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Un livre vivant qui vient chercher l'énergie de changement qui nous anime...
Jéromine Pasteur a passé une partie de sa vie en Amazonie chez les Ashàninka qui la considèrent comme l'une des leurs. Ce qui chez d'autres est un "discours" sur l'écologie ou sur ce que les peuples premiers nous rappellent d'essentiel est chez elle le fruit d'une longue expérience. Elle est claire dans ses mises en garde et enthousiaste face au défi de transformation qui nous est proposé.
Un extrait :
"J'en appelle à une écologie du coeur et de l'âme. L'écologie est avant tout une question d'état d'esprit. D'état d'amour pour ce qui nous entoure.Réapprenons à être fils et filles de la nature ! Nous ne sommes pas les propriétaires de cette planète ; nous en sommes des habitants comme le sont les montagnes, la mer, le vent, les plantes et les autres mammifères. Nous ne sommes ni inférieurs ni supérieurs, mais un élément parmi d'autres. Et c'est ainsi que pensent et vivent encore les peuples premiers non déculturés. Tant que l'homme moderne continuera de se positionner en conquistador de l'univers, irrespectueux de ce qui l'entoure, il ne pourra pas changer de cap, reprendre le chemin vers respect et vie harmonieuse.Réapprenons qui nous sommes, quelle est notre place et quelle est l'attitude adéquate à avoir face à la Mère nourricière et à tous ceux avec lesquels nous partageons l'espace."p 94
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2 commentaires:
"Nous ne sommes ni inférieurs ni supérieurs mais un élément parmi d'autres" Cautionnez-vous ce propos? La réduction de l'homme à son animalité est non seulement stupide au regard de sa spécificité mais porteuse de barbaries. Il est de ces mots qui méritent réflexion avant publication.
Les mots, sortis de leur contexte, n'ont plus la même signification.
C'est vous qui parlez de réduction et de barbarie, nullement Jéromine Pasteur... Je suis d'accord avec vous sur ce point : "il est des mots qui méritent réflexion avant publication..."
En toute amitié...
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