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Cité par Gille Farcet dans "Sur la route spirituelle"
"Roy Orbison, vieux pionnier de rock qui avait jusque là échappé à ma vigilance en la matière ; non pas Pretty Woman qui l'a fait revenir au goût du jour mais son sublime album posthume Mystery Girl au fil duquel sa voix aérienne, à nulle autre pareille dans le genre, plane sur des mélodies déchirantes, guitares cristallines, paroles quasi mystiques qui célèbrent la blessure de la séparation à la manière d'un Rumi, ce que confirment encore les notes de pochette, fort inhabituelles, plus proches de la préface d'un recueil de poèmes soufi que des "liner notes" d'un album de rock : elles évoquent une "chambre secrète", un lieu tapi dans les recoins de l'âme où l'on se languit du bien aimé..."
p290
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