de folie qui va avec. Le seul capable de se lancer à minuit à la sortie d'un restaurant parisien passablement éméché pour escalader un immeuble de 8 étages par la gouttière et pieds nus. Ce soir là, (il y a quelques semaines) tout c'est bien passé, mais le lendemain en tentant de réitérer l'exploit, il s'est cassé le pied en tombant du 2ème... La jambe est dans le plâtre et c'est un moindre mal. Les mauvaises langues diront qu'il est rentré du Baïkal une fois que la caisse de vodka était vide. Mais moi ça me plaît et je rêve avec lui.
jmarc
Merci Corinne ! Ça me plait bien ce genre de frasques ça Jean Marc !
Karl
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